Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1857 10 septembre 1857
Description : 1857/09/10 (A2,N30). 1857/09/10 (A2,N30).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530629s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 309
manière satisfaisante les conditions présentes avec le nombre
de navires qu'elle compte employer, et qu'il faudrait qu'un
steamer toujours prêt se tint continuellement dans l'attente
à la pointe de Galle. Les colis et les passagers pourraient y
être à la fois transbordés. Probablement, ajoute le gouverneur
Barkly, le service entre l'Australie et Ceylan pourrait s'accom-
plir alors avec la flotte d'aujourd' hui, en abandonnant à la
Compagnie Péninsulaire et Orientale le transport de la malle
de là à la mer Rouge, par une extension des arrangements
qui existent déjà entre les deux compagnies en ce qui concerne
la ligne de Southampton à Alexandrie. >1
— Une lettre de Melbourne (Australie, 21 mai 1857) calcule
qu'à cette époque la Compagnie de Glasgow, qui s'est chargée
de la malle australienne, avait déjà encouru l'énorme amende
de 33,083 livres sterling 6 shillings 8 pence, aux termes du
contrat qu'elle a passé avec l'Amirauté. On espérait que le
gouvernement n'exigerait pas la stricte exécution de ce con-
trat, que la Compagnie Péninsulaire et Orientale avait eu la
sagesse de ne point accepter.
- Le Moniteur de la Flotte du 23 août, dans un article fort
intéressant sur les transports maritimes en Angleterre, fait
remarquer que sur 850 bâtiments de tout ordre dont se com-
pose la flotte anglaise, il n'y a en tout que 12 transports :
5 de 400 chevaux et à hélice pourront porter chacun un mil-
lier d'hommes; 3 de 350 chevaux à hélice; 1 de 200 à roues;
2 de 80 à hélice; et enfin l'Himalaya, de 700 chevaux à hélice
et actuellement en Chine.
L'auteur de cet article, M. Baumes, dit avec raison que le
service des transports est à organiser entièrement, puisque
dans aucune occasion et sous aucun prétexte un bâtiment
armé en guerre ne peut être employé pour le transport des
troupes. L'Amirauté anglaise s'occupe d'ailleurs avec la plus
grande activité de suppléer à cette regrettable lacune.
— Les événements désastreux qui se passent dans les Indes
nous ont remis en mémoire une lettre que publiait le Times du
14 avril et qui était écrite de Calcutta dans les premiers jours
de mars. Dès cette époque, on manifestait des craintes très-vives
et l'on peut dire prophétiques sur la fidélité des troupes indi-
gènes dans les diverses Présidences et surtout au Bengale. Des
corps de cipayes, campés à Barrackpoure, près de Calcutta,
avaient témoigné un grand mécontentement des cartouches nou-
velles qu'on leur avait données, et qui, disaient-ils, étaient en-
duites d'une graisse animale que leur religion ne permettait pas
d'approcher de leurs lèvres. Vrai ou faux , ce motif, qu'on a
donné, comme on sait, à l'insurrection militaire, produisait une
impression parmi les cipayes. A ce premier fait, le correspon-
dant du Times en ajoutait un autre dont le caractère mysté-
rieux pouvait prêter à toutes les interprétations, et qui a sans
doute été le signal préliminaire de la révolte. De Cawripoure à
Allabhabad, sur toute la ligne des grandes cités du Nord-Ouest,
les chokédarsou agents de police s'étaient mis à courir de village
en village, y portant deux petits gâteaux de farine de froment.
