Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 septembre 1857 25 septembre 1857
Description : 1857/09/25 (A2,N31). 1857/09/25 (A2,N31).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530630f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 401
graphique entre Suez et Aden, le gouvernement prêtera toute
assistance à ce projet, tant qu'il pourra le faire sans la coo-
pération du Parlement. Nous voilà avancés d'un grand pas.
Le courant de nos correspondances télégraphiques passera
donc dans cette direction, en attendant que notre commerce
y passe lui-même; et, quels que soient les adversaires du
canal de Suez, nos négociants ne toléreront plus longtemps
que lepassage maritime, que l'on avoue être le meilleur de
tous, leur reste,fermé. Les nouvelles télégraphiques devançant
désormais de quatre mois les navires qui font le tour de
l'Afrique, les avantages énormes d'un passage direct de la
Méditerranée à la mer Rouge seront d'autant plus manifestes
sous tous les rapports commerciaux et politiques.
» D'abord, nous avons une observation à faire. Il est expres-
sément déclaré dans le programme de la Compagnie du télé-
graphe à travers la mer Rouge que le consentement du Sultan
et du Vice-roi d'Egypte ont été acquis à son projet. Ces deux
souverains sont donc d'accord sur ce point, comme ils le sont
sur le canal; et, sans les entraves de lord Redcliffe, la Turquie
et l'Egypte, en usant de l'indépendance que l'Europe leur a
garantie, appuieraient et encourageraient d'un commun ac-
cord l'exécution du canal, comme elles viennent d'appuyer et
d'encourager l'établissement du télégraphe.
n Mais au point où les affaires se trouvent arrêtées mainte-
nant, la concession de la Sublime Porte, dont le Vice-roi a
sagement fait une condition préliminaire, est refusée par
l'entremise de l'ambassadeur anglais, au lieu d'avoir été im-
médiatement accordée, si le Sultan avait pu agir librement.
C'est donc à lord Strattford seul qu'on doit ce retard. Cepen-
dant les choses actuelles elles-mêmes finissent toujours par
l'emporter sur les hommes dévoués à des théories déchues.
La vérité s'est fait jour, il y a longtemps; et le Divan, malgré
toute la pression qu'on a exercée sur lui, préfère le canal de
Suez à la ligne de l'Euphrate', ce fol entêtement d'une diplo-
matie incurable.
» Maintenant par la garantie accordée à l'entreprise du té-
légraphe à travers la mer Rouge et par la déclaration de lord
Palmerston en faveur de ce projet, l'établissement d'un fil
électrique de Suez à Aden va être un fait accompli, et il nous
tarde de savoir combien de temps durera encore la résistance
obstinée de lord Palmerston contre le canal, après que sa bête
noire, la mésintelligence et la jalousie entre la Turquie et
l'Egypte, lui a été définitivement enlevée.
» Les déclarations du Premier Ministre continuent à être
jugées sévèrement par la presse provinciale, et jusqu'à ce jour
dans cette enquête elles ont subi une condamnation absolue.
En opposant cette nouvelle phase de la controverse, c'est-à-dire
l'aveu que le canal de Suez est une voie plus sûre, plus courte
et plus praticable que la ligne de l'Eùphrate, à la vaine peur
que les autres puissances ne se servent de cette route pour
aller dans les Indes, l'Angleterre, que le système actuel de sa
politique en soit maintenu ou renversé, se prononcera sans
hésiter pour l'exécution immédiate du canal. »
« Nous apprenons, dit le Railway Times du 19 septembre,
qu'un nouvel adversaire s'est levé contre nous dans la-per-
sonne du docteur Hodgkin, qui s'est efforcé de démontrer à
l'Association britannique à Dublin, l'inopportunité du grand
projet du canal. Le savant docteur, qui est de l'école de lord
Palmerston, trouve le chemin de fer bien plus utile que le
canal, parce que les voyageurs, en prenant le chemin de fer,
pourront au moins visiter les pyramides et d'autres antiquités,
et qu'ils se trouveront ainsi mieux en contact avec l'Egypte et
le? Egyptiens, tandis qu'en passant par le canal, ils ne s'arrê-
teront qu'aux écluses imaginaires où M. Hodgkin fait perce-
voir des droits sur les navires par les agents de la Compagnie.
