Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1857 10 octobre 1857
Description : 1857/10/10 (A2,N32). 1857/10/10 (A2,N32).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530631v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 133
Le Daily-News du 25 publiait la lettre de la Compagnie des
Indes refusant l'offre de MM. Croskey's et Compagnie, et il ré-
pétait d'après le Courrier de Liverpool la lettre d'un voyageur
arrivant d'Egypte, qui démontuait avec les détails les plus pré-
cis, que les transports de troupes par l'isthme n'offrent pas les
difficultés dont avait parlé lord Palmerston.
On lit dans le Daily News du 28 septembre la lettre sui-
vante, qui est adressée au rédacteur :
L'ISTHME DE SUEZ, A L'ÉDITEUR DU DAILY NEWS. »
« Monsieur, comparez, je vous prie, l'usage que le gou-
vernement anglais fait de l'isthme de Suez avec celui que fait
le gouvernement des Etats-Unis de l'isthme de Panama. Ce
dernier gouvernement a en toute occasion abandonné complè-
tement la route du cap Horn, il ne s'en sert absolument que
pour le passage de ses navires. Quant aux marins rejoignant
différents points de la flotte de l'Océan Pacifique, ou aux
soldats se rendant également à l'armée de la Californie, tous
sont envoyés à travers l'isthme de Panama. Bien plus, les
cargaisons de charbon pour les steamers du Pacifique sont en-
voyées directement par le raihvay d'Aspinwal à Panama. Les
employés américains qui se trouvent dans l'isthme sont actifs,
zélés et intelligents.
» A. B. »
Le Morning Star du 22 septembre attache une grande im-
portance aux vœux des Conseils généraux et des Chambres de
commerce de l'Empire français. Il croit que cette manifestation
exercera une influence décisive sur les résolutions des gouver-
nements intéressés à la question du canal de Suez.
Le Morning News du 24 septembre a répété l'excellent ar-
ticle du Alorning Chronicle dont nous donnons plus haut la
traduction entière.
La Presse d'Orient du 12 septembre reproduit le passage
du discours éloquent de M. Villemain, que nous avons cité nous-
mêmes, sur l'ouverture de l'isthme de Suez.
Il Progresso di Egilto, journal d'Alexandrie, reproduit
dans son numéro du 5 septembre notre article du 25 août,
sur la séance du 14 à la Chambre des communes, où M. Est-
court a fait sa motion sur le chemin de fer de l'Euphrate et
où M. Gladstone a si éloquemment parlé en notre faveur.
On lit dans le Nederlandsch Indic du 18 septembre :
« Trente-cinq des Conseils généraux de la France se sont
déclarés en faveur du percement de l'isthme de Suez, et de-
mandent au gouvernement de soutenir autant que possible
cette entreprise. En Angleterre, l'opinion publique se montre
de plus en plus favorable à cette entreprise. »
Le Courrier d'Ulrecht, 22 septembre, contient l'article
suivant, intitulé :
L'Industrie des Pays-Bas et l'Egypte.
« Il y a un an à peu près, que nous annoncions que les ba-
teaux à vapeur construits dans les Pays-Bas pour le compte
du gouvernement égyptien, par l'intermédiaire de notre con-
sul général Ruyssenaers, étaient entrés dans le port d'Alexan-
drie et que ces remorqueurs de la fabrique de P. van Vlissin-
gen et Dudok van Heel à Amsterdam, avaient mérité l'appro-
bation générale et qu'on admirait leur construction et leur
solidité.
» C'était la première fois qu'on voyait en Égypte ces pro-
duits de l'industrie néerlandaise. Il fallait donc concourir avec
un grand nombre de bateaux à vapeur anglais, au service du
gouvernement égyptien, qui naviguent sur le Nil et sur le
canal Mahmoudiéh.
» Il fallait du courage pour oser mettre l'industrie néerlan-
daise sur la même ligne que celle des Anglais, pour la con-
struction de machines dans laquelle ces derniers croient être
seuls les maîtres. Nommer la Hollande à côté de l'Empire
britannique, c'était courageux. Il est inutile de dire ici les
menées et les intrigues qu'on employait pour mettre les va-
peurs néerlandais sur l'arrière-scène, et pour diminuer la
bonne impression qu'ils avaient faite sur le Vice-roi dès leur
arrivée. Pourtant on avait compté sans son hôte, pour me
servir d'un proverbe hollandais; voici ce qui arriva :
« Les Anglais avaient fait pour le remorquage du Nil (une
entreprise particulière) quelques bateaux à vapeur égaux en
force avec les bateaux néerlandais. On faisait le plus grand
éloge des bateaux anglais auprès du gouvernement égyptien.
Aucun bateau à vapeur ne pouvait entrer en lice avec les An-
glais. En un mot, la construction britannique était extra-
excellente.
» Le Vice-roi proposa une course d'Alje à Etfim, un trajet
de deux heures, entre un bateau néerlandais et un anglais,
chacun remorquant 4 navires, chacun de 120 tonneaux. Les
bateaux partirent en même temps. Les bandes de fumée se
dessinaient admirablement sur le ciel bleu d'Égypte. Une
course entre la petite Néerlande et le puissant Royaume-Uni
représentés par leurs industries ! Qui est-ce qui triompherait?
