Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 octobre 1857 25 octobre 1857
Description : 1857/10/25 (A2,N33). 1857/10/25 (A2,N33).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306328
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS, 4,55
être qui ait jamais paru sur les Circassiens. On attache un vif
intérêt à cet essai de passage des troupes par l'Egypte.
« Les soldats qui partiront sur le Sultan demain seront à
Calcutta dans un peu plus de sept sgnaines. @ Il paraît que le
gouvernement n'enverra actuellement par l'Egypte que cer-
taines armes: les sapeurs, les mineurs et les artilleurs; des
hommes comme Havelock se chargeront de leur procurer des
canons. La mer Rouge est plus calme et il n'est pas douteux
que les traversées des troupes de Southampton au Hoogley
par les mers Méditerranée 'et Rouge seront heureuses. Lors-
qu'une fois cette voie aura été ouverte à nos troupes, il faut
espérer que l'on en profitera dans les cas de crise. »
Ainsi I& gouvernement anglais reconnaît que le passage par
l'Egypte est le chemin qu'il doit préférer pour communiquer
avec les Indes, et, après des répugnances longtemps opi-
niâtres, vaincu par la nécessité, il se décide à faire passer
par ce chemin une partie des troupes qu'il envoie au secours
des Lraves soldats qui défendent pied à pied le terrain contre
l'insurrection. Jamais événement n'a porté en soi un aveu
plus complet, et l'utilité du projet de M. de Lesseps ne peut
plus être mise en doute. Ce que fait le gouvernement anglais
est , en effet, la condamnation de lord Palmerston et de lord
Redcliffe, qui jusqu'à présent ont tenu ce projet en échec. On
dirait que la Providence s'est chargée de leur infliger le châ-
timent qu'ils méritent en les rendant en quelque sorte respon-
sables devant l'opinion des difficultés qu'éprouve leur pays
pour mettre un terme aux malheurs qui le frappent si cruelle-
ment dans ses intérêts, dans ses affections et dang sa puis-
sance,
Le canal de Suez, malgré ses proportions gigantesques,
n'est pas une entreprise qui a besoin d'une longue période de
temps pour être menée à fin. Depuis qu'il occupe et passionne
l'opinion publique, depuis le jour où la discussion s'est en-
gagée pour renverser l'opposition systématique et sans raison de
lord Palmerston et de lord Redcliffe, plusieurs années seront
écoulées. Si donc, au lieu de s'agiter dans de stériles débats,
on avait mieux profité du temps; si l'on avait, dès les pre-
,miers moments, mis la main à l'œuvre, peut-être déjà le
canal serait-il terminé ou sur le point de l'être, peut-être au-
jourd'hui permetlrait-il à l'Angleterre de traverser rapidement
avec ses vapeurs la faible distance qui l'oblige à une dévia-
tion de près de 3,000 lieues; peut-être l'insurrection des
Indes serait-elle comprimée ou au moins circonscrite dans un
foyer où il serait plus facile de la réduire et de l'étouffer.
Mais non , lord Palmerston et lord Redcliffe n'ont rien vu ,
rien prévu. Engourdis par une trompeuse sécurité, ils ont cédé
à leur penchant pour la tracasserie. Il a suffi que toutes les
classes de la société en France se prononçassent en faveur du
projet de M. de Lesseps, patroné par le Vice-roi d'Egypte,
pour qu'ils trouvassent ce projet détestable et pour qu'ils le
combattissent avec obstination. Quel beau succès n'ont-ils pas
obtenu? L'autorisation du Sultan reste suspendue, le canal ne
se creuse pas, et les Indes sont en feu ! Les avantages que la
France doit retirer du percement de l'isthme sont éloignés et
nous avons le temps de les attendre, tandis que l'Angleterre
est pressée d'entrer en possession de ceux que cette entreprise
lui promet.
