Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1857 10 novembre 1857
Description : 1857/11/10 (A2,N34). 1857/11/10 (A2,N34).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530633p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
470 L'ISTHME DE SUEZ,
désert. Le remorquage sur le Nil a l'avantage d'assurer, en
tout temps, l'approvisionnement de la basse Egypte et d'ac-
célérer les arrivages attendus par le commerce. Quant au
service de bateaux à vapeur sur la mer Rouge, il eut fallu
l'établir, quand ce n'eût été que pour transporter les pèlerins
qji vont à la Mecque, et pour diminuer les souffrances et la
mortalité auxquelles ils sont exposés dans la traversée.
Il Au demeurant, toutes ces mesures plaident pour elles-
mêmes, et nous ne comprenons pas qu'elles soient l'objet d'at-
taques, surtout dans les journaux ministériels. Nous n'i-
miterons pas le Globe. Nous ne descendrons pas dans les
infiniment petits. Qu'importe, en effet, qu'il y ait eu en
Égypte des correspondants anglais subventionnés autrefois
qui ne le sont plus aujourd'hui? Qu'importe que tel candidat
anglais au privilége du remorquage sur le Nil, après avoir
été évincé, exhale son désappointement en blâmant une en-
treprise dont il a sollicité la concession ? Ces misères sont
au-dessous de la polémique. Ce qui est digne d'intérêt, c'est
de savoir ce que veulent les journaux ministériels anglais et
quel est le but véritable de leurs attaques.
» Quand le Vice-roi d'Egypte adopte des mesures libérales,
quand il réforme les abus, quand il encourage les entreprises
d'utilité publique et qu'il s'inspire de la civilisation euro-
péenne, ne mérite-t-il pas des éloges? Les organes du Pre-
mier Ministre attendent-ils pour louer Mohammed-Saïd qu'il
opprime ses peuples, qu'il soulève l'anarchie, qu'il aban-
donne les travaux d'intérêt public et rompe avec la civilisa-
tion occidentale ? Chercheraient-ils, de leur côté , au Caire,
l'homme malade qu'une autre puissance voulait autrefois
trouver à Constantinople ?
Il Voilà ce que le Jllormng-Post et le Globe devraient nous
dire. Cela vaudrait certainement mieux que de publier de
plates calomnies. » P. DUIDIS.
Le Journal des Débats de son côté s'exprime ainsi :
« Tous les journaux français et étrangers ont annoncé dans
ces derniers temps que le Vice-roi d'Egypte avait spontané-
ment offert au gouvernement anglais de livrer passage sur
le territoire égyptien aux troupes de renfort expédiées d'An-
gleterre dans l'Inde. Le principal organe de lord Palmerston,
le lIlorning-Post, vient de répondre à ce procédé généreux en
publiant une correspondance d'Alexandrie où le Vice-roi
d'Egypte est grossièrement attaqué dans sa vie publique et
môme dans sa vie privée. Le correspondant du journal anglais
ne prend pas la peine de dissimuler son véritable grief contre
le prince qui gouverne aujourd'hui l'Egypte avec tant d'in-
telligence et de sagesse. Ce grief, on l'a déjà deviné, c'est le
canal projeté de Suez. Il va sans dire que M. Ferdinand de
Lesseps et son projet pour le percement de l'isthme ne sont
pas plus épargnés que le Vice-roi dans cette diatribe. C'est
Il un projet de fous » dit en propres termes le correspondant
d'Alexandrie, De bonne foi, quel effet peut-on attendre de
ces invectives, de ce dénigrement systématique où perce un
sentiment si prononcé d'amertume et d'animosité contre la
France? Ce n'est pas , nous le déclarons sincèrement, par de
tels moyens que nos alliés et nos voisins pourront reconquérir
la sympathie qu'ils se plaignent d'avoir perdue en France.