Le Pacha attendit les bateaux au terme prescrit. A peine
Son Altesse vit un de ces navires, qu'il envoya à sa rencontre
un courrier, qui en retournant apporta la nouvelle du triom-
phe du bateau néerlandais. Sur le trajet de deux heures,
il avait une avance de 25 minutes. Immédiatement Son Al-
tesse envoya un de ses officiers à notre consul général avec la
commande de faire construire dans la même fabrique encore
deux remorqueurs chacun de 180 chevaux de force.
» Ce petit événement en apparence doit être d'un plus
grand poids dans l'avenir qu'on ne pense peut-être. L'industrie
néerlandaise a un défenseur infatigable en Egypte en M. Ruys-
senaers, et quand elle se montre digne de cette protection,
cela tournera à son bien, et il s'ouvre pour elle une nouvelle
source en Egypte. Van Vlissingen et Dudok van Heel ont déjà
envoyé cinq vaisseaux chargés de machines cette année
d'Amsterdam en Egypte, aussi bien pour le gouvernement
que pour des entreprises particulières. Bientôt cette même fa-
brique livrera ici un atelier complet, qui exigera plusieurs
ouvriers néerlandais; aussi on a demandé des machinistes
hollandais pour le chemin de fer égyptien.
» Peut-être il s'ouvre un bel avenir en Egypte pour
l'industrie néerlandaise, principalement en regard du perce-
ment de l'isthme de Suez. L'Egypte est du plus grand intérêt
pour la Hollande à cause de nos colonies. Quiconque prend
intérêt à notre industrie, remercie notre consul si diligent
pour ses soins infatigables, et encourage l'établissement de
MAI. P. van Vlissingen et Dudok van Heel à maintenir sa re-
nommée, en livrant toujours un travail excellent. »
La Gazette de Trieste du 21 septembre fait les réflexions
suivantes que nous reproduisons avec plaisir :
« L'Angleterre est obligée de se mettre dorénavant en com-
munication plus rapide avec ses possessions de l'Inde; car le
rôle civilisateur qui lui est échu dans ces pays acquiert une
importance de plus en plus grande, et exige une plus grande
promptitude des nouvelles et des relations, qu'il n'a été pos-
sible jusqu'ici avec ces longs voyages autour du Cap ou à tra-
vers le désert, et à l'aide des paquebots. Le télégraphe élec-
trique et le canal de Suez deviennent chaque jour plus urgents,
quoiqu'un aveuglement incroyable ait osé se prononcer contre
le dernier. La voiela plus courte que le télégraphe puisse suivre,
est celle de la mer Adriatique; ainsi Trieste se trouve encore
Le Daily-News du 25 publiait la lettre de la Compagnie des
Indes refusant l'offre de MM. Croskey's et Compagnie, et il ré-
pétait d'après le Courrier de Liverpool la lettre d'un voyageur
arrivant d'Egypte, qui démontuait avec les détails les plus pré-
cis, que les transports de troupes par l'isthme n'offrent pas les
difficultés dont avait parlé lord Palmerston.
On lit dans le Daily News du 28 septembre la lettre sui-
vante, qui est adressée au rédacteur :
L'ISTHME DE SUEZ, A L'ÉDITEUR DU DAILY NEWS. »
« Monsieur, comparez, je vous prie, l'usage que le gou-
vernement anglais fait de l'isthme de Suez avec celui que fait
le gouvernement des Etats-Unis de l'isthme de Panama. Ce
dernier gouvernement a en toute occasion abandonné complè-
tement la route du cap Horn, il ne s'en sert absolument que
pour le passage de ses navires. Quant aux marins rejoignant
différents points de la flotte de l'Océan Pacifique, ou aux
soldats se rendant également à l'armée de la Californie, tous
sont envoyés à travers l'isthme de Panama. Bien plus, les
cargaisons de charbon pour les steamers du Pacifique sont en-
voyées directement par le raihvay d'Aspinwal à Panama. Les
employés américains qui se trouvent dans l'isthme sont actifs,
zélés et intelligents.
» A. B. »
Le Morning Star du 22 septembre attache une grande im-
portance aux vœux des Conseils généraux et des Chambres de
commerce de l'Empire français. Il croit que cette manifestation
exercera une influence décisive sur les résolutions des gouver-
nements intéressés à la question du canal de Suez.
Le Morning News du 24 septembre a répété l'excellent ar-
ticle du Alorning Chronicle dont nous donnons plus haut la
traduction entière.
La Presse d'Orient du 12 septembre reproduit le passage
du discours éloquent de M. Villemain, que nous avons cité nous-
mêmes, sur l'ouverture de l'isthme de Suez.
Il Progresso di Egilto, journal d'Alexandrie, reproduit
dans son numéro du 5 septembre notre article du 25 août,
sur la séance du 14 à la Chambre des communes, où M. Est-
court a fait sa motion sur le chemin de fer de l'Euphrate et
où M. Gladstone a si éloquemment parlé en notre faveur.