N'avaient-ils pas raison les écrivains de tous les pays qui,
ne pouvant se rendre compte de la mauvaise volonté de lord
Palmerston, soutenaient que l'Angleterre était plus intéressée
qu'aucune autre nation à l'œuvre de M. de Lesseps, ayant
comme le pressentiment des éventualités malheureuses qui
viennent-de s'accomplir?
il ont eu raison ; mais lord Palmerston consentira-t-il tou-i
jours à avoir tort et reviendra-t-il franchement de son er-
reur? Nous attachons peu d'importance à cette question, car
il nous semble qu'après la résolution prise par le gouverne-
ment anglais et rapportée par le Daily News, ht cause est
jugée, et que, de gré ou de force, lord Palmerston se soumettra
à la voix impérieuse qui lui commande de veiller aux intérêts
présents et futurs de son pays. BLAliCHARD.
Le Nouvelliste de Marseille du 13 octobre reproduit notre
article sur les vœux des Conseils généraux et des Chambres
de commerce en faveur du canal de Suez.
Le Salut public de Lyon, 8 octobre, apprécie comme nous
le faisons nous-mêmes l'article du Zeit de Berlin :
« Ce n'est pas seulement en France et dans tous les États
riverains de la Méditerranée, dit le Salut public, que le pro-
jet du canal de Suez a éveillé les sympathies de l'opinion et
des corps constitués. Cette question s'élève aujourd'hui à la
hauteur d'une question européenne.
« Le Temps, de Berlin, se prononce en effet pour le fécond
et magnifique projet de M. de Lesseps avec non moins de vi-
gueur que les journaux français. Cette feuille fait remarquer
avec beaucoup de raison à l'Angleterre combien ce canal au-
rait d'importance pour l'Inde et l'industrie des cotons; il est
convaincu que la science finira @ par triompher des petits in-
térêts mercantiles des hommes d'Etat anglais. Encore un effort
des puissances européennes, dit-il en terminant, et le com-
merce du monde reprendra , en se servant de toutes les dé-
couvertes modernes, la route qu'il suivait avant que Constan- ,
tinopje fût conquise par les Turcs; et alors aussi nous pour-
rons espérer une solution heureuse du drame sanglant qui a
été arrêté court par les traités de Paris. »
UÊcho du Cantal, Aurillac, 10 octobre, annonce le vœu
du Conseil général de ce département en faveur du canal de
Suez.
Le Journal de Saône-et-Loire reproduit en partie l'excel-
lent article du Morning-Chronicle que nous avons traduit
tout entier dans notre dernier numéro.
La Gazette du Midi, de Marseille , a reproduit la délibéra-
tion de la Chambre de commerce de cette ville.
La Charente napoléonienne, d'Angoulême, en résumant
les vœux des Conseils généraux, insiste particulièrement sur
celui qu'ils ont exprimé en faveur du canal de Suez.
Le Mémorial de Vaucluse, Avignon, 4 octobre, reproduit
l'adresse de la Chambre de commerce d'Avignon, comme il
avait reproduit le vœu du Conseil général, également favorable
au percement de l'isthme de Suez.
Le Phare de la Manche, Cherbourg, 1er octobre, traduit
une bonne partie de l'article remarquable du Morning-
Chronicle.
La Bretagne, journal des devoirs et des droits de tous,
Saint-Brieuc, 14 octobre, contient un article excellent de
M. J.-M. Poulain-Corbion sur l'isthme de Suez. L'auteur es-
père que l'opposition faite à cette grande entreprise sera
bientôt vaincue.
Le Messager du Midi, Montpellier, 15 octobre, rend compte
des vœux des Chambres de commerce de Lyon et de Nîmes.
Le Sémaphore de Marseille du 14 octobre reproduit notre
article sur les vœux des Conseils généraux et des Chambres
de commerce et le fait suivre des réflexions suivantes ;
Il 11 faut bien reconnaître que jusqu'à présent le projet de
percement de l'isthme de Suez a été conduit avec beaucoup
d'habileté; mais il faut reconnaître aussi que, malgré son ac-
tivité et sa vive intelligence, M. de Lesseps n'aurait pas réussi
à passionner les esprits et à produire ce grand mouvement
d'opinion universelle, si son entreprise n'avait pas répondu,
être qui ait jamais paru sur les Circassiens. On attache un vif
intérêt à cet essai de passage des troupes par l'Egypte.
