Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1857 10 octobre 1857
Description : 1857/10/10 (A2,N32). 1857/10/10 (A2,N32).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530631v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
424 L'ISTHME DE SUEZ,
surtout frappant. Ne dirait-on pas que notre grand poëte
était un véritable prophète? A dix-huit ans de distance,
va se réaliser la prédiction du génie. Elle était d'alltaqt
plus étonnante qu'à celte époque l'ouverture de l'isthme
de Suez était beaucoup moins urgente qu'elle, ne l'est
aujourd'hui, après tous les développements immenses
qu'ont pris les relations de l'Europe avec l'Asie, et en
face des événements dont les Indes sont l'affreux théâtre.
C'était en 1840 une prescience et une intuition admi-
rables du poëte et de l'orateur.
ERNEST DESPLACES.
LE PASSAGE DES TROUPES ANGLAISES
PAR L'ÉGYPTE.
Le Daily-News du 25 septembre contient l'article
suivant, où l'énergie de l'expression le dispute à la jus-
tesse de la pensée: -
« Pas est et ab hoste doceri. »
(On peut profiter même de la leçon d'un ennemi. )
» Nous pouvons apprendre quelque chose même de Néna-
Sahib. Nos lecteurs auront lu sans doute la proclamation dans
laquelle ce brigand consommé expose à ses partisans une
version de sa façon de l'origine des projets des Anglais. Ce
document, quelque absurde qu'il puisse nous paraître, était
rédigé avec assez d'artifice pour satisfaire au but qu'il s'était
proposé. «Un conseil solennel, dit-il aux cipayes, a été réuni
» à Calcutta, dans lequel on a pris la résolution de christia-
» niser par la force tous les indigènes de l'Hindoustan. Ce
» plan a reçu l'approbation de la reine Victoria, et des ordres
» ont été donnés à Londres pour expédier les troupes dont on
» avait prévu le besoin, afin de pouvoir exécuter la résolution
» des autorités. Le vakil (ambassadeur) du Sultan de Roum
» (Turquie) a fait savoir au Sultan que des milliers de soldats
» européens étaient en route pour faire des chrétiens de tous
» les habitants, de l'Hindoustan, A la suite de cette nouvelle,
» le Sultan de Roum a envoyé au Vice-roi d'Egypte un firman
» qui lui ordonne de tromper la reine Viétoria et de faire
» secrètement tous les préparatifs pour la destruction de son
)i armée. Lorsque le firman est parvenu au roi d'Egypte, il a
» préparé en conséquence ses troupes avant l'arrivée des An-
» glais à Alexandrie; « car ceci est la route de l'Inde," et il
a a réussi à détruire toute « l'armée de Londres ». Les Anglais
n à Calcutta, lorsque la rébellion prit de l'extension, atten-
» daient à toute heure l'arrivée de cette armée ; et lorsque la
» nouvelle de sa destruction arriva, le gouverneur général fut
» plongé dans le plus profond chagrin et se frappa la tête. »
» Il est certainement assez facile de rire des absurdités de
cette proclamation menteuse; mais quelque absurde et atroce
qu'elle soit, il y a un point où Néna-Sahib a vu plus clair
que les hommes de notre gouvernement : "Alexandrie est la
» route de l'Inde." Quoi qu'il en soit, il connaît assez bien les
principes de la stratégie pour ne pas ignorer que la route à
suivre par une armée expédiée d'un pays sagement gouverné,
à des possessions compromises, doit toujours être le trajet le
plus court et le plus direct qu'il soit possible de prendre. Tel
de nos employés de Cannon-Row n'est pas encore aussi
avancé. Néna-Sahib compte évidemment un peu sur la crédu-
lité de ses partisans; mais jamais il n'aurait cru pouvoir leur
persuader- que les vizirs intelligents de la reine Victoria,
chargés d'éteindre en toute hâte l'incendie d'une terrible in-
surrection, avaient expédié, par une route de trois mois en
moyenne, une armée qui aurait pu débarquer en cinq semaines
sur les côtes de l'Inde. Il était réservé à nos ministres de
prouver au monde ce qui, a priori, aurait semblé inadmis-
sible, la possibilité d'accomplir un pareil exploit. n
« Lorsque le gouverneur de Calcutta apprit la destruction
» de l'armée de Londres par le roi d'Egypte, il se frappa la
tête, » dit Néna-Sahib. a Lord Canning, nous avons tout
lieu de le croire, est un homme doux, ordinairement peu
susceptible de violentes démonstrations extérieures. Il a passé
par toutes les étapes d'une longue éducation officielle, et a été
lui-même chef d'un département; cependant nous sommes
disposé à croire que même ce personnage serein et bien
élevé (gentlemanlike) a été très-près de « se frapper la tête n
lorsqu'il a appris que l'armée de Londres avait été si fatale-
ment retardée, non par la résistance de l'Egypte, mais par
l'inactivité de nos gouvernants. Si les soldats intelligents, mais
crédules pour lesquels celte proclamation a été rédigée
avaient pu apprendre que le roi d'Egypte favorisait, au lieu
de s'y opposer, le passage de l'armée de Londres à travers son
territoire, ils le maudiraient probablement comme un traître
à l'Islam ; s'ils avaient pu être informés que le Grand Sultan
de Roum lui-même, au lieu de chercher à détruire cette
armée, venait d'envoyer 1,000 liv. st. au profit des malheu-
reux Féringhee, qu'elle devait venger, leur foi aurait reçu un
coup violent, et ils auraient été profondément désolés dans
l'âme ; mais si le rapporteur de nouvelles leur avait assuré
qu'au lieu d'envoyer cette armée de vengeance, par une route
de trente-cinq jours à travers l'isthme, le gouvernement de la
Grande-Bretagne lui faisait faire un voyage de quatre-vingt-
dix jours autour du Cap, cela aurait dépassé tout de suite les
limites du croyable. Les coquins seraient retournés à leur pre-
mière conviction; leur foi dans la proclamation de Néna-
Sahib aurait été rétablie intacte, et l'histoire du firman du
Sultan et de la victoire du Vice-roi aurait paru croyable et
naturelle en comparaison de la bévue énorme des ministres
nnalnis.
