Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 septembre 1857 25 septembre 1857
Description : 1857/09/25 (A2,N31). 1857/09/25 (A2,N31).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530630f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
392 L'ISTHME DE SUEZ,
l'Europe et de l'Amérique du Nord avec les vastes bassins qui
s'étendent au de là du cap de Bonne-Espérance et du cap
Horn a augmenté considérablement. Le concessionnaire, qui
avait prévu cette augmentation, supposait qu'elle serait de
100,000 tonneaux par an; or, dès la première année elle s'est
élevée à près de 200,000 tonneaux, ce qui prouve que, loin
d'enfler le chiffre du produit probable, on l'a laissé au-dessous
de la vérité. Puisque le canon va ouvrir en Chine de nou-
veaux débouchés, ce mouvement d'échanges ne tardera pas
à recevoir une plus grande impulsion.
» Ce n'est cependant pas la seule source de produit qui soit
ouverte à la Compagnie.
» Elleobtient cession de terres actuellement abandonnées, que
traversera un canal d'eau douce, et qui seront fécondées au
moyen de saignées d'irrigation. La vente ou la location de ces
terres constituera une partie très-notable des revenus de l'en-
treprise. En réunissant ces divers éléments, on évalue de 30 à
40 millions par an le produit total assuré aux concessionnaires.
Or le capital engagé ne doit pas dépasser 200 millions. Comme
affaire financière le percement de l'isthme de Suez serait,
dans ces termes, une fort belle opération, mais il faut l'envi-
sager de plus haut. Une abréviation de trois mille lieues dans la
traversée d'Europe aux mers d'Asie ne représente pas seule-
ment une activité commerciale doublée, un fret diminué de
moitié, et l'intérêt du capital général augmenté en raison de
l'augmentation du nombre des voyages : elle représente sur-
tout une diffusion des lumières et de la civilisation occiden-
tales dans une partie du monde où l'Europe n'a d'accès au-
jourd'hui que rarement et difficilement, elle annonce l'éman-
cipation morale et intellectuelle de centaines de millions de
créatures humaines. L'Afrique orientale va se trouver sur le
passage habituel de la navigation. Le commerce ne tardera
pas à exploiter des régions qui lui sont maintenant fermées.
Cette mer Rouge qu'on a cherché à représenter comme
inhospitalière sera bientôt sillonnée, fouillée en tous sens par
des bateaux à vapeur.
"C'est une ère nouvelle qui s'ouvre en Orient.
IISerait-il possible que l'intérêt de la Turquie se trouvât en
opposition avec cet intérêt général de toutes les populations
orientales? Le canal de Suez ne peut servir à établir l'indé-
pendance de l'Egypte. La position de l'Egypte est réglée par
des traités que l'Europe a garantis; elle ne pourrait changer
que par la volonté de toutes les puissances. Ce n'est pas un
canal de plus ou de moins qui peut arrêter la marche d'une
armée; mais lorsque ce canal est situé de telle sorte, qu'en
l'occupant l'Europe se trouve toute placée pour remplir avec
une autorité irrésistible le rôle de médiateur, il donne une nou-
velle garantie que les traités acceptés par toutes les puissances
ne pourraient être revisés , en ce qui touche les rapports du
suzerain et de l'Etat vassal, que du consentement et sous le
contrôle des mêmes puissances.
» Le gouvernement anglais, dans sa sollicitude pour l'intégrité
de l'Empire Ottoman, ne trouverait-il pas lui-même dans le
canal de Suez un puissant auxiliaire pour aider, s'il le fallait,
au transport, à l'approvisionnement et à ravitaillement d'une
armée turque dans le pays que ce canal doit traverser?
Mohammed-Saïd, loin de considérer le percement de l'isthme
de Suez sous le même aspect que le gouvernement anglais,
a déclaré qu'il s'opposerait de toutes ses forces à cette en-
treprise, s'il entretenait secrètement la pensée d'affranchir
l'Egypte de la suzeraineté ottomane. En effet, l'obéissance que
les musulmans de l'empire doivent au Sultan n'est pas seule-
ment politique, mais encore religieuse. C'est parce que ce
souverain est en même temps un chef spirituel que son pou-
voir est respecté tout autant qu'il est craint par les musulmans.