Le chokédar du lieu les recevait et en faisait à son tour deux
autres, qu'il portait dans le village voisin, et ainsi de suite. Les
autorités auglaises ont vu ces gâteaux, les ont goûtés, et,
les trouvant inoffensifs, les ont laissés circuler, se conten-
tant de faire leur rapport au gouvernement, qui ne compre-
nait pas plus qu'elles ce que cela signifiait; on crut qu'il s'agis-
sait simplement d'une superstition populaire pour conjurer le
choléra. Il est fort à croire aujourd'hui que c'était le mot
d'ordre des insurgés. La discussion sur les cartouches s'étendit
rapidement dans tout le nord-ouest, et les galettes portées
par les chokédars en étaient très-probablement le signe con-
venu. Quelques officiers plus clairvoyants y virent les indices
d'une trahison prochaine; on les traita de rêve-creux. On
voit que les événements leur ont donné affreusement raison.
Il nous a semblé qu'il était bon de rappeler ces souvenirs
qui, tout récents qu'ils sont, ne sont guère connus et sont
même peut-être oubliés.
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'EGYPTE.
(Correspondance particulière de /'ISTHME DE SUEZ.)
Alexandrie, 20 août 1857.
Quelques jours après le départ de ma "dernière lettre du
5 août, le Vice-ro i a quitté le Caire, et-est venu se fixer dans
5 août, le Vice-roi a quitté le Caire, et est venu se fixer dans
une de ses résidences aux environs d'Alexandrie; et, delà, de
, ,
temps à autre, Son Altesse fait des excursions dans les cam-
pagnes, dont elle surveille ainsi la bonne administration.
Je vous disais, dans ma dernière lettre, que le Nil était
cette année un peu en retard, mais depuis lors sa crue a fait
de rapides progrès et l'inondation est considérée comme très-
satisfaisante, ce qui promet encore une année de grande
abondance. La coupure du kalig, qui, comme vous le savez,
est une des fêtes les plus solennelles du pays, a eu lieu ces
jours derniers au Caire.
Des assassinats, commis exclusivement parmi et par les
Européens, ont eu lieu depuis quelque temps à Alexandrie;
mais le gouvernement, d'accord avec les consuls généraux, a
pris des mesures vigoureuses pour l'organisation d'une bonne
police, et la colonie européenne se repose sur le zèle et sur
l'intelligence du gouverneur d'Alexandrie et des autres au-
torités.
La mise en activité prochaine de la Compagnie de la mer
Rouge et le mouvement de navigation qui, dans un avenir peu
éloigné, doit nécessairement se porter de ces côtés, ont dé-
montré au gouvernement égyptien la nécessité d'établir aux
environs de Suez une câle de halage pour la réparation des na-
vires-vapeurs. Le Vice-roi, toujours vigilant en ce qui concerne
le bien du commerce, a nommé une commission qui a été char-
gée d'aller étudier sur les lieux le point du littoral de la mer
Rouge le plus convenable pour recevoir l'établissement pro-
jeté. Les membres de cette commission sont :
MM. Linant-Bey, ingénieur en chef, directeur général des
ponts et chaussées ; Rause, ingénieur en chef de la ligne du
chemin de fer d'Alexandrie au Caire; Mouchelet, ingénieur
en chef de la ligne du chemin de fer du Caire à Suez; Homey,
capitaine de frégate de la marine impériale française, chef du
service actif de la Compagnie égyptienne du remorquage à
vapeur; Mencel, officier de la marine britannique, comman-
dant le bateau à vapeur de S. M. B. le Tartarus; Fédérigo,
capitaine autrichien, agent de la Compagnie du Lloyd autri-
chien ; Holton, agent de la Compagnie Péninsulaire et Orien-
tale; Dervieu, agent directeur de la Compagnie égyptienne
la Medgidieh pour la navigation à vapeur de la mer Rouge.
