Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 septembre 1857 25 septembre 1857
Description : 1857/09/25 (A2,N31). 1857/09/25 (A2,N31).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530630f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 395
que lord Palmerston élève des objections, sous le double rap-
port de la politique et du commerce.
» Autant qu'il nous est donné de connaître ses objections
politiques, il craint que le canal de Suez, au lieu d'être le
monopole exclusif de l'Angleterre, ne devienne la grande
route ouverte à toutes les nations. Ceci, loin d'être une objec-
tion fatale, nous parait être la meilleure recommandation du
projet. Car le canal ne doit se construire ni aux frais exclusifs
ni à l'usage particulier de l'Angleterre. Nous ne venons pas
d'abolir les monopoles chez nous, pour les protéger au dehors,
t et une concurrence franche et honnête ne nous causera ja-
r mais des craintes. Ainsi qu'à Adam à sa sortie du paradis
t « le monde entier est devant nous à notre choix, » et nous ne
f demandons que le même avantage dont a joui notre grand
progéniteur. Par cela, ou malgré cela, nous avons obtenu la
l position prééminente que nous occupons parmi les nations du
globe, et de par la bénédiction de Dieu, avec nos cœurs vail-
lants et nos bras robustes, nous comptons la maintenir. Lord
! Palmerston est le dernier homme du monde que nous aurions
cru pouvoir pousser ce cri de détresse, car en le poussant il
Il est infidèle à lui-même et à nous; et, même en se rétractant,
| il a forfait au prestige par lequel il s'est acquis la confiance
du public.
» L'objection commerciale se borne à l'assertion que l'en-
treprise ne serait pas une spéculation rémunérative , et il pa-
raît que M. Stephenson partage cette opinion. Dans une
pareille question, lord Palmerston ne fait pas autorité; mais
M. Stephenson en fait. Voilà un des malheurs d'une grande
réputation que celui qui la possède est parfois tenté d'en trop
présumer. Il n'y a pas de dogme si énorme au monde qui ne
puisse être soutenu par la sanction de quelque autorité, et
cette autorité s'y prête quelquefois avec une légèreté tellement
insouciante, qu'on ne saurait trop s'en. étonner. Voici donc le
cas où une Commission composée des hommes les plus émi-
nents de la science, se prononce, après un examen minutieux
et élaboré, en faveur d'un projet qui a été soumis à leur juge-
ment. L'objet de leur décision n'est pas un calcul d'intérêts
particuliers, mais .une affaire qui concerne tout le monde.
Cette enquête ne s'est pas faite non plus dans un coin obscur,
mais « à la face du soleil et sous les yeux du jour. » Ces
hommes ont également à sauvegarder une réputation qu'ils
n'aimeraient pas à compromettre, et ils sont heureusement pla-
cés au-dessus de tout soupçon de fraude et de collusion. Voilà
donc M. Stephenson qui se propose bien tranquillement de
démentir leur jugement après avoir jeté à peine un coup d'œil
sur leurs prémisses, en se fondant sur la simple raison d'un
ipse dixit. Il ne s'abaisse pas même jusqu'à vouloir indiquer
les motifs de son arrêt. Stet pro ratione voluntas, voilà la
devise sublime qu'il place en avant, sans admettre la moindre
réplique et tout en disant : C'est moi monsieur l'Oracle. C'est
ce qu'appellent les Français être trop modeste, et en bon
anglais, sans aucune satire, c'est être peu flatteur vis-à-vis
de ses collègues. Si M. Stephenson père, ce vieil honnête
Georges, avait employé ses prétendus dogmes avec un air si
hautain, ou s'il avait voulu se laisser gourmander par quelque
1 jeune Stephenson d'aujourd'hui, le système de nos chemins de
fer n'existerait pas encore, et nous n'aurions jamais entendu
parler du nom de Stephenson comme d'une grande autorité,
mais comme du nom d'un scribe.
Il Mais si la Commission est au-dessus de tout soupçon de
fraude, nous ne saurions peut-être pas adresser le même com-
pliment à M. Stephenson; car nous apprenons, malheureuse-
ment pour lui, qu'il n'est que trop juge et partie dans cette
affaire, puis qu'il est le promoteur ou le protecteur d'un
chemin de fer par la vallée de l'Euphrate, qu'on croit pouvoir
faire concurrence au canal de Suez.
Malgré toute cette opposition de lord Palmerston et do
M. Stephenson, le projet de M. de Lesseps a trouvé un appui
solide et précieux auprès des autorités les plus compétentes de
notre pays et ailleurs. M. de Lesseps, accompagné de M. Lange,
est venu dernièrement à Liverpool pour plaider sa cause; et
ici, comme dans toutes les grandes villes commercantes et
manufacturières de la Grande-Bretagne, il a obtenu par les
Chambres de commerce et les associations mercantiles des
résolutions unanimes et judicieusement motivées en faveur de
son projet. Comparée à ces manifestations, l'opposition de
lord Palmerston et de M. Stephenson disparaît comme le
poids d'une plume sur une balance.