Or ce caractère en quelque sorte pontifical de l'autorité
qu'exerce le Sultan tient surtout à ce qu'il est le maître de la
Mecque, le lieu de pèlerinage des fidèles. Cette possession
donne un prestige sacré à sa couronne. La Mecque est aujour-
d'hui à la merci de l'Egypte, qui peut l'affamer et y porter
des troupes par la mer Rouge longtemps avant que la Turquie
soit en mesure d'y faire arriver des forces. Le Pacha d'Egypte
qui méditerait de s'affranchir de la Porte tiendrait donc sur-
tout à garder la Mecque sous sa main ; car, en l'occupant, il
acquerrait des titres à l'obéissance de tous les croyants. Le
canal de Suez, en donnant un facile accès dans la mer Rouge
aux troupes du Sultan, contribuera au contraire à fortifier
l'autorité du gouvernement turc, qu'il maintient en possession
des lieux saints du mahométisme.
» N'est-il pas singulier que le ministère anglais, qui se montre
plus jaloux de l'intégrité ottomane que les Ottomans eux-
mêmes, quand il s'agit du percement de l'isthme de Suez, ait
donné tout récemment l'exemple d'une atteinte à cette intégrité
par l'occupation de l'ile Périm, à l'entrée de la mer Rouge?
Cette ile est revendiquée par le Sultan; mais, malgré ses ré-
clamations, le gouvernement de la Compagnie anglaise fait
fortifier l'ile Périm. Est-ce là de l'équité, et l'Europe doit-elle
attacher une grande importance aux inquiétudes toutes gra-
tuites qui ont été exprimées dans le Parlement anglais? En
réalité, on a peine à comprendre que l'Angleterre voie ses
intérêts menacés par l'ouverture d'un canal qui abrégerait de
trois mille lieues la route qui conduit des ports anglais aux
Indes orientales. La révolte des cipayes n'eût-elle pas pris un
développement moins redoutable si l'on avait pu expédier par
la voie abrégée de la mer Rouge des troupes européennes dans
l'Inde dès l'arrivée en Europe des premières nouvelles de
l'insurrection? Au lieu de cet intérêt si clair, si évident,
l' Angleterre s'attacherait-elle à des intérêts moins avouables?
Les uns disent que le gouvernement anglais, tenant à conser-
ver par le cap de Bonne-Espérance le monopole du commerce
et de la navigation des mers orientales, redoute d'admettre
par l'isthme la concurrence des pavillons méditerranéens,
même avec la certitude que les commerçants anglais conser-
veront par cette dernière voie une immense supériorité et
verront centupler le mouvement de leur marine. D'autres
assurent que le canal, introduisant les vaisseaux de toutes les
nations sur le territoire égyptien, et créant à toutes un intérêt
à la conservation de l'indépendance et de la prospérité de ce
pays, ne peut être vu d'un bon œil par un gouvernement qui
convoite la possession de l'Egypte, et qui n'aurait pas de
meilleurs auxiliaires pour atteindre son but que le renouvelle-
ment dans la vallée du Nil de l'ancienne oppression, de
l'ancienne misère et de l'ancienne anarchie. Nous aimons à
croire qu'aucune de ces suppositions n'est fondée.
n L'ouverture de l'isthme de Suez suffirait seule pour illus-
trer le gouvernement d'un vice-roi d'Egypte. On voit pourtant
que ce grand projet n'est pas le seul qui ait occupé Saïd-
Pacha depuis son avènement. Administration, propriété,
commerce, instruction, travaux publics, ont été tour à tour
en Égypte l'objet de réformes conçues dans un esprit libéral
qui mérite les applaudissements du monde civilisé. En résumé,
c'est l'œuvre de Méhémet-Ali qui se continue aujourd'hui sur
les bords du Nil, mais sous la direction d'un prince mieux
pénétré de l'esprit de son temps. Il n'y a pas de comparaison
à établir entre l'état de l'Egypte à la mort de Méhémet-Ali et
sa situation actuelle. Méhémet-Ali n'a pas eu le temps de faire
autre chose qu'une ébauche; il avait posé çà et là des assises;
mais la guerre l'a empêché d'élever un édifice solide et durable.