Ceci n'est pas le seul argument du docteur Hodgkin : il
trouve encore une foule de difficultés plus ou moins de fan-
taisie, comme la mauvaise condition de la baie de Péluse, etc.,
et il va même jusqu'à dire, que, par suite des immenses diffi-
cultés bien connues de l'entreprise, les auteurs du .projet an-
noncent à présent que les dépenses s'élèveront probablement
à huit ou dix fois la somme fixée au commencement, a On com-
prend que le Railway Times n'a pas de peine à démontrer la
fausseté des assertions de M. le docteur, et nos lecteurs nous
épargneront volontiers le soin de réfuter ces arguments, qu'on
peut appeler ridicules dans l'état où sont aujourd'hui les
choses.
The Evening Star du 4 septembre publie un article d'où
nous extrayons les passages suivants :
(c Rarement une plus grande bévue a été commise que celle
dont s'est rendu coupable notre gouvernement par son op-
position au projet du canal de Suez. L'animosité manifeste
que le gouvernement a mise à jour contre ce canal par.des
raisons politiques a excité toute la jalousie du continent, tout
en engageant les promoteurs du projet à y persévérer plus que
jamais. L'opposition du Premier Ministre est vraiment singu-
lière. Le chemin de fer, dit-il, répond à tous nos besoins,
et il est plus conforme aux intérêts de la politique constante
de l'Angleterre. Soit; car la politique constante non-seulement
de l'Angleterre, mais de tous les Etats, jusque dans les der-
niers temps, n'a consisté que dans un isolement égoïste et
dans l'application de privilèges exclusifs tendant à fermer,
autant que possible , une grande partie de la surface du globe
à l'accès et à l'activité des autres nations.
» Cependant, nous sommes à l'entrée d'une ère de progrès
et de grandeur; et le canal de Suez sera le fruit de cette nou-
velle philanthropie qui aspire à réunir le genre humain dans
les liens de la fraternité et à procurer à tous l'accès et le pas-
sage de tous les pays et de toutes les mers. Il nous faut ren-
verser tous les obstacles qui séparent les peuples et conduire
les flots du commerce universel avec ses bienfaits innomhra-
bles à travers tous les pays. Voilà donc notre gouvernement
qui s'interpose avec des raisons restrictives d'une politique
tout aussi étroite que jalouse, llavanc e que le jyroj et du canal tend
à séparer l'Égypte de la Turquie. Il nous semble plutôt qu'un
canal à travers l'Egypte place ce pays plus que jamais sous
la main de la Turquie. Les navires de guerre pourront désor-
mais attaquer l'Egypte dans le flanc, tandis que jusqu'à pré-
sent ils ne pouvaient le faire que du côté du nord. Peut-être,
croit-on qu'un canal navigable attirera sur l'Egypte à un tel
degré les flots et les richesses du commerce, qu'elle en con-
çoive le désir d'être indépendante et qu'elle ne puisse supporter
plus longtemps le joug ottoman. C'est justement le contraire
qui est la vérité.
n Mais nous soupçonnons que notre gouvernement, quoi-
qu'il mette les intérêts de la Turquie en avant, n ait plutôt en
vue l'Angleterre même et ses intérêts imaginaires. Lord Pal-
merston , en effet, traite avec trop de dédain les autres puis-
sances de l'Europe, en supposant que celles-ci renoncent à
un débouché pour leur trafic et se résignent à la réduction
ou à la compression de leur commerce uniquement pour être
agréables à l'Angleterre et pour faire acte de déférence à ses
peurs égoïstes.
a Les puissances de la Méditerranée, dit le Premier Ministre,
» auront sur nous une avance importante à l'égard des com-
» munications avec l'Orient. » Et ne possédons-nous donc pas
les forteresses et les grandes stations navales de Gibraltar, de
Malte et des îles Ioniennes? Si nous sommes réellement la
graphique entre Suez et Aden, le gouvernement prêtera toute
assistance à ce projet, tant qu'il pourra le faire sans la coo-
pération du Parlement. Nous voilà avancés d'un grand pas.
