Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1857 10 décembre 1857
Description : 1857/12/10 (A2,N36). 1857/12/10 (A2,N36).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530635h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 31,5
en rejetant la responsabilité de cette faute sur les di-
recteurs de la Compagnie des Indes. Le Daily-News
proteste contre cette manœuvre, et cherche à apprécier
et à constater les choses selon la vérité.
« Si notre armée de secours, dit-il, avait été expédiée,
comme cela devait se pratiquer, par des vapeurs de première
classe, elle aurait pu arriver à Calcutta vers la mi-septembre;
si 5,090 hommes avaient été envoyés comme, avant-garde de
cette armée, à travers le désert, ils auraient pu arriver à
Calcutta vers la mi-aofit (même en supposant qu'ils fussent
partis d'Angleterre au commencement du mois de juillet seu-
lement). Un autre mois les aurait amenés à Cawnpore, et on
aurait eu suffisamment de temps pour renforcer Havelock et
Outram, lorsque ces vaillants officiers traversaient le Gange, le
20 septembre, dans leur dernière expédition sur Lucknow.
* Or, pourquoi ne F a-t-on pas fait? Ici encore le bon sens du
pays vit et recommanda instamment la bonne voie à suivre;
mais les autorités ne condescendirent même pas à y répondre
par quelque mystification, et ne se donnèrent pas la peine de
démontrer que la chose ne pouvait pas se faire; on annonça
simplement qu'elle ne se ferait pas. Personne d'un peu de bon
sens ne doute qu'elle ne fût parfaitement praticable. Depuis ce
temps, on l'a faite sur une petite échelle. Il n'y avait d'ailleurs
aucune difficulté politique, car le Vice-roi d'Égypte a accordé
toute facilité au transport des troupes, et le commissariat a
eu la besogne facile. Trois cents artilleurs ont passé d'Alexan-
drie à Suez en vingt-six heures; mais où 300 passaient, 5,000
pouvaient passer aussi; la seule différence est celle des frais,
question absolument nulle dans une affaire de cette impor-
tance.
• » Il y avait abondance de moyens de transport de Suez vers
l'Orient; car quelques-uns des bâtiments attachés à l'expédi-
tion contre la Perse auraient pu assurément transporter cette
armée de secours, de beaucoup inférieure à celle de Perse, de
Suez à Calcutta. Lord Elphinstone à Bombay avait fait tous
les préparatifs nécessaires; MM. Crosskey même offrirent
leurs services .à la Compagnie des Indes. Ce qui manqua, ce
fut la volonté de transporter cette petite armée de manière à
la faire arriver à Calcutta un mois plus tôt que par le vapeur
le plus rapide prenant la route du Cap.
» Pourquoi ne l'a-t-on pas fait? A qui en est la faute? Aux
directeurs de la Compagnie ou au Bureau de contrôle? Cette
question ne saurait faire aucun doute. MM. Crosskey ont pu-
blié dans le temps leur correspondance avec les autorités de
Leadenhall-street, et il résulta clairement de cette correspon-
dance que la Compagnie n'aurait pas mieux demandé que
d'accepter ces offres, mais qu'elle en fut empêchée par l'in-
fluence du Bureau de contrôle. Les renseignements authenti-
ques que nous pouvons soumettre à nos lecteurs, démontrent
la même chose. Et maintenant on vient nous dire que la faute
en est à la Compagnie des Indes, si notre armée a été ballottée
sur des navires à voiles dans l'océan de l'Inde, au lieu d'être
envoyée dans ces magnifiques bâtiments, que l'on pouvait
avoir, selon l'aveu de tout le monde, et que le génie de la
science moderne parait avoir faits expressément pour une en-
treprise aussi colossale!