« Les soldats qui partiront sur le Sultan demain seront à
Calcutta dans un peu plus de sept sgnaines. @ Il paraît que le
gouvernement n'enverra actuellement par l'Egypte que cer-
taines armes: les sapeurs, les mineurs et les artilleurs; des
hommes comme Havelock se chargeront de leur procurer des
canons. La mer Rouge est plus calme et il n'est pas douteux
que les traversées des troupes de Southampton au Hoogley
par les mers Méditerranée 'et Rouge seront heureuses. Lors-
qu'une fois cette voie aura été ouverte à nos troupes, il faut
espérer que l'on en profitera dans les cas de crise. »
Ainsi I& gouvernement anglais reconnaît que le passage par
l'Egypte est le chemin qu'il doit préférer pour communiquer
avec les Indes, et, après des répugnances longtemps opi-
niâtres, vaincu par la nécessité, il se décide à faire passer
par ce chemin une partie des troupes qu'il envoie au secours
des Lraves soldats qui défendent pied à pied le terrain contre
l'insurrection. Jamais événement n'a porté en soi un aveu
plus complet, et l'utilité du projet de M. de Lesseps ne peut
plus être mise en doute. Ce que fait le gouvernement anglais
est , en effet, la condamnation de lord Palmerston et de lord
Redcliffe, qui jusqu'à présent ont tenu ce projet en échec. On
dirait que la Providence s'est chargée de leur infliger le châ-
timent qu'ils méritent en les rendant en quelque sorte respon-
sables devant l'opinion des difficultés qu'éprouve leur pays
pour mettre un terme aux malheurs qui le frappent si cruelle-
ment dans ses intérêts, dans ses affections et dang sa puis-
sance,
Le canal de Suez, malgré ses proportions gigantesques,
n'est pas une entreprise qui a besoin d'une longue période de
temps pour être menée à fin. Depuis qu'il occupe et passionne
l'opinion publique, depuis le jour où la discussion s'est en-
gagée pour renverser l'opposition systématique et sans raison de
lord Palmerston et de lord Redcliffe, plusieurs années seront
écoulées. Si donc, au lieu de s'agiter dans de stériles débats,
on avait mieux profité du temps; si l'on avait, dès les pre-
,miers moments, mis la main à l'œuvre, peut-être déjà le
canal serait-il terminé ou sur le point de l'être, peut-être au-
jourd'hui permetlrait-il à l'Angleterre de traverser rapidement
avec ses vapeurs la faible distance qui l'oblige à une dévia-
tion de près de 3,000 lieues; peut-être l'insurrection des
Indes serait-elle comprimée ou au moins circonscrite dans un
foyer où il serait plus facile de la réduire et de l'étouffer.
Mais non , lord Palmerston et lord Redcliffe n'ont rien vu ,
rien prévu. Engourdis par une trompeuse sécurité, ils ont cédé
à leur penchant pour la tracasserie. Il a suffi que toutes les
classes de la société en France se prononçassent en faveur du
projet de M. de Lesseps, patroné par le Vice-roi d'Egypte,
pour qu'ils trouvassent ce projet détestable et pour qu'ils le
combattissent avec obstination. Quel beau succès n'ont-ils pas
obtenu? L'autorisation du Sultan reste suspendue, le canal ne
se creuse pas, et les Indes sont en feu ! Les avantages que la
France doit retirer du percement de l'isthme sont éloignés et
nous avons le temps de les attendre, tandis que l'Angleterre
est pressée d'entrer en possession de ceux que cette entreprise
lui promet.
