Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1857 10 novembre 1857
Description : 1857/11/10 (A2,N34). 1857/11/10 (A2,N34).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530633p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
468 L'ISTHME DE SUEZ,
lement et le silence des cabinets d'études, car elle avait des
adversaires passionnés, inflexibles, et en apparence tout-puis-
sants, qui, dès sa naissance, se sont efforcés de l'étouffer.
» Mais l'opinion a été appelée à son aide. L'opinion a pris
cette idée au berceau entre ses bras robustes ; elle a soutenu,
encouragé ses premiers pas; après l'approbation des ingé-
nieurs de la Commission internationale , cette grande con-
ception a subi avec succès l'examen des sociétés savantes de
l'Europe, et elle aobtenu leurs éloges, auxquels notre Académie
des sciences a donné ensuite une haute et décisive sanction.
» Déjà elle avait grandi, et à mesure qu'elle se développait
elle prenait des forces; l'opinion, comprenant mieux tout ce
qu'il y avait de grandeur en elle, resserrait davantage ses liens
d'adoption. La presse était unanime. Pas une voix, parmi les
organes des divers partis, en France, qui n'apportât son se-
cours à l'œuvre commune; pas une plume qui n'en écrivît
l'apologie chaleureuse et désintéressée. Bien que nous ayons
joint nos efforts à ceux de tous nos confrères, on nous per-
mettra de dire que la presse française s'est honorée, parmi
toutes celles du continent et des îles, en montrant cette ar-
deur et cet ensemble d'approbation pour une idée qui ne se
recommandait que comme utile à l'humanité tout entière.
» Cependant, l'heure était venue de la produire dans le
monde des affaires et de l'exposer aux rigueurs d'une enquête
bien autrement clairvoyante et bien autrement défiante que
les autres : celle des intérêts matériels. Elle allait se présenter
devant celui qui devait être son patron le plus intime et le
plus direct : le commerce. Redoutable épreuve ! Car, devant
ce juge positif et pratique, elle était privée de cet auxiliaire
qu'elle trouvait habituellement dans l'imagination des lettrés
et des savants, facilement séduits par un projet grandiose.
Bien que le commerce soit un des agents les plus actifs de la
civilisation, il n'y prend qu'un médiocre intérêt au point de
vue purement spéculatif, et devant lui l'idée du percement de
l'isthme de Suez ne pouvait invoquer ses tendances civilisa-
trices que comme une considération secondaire. Toute dés-
armée pourtant, et réduite à une simple question de doit et
avoir, elle a été acclamée en Angleterre, dans le centre du
commerce le plus étendu, le plus prospère et le plus éclairé
sur ses propres intérêts.
» Quand elle a eu passé par le feu de la discussion pu-
blique, devant les assemblées commerciales dans la Grande-
Bretagne, elle a reparu parmi nous avec une force et une
maturité très-grandes; tel était le sentiment que nous avions
de son bon droit et de sa valeur ; telle était la conscience que
nous avions de l'autorité suprême de l'opinion qui le soute-
nait, qu'il nous a semblé qu'elle ne rencontrerait plus d'ad-
versaires. Que pouvaient-ils contre ce flot de la sympathie
publique, qui monte et monte toujours comme une inonda-
tion, élevant de plus en plus l'idée flottant à la surface?
» Mais la passion est sourde et aveugle, et elle s'est jetée
tête baissée au-devant du fleuve qui grossit et qui va l'engloutir,
dans l'espoir insensé d'en arrêter le cours.
Il Le chef du ministère anglais a déclaré qu'il s'opposerait
de toutes ses forces à l'exécution du canal de Suez. Telle a été
la violence de son animosité, qu'il n'a pas hésité à montrer
pour la satisfaire une défiance déplacée à l'égard de la
France, et à l'accuser de vues ambitieuses, dans une occa-
sion où elle se fait remarquer surtout par l'élévation de ses
sentiments et par son dévouaient traditionnel aux intérêts de
la civilisation et de l'humanité.