On lit dans le Nederlandsch Indic du 18 septembre :
« Trente-cinq des Conseils généraux de la France se sont
déclarés en faveur du percement de l'isthme de Suez, et de-
mandent au gouvernement de soutenir autant que possible
cette entreprise. En Angleterre, l'opinion publique se montre
de plus en plus favorable à cette entreprise. »
Le Courrier d'Ulrecht, 22 septembre, contient l'article
suivant, intitulé :
L'Industrie des Pays-Bas et l'Egypte.
« Il y a un an à peu près, que nous annoncions que les ba-
teaux à vapeur construits dans les Pays-Bas pour le compte
du gouvernement égyptien, par l'intermédiaire de notre con-
sul général Ruyssenaers, étaient entrés dans le port d'Alexan-
drie et que ces remorqueurs de la fabrique de P. van Vlissin-
gen et Dudok van Heel à Amsterdam, avaient mérité l'appro-
bation générale et qu'on admirait leur construction et leur
solidité.
» C'était la première fois qu'on voyait en Égypte ces pro-
duits de l'industrie néerlandaise. Il fallait donc concourir avec
un grand nombre de bateaux à vapeur anglais, au service du
gouvernement égyptien, qui naviguent sur le Nil et sur le
canal Mahmoudiéh.
» Il fallait du courage pour oser mettre l'industrie néerlan-
daise sur la même ligne que celle des Anglais, pour la con-
struction de machines dans laquelle ces derniers croient être
seuls les maîtres. Nommer la Hollande à côté de l'Empire
britannique, c'était courageux. Il est inutile de dire ici les
menées et les intrigues qu'on employait pour mettre les va-
peurs néerlandais sur l'arrière-scène, et pour diminuer la
bonne impression qu'ils avaient faite sur le Vice-roi dès leur
arrivée. Pourtant on avait compté sans son hôte, pour me
servir d'un proverbe hollandais; voici ce qui arriva :
« Les Anglais avaient fait pour le remorquage du Nil (une
entreprise particulière) quelques bateaux à vapeur égaux en
force avec les bateaux néerlandais. On faisait le plus grand
éloge des bateaux anglais auprès du gouvernement égyptien.
Aucun bateau à vapeur ne pouvait entrer en lice avec les An-
glais. En un mot, la construction britannique était extra-
excellente.
» Le Vice-roi proposa une course d'Alje à Etfim, un trajet
de deux heures, entre un bateau néerlandais et un anglais,
chacun remorquant 4 navires, chacun de 120 tonneaux. Les
bateaux partirent en même temps. Les bandes de fumée se
dessinaient admirablement sur le ciel bleu d'Égypte. Une
course entre la petite Néerlande et le puissant Royaume-Uni
représentés par leurs industries ! Qui est-ce qui triompherait?
Le Pacha attendit les bateaux au terme prescrit. A peine
Son Altesse vit un de ces navires, qu'il envoya à sa rencontre
un courrier, qui en retournant apporta la nouvelle du triom-
phe du bateau néerlandais. Sur le trajet de deux heures,
il avait une avance de 25 minutes. Immédiatement Son Al-
tesse envoya un de ses officiers à notre consul général avec la
commande de faire construire dans la même fabrique encore
deux remorqueurs chacun de 180 chevaux de force.
» Ce petit événement en apparence doit être d'un plus
grand poids dans l'avenir qu'on ne pense peut-être. L'industrie
néerlandaise a un défenseur infatigable en Egypte en M. Ruys-
senaers, et quand elle se montre digne de cette protection,
cela tournera à son bien, et il s'ouvre pour elle une nouvelle
source en Egypte. Van Vlissingen et Dudok van Heel ont déjà
envoyé cinq vaisseaux chargés de machines cette année
d'Amsterdam en Egypte, aussi bien pour le gouvernement
que pour des entreprises particulières. Bientôt cette même fa-
brique livrera ici un atelier complet, qui exigera plusieurs
ouvriers néerlandais; aussi on a demandé des machinistes
hollandais pour le chemin de fer égyptien.
» Peut-être il s'ouvre un bel avenir en Egypte pour
l'industrie néerlandaise, principalement en regard du perce-
ment de l'isthme de Suez. L'Egypte est du plus grand intérêt
pour la Hollande à cause de nos colonies. Quiconque prend
intérêt à notre industrie, remercie notre consul si diligent
pour ses soins infatigables, et encourage l'établissement de
MAI. P. van Vlissingen et Dudok van Heel à maintenir sa re-
nommée, en livrant toujours un travail excellent. »
La Gazette de Trieste du 21 septembre fait les réflexions
suivantes que nous reproduisons avec plaisir :
« L'Angleterre est obligée de se mettre dorénavant en com-
munication plus rapide avec ses possessions de l'Inde; car le
rôle civilisateur qui lui est échu dans ces pays acquiert une
importance de plus en plus grande, et exige une plus grande
promptitude des nouvelles et des relations, qu'il n'a été pos-
sible jusqu'ici avec ces longs voyages autour du Cap ou à tra-
vers le désert, et à l'aide des paquebots. Le télégraphe élec-
trique et le canal de Suez deviennent chaque jour plus urgents,
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