Nous ne dirons qu'un mot des insinuations dirigées contre
nous par le correspondant parisien d'un autre journal anglais,
le Globe, à propos de ce qu'il appelle notre changement de
politique sur la question de l'Inde. En constatant la défaveur
évidente et la véritable impopularité dont l'Angleterre est de-
venue l'objet en France, nous avons attribué ce mouvement
de l'opinion à la politique égoïste et passionnée de lord Pal-
merston, et particulièrement au langage blessant que le Pre-
mier Ministre et son organe avoué dans la presse ont tenu
sur la question de l'isthme de Suez. En cela nous croyons n'a-
voir été que les échos du sentiment général. Comment veut-on
que la France n'ait pas été froissée [dans ses instincts les
plus généreux, dans ses susceptibilités les plus vives et les
plus légitimes, en entendant dire que le canal de Suez of-
frirait à la marine française un moyen facile pour attaquer
et pour envahir l'empire anglais de l'Inde? Il y a quelques
jours , le Times accusait la presse française de porter envie à
la grandeur et à la prospérité de l'Angleterre : de quel côté
s'est-on montré le plus injuste et le plus malveillant, le plus
ombrageux et le plus jaloux? Nous croyons d'ailleurs inutile
de rappeler la distinction que nous avons toujours faite, à
cette occasion, entre le gouvernement anglais et la nation an-
glaise. Sur le point essentiel, nous maintenons pleinement ce
que nous avons dit, et nous ne craignons pas d'être démentis
par l'opinion publique. a L. ALLOURY.
Le Moniteur de la Jlotte du 1er novembre traite le
même sujet, et après avoir réfuté péremptoirement le
Morning Post, il ajoute :
» Quant au Globe, c'est une autre tactique que celle du
Morning-Post, et il accuse en termes suffisamment clairs la
presse française d'être vendue à l'entreprise du canal de Suez.
Si elle soutient ce projet avec tant d'ardeur, c'est qu'elle y est
Il très-particulièrement intéressée. » L'euphémisme est trans-
parent, comme on voit. Mais pendant que le Globe est en
veine de révélation , il devrait bien aussi nous dire qui gagne
nos Chambres de commerce et nos Conseils généraux, qui
gagne les meetings anglais, qui gagne la presse de toute
l'Europe, unanime à soutenir une idée qu'elle croit bienfai-
sante et juste.
» Le Globe devrait bien nous apprendre aussi comment on
gagne toutes les sociétés savantes et les gouvernements d'Autri-
che, de Piémont, de Hollande, d'Espagne, de Xaples, de Prusse,
de Russie, de Grèce, du Pape, etc., qui tous ont manifesté
sous une forme ou sous une autre et qui maintiennent ferme-
ment leur adhésion et leur sympathie. Le Globe ne nous le
dira pas, parce qu'en effet il serait assez difficile de le dire,
quand de parti pris on repousse l'évidence, et qu'on ferme les
yeux à la lumière pour ne point voir que, si le monde entier
soutient le canal de Suez, c'est que le monde entier y est in-
téressé. Voilà le secret de l'accueil que ce noble projet a reçu
partout, et il n'est pas besoin de descendre à ces explications
déloyales qui de fait n'expliquent rien et qu'on peut si aisé-
ment retourner contre ceux qui s'en servent.
» Que répondrait le Globe, si on lui demandait à quelles
conditions il soutient, seul à peu près avec son confrère mi-
nistériel dans la presse anglaise, ce paradoxe d'une opposi-
tion injustifiable? Le Globe s'indignerait sans doute qu'on
accusât sa conscience d'avoir un tarif. Pourquoi donc accuser
les autres de ce méfait? Quand on pense comme tout le monde,
il est bien probable que l'on a une opinion désintéressée :
mais ne peut-on pas supposer, avec bien plus d'apparence de
raison, des motifs cachés à qui se met en dehors du senti-
ment commun?
» Mais nous nous gardons bien d'imiter le Globe, et nous
lui laissons la responsabilité de ses suppositions, sans vouloir
lui donner une excuse, même en en faisant de plus spécieuses
que les siennes. » SCHILLER aîné.