« Vains efforts ! mauvaise cause ! défaite certaine ! Eh !
qu'importent de pareilles entraves, si haut placées qu'elles
soient, contre la vérité et la justice !
» L'opposition du Ministre anglais a complétement man-
qué son but. Elle a donné au projet de percement de l'isthme
une nouvelle consistance. Certes, il fallait qu'on le regardàt
comme bien menaçant, et que l'exécution en parut bien im-
minente, pour qu'il suscitât de si formidables attaques. Aussi
ceux qui étaient restés indifférents ou même incrédules per-
dirent aussitôt leur indifférence ou leur incrédulité; ils se
rangèrent immédiatement parmi les partisans les plus anciens
et les plus résolus de cette entreprise. Le premier effet de l'op-
position de lord Palmerston fut ainsi d'acquérir au projet
une plus grande popularité et des adhésions plus nom-
breuses.
» C'est alors que les protestations s'élevèrent de toutes
parts en Europe. En France, les assemblées départemen-
tales adressèrent au gouvernement de l'Empereur les vœux
les plus nets et les plus vifs en faveur de l'entreprise. Dans
cette croisade contre l'injustifiable hostilité d'un ministre
étranger, nos Conseils généraux ne voulurent pas représenter
seulement l'intérêt national, qui pourtant parlait bien haut,
ils se firent noblement les cham pions des intérêts généraux
du monde et des droits supérieurs de la civilisation. Certes,
pour que des assemblées si sages, si prudentes, se soient
élevées ainsi contre la politique avouée du gouvernement
d'une nation amie, qu'elles tiennent beaucoup à ne pas dés-
obliger, il faut que le sentiment public ait été bien vif ici.
Que lord Palmerston juge par là de la faute qu'il a commise
et du danger d'y persister!
« Mais ce n'est pas tout, nos Chambres de commerce ont
en ce moment la parole. Abbeville, Alger, Amiens, Angers,
Arras, Avignon, Bar-le-Duc, Bone, Boulogne-sur-Mer, Brest,
Calais, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Dieppe, Dijon, Dun-
kerque, Fécamp, Granville, Gray, Laval, Lille, Lyon, Saint-
Malo, Marseille, le Conseil municipal de Marseille, Montpellier,
Morlaix, Mulhouse, Nîmes, Saint-Brieuc, Saint-Omer, Saint-
Quentin, La Rochelle, Rouen, Strasbourg, Toulon, Tou-
louse, Troyes, Valenciennes, ont envoyé au gouvernement
l'expression de leur vive sympathie pour le projet de perce-
ment de l'isthme de Suez. La Chambre de commerce de
Paris vient également de se prononcer et de se placer à la
tête de ces manifestations, qui ne font que commencer et qui
vont surgir de tous les points de la France.
» Les Chambres de commerce, aux allures plus vives et
moins réservées que les Conseils généraux, ne dissimulent
pas leur étonnement et leur réprobation de l'attitude qu'a
prise lord Palmerston ; elles demandent que le gouvernement
français intervienne pour assurer le succès d'un projet dont
l'exécution sera l'une des gloires de ce siècle.
» Ainsi ce projet n'excite plus seulement la sympathie gé-
nérale, mais il enthousiasme, il passionne, et tout obstacle
qu'il rencontre irrite l'opinion, cette reine du monde qui est
imposante même dans ses erreurs, et qui possède une puis-
sance incalculable quand elle est fondée en droit et en justice.
» Et voyez ce que l'opinion a déjà fait ! Cette idée, mise au
ban des gouvernements européens, il y a trois mois à peine,
par un ministre qui croyait sans doute encore diriger l'Eu-
rope au nom de la coalition de 1815, elle a été portée si haut
par le sentiment public, par des témoignages recueillis dans
le monde entier et auxquels celui de la France a mis le sceau,
qu'elle est en mesura aujourd'hui de s'adresser directement
aux gouvernements mêmes et de compter sur leur sympathie
et sur leur secours. Bientôt lord Palmerston, s'il persiste à
encourager l'attitude hostile de son ambassadeur à Constan-
tinople, pourra voir se former contre lui, dans la question de
l'isthme de Suez, cette même coalition de l'Europe entière,
lement et le silence des cabinets d'études, car elle avait des
adversaires passionnés, inflexibles, et en apparence tout-puis-
sants, qui, dès sa naissance, se sont efforcés de l'étouffer.