Le courant de nos correspondances télégraphiques passera
donc dans cette direction, en attendant que notre commerce
y passe lui-même; et, quels que soient les adversaires du
canal de Suez, nos négociants ne toléreront plus longtemps
que lepassage maritime, que l'on avoue être le meilleur de
tous, leur reste,fermé. Les nouvelles télégraphiques devançant
désormais de quatre mois les navires qui font le tour de
l'Afrique, les avantages énormes d'un passage direct de la
Méditerranée à la mer Rouge seront d'autant plus manifestes
sous tous les rapports commerciaux et politiques.
» D'abord, nous avons une observation à faire. Il est expres-
sément déclaré dans le programme de la Compagnie du télé-
graphe à travers la mer Rouge que le consentement du Sultan
et du Vice-roi d'Egypte ont été acquis à son projet. Ces deux
souverains sont donc d'accord sur ce point, comme ils le sont
sur le canal; et, sans les entraves de lord Redcliffe, la Turquie
et l'Egypte, en usant de l'indépendance que l'Europe leur a
garantie, appuieraient et encourageraient d'un commun ac-
cord l'exécution du canal, comme elles viennent d'appuyer et
d'encourager l'établissement du télégraphe.
n Mais au point où les affaires se trouvent arrêtées mainte-
nant, la concession de la Sublime Porte, dont le Vice-roi a
sagement fait une condition préliminaire, est refusée par
l'entremise de l'ambassadeur anglais, au lieu d'avoir été im-
médiatement accordée, si le Sultan avait pu agir librement.
C'est donc à lord Strattford seul qu'on doit ce retard. Cepen-
dant les choses actuelles elles-mêmes finissent toujours par
l'emporter sur les hommes dévoués à des théories déchues.
La vérité s'est fait jour, il y a longtemps; et le Divan, malgré
toute la pression qu'on a exercée sur lui, préfère le canal de
Suez à la ligne de l'Euphrate', ce fol entêtement d'une diplo-
matie incurable.
» Maintenant par la garantie accordée à l'entreprise du té-
légraphe à travers la mer Rouge et par la déclaration de lord
Palmerston en faveur de ce projet, l'établissement d'un fil
électrique de Suez à Aden va être un fait accompli, et il nous
tarde de savoir combien de temps durera encore la résistance
obstinée de lord Palmerston contre le canal, après que sa bête
noire, la mésintelligence et la jalousie entre la Turquie et
l'Egypte, lui a été définitivement enlevée.
» Les déclarations du Premier Ministre continuent à être
jugées sévèrement par la presse provinciale, et jusqu'à ce jour
dans cette enquête elles ont subi une condamnation absolue.
En opposant cette nouvelle phase de la controverse, c'est-à-dire
l'aveu que le canal de Suez est une voie plus sûre, plus courte
et plus praticable que la ligne de l'Eùphrate, à la vaine peur
que les autres puissances ne se servent de cette route pour
aller dans les Indes, l'Angleterre, que le système actuel de sa
politique en soit maintenu ou renversé, se prononcera sans
hésiter pour l'exécution immédiate du canal. »
« Nous apprenons, dit le Railway Times du 19 septembre,
qu'un nouvel adversaire s'est levé contre nous dans la-per-
sonne du docteur Hodgkin, qui s'est efforcé de démontrer à
l'Association britannique à Dublin, l'inopportunité du grand
projet du canal. Le savant docteur, qui est de l'école de lord
Palmerston, trouve le chemin de fer bien plus utile que le
canal, parce que les voyageurs, en prenant le chemin de fer,
pourront au moins visiter les pyramides et d'autres antiquités,
et qu'ils se trouveront ainsi mieux en contact avec l'Egypte et
le? Egyptiens, tandis qu'en passant par le canal, ils ne s'arrê-
teront qu'aux écluses imaginaires où M. Hodgkin fait perce-
voir des droits sur les navires par les agents de la Compagnie.