Ces Messieurs se sont rendus sur les côtes de la mer Rouge
et ils sont de retour depuis peu. Il ont choisi à l'unanimité,
comme localité la plus convenable, Yataka, port de l'Adabié,
près le mont Ataka. La Commission s'occupe de rédiger son
rapport, et ses conclusions seront bien certainement approu-
vées par le Vice-roi qui aura ainsi rendu un grand service à
la navigation de la mer Rouge. Les paquebots anglais qui fré-
quentent presque exclusivement ces parages dans ce moment
manière satisfaisante les conditions présentes avec le nombre
de navires qu'elle compte employer, et qu'il faudrait qu'un
steamer toujours prêt se tint continuellement dans l'attente
à la pointe de Galle. Les colis et les passagers pourraient y
être à la fois transbordés. Probablement, ajoute le gouverneur
Barkly, le service entre l'Australie et Ceylan pourrait s'accom-
plir alors avec la flotte d'aujourd' hui, en abandonnant à la
Compagnie Péninsulaire et Orientale le transport de la malle
de là à la mer Rouge, par une extension des arrangements
qui existent déjà entre les deux compagnies en ce qui concerne
la ligne de Southampton à Alexandrie. >1
— Une lettre de Melbourne (Australie, 21 mai 1857) calcule
qu'à cette époque la Compagnie de Glasgow, qui s'est chargée
de la malle australienne, avait déjà encouru l'énorme amende
de 33,083 livres sterling 6 shillings 8 pence, aux termes du
contrat qu'elle a passé avec l'Amirauté. On espérait que le
gouvernement n'exigerait pas la stricte exécution de ce con-
trat, que la Compagnie Péninsulaire et Orientale avait eu la
sagesse de ne point accepter.
- Le Moniteur de la Flotte du 23 août, dans un article fort
intéressant sur les transports maritimes en Angleterre, fait
remarquer que sur 850 bâtiments de tout ordre dont se com-
pose la flotte anglaise, il n'y a en tout que 12 transports :
5 de 400 chevaux et à hélice pourront porter chacun un mil-
lier d'hommes; 3 de 350 chevaux à hélice; 1 de 200 à roues;
2 de 80 à hélice; et enfin l'Himalaya, de 700 chevaux à hélice
et actuellement en Chine.
L'auteur de cet article, M. Baumes, dit avec raison que le
service des transports est à organiser entièrement, puisque
dans aucune occasion et sous aucun prétexte un bâtiment
armé en guerre ne peut être employé pour le transport des
troupes. L'Amirauté anglaise s'occupe d'ailleurs avec la plus
grande activité de suppléer à cette regrettable lacune.
— Les événements désastreux qui se passent dans les Indes
nous ont remis en mémoire une lettre que publiait le Times du
14 avril et qui était écrite de Calcutta dans les premiers jours
de mars. Dès cette époque, on manifestait des craintes très-vives
et l'on peut dire prophétiques sur la fidélité des troupes indi-
gènes dans les diverses Présidences et surtout au Bengale. Des
corps de cipayes, campés à Barrackpoure, près de Calcutta,
avaient témoigné un grand mécontentement des cartouches nou-
velles qu'on leur avait données, et qui, disaient-ils, étaient en-
duites d'une graisse animale que leur religion ne permettait pas
d'approcher de leurs lèvres. Vrai ou faux , ce motif, qu'on a
donné, comme on sait, à l'insurrection militaire, produisait une
impression parmi les cipayes. A ce premier fait, le correspon-
dant du Times en ajoutait un autre dont le caractère mysté-
rieux pouvait prêter à toutes les interprétations, et qui a sans
doute été le signal préliminaire de la révolte. De Cawripoure à
Allabhabad, sur toute la ligne des grandes cités du Nord-Ouest,
les chokédarsou agents de police s'étaient mis à courir de village
en village, y portant deux petits gâteaux de farine de froment.