» Non; avec toute déférence, nous refusons de croire à ces as-
sertions. Nous nous souvenons très bien que, lorsque le bon sens
du public anglais agité réclama avec instance l'envoi de trou-
pes par des vapeurs, ce fut le gouvernement qui intervint
pour démontrer que des navires à voiles feraient la besogne
plus promptement. Nous savons, que, lorsque les mêmes sen-
timents se manifestèrent pour l'envoi de troupes par l'Egypte,
ce ne fut pas la Compagnie des Indes, mais le gouvernement
qui recula; c'est pourquoi nous dénonçons la politique qui
accuse la Compagnie de fautes dont elle n'est pas responsahle,
pour rendre plus populaire et en apparence moins dépourvue
de fondements la résolution préconçue de sa"destruction- *
On doit rendre cette justice au Daily-News qu'il n'-a.
cessé de recommander l'envoi des troupes anglaises par
1 Egypte dès le commencement de l'insurrection, et
qu'il se joignit dès le début au général sir Lacy Evans
pour pousser le gouvernement anglais à ne point en-
voyer les troupes par la voie du cap de Bonne-Espérance.
Le Daily-News est donc aujourd'hui conséquent à lui-
même en soutenant cette opinion. Il semble bien aussi
que la Compagnie des Indes n'a été pour rien dans la
décision qui fut prise alors, et que la responsabilité ap-
partient tout entière au Cabinet. Il est possible que la
politique exige le sacrifice de la Compagnie; mais en-
core faut-il être juste à son égard, et ne lui imputer que
les fautes qu'elle a commises.
G. WAGENER.
Le Daily-News du 28 novembre revient sur le même
sujet dans un article spécial que nous traduisons ; il est
intitulé :
LA COMPAGNIE DES INDES ET L'ENVOI DES TROUPES DANS L'INDE.
CI Ce qui suit est une récapitulation succincte, mais parfai-
tement exacte, des faits qui se rattachent à l'envoi de troupes
autour du Cap :
Il Le 29 juin au matin, le public fut surpris par la nouvelle
annoncée dans les feuilles du jour, qu'une émeute d'un carac-
tère sérieux et ftinéste avait éclaté à Mirout; qu'un corps
nombreux d'insurgés avait gagné la ville de Dehli, et que la
ville impériale était au pouvoir des insurgés. Le même samedi
matin, le président de la Compagnie des Indes convoqua pour
l'après-midi une réunion extraordinaire des directeurs dans
laquelle on résolut de demander au gouvernement l'envoi im-
médiat de quatre nouveaux régiments dans l'Inde. La demande
fut accordée ; et le lundi suivant, c'est-à-dire au plus prochain
jour officiel, on invita les armateurs à faire des offres- de
vapeurs à hélice et de clippers à voiles pour le transport de
troupes. La cour des directeurs pensa qu'une partie au moins
de ces troupes pourrait être transportée dans l'Inde par les
frégates à vapeur de Sa Majesté; mais ils furent informés par
leur président, d'une manière privée ou semi-officielle, que
l'Amirauté n'avait pas de vapeurs à leur disposition pour un
pareil usage. Ils s'adressèrent alors au public, et le 8 juillet
on eut recu les offres demandées. Parmi les bâtiments offerts
à la Compagnie, on choisit six vapeurs à.hélice (y compris le
Thèbes, le Carthage, la Caledonia et le Royaume-Uni), et
onze navires à voiles réputés bons voiliers (y compris le
Whirlwind, le IVilliam-Hammond et VAlnwick Castle), sans
égard au prix fixé pour l'arrangement, et sans autre considé-
ration que celle de la rapidité avec laquelle ils pourraient
probablement transporter les troupes dans l'Inde. A cette
époque, il faut le dire, des doutes sérieux furent entretenus
sur l'existence aux divers dépôts d'une provision suffisante d*
charbon pour un aussi grand nombre de vapeurs, partant en
même temps par la route du Cap ; et les meilleures autorités
furent d'avis que, dans l'absence d'une quantité suffisante de
charbon, les navires à voiles devaient nécessairement lem-
porter sur les vapeurs A hélice. Ainsi donc, pour la première
en rejetant la responsabilité de cette faute sur les di-
recteurs de la Compagnie des Indes. Le Daily-News
proteste contre cette manœuvre, et cherche à apprécier
et à constater les choses selon la vérité.