Ceci n'est pas le seul argument du docteur Hodgkin : il
trouve encore une foule de difficultés plus ou moins de fan-
taisie, comme la mauvaise condition de la baie de Péluse, etc.,
et il va même jusqu'à dire, que, par suite des immenses diffi-
cultés bien connues de l'entreprise, les auteurs du .projet an-
noncent à présent que les dépenses s'élèveront probablement
à huit ou dix fois la somme fixée au commencement, a On com-
prend que le Railway Times n'a pas de peine à démontrer la
fausseté des assertions de M. le docteur, et nos lecteurs nous
épargneront volontiers le soin de réfuter ces arguments, qu'on
peut appeler ridicules dans l'état où sont aujourd'hui les
choses.
The Evening Star du 4 septembre publie un article d'où
nous extrayons les passages suivants :
(c Rarement une plus grande bévue a été commise que celle
dont s'est rendu coupable notre gouvernement par son op-
position au projet du canal de Suez. L'animosité manifeste
que le gouvernement a mise à jour contre ce canal par.des
raisons politiques a excité toute la jalousie du continent, tout
en engageant les promoteurs du projet à y persévérer plus que
jamais. L'opposition du Premier Ministre est vraiment singu-
lière. Le chemin de fer, dit-il, répond à tous nos besoins,
et il est plus conforme aux intérêts de la politique constante
de l'Angleterre. Soit; car la politique constante non-seulement
de l'Angleterre, mais de tous les Etats, jusque dans les der-
niers temps, n'a consisté que dans un isolement égoïste et
dans l'application de privilèges exclusifs tendant à fermer,
autant que possible , une grande partie de la surface du globe
à l'accès et à l'activité des autres nations.
» Cependant, nous sommes à l'entrée d'une ère de progrès
et de grandeur; et le canal de Suez sera le fruit de cette nou-
velle philanthropie qui aspire à réunir le genre humain dans
les liens de la fraternité et à procurer à tous l'accès et le pas-
sage de tous les pays et de toutes les mers. Il nous faut ren-
verser tous les obstacles qui séparent les peuples et conduire
les flots du commerce universel avec ses bienfaits innomhra-
bles à travers tous les pays. Voilà donc notre gouvernement
qui s'interpose avec des raisons restrictives d'une politique
tout aussi étroite que jalouse, llavanc e que le jyroj et du canal tend
à séparer l'Égypte de la Turquie. Il nous semble plutôt qu'un
canal à travers l'Egypte place ce pays plus que jamais sous
la main de la Turquie. Les navires de guerre pourront désor-
mais attaquer l'Egypte dans le flanc, tandis que jusqu'à pré-
sent ils ne pouvaient le faire que du côté du nord. Peut-être,
croit-on qu'un canal navigable attirera sur l'Egypte à un tel
degré les flots et les richesses du commerce, qu'elle en con-
çoive le désir d'être indépendante et qu'elle ne puisse supporter
plus longtemps le joug ottoman. C'est justement le contraire
qui est la vérité.
n Mais nous soupçonnons que notre gouvernement, quoi-
qu'il mette les intérêts de la Turquie en avant, n ait plutôt en
vue l'Angleterre même et ses intérêts imaginaires. Lord Pal-
merston , en effet, traite avec trop de dédain les autres puis-
sances de l'Europe, en supposant que celles-ci renoncent à
un débouché pour leur trafic et se résignent à la réduction
ou à la compression de leur commerce uniquement pour être
agréables à l'Angleterre et pour faire acte de déférence à ses
peurs égoïstes.
a Les puissances de la Méditerranée, dit le Premier Ministre,
» auront sur nous une avance importante à l'égard des com-
» munications avec l'Orient. » Et ne possédons-nous donc pas
les forteresses et les grandes stations navales de Gibraltar, de
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