,, Quant aux frais de la construction du canal, évalués d'a-
près les indications scrupuleuses de M. de Lesseps, à 8 mil-
lions de livres sterling, il est ridicule d'en parler comme d'une
grande somme, dans un pays qui a dépensé 100 millions pour
faire la guerre en Crimée.
» Nous ne sommes pas, il est trai, une grande nation mili-
taire; mais pourtant la construction du canal, comme route
militaire vers les Indes, aux frais exclusifs du gouvernement,
serait déjà une œuvre de sage économie. D'autant plus fau-
drait-il encourager ce projet du canal dès qu'il doit être exécuté
comme une entreprise particulière et comme une spéculation
mercantile, dès qu'il servira au passage de nos flottes et de
nos armées, en cas d'une agression hostile, pour la protec-
tion de nos possessions orientales, dès qu'il sera une route
commode pour le commerce du monde et qu'il accroîtra la
production de régions immenses et l'industrie des peuplades
innombrables des Indes, de la Chine, du Japon, de l'Aus-
tralie, etc., et les portera à une extension qui jamais au-
paravant n'a pu être réalisée, et qui jusqu'à présent n'a pas
même été rêvée par l'imagination la plus féconde. »
L'article finit par des éloges qu'il accorde à si juste titre à
la courtoisie, au tact, à la franchise et à toutes les autres
qualités dont M. Lange, comme avocat de la cause de M. do
Lesseps, a fait preuve dans les meetings en faveur de la ques-
tion du canal. "Cela fait pitié de voir, ajoute le Chronicle, que
M. Lange soit obligé de combattre ses adversaires du Parle-
ment, sans être admis lui-même dans l'arène, et qu'il dépende
de la presse pour faire insérer ses répliques aux attaques
contre les promoteurs du canal.
» J. RÉGNIER. »
L'AUSTRALIE ET LE CANAL DE SUEZ.
Le Sydney Alorning Herald ayant reçu d'un de ses
correspondants le numéro de notre journal du 10 mai,
nous remercie de la manière flatteuse dont nous avons
apprécié les réflexions du journal australien sur la ques-
tion du canal de Suez. Il résume ensuite en quelques
mots l'état de la question et les démarches de M. de Les-
seps pour s'assurer le concours des classes commerciales
de l'Angleterre, toutes favorables à cette entreprise,
« dont la possibilité et l'utilité ne peuvent guère être
mises en doute. « Quant à l'opposition du gouvernement
anglais, le Sydney Aforning Herald trouve qu'il n'est
guère concevable qu'un grand pays commerçant etéclairé
comme l'Angleterre puisse vouloir arrêter la marche du
que lord Palmerston élève des objections, sous le double rap-
port de la politique et du commerce.
» Autant qu'il nous est donné de connaître ses objections
politiques, il craint que le canal de Suez, au lieu d'être le
monopole exclusif de l'Angleterre, ne devienne la grande
route ouverte à toutes les nations. Ceci, loin d'être une objec-
tion fatale, nous parait être la meilleure recommandation du
projet. Car le canal ne doit se construire ni aux frais exclusifs
ni à l'usage particulier de l'Angleterre. Nous ne venons pas
d'abolir les monopoles chez nous, pour les protéger au dehors,
t et une concurrence franche et honnête ne nous causera ja-
r mais des craintes. Ainsi qu'à Adam à sa sortie du paradis
t « le monde entier est devant nous à notre choix, » et nous ne
f demandons que le même avantage dont a joui notre grand
progéniteur. Par cela, ou malgré cela, nous avons obtenu la
l position prééminente que nous occupons parmi les nations du
globe, et de par la bénédiction de Dieu, avec nos cœurs vail-
lants et nos bras robustes, nous comptons la maintenir. Lord
! Palmerston est le dernier homme du monde que nous aurions
cru pouvoir pousser ce cri de détresse, car en le poussant il
Il est infidèle à lui-même et à nous; et, même en se rétractant,
| il a forfait au prestige par lequel il s'est acquis la confiance
du public.
» L'objection commerciale se borne à l'assertion que l'en-
treprise ne serait pas une spéculation rémunérative , et il pa-
raît que M. Stephenson partage cette opinion. Dans une
pareille question, lord Palmerston ne fait pas autorité; mais
M. Stephenson en fait. Voilà un des malheurs d'une grande
réputation que celui qui la possède est parfois tenté d'en trop
présumer. Il n'y a pas de dogme si énorme au monde qui ne
puisse être soutenu par la sanction de quelque autorité, et
cette autorité s'y prête quelquefois avec une légèreté tellement
insouciante, qu'on ne saurait trop s'en. étonner. Voici donc le
cas où une Commission composée des hommes les plus émi-
nents de la science, se prononce, après un examen minutieux
et élaboré, en faveur d'un projet qui a été soumis à leur juge-
ment. L'objet de leur décision n'est pas un calcul d'intérêts
particuliers, mais .une affaire qui concerne tout le monde.