« Si notre armée de secours, dit-il, avait été expédiée,
comme cela devait se pratiquer, par des vapeurs de première
classe, elle aurait pu arriver à Calcutta vers la mi-septembre;
si 5,090 hommes avaient été envoyés comme, avant-garde de
cette armée, à travers le désert, ils auraient pu arriver à
Calcutta vers la mi-aofit (même en supposant qu'ils fussent
partis d'Angleterre au commencement du mois de juillet seu-
lement). Un autre mois les aurait amenés à Cawnpore, et on
aurait eu suffisamment de temps pour renforcer Havelock et
Outram, lorsque ces vaillants officiers traversaient le Gange, le
20 septembre, dans leur dernière expédition sur Lucknow.
* Or, pourquoi ne F a-t-on pas fait? Ici encore le bon sens du
pays vit et recommanda instamment la bonne voie à suivre;
mais les autorités ne condescendirent même pas à y répondre
par quelque mystification, et ne se donnèrent pas la peine de
démontrer que la chose ne pouvait pas se faire; on annonça
simplement qu'elle ne se ferait pas. Personne d'un peu de bon
sens ne doute qu'elle ne fût parfaitement praticable. Depuis ce
temps, on l'a faite sur une petite échelle. Il n'y avait d'ailleurs
aucune difficulté politique, car le Vice-roi d'Égypte a accordé
toute facilité au transport des troupes, et le commissariat a
eu la besogne facile. Trois cents artilleurs ont passé d'Alexan-
drie à Suez en vingt-six heures; mais où 300 passaient, 5,000
pouvaient passer aussi; la seule différence est celle des frais,
question absolument nulle dans une affaire de cette impor-
tance.
• » Il y avait abondance de moyens de transport de Suez vers
l'Orient; car quelques-uns des bâtiments attachés à l'expédi-
tion contre la Perse auraient pu assurément transporter cette
armée de secours, de beaucoup inférieure à celle de Perse, de
Suez à Calcutta. Lord Elphinstone à Bombay avait fait tous
les préparatifs nécessaires; MM. Crosskey même offrirent
leurs services .à la Compagnie des Indes. Ce qui manqua, ce
fut la volonté de transporter cette petite armée de manière à
la faire arriver à Calcutta un mois plus tôt que par le vapeur
le plus rapide prenant la route du Cap.
» Pourquoi ne l'a-t-on pas fait? A qui en est la faute? Aux
directeurs de la Compagnie ou au Bureau de contrôle? Cette
question ne saurait faire aucun doute. MM. Crosskey ont pu-
blié dans le temps leur correspondance avec les autorités de
Leadenhall-street, et il résulta clairement de cette correspon-
dance que la Compagnie n'aurait pas mieux demandé que
d'accepter ces offres, mais qu'elle en fut empêchée par l'in-
fluence du Bureau de contrôle. Les renseignements authenti-
ques que nous pouvons soumettre à nos lecteurs, démontrent
la même chose. Et maintenant on vient nous dire que la faute
en est à la Compagnie des Indes, si notre armée a été ballottée
sur des navires à voiles dans l'océan de l'Inde, au lieu d'être
envoyée dans ces magnifiques bâtiments, que l'on pouvait
avoir, selon l'aveu de tout le monde, et que le génie de la
science moderne parait avoir faits expressément pour une en-
treprise aussi colossale!