N'avaient-ils pas raison les écrivains de tous les pays qui,
ne pouvant se rendre compte de la mauvaise volonté de lord
Palmerston, soutenaient que l'Angleterre était plus intéressée
qu'aucune autre nation à l'œuvre de M. de Lesseps, ayant
comme le pressentiment des éventualités malheureuses qui
viennent-de s'accomplir?
il ont eu raison ; mais lord Palmerston consentira-t-il tou-i
jours à avoir tort et reviendra-t-il franchement de son er-
reur? Nous attachons peu d'importance à cette question, car
il nous semble qu'après la résolution prise par le gouverne-
ment anglais et rapportée par le Daily News, ht cause est
jugée, et que, de gré ou de force, lord Palmerston se soumettra
à la voix impérieuse qui lui commande de veiller aux intérêts
présents et futurs de son pays. BLAliCHARD.
Le Nouvelliste de Marseille du 13 octobre reproduit notre
article sur les vœux des Conseils généraux et des Chambres
de commerce en faveur du canal de Suez.
Le Salut public de Lyon, 8 octobre, apprécie comme nous
le faisons nous-mêmes l'article du Zeit de Berlin :
« Ce n'est pas seulement en France et dans tous les États
riverains de la Méditerranée, dit le Salut public, que le pro-
jet du canal de Suez a éveillé les sympathies de l'opinion et
des corps constitués. Cette question s'élève aujourd'hui à la
hauteur d'une question européenne.
« Le Temps, de Berlin, se prononce en effet pour le fécond
et magnifique projet de M. de Lesseps avec non moins de vi-
gueur que les journaux français. Cette feuille fait remarquer
avec beaucoup de raison à l'Angleterre combien ce canal au-
rait d'importance pour l'Inde et l'industrie des cotons; il est
convaincu que la science finira @ par triompher des petits in-
térêts mercantiles des hommes d'Etat anglais. Encore un effort
des puissances européennes, dit-il en terminant, et le com-
merce du monde reprendra , en se servant de toutes les dé-
couvertes modernes, la route qu'il suivait avant que Constan- ,
tinopje fût conquise par les Turcs; et alors aussi nous pour-
rons espérer une solution heureuse du drame sanglant qui a
été arrêté court par les traités de Paris. »
UÊcho du Cantal, Aurillac, 10 octobre, annonce le vœu
du Conseil général de ce département en faveur du canal de
Suez.
Le Journal de Saône-et-Loire reproduit en partie l'excel-
lent article du Morning-Chronicle que nous avons traduit
tout entier dans notre dernier numéro.
La Gazette du Midi, de Marseille , a reproduit la délibéra-
tion de la Chambre de commerce de cette ville.
La Charente napoléonienne, d'Angoulême, en résumant
les vœux des Conseils généraux, insiste particulièrement sur
celui qu'ils ont exprimé en faveur du canal de Suez.
Le Mémorial de Vaucluse, Avignon, 4 octobre, reproduit
l'adresse de la Chambre de commerce d'Avignon, comme il
avait reproduit le vœu du Conseil général, également favorable
au percement de l'isthme de Suez.
Le Phare de la Manche, Cherbourg, 1er octobre, traduit
une bonne partie de l'article remarquable du Morning-
Chronicle.
La Bretagne, journal des devoirs et des droits de tous,
Saint-Brieuc, 14 octobre, contient un article excellent de
M. J.-M. Poulain-Corbion sur l'isthme de Suez. L'auteur es-
père que l'opposition faite à cette grande entreprise sera
bientôt vaincue.
Le Messager du Midi, Montpellier, 15 octobre, rend compte
des vœux des Chambres de commerce de Lyon et de Nîmes.
Le Sémaphore de Marseille du 14 octobre reproduit notre
article sur les vœux des Conseils généraux et des Chambres
de commerce et le fait suivre des réflexions suivantes ;
Il 11 faut bien reconnaître que jusqu'à présent le projet de
percement de l'isthme de Suez a été conduit avec beaucoup
d'habileté; mais il faut reconnaître aussi que, malgré son ac-
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