» Mais l'opinion a été appelée à son aide. L'opinion a pris
cette idée au berceau entre ses bras robustes ; elle a soutenu,
encouragé ses premiers pas; après l'approbation des ingé-
nieurs de la Commission internationale , cette grande con-
ception a subi avec succès l'examen des sociétés savantes de
l'Europe, et elle aobtenu leurs éloges, auxquels notre Académie
des sciences a donné ensuite une haute et décisive sanction.
» Déjà elle avait grandi, et à mesure qu'elle se développait
elle prenait des forces; l'opinion, comprenant mieux tout ce
qu'il y avait de grandeur en elle, resserrait davantage ses liens
d'adoption. La presse était unanime. Pas une voix, parmi les
organes des divers partis, en France, qui n'apportât son se-
cours à l'œuvre commune; pas une plume qui n'en écrivît
l'apologie chaleureuse et désintéressée. Bien que nous ayons
joint nos efforts à ceux de tous nos confrères, on nous per-
mettra de dire que la presse française s'est honorée, parmi
toutes celles du continent et des îles, en montrant cette ar-
deur et cet ensemble d'approbation pour une idée qui ne se
recommandait que comme utile à l'humanité tout entière.
» Cependant, l'heure était venue de la produire dans le
monde des affaires et de l'exposer aux rigueurs d'une enquête
bien autrement clairvoyante et bien autrement défiante que
les autres : celle des intérêts matériels. Elle allait se présenter
devant celui qui devait être son patron le plus intime et le
plus direct : le commerce. Redoutable épreuve ! Car, devant
ce juge positif et pratique, elle était privée de cet auxiliaire
qu'elle trouvait habituellement dans l'imagination des lettrés
et des savants, facilement séduits par un projet grandiose.
Bien que le commerce soit un des agents les plus actifs de la
civilisation, il n'y prend qu'un médiocre intérêt au point de
vue purement spéculatif, et devant lui l'idée du percement de
l'isthme de Suez ne pouvait invoquer ses tendances civilisa-
trices que comme une considération secondaire. Toute dés-
armée pourtant, et réduite à une simple question de doit et
avoir, elle a été acclamée en Angleterre, dans le centre du
commerce le plus étendu, le plus prospère et le plus éclairé
sur ses propres intérêts.
» Quand elle a eu passé par le feu de la discussion pu-
blique, devant les assemblées commerciales dans la Grande-
Bretagne, elle a reparu parmi nous avec une force et une
maturité très-grandes; tel était le sentiment que nous avions
de son bon droit et de sa valeur ; telle était la conscience que
nous avions de l'autorité suprême de l'opinion qui le soute-
nait, qu'il nous a semblé qu'elle ne rencontrerait plus d'ad-
versaires. Que pouvaient-ils contre ce flot de la sympathie
publique, qui monte et monte toujours comme une inonda-
tion, élevant de plus en plus l'idée flottant à la surface?
» Mais la passion est sourde et aveugle, et elle s'est jetée
tête baissée au-devant du fleuve qui grossit et qui va l'engloutir,
dans l'espoir insensé d'en arrêter le cours.
Il Le chef du ministère anglais a déclaré qu'il s'opposerait
de toutes ses forces à l'exécution du canal de Suez. Telle a été
la violence de son animosité, qu'il n'a pas hésité à montrer
pour la satisfaire une défiance déplacée à l'égard de la
France, et à l'accuser de vues ambitieuses, dans une occa-
sion où elle se fait remarquer surtout par l'élévation de ses
sentiments et par son dévouaient traditionnel aux intérêts de
la civilisation et de l'humanité.