Le chokédar du lieu les recevait et en faisait à son tour deux
autres, qu'il portait dans le village voisin, et ainsi de suite. Les
autorités auglaises ont vu ces gâteaux, les ont goûtés, et,
les trouvant inoffensifs, les ont laissés circuler, se conten-
tant de faire leur rapport au gouvernement, qui ne compre-
nait pas plus qu'elles ce que cela signifiait; on crut qu'il s'agis-
sait simplement d'une superstition populaire pour conjurer le
choléra. Il est fort à croire aujourd'hui que c'était le mot
d'ordre des insurgés. La discussion sur les cartouches s'étendit
rapidement dans tout le nord-ouest, et les galettes portées
par les chokédars en étaient très-probablement le signe con-
venu. Quelques officiers plus clairvoyants y virent les indices
d'une trahison prochaine; on les traita de rêve-creux. On
voit que les événements leur ont donné affreusement raison.
Il nous a semblé qu'il était bon de rappeler ces souvenirs
qui, tout récents qu'ils sont, ne sont guère connus et sont
même peut-être oubliés.
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'EGYPTE.
(Correspondance particulière de /'ISTHME DE SUEZ.)
Alexandrie, 20 août 1857.
Quelques jours après le départ de ma "dernière lettre du
5 août, le Vice-ro i a quitté le Caire, et-est venu se fixer dans
5 août, le Vice-roi a quitté le Caire, et est venu se fixer dans
une de ses résidences aux environs d'Alexandrie; et, delà, de
, ,
temps à autre, Son Altesse fait des excursions dans les cam-
pagnes, dont elle surveille ainsi la bonne administration.
Je vous disais, dans ma dernière lettre, que le Nil était
cette année un peu en retard, mais depuis lors sa crue a fait
de rapides progrès et l'inondation est considérée comme très-
satisfaisante, ce qui promet encore une année de grande
abondance. La coupure du kalig, qui, comme vous le savez,
est une des fêtes les plus solennelles du pays, a eu lieu ces
jours derniers au Caire.
Des assassinats, commis exclusivement parmi et par les
Européens, ont eu lieu depuis quelque temps à Alexandrie;
mais le gouvernement, d'accord avec les consuls généraux, a
pris des mesures vigoureuses pour l'organisation d'une bonne
police, et la colonie européenne se repose sur le zèle et sur
l'intelligence du gouverneur d'Alexandrie et des autres au-
torités.
La mise en activité prochaine de la Compagnie de la mer
Rouge et le mouvement de navigation qui, dans un avenir peu
éloigné, doit nécessairement se porter de ces côtés, ont dé-
montré au gouvernement égyptien la nécessité d'établir aux
environs de Suez une câle de halage pour la réparation des na-
vires-vapeurs. Le Vice-roi, toujours vigilant en ce qui concerne
le bien du commerce, a nommé une commission qui a été char-
gée d'aller étudier sur les lieux le point du littoral de la mer
Rouge le plus convenable pour recevoir l'établissement pro-
jeté. Les membres de cette commission sont :
MM. Linant-Bey, ingénieur en chef, directeur général des
ponts et chaussées ; Rause, ingénieur en chef de la ligne du
chemin de fer d'Alexandrie au Caire; Mouchelet, ingénieur
en chef de la ligne du chemin de fer du Caire à Suez; Homey,
capitaine de frégate de la marine impériale française, chef du
service actif de la Compagnie égyptienne du remorquage à
vapeur; Mencel, officier de la marine britannique, comman-
dant le bateau à vapeur de S. M. B. le Tartarus; Fédérigo,
capitaine autrichien, agent de la Compagnie du Lloyd autri-
chien ; Holton, agent de la Compagnie Péninsulaire et Orien-
tale; Dervieu, agent directeur de la Compagnie égyptienne
la Medgidieh pour la navigation à vapeur de la mer Rouge.
Ces Messieurs se sont rendus sur les côtes de la mer Rouge
et ils sont de retour depuis peu. Il ont choisi à l'unanimité,
comme localité la plus convenable, Yataka, port de l'Adabié,
près le mont Ataka. La Commission s'occupe de rédiger son
rapport, et ses conclusions seront bien certainement approu-
vées par le Vice-roi qui aura ainsi rendu un grand service à
la navigation de la mer Rouge. Les paquebots anglais qui fré-
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