Le Moniteur industriel traite la même question flans
un article très-développé intitulé : Seconde campagne
de lord Palmerston. Nous en extrayons le passage sui-
désert. Le remorquage sur le Nil a l'avantage d'assurer, en
tout temps, l'approvisionnement de la basse Egypte et d'ac-
célérer les arrivages attendus par le commerce. Quant au
service de bateaux à vapeur sur la mer Rouge, il eut fallu
l'établir, quand ce n'eût été que pour transporter les pèlerins
qji vont à la Mecque, et pour diminuer les souffrances et la
mortalité auxquelles ils sont exposés dans la traversée.
Il Au demeurant, toutes ces mesures plaident pour elles-
mêmes, et nous ne comprenons pas qu'elles soient l'objet d'at-
taques, surtout dans les journaux ministériels. Nous n'i-
miterons pas le Globe. Nous ne descendrons pas dans les
infiniment petits. Qu'importe, en effet, qu'il y ait eu en
Égypte des correspondants anglais subventionnés autrefois
qui ne le sont plus aujourd'hui? Qu'importe que tel candidat
anglais au privilége du remorquage sur le Nil, après avoir
été évincé, exhale son désappointement en blâmant une en-
treprise dont il a sollicité la concession ? Ces misères sont
au-dessous de la polémique. Ce qui est digne d'intérêt, c'est
de savoir ce que veulent les journaux ministériels anglais et
quel est le but véritable de leurs attaques.
» Quand le Vice-roi d'Egypte adopte des mesures libérales,
quand il réforme les abus, quand il encourage les entreprises
d'utilité publique et qu'il s'inspire de la civilisation euro-
péenne, ne mérite-t-il pas des éloges? Les organes du Pre-
mier Ministre attendent-ils pour louer Mohammed-Saïd qu'il
opprime ses peuples, qu'il soulève l'anarchie, qu'il aban-
donne les travaux d'intérêt public et rompe avec la civilisa-
tion occidentale ? Chercheraient-ils, de leur côté , au Caire,
l'homme malade qu'une autre puissance voulait autrefois
trouver à Constantinople ?
Il Voilà ce que le Jllormng-Post et le Globe devraient nous
dire. Cela vaudrait certainement mieux que de publier de
plates calomnies. » P. DUIDIS.
Le Journal des Débats de son côté s'exprime ainsi :
« Tous les journaux français et étrangers ont annoncé dans
ces derniers temps que le Vice-roi d'Egypte avait spontané-
ment offert au gouvernement anglais de livrer passage sur
le territoire égyptien aux troupes de renfort expédiées d'An-
gleterre dans l'Inde. Le principal organe de lord Palmerston,
le lIlorning-Post, vient de répondre à ce procédé généreux en
publiant une correspondance d'Alexandrie où le Vice-roi
d'Egypte est grossièrement attaqué dans sa vie publique et
môme dans sa vie privée. Le correspondant du journal anglais
ne prend pas la peine de dissimuler son véritable grief contre
le prince qui gouverne aujourd'hui l'Egypte avec tant d'in-
telligence et de sagesse. Ce grief, on l'a déjà deviné, c'est le
canal projeté de Suez. Il va sans dire que M. Ferdinand de
Lesseps et son projet pour le percement de l'isthme ne sont
pas plus épargnés que le Vice-roi dans cette diatribe. C'est
Il un projet de fous » dit en propres termes le correspondant
d'Alexandrie, De bonne foi, quel effet peut-on attendre de
ces invectives, de ce dénigrement systématique où perce un
sentiment si prononcé d'amertume et d'animosité contre la
France? Ce n'est pas , nous le déclarons sincèrement, par de
tels moyens que nos alliés et nos voisins pourront reconquérir
la sympathie qu'ils se plaignent d'avoir perdue en France.