Il Mais la chose est réellement trop grave pour en rire. Qui
peut prévoir les malheurs que le retard de ces terribles
semaines est susceptible de produire dans l'Inde? Qui peut
dire jusqu'à quel point des fictions pareilles à celles de Néna-
Sahib ont déjà infecté la croyance du peuple? Qui peut esti-
mer les conséquences de l'épouvantable confirmation que
l'esprit du peuple pourrait tirer de ce malheureux retard des
renforts?
« Où est-elle donc, cette armée de Londres? Le Sultan de
a Roum a donc en vérité embrassé la cause des Croyants, et
» le Vice-roi d'Egypte a dispersé nos ennemis! » Et si de
telles nouvelles se répandent partout dans le pays, pouvons-
nous contempler sans une vive inquiétude l'effet que de pareils
soupçons peuvent produire sur le caractère asiatique, qui est
si prompt à détourner son hommage du pouvoir qui tombe à
celui qui s'élève, qui montre une déférence si abjecte pour
tout ce qui est établi, et qui méprise si orgueilleusement tout
ce qui chancelle?
» Sérieusement parlant, nous espérons, comme tout Anglais
dont le cœur bat pour l'honneur et le bien-être de son pays,
que les prochaines nouvelles des Indes démentiront les noirs
pressentiments qui assombrissent dans ce moment l'esprit
public en Angleterre, Les calculs faits dans l'intérieur du
cabinet ne peuvent jamais prétendre poser une limite aux
exploits de la guerre, et l' heureux courage du génie peut
souvent exécuter ce que, par toutes les règles de la stratégie,
c'aurait été une folie de tenter. Que Havelock ait réussi à
surtout frappant. Ne dirait-on pas que notre grand poëte
était un véritable prophète? A dix-huit ans de distance,
va se réaliser la prédiction du génie. Elle était d'alltaqt
plus étonnante qu'à celte époque l'ouverture de l'isthme
de Suez était beaucoup moins urgente qu'elle, ne l'est
aujourd'hui, après tous les développements immenses
qu'ont pris les relations de l'Europe avec l'Asie, et en
face des événements dont les Indes sont l'affreux théâtre.
C'était en 1840 une prescience et une intuition admi-
rables du poëte et de l'orateur.
ERNEST DESPLACES.
LE PASSAGE DES TROUPES ANGLAISES
PAR L'ÉGYPTE.
Le Daily-News du 25 septembre contient l'article
suivant, où l'énergie de l'expression le dispute à la jus-
tesse de la pensée: -
« Pas est et ab hoste doceri. »
(On peut profiter même de la leçon d'un ennemi. )
» Nous pouvons apprendre quelque chose même de Néna-
Sahib. Nos lecteurs auront lu sans doute la proclamation dans
laquelle ce brigand consommé expose à ses partisans une
version de sa façon de l'origine des projets des Anglais. Ce
document, quelque absurde qu'il puisse nous paraître, était
rédigé avec assez d'artifice pour satisfaire au but qu'il s'était
proposé. «Un conseil solennel, dit-il aux cipayes, a été réuni
» à Calcutta, dans lequel on a pris la résolution de christia-
» niser par la force tous les indigènes de l'Hindoustan. Ce
» plan a reçu l'approbation de la reine Victoria, et des ordres
» ont été donnés à Londres pour expédier les troupes dont on
» avait prévu le besoin, afin de pouvoir exécuter la résolution
» des autorités. Le vakil (ambassadeur) du Sultan de Roum
» (Turquie) a fait savoir au Sultan que des milliers de soldats
» européens étaient en route pour faire des chrétiens de tous
» les habitants, de l'Hindoustan, A la suite de cette nouvelle,
» le Sultan de Roum a envoyé au Vice-roi d'Egypte un firman
» qui lui ordonne de tromper la reine Viétoria et de faire
» secrètement tous les préparatifs pour la destruction de son
)i armée. Lorsque le firman est parvenu au roi d'Egypte, il a
» préparé en conséquence ses troupes avant l'arrivée des An-
» glais à Alexandrie; « car ceci est la route de l'Inde," et il
a a réussi à détruire toute « l'armée de Londres ». Les Anglais
n à Calcutta, lorsque la rébellion prit de l'extension, atten-
» daient à toute heure l'arrivée de cette armée ; et lorsque la
» nouvelle de sa destruction arriva, le gouverneur général fut
» plongé dans le plus profond chagrin et se frappa la tête. »
» Il est certainement assez facile de rire des absurdités de
cette proclamation menteuse; mais quelque absurde et atroce
qu'elle soit, il y a un point où Néna-Sahib a vu plus clair
que les hommes de notre gouvernement : "Alexandrie est la