Cette enquête ne s'est pas faite non plus dans un coin obscur,
mais « à la face du soleil et sous les yeux du jour. » Ces
hommes ont également à sauvegarder une réputation qu'ils
n'aimeraient pas à compromettre, et ils sont heureusement pla-
cés au-dessus de tout soupçon de fraude et de collusion. Voilà
donc M. Stephenson qui se propose bien tranquillement de
démentir leur jugement après avoir jeté à peine un coup d'œil
sur leurs prémisses, en se fondant sur la simple raison d'un
ipse dixit. Il ne s'abaisse pas même jusqu'à vouloir indiquer
les motifs de son arrêt. Stet pro ratione voluntas, voilà la
devise sublime qu'il place en avant, sans admettre la moindre
réplique et tout en disant : C'est moi monsieur l'Oracle. C'est
ce qu'appellent les Français être trop modeste, et en bon
anglais, sans aucune satire, c'est être peu flatteur vis-à-vis
de ses collègues. Si M. Stephenson père, ce vieil honnête
Georges, avait employé ses prétendus dogmes avec un air si
hautain, ou s'il avait voulu se laisser gourmander par quelque
1 jeune Stephenson d'aujourd'hui, le système de nos chemins de
fer n'existerait pas encore, et nous n'aurions jamais entendu
parler du nom de Stephenson comme d'une grande autorité,
mais comme du nom d'un scribe.
Il Mais si la Commission est au-dessus de tout soupçon de
fraude, nous ne saurions peut-être pas adresser le même com-
pliment à M. Stephenson; car nous apprenons, malheureuse-
ment pour lui, qu'il n'est que trop juge et partie dans cette
affaire, puis qu'il est le promoteur ou le protecteur d'un
chemin de fer par la vallée de l'Euphrate, qu'on croit pouvoir
faire concurrence au canal de Suez.
Malgré toute cette opposition de lord Palmerston et do
M. Stephenson, le projet de M. de Lesseps a trouvé un appui
solide et précieux auprès des autorités les plus compétentes de
notre pays et ailleurs. M. de Lesseps, accompagné de M. Lange,
est venu dernièrement à Liverpool pour plaider sa cause; et
ici, comme dans toutes les grandes villes commercantes et
manufacturières de la Grande-Bretagne, il a obtenu par les
Chambres de commerce et les associations mercantiles des
résolutions unanimes et judicieusement motivées en faveur de
son projet. Comparée à ces manifestations, l'opposition de
lord Palmerston et de M. Stephenson disparaît comme le
poids d'une plume sur une balance.
,, Quant aux frais de la construction du canal, évalués d'a-
près les indications scrupuleuses de M. de Lesseps, à 8 mil-
lions de livres sterling, il est ridicule d'en parler comme d'une
grande somme, dans un pays qui a dépensé 100 millions pour
faire la guerre en Crimée.
» Nous ne sommes pas, il est trai, une grande nation mili-
taire; mais pourtant la construction du canal, comme route
militaire vers les Indes, aux frais exclusifs du gouvernement,
serait déjà une œuvre de sage économie. D'autant plus fau-
drait-il encourager ce projet du canal dès qu'il doit être exécuté
comme une entreprise particulière et comme une spéculation
mercantile, dès qu'il servira au passage de nos flottes et de
nos armées, en cas d'une agression hostile, pour la protec-
tion de nos possessions orientales, dès qu'il sera une route
commode pour le commerce du monde et qu'il accroîtra la
production de régions immenses et l'industrie des peuplades
innombrables des Indes, de la Chine, du Japon, de l'Aus-
tralie, etc., et les portera à une extension qui jamais au-
paravant n'a pu être réalisée, et qui jusqu'à présent n'a pas
même été rêvée par l'imagination la plus féconde. »
L'article finit par des éloges qu'il accorde à si juste titre à
la courtoisie, au tact, à la franchise et à toutes les autres
qualités dont M. Lange, comme avocat de la cause de M. do
Lesseps, a fait preuve dans les meetings en faveur de la ques-
tion du canal. "Cela fait pitié de voir, ajoute le Chronicle, que
M. Lange soit obligé de combattre ses adversaires du Parle-
ment, sans être admis lui-même dans l'arène, et qu'il dépende
de la presse pour faire insérer ses répliques aux attaques
contre les promoteurs du canal.
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apprécié les réflexions du journal australien sur la ques-
tion du canal de Suez. Il résume ensuite en quelques
mots l'état de la question et les démarches de M. de Les-
seps pour s'assurer le concours des classes commerciales
de l'Angleterre, toutes favorables à cette entreprise,
« dont la possibilité et l'utilité ne peuvent guère être
mises en doute. « Quant à l'opposition du gouvernement
anglais, le Sydney Aforning Herald trouve qu'il n'est
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