Nous ne dirons qu'un mot des insinuations dirigées contre
nous par le correspondant parisien d'un autre journal anglais,
le Globe, à propos de ce qu'il appelle notre changement de
politique sur la question de l'Inde. En constatant la défaveur
évidente et la véritable impopularité dont l'Angleterre est de-
venue l'objet en France, nous avons attribué ce mouvement
de l'opinion à la politique égoïste et passionnée de lord Pal-
merston, et particulièrement au langage blessant que le Pre-
mier Ministre et son organe avoué dans la presse ont tenu
sur la question de l'isthme de Suez. En cela nous croyons n'a-
voir été que les échos du sentiment général. Comment veut-on
que la France n'ait pas été froissée [dans ses instincts les
plus généreux, dans ses susceptibilités les plus vives et les
plus légitimes, en entendant dire que le canal de Suez of-
frirait à la marine française un moyen facile pour attaquer
et pour envahir l'empire anglais de l'Inde? Il y a quelques
jours , le Times accusait la presse française de porter envie à
la grandeur et à la prospérité de l'Angleterre : de quel côté
s'est-on montré le plus injuste et le plus malveillant, le plus
ombrageux et le plus jaloux? Nous croyons d'ailleurs inutile
de rappeler la distinction que nous avons toujours faite, à
cette occasion, entre le gouvernement anglais et la nation an-
glaise. Sur le point essentiel, nous maintenons pleinement ce
que nous avons dit, et nous ne craignons pas d'être démentis
par l'opinion publique. a L. ALLOURY.
Le Moniteur de la Jlotte du 1er novembre traite le
même sujet, et après avoir réfuté péremptoirement le
Morning Post, il ajoute :
» Quant au Globe, c'est une autre tactique que celle du
Morning-Post, et il accuse en termes suffisamment clairs la
presse française d'être vendue à l'entreprise du canal de Suez.
Si elle soutient ce projet avec tant d'ardeur, c'est qu'elle y est
Il très-particulièrement intéressée. » L'euphémisme est trans-
parent, comme on voit. Mais pendant que le Globe est en
veine de révélation , il devrait bien aussi nous dire qui gagne
nos Chambres de commerce et nos Conseils généraux, qui
gagne les meetings anglais, qui gagne la presse de toute
l'Europe, unanime à soutenir une idée qu'elle croit bienfai-
sante et juste.
» Le Globe devrait bien nous apprendre aussi comment on
gagne toutes les sociétés savantes et les gouvernements d'Autri-
che, de Piémont, de Hollande, d'Espagne, de Xaples, de Prusse,
de Russie, de Grèce, du Pape, etc., qui tous ont manifesté
sous une forme ou sous une autre et qui maintiennent ferme-
ment leur adhésion et leur sympathie. Le Globe ne nous le
dira pas, parce qu'en effet il serait assez difficile de le dire,
quand de parti pris on repousse l'évidence, et qu'on ferme les
yeux à la lumière pour ne point voir que, si le monde entier
soutient le canal de Suez, c'est que le monde entier y est in-
téressé. Voilà le secret de l'accueil que ce noble projet a reçu
partout, et il n'est pas besoin de descendre à ces explications
déloyales qui de fait n'expliquent rien et qu'on peut si aisé-
ment retourner contre ceux qui s'en servent.
» Que répondrait le Globe, si on lui demandait à quelles
conditions il soutient, seul à peu près avec son confrère mi-
nistériel dans la presse anglaise, ce paradoxe d'une opposi-
tion injustifiable? Le Globe s'indignerait sans doute qu'on
accusât sa conscience d'avoir un tarif. Pourquoi donc accuser
les autres de ce méfait? Quand on pense comme tout le monde,
il est bien probable que l'on a une opinion désintéressée :
mais ne peut-on pas supposer, avec bien plus d'apparence de
raison, des motifs cachés à qui se met en dehors du senti-
ment commun?
» Mais nous nous gardons bien d'imiter le Globe, et nous
lui laissons la responsabilité de ses suppositions, sans vouloir
lui donner une excuse, même en en faisant de plus spécieuses
que les siennes. » SCHILLER aîné.
Le Moniteur industriel traite la même question flans
un article très-développé intitulé : Seconde campagne
de lord Palmerston. Nous en extrayons le passage sui-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530633p/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530633p/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530633p/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530633p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530633p
Facebook
Twitter