» Non; avec toute déférence, nous refusons de croire à ces as-
sertions. Nous nous souvenons très bien que, lorsque le bon sens
du public anglais agité réclama avec instance l'envoi de trou-
pes par des vapeurs, ce fut le gouvernement qui intervint
pour démontrer que des navires à voiles feraient la besogne
plus promptement. Nous savons, que, lorsque les mêmes sen-
timents se manifestèrent pour l'envoi de troupes par l'Egypte,
ce ne fut pas la Compagnie des Indes, mais le gouvernement
qui recula; c'est pourquoi nous dénonçons la politique qui
accuse la Compagnie de fautes dont elle n'est pas responsahle,
pour rendre plus populaire et en apparence moins dépourvue
de fondements la résolution préconçue de sa"destruction- *
On doit rendre cette justice au Daily-News qu'il n'-a.
cessé de recommander l'envoi des troupes anglaises par
1 Egypte dès le commencement de l'insurrection, et
qu'il se joignit dès le début au général sir Lacy Evans
pour pousser le gouvernement anglais à ne point en-
voyer les troupes par la voie du cap de Bonne-Espérance.
Le Daily-News est donc aujourd'hui conséquent à lui-
même en soutenant cette opinion. Il semble bien aussi
que la Compagnie des Indes n'a été pour rien dans la
décision qui fut prise alors, et que la responsabilité ap-
partient tout entière au Cabinet. Il est possible que la
politique exige le sacrifice de la Compagnie; mais en-
core faut-il être juste à son égard, et ne lui imputer que
les fautes qu'elle a commises.
G. WAGENER.
Le Daily-News du 28 novembre revient sur le même
sujet dans un article spécial que nous traduisons ; il est
intitulé :
LA COMPAGNIE DES INDES ET L'ENVOI DES TROUPES DANS L'INDE.
CI Ce qui suit est une récapitulation succincte, mais parfai-
tement exacte, des faits qui se rattachent à l'envoi de troupes
autour du Cap :
Il Le 29 juin au matin, le public fut surpris par la nouvelle
annoncée dans les feuilles du jour, qu'une émeute d'un carac-
tère sérieux et ftinéste avait éclaté à Mirout; qu'un corps
nombreux d'insurgés avait gagné la ville de Dehli, et que la
ville impériale était au pouvoir des insurgés. Le même samedi
matin, le président de la Compagnie des Indes convoqua pour
l'après-midi une réunion extraordinaire des directeurs dans
laquelle on résolut de demander au gouvernement l'envoi im-
médiat de quatre nouveaux régiments dans l'Inde. La demande
fut accordée ; et le lundi suivant, c'est-à-dire au plus prochain
jour officiel, on invita les armateurs à faire des offres- de
vapeurs à hélice et de clippers à voiles pour le transport de
troupes. La cour des directeurs pensa qu'une partie au moins
de ces troupes pourrait être transportée dans l'Inde par les
frégates à vapeur de Sa Majesté; mais ils furent informés par
leur président, d'une manière privée ou semi-officielle, que
l'Amirauté n'avait pas de vapeurs à leur disposition pour un
pareil usage. Ils s'adressèrent alors au public, et le 8 juillet
on eut recu les offres demandées. Parmi les bâtiments offerts
à la Compagnie, on choisit six vapeurs à.hélice (y compris le
Thèbes, le Carthage, la Caledonia et le Royaume-Uni), et
onze navires à voiles réputés bons voiliers (y compris le
Whirlwind, le IVilliam-Hammond et VAlnwick Castle), sans
égard au prix fixé pour l'arrangement, et sans autre considé-
ration que celle de la rapidité avec laquelle ils pourraient
probablement transporter les troupes dans l'Inde. A cette
époque, il faut le dire, des doutes sérieux furent entretenus
sur l'existence aux divers dépôts d'une provision suffisante d*
charbon pour un aussi grand nombre de vapeurs, partant en
même temps par la route du Cap ; et les meilleures autorités
furent d'avis que, dans l'absence d'une quantité suffisante de
charbon, les navires à voiles devaient nécessairement lem-
porter sur les vapeurs A hélice. Ainsi donc, pour la première
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 7/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530635h/f7.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530635h/f7.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530635h/f7.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530635h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530635h
Facebook
Twitter