» route de l'Inde." Quoi qu'il en soit, il connaît assez bien les
principes de la stratégie pour ne pas ignorer que la route à
suivre par une armée expédiée d'un pays sagement gouverné,
à des possessions compromises, doit toujours être le trajet le
plus court et le plus direct qu'il soit possible de prendre. Tel
de nos employés de Cannon-Row n'est pas encore aussi
avancé. Néna-Sahib compte évidemment un peu sur la crédu-
lité de ses partisans; mais jamais il n'aurait cru pouvoir leur
persuader- que les vizirs intelligents de la reine Victoria,
chargés d'éteindre en toute hâte l'incendie d'une terrible in-
surrection, avaient expédié, par une route de trois mois en
moyenne, une armée qui aurait pu débarquer en cinq semaines
sur les côtes de l'Inde. Il était réservé à nos ministres de
prouver au monde ce qui, a priori, aurait semblé inadmis-
sible, la possibilité d'accomplir un pareil exploit. n
« Lorsque le gouverneur de Calcutta apprit la destruction
» de l'armée de Londres par le roi d'Egypte, il se frappa la
tête, » dit Néna-Sahib. a Lord Canning, nous avons tout
lieu de le croire, est un homme doux, ordinairement peu
susceptible de violentes démonstrations extérieures. Il a passé
par toutes les étapes d'une longue éducation officielle, et a été
lui-même chef d'un département; cependant nous sommes
disposé à croire que même ce personnage serein et bien
élevé (gentlemanlike) a été très-près de « se frapper la tête n
lorsqu'il a appris que l'armée de Londres avait été si fatale-
ment retardée, non par la résistance de l'Egypte, mais par
l'inactivité de nos gouvernants. Si les soldats intelligents, mais
crédules pour lesquels celte proclamation a été rédigée
avaient pu apprendre que le roi d'Egypte favorisait, au lieu
de s'y opposer, le passage de l'armée de Londres à travers son
territoire, ils le maudiraient probablement comme un traître
à l'Islam ; s'ils avaient pu être informés que le Grand Sultan
de Roum lui-même, au lieu de chercher à détruire cette
armée, venait d'envoyer 1,000 liv. st. au profit des malheu-
reux Féringhee, qu'elle devait venger, leur foi aurait reçu un
coup violent, et ils auraient été profondément désolés dans
l'âme ; mais si le rapporteur de nouvelles leur avait assuré
qu'au lieu d'envoyer cette armée de vengeance, par une route
de trente-cinq jours à travers l'isthme, le gouvernement de la
Grande-Bretagne lui faisait faire un voyage de quatre-vingt-
dix jours autour du Cap, cela aurait dépassé tout de suite les
limites du croyable. Les coquins seraient retournés à leur pre-
mière conviction; leur foi dans la proclamation de Néna-
Sahib aurait été rétablie intacte, et l'histoire du firman du
Sultan et de la victoire du Vice-roi aurait paru croyable et
naturelle en comparaison de la bévue énorme des ministres
nnalnis.
Il Mais la chose est réellement trop grave pour en rire. Qui
peut prévoir les malheurs que le retard de ces terribles
semaines est susceptible de produire dans l'Inde? Qui peut
dire jusqu'à quel point des fictions pareilles à celles de Néna-
Sahib ont déjà infecté la croyance du peuple? Qui peut esti-
mer les conséquences de l'épouvantable confirmation que
l'esprit du peuple pourrait tirer de ce malheureux retard des
renforts?
« Où est-elle donc, cette armée de Londres? Le Sultan de
a Roum a donc en vérité embrassé la cause des Croyants, et
» le Vice-roi d'Egypte a dispersé nos ennemis! » Et si de
telles nouvelles se répandent partout dans le pays, pouvons-
nous contempler sans une vive inquiétude l'effet que de pareils
soupçons peuvent produire sur le caractère asiatique, qui est
si prompt à détourner son hommage du pouvoir qui tombe à
celui qui s'élève, qui montre une déférence si abjecte pour
tout ce qui est établi, et qui méprise si orgueilleusement tout
ce qui chancelle?
» Sérieusement parlant, nous espérons, comme tout Anglais
dont le cœur bat pour l'honneur et le bien-être de son pays,
que les prochaines nouvelles des Indes démentiront les noirs
pressentiments qui assombrissent dans ce moment l'esprit
public en Angleterre, Les calculs faits dans l'intérieur du
cabinet ne peuvent jamais prétendre poser une limite aux
exploits de la guerre, et l' heureux courage du génie peut
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