l'Europe et de l'Amérique du Nord avec les vastes bassins qui
s'étendent au de là du cap de Bonne-Espérance et du cap
Horn a augmenté considérablement. Le concessionnaire, qui
avait prévu cette augmentation, supposait qu'elle serait de
100,000 tonneaux par an; or, dès la première année elle s'est
élevée à près de 200,000 tonneaux, ce qui prouve que, loin
d'enfler le chiffre du produit probable, on l'a laissé au-dessous
de la vérité. Puisque le canon va ouvrir en Chine de nou-
veaux débouchés, ce mouvement d'échanges ne tardera pas
à recevoir une plus grande impulsion.
» Ce n'est cependant pas la seule source de produit qui soit
ouverte à la Compagnie.
» Elleobtient cession de terres actuellement abandonnées, que
traversera un canal d'eau douce, et qui seront fécondées au
moyen de saignées d'irrigation. La vente ou la location de ces
terres constituera une partie très-notable des revenus de l'en-
treprise. En réunissant ces divers éléments, on évalue de 30 à
40 millions par an le produit total assuré aux concessionnaires.
Or le capital engagé ne doit pas dépasser 200 millions. Comme
affaire financière le percement de l'isthme de Suez serait,
dans ces termes, une fort belle opération, mais il faut l'envi-
sager de plus haut. Une abréviation de trois mille lieues dans la
traversée d'Europe aux mers d'Asie ne représente pas seule-
ment une activité commerciale doublée, un fret diminué de
moitié, et l'intérêt du capital général augmenté en raison de
l'augmentation du nombre des voyages : elle représente sur-
tout une diffusion des lumières et de la civilisation occiden-
tales dans une partie du monde où l'Europe n'a d'accès au-
jourd'hui que rarement et difficilement, elle annonce l'éman-
cipation morale et intellectuelle de centaines de millions de
créatures humaines. L'Afrique orientale va se trouver sur le
passage habituel de la navigation. Le commerce ne tardera
pas à exploiter des régions qui lui sont maintenant fermées.
Cette mer Rouge qu'on a cherché à représenter comme
inhospitalière sera bientôt sillonnée, fouillée en tous sens par
des bateaux à vapeur.
"C'est une ère nouvelle qui s'ouvre en Orient.
IISerait-il possible que l'intérêt de la Turquie se trouvât en
opposition avec cet intérêt général de toutes les populations
orientales? Le canal de Suez ne peut servir à établir l'indé-
pendance de l'Egypte. La position de l'Egypte est réglée par
des traités que l'Europe a garantis; elle ne pourrait changer
que par la volonté de toutes les puissances. Ce n'est pas un
canal de plus ou de moins qui peut arrêter la marche d'une
armée; mais lorsque ce canal est situé de telle sorte, qu'en
l'occupant l'Europe se trouve toute placée pour remplir avec
une autorité irrésistible le rôle de médiateur, il donne une nou-
velle garantie que les traités acceptés par toutes les puissances
ne pourraient être revisés , en ce qui touche les rapports du
suzerain et de l'Etat vassal, que du consentement et sous le
contrôle des mêmes puissances.
» Le gouvernement anglais, dans sa sollicitude pour l'intégrité
de l'Empire Ottoman, ne trouverait-il pas lui-même dans le
canal de Suez un puissant auxiliaire pour aider, s'il le fallait,
au transport, à l'approvisionnement et à ravitaillement d'une
armée turque dans le pays que ce canal doit traverser?
Mohammed-Saïd, loin de considérer le percement de l'isthme
de Suez sous le même aspect que le gouvernement anglais,
a déclaré qu'il s'opposerait de toutes ses forces à cette en-
treprise, s'il entretenait secrètement la pensée d'affranchir
l'Egypte de la suzeraineté ottomane. En effet, l'obéissance que
les musulmans de l'empire doivent au Sultan n'est pas seule-
ment politique, mais encore religieuse. C'est parce que ce
souverain est en même temps un chef spirituel que son pou-
voir est respecté tout autant qu'il est craint par les musulmans.