« Vains efforts ! mauvaise cause ! défaite certaine ! Eh !
qu'importent de pareilles entraves, si haut placées qu'elles
soient, contre la vérité et la justice !
» L'opposition du Ministre anglais a complétement man-
qué son but. Elle a donné au projet de percement de l'isthme
une nouvelle consistance. Certes, il fallait qu'on le regardàt
comme bien menaçant, et que l'exécution en parut bien im-
minente, pour qu'il suscitât de si formidables attaques. Aussi
ceux qui étaient restés indifférents ou même incrédules per-
dirent aussitôt leur indifférence ou leur incrédulité; ils se
rangèrent immédiatement parmi les partisans les plus anciens
et les plus résolus de cette entreprise. Le premier effet de l'op-
position de lord Palmerston fut ainsi d'acquérir au projet
une plus grande popularité et des adhésions plus nom-
breuses.
» C'est alors que les protestations s'élevèrent de toutes
parts en Europe. En France, les assemblées départemen-
tales adressèrent au gouvernement de l'Empereur les vœux
les plus nets et les plus vifs en faveur de l'entreprise. Dans
cette croisade contre l'injustifiable hostilité d'un ministre
étranger, nos Conseils généraux ne voulurent pas représenter
seulement l'intérêt national, qui pourtant parlait bien haut,
ils se firent noblement les cham pions des intérêts généraux
du monde et des droits supérieurs de la civilisation. Certes,
pour que des assemblées si sages, si prudentes, se soient
élevées ainsi contre la politique avouée du gouvernement
d'une nation amie, qu'elles tiennent beaucoup à ne pas dés-
obliger, il faut que le sentiment public ait été bien vif ici.
Que lord Palmerston juge par là de la faute qu'il a commise
et du danger d'y persister!
« Mais ce n'est pas tout, nos Chambres de commerce ont
en ce moment la parole. Abbeville, Alger, Amiens, Angers,
Arras, Avignon, Bar-le-Duc, Bone, Boulogne-sur-Mer, Brest,
Calais, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Dieppe, Dijon, Dun-
kerque, Fécamp, Granville, Gray, Laval, Lille, Lyon, Saint-
Malo, Marseille, le Conseil municipal de Marseille, Montpellier,
Morlaix, Mulhouse, Nîmes, Saint-Brieuc, Saint-Omer, Saint-
Quentin, La Rochelle, Rouen, Strasbourg, Toulon, Tou-
louse, Troyes, Valenciennes, ont envoyé au gouvernement
l'expression de leur vive sympathie pour le projet de perce-
ment de l'isthme de Suez. La Chambre de commerce de
Paris vient également de se prononcer et de se placer à la
tête de ces manifestations, qui ne font que commencer et qui
vont surgir de tous les points de la France.
» Les Chambres de commerce, aux allures plus vives et
moins réservées que les Conseils généraux, ne dissimulent
pas leur étonnement et leur réprobation de l'attitude qu'a
prise lord Palmerston ; elles demandent que le gouvernement
français intervienne pour assurer le succès d'un projet dont
l'exécution sera l'une des gloires de ce siècle.
» Ainsi ce projet n'excite plus seulement la sympathie gé-
nérale, mais il enthousiasme, il passionne, et tout obstacle
qu'il rencontre irrite l'opinion, cette reine du monde qui est
imposante même dans ses erreurs, et qui possède une puis-
sance incalculable quand elle est fondée en droit et en justice.
» Et voyez ce que l'opinion a déjà fait ! Cette idée, mise au
ban des gouvernements européens, il y a trois mois à peine,
par un ministre qui croyait sans doute encore diriger l'Eu-
rope au nom de la coalition de 1815, elle a été portée si haut
par le sentiment public, par des témoignages recueillis dans
le monde entier et auxquels celui de la France a mis le sceau,
qu'elle est en mesura aujourd'hui de s'adresser directement
aux gouvernements mêmes et de compter sur leur sympathie
et sur leur secours. Bientôt lord Palmerston, s'il persiste à
encourager l'attitude hostile de son ambassadeur à Constan-
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