Or ce caractère en quelque sorte pontifical de l'autorité
qu'exerce le Sultan tient surtout à ce qu'il est le maître de la
Mecque, le lieu de pèlerinage des fidèles. Cette possession
donne un prestige sacré à sa couronne. La Mecque est aujour-
d'hui à la merci de l'Egypte, qui peut l'affamer et y porter
des troupes par la mer Rouge longtemps avant que la Turquie
soit en mesure d'y faire arriver des forces. Le Pacha d'Egypte
qui méditerait de s'affranchir de la Porte tiendrait donc sur-
tout à garder la Mecque sous sa main ; car, en l'occupant, il
acquerrait des titres à l'obéissance de tous les croyants. Le
canal de Suez, en donnant un facile accès dans la mer Rouge
aux troupes du Sultan, contribuera au contraire à fortifier
l'autorité du gouvernement turc, qu'il maintient en possession
des lieux saints du mahométisme.
» N'est-il pas singulier que le ministère anglais, qui se montre
plus jaloux de l'intégrité ottomane que les Ottomans eux-
mêmes, quand il s'agit du percement de l'isthme de Suez, ait
donné tout récemment l'exemple d'une atteinte à cette intégrité
par l'occupation de l'ile Périm, à l'entrée de la mer Rouge?
Cette ile est revendiquée par le Sultan; mais, malgré ses ré-
clamations, le gouvernement de la Compagnie anglaise fait
fortifier l'ile Périm. Est-ce là de l'équité, et l'Europe doit-elle
attacher une grande importance aux inquiétudes toutes gra-
tuites qui ont été exprimées dans le Parlement anglais? En
réalité, on a peine à comprendre que l'Angleterre voie ses
intérêts menacés par l'ouverture d'un canal qui abrégerait de
trois mille lieues la route qui conduit des ports anglais aux
Indes orientales. La révolte des cipayes n'eût-elle pas pris un
développement moins redoutable si l'on avait pu expédier par
la voie abrégée de la mer Rouge des troupes européennes dans
l'Inde dès l'arrivée en Europe des premières nouvelles de
l'insurrection? Au lieu de cet intérêt si clair, si évident,
l' Angleterre s'attacherait-elle à des intérêts moins avouables?
Les uns disent que le gouvernement anglais, tenant à conser-
ver par le cap de Bonne-Espérance le monopole du commerce
et de la navigation des mers orientales, redoute d'admettre
par l'isthme la concurrence des pavillons méditerranéens,
même avec la certitude que les commerçants anglais conser-
veront par cette dernière voie une immense supériorité et
verront centupler le mouvement de leur marine. D'autres
assurent que le canal, introduisant les vaisseaux de toutes les
nations sur le territoire égyptien, et créant à toutes un intérêt
à la conservation de l'indépendance et de la prospérité de ce
pays, ne peut être vu d'un bon œil par un gouvernement qui
convoite la possession de l'Egypte, et qui n'aurait pas de
meilleurs auxiliaires pour atteindre son but que le renouvelle-
ment dans la vallée du Nil de l'ancienne oppression, de
l'ancienne misère et de l'ancienne anarchie. Nous aimons à
croire qu'aucune de ces suppositions n'est fondée.
n L'ouverture de l'isthme de Suez suffirait seule pour illus-
trer le gouvernement d'un vice-roi d'Egypte. On voit pourtant
que ce grand projet n'est pas le seul qui ait occupé Saïd-
Pacha depuis son avènement. Administration, propriété,
commerce, instruction, travaux publics, ont été tour à tour
en Égypte l'objet de réformes conçues dans un esprit libéral
qui mérite les applaudissements du monde civilisé. En résumé,
c'est l'œuvre de Méhémet-Ali qui se continue aujourd'hui sur
les bords du Nil, mais sous la direction d'un prince mieux
pénétré de l'esprit de son temps. Il n'y a pas de comparaison
à établir entre l'état de l'Egypte à la mort de Méhémet-Ali et
sa situation actuelle. Méhémet-Ali n'a pas eu le temps de faire
autre chose qu'une ébauche; il avait posé çà et là des assises;
mais la guerre l'a empêché d'élever un édifice solide et durable.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 16/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530630f/f16.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530630f/f16.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530630f/f16.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530630f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530630f
Facebook
Twitter