Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1857 10 septembre 1857
Description : 1857/09/10 (A2,N30). 1857/09/10 (A2,N30).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530629s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 363
de l'isthme de Suez dans un article remarquable qu'il
intitule : Le canal navigable à travers l'A'gypte. Nous
donnons cet article en entier :
u Nous avons parlé , il y a quelque temps, du projet d'un
rail-way par la vallée de l'Euphrate et de la communication
plus rapide avec les Indes qu'il procurerait en se reliant à un
service de bateaux à vapeur sur l'Océan et le fleuve. Un autre
projet, pour abréger la route de l'Orient, est également digne
de l'attention publique; et, quoique nous ne plaidions pas sa
praticabilité, nous nous sentons obligés de le prendre en
une considération particulière. Ce projet consiste à percer
l'isthme de Suez et à mettre la Méditerranée en communication
avec la mer Rouge par un canal navigable. Quoique cette en-
treprise audacieuse et magnifique ait été conçue par tous les
grands hommes qui ont été les conquérants ou les domina-
teurs de l'Egypte, à partir de Sésostris jusqu'à Napoléon I"',
M. de Lesseps a le mérite incontestable de l'avoir présentée à
la connaissance de l'Europe sous une forme pratique, après
avoir fait accomplir par d'éminents ingénieurs tous les tra-
vaux préalables et calculé exactement les frais d'exécution.
Les Chambres des Lords et des Communes sont favorables au
projet; mais, lorsqu'on a demandé à lord Palmerston d'em-
ployer son influence près du Sultan pour obtenir de lui la
sanction de @ ce projet, il a refusé en alléguant que le canal
séparerait l'Egypte de la Turquie et rendrait le Pacha indé-
pendant de son suzerain. La presse française est très-désap-
pointée par ce refus, qu'elle attribue à plusieurs motifs.
Les Débats soutiennent que l'opposition de lord Palmerston
ne provient pas de sa conviction et d'idées politiques dans le
sens propre du mot, mais d'anciens préjugés puérils datant
de l'année 1808. Le projet amène des considérations poli-
tiques et commerciales de l'ordre le plus élevé sous le rapport
international; car on peut dire, sans exagération, que tous
les habitants de notre globe sont plus ou moins intéressés à
la construction de ce canal. M. de Lesseps a démontré jus-
qu'à l'évidence qu'en rendant à l'Egypte la sécurité sous la
garantie de toutes les grandes puissances de l'Europe, on dé-
truirait une ancienne cause de jalousie et de discorde entre
l'Angleterre et la France. Dès que l'Egypte sera placée sur la
route directe de l'Europe à l'Orient, il est clair que l'Angle-
terre ne laissera jamais ce pays en possession d'une nation
rivale, tout autant que la France n'abandonnera jamais à
l'Angleterre la souveraineté paisible sur le pays des Pharaons.
Il y a cinquante ans et même davantage, l'Egypte a été la
pomme de discorde entre les deux peuples qui sont alliés au-
jourd'hui d'une manière si heureuse et, nous l'espérons, si
durable. Si le canal était construit, que le Pacha en fût le
gardien avec le pouvoir de le fermer à tous les partis bel-
ligérants et qu'il y eût à cet effet de puissantes batteries aux
deux extrémités du canal, ce passage serait dans l'intérêt du
commerce universel tout aussi parfaitement contrôlé, que ne l'est
aujourd'hui le détroit des Dardanelles par le Sultan. Ces sti-
pulations faites, aucune force ennemie ne pourrait s'approcher
des Indes ; mais s'il éclatait une mutinerie ou une guerre
civile, comme actuellement, nous profiterions de tous les
avantages du canal pour la prompte expédition des troupes.
Examinons alors ces avantages en pareilles circonstances. La
distance du canal de la Manche à Calcutta par la route du
Cap n'est pas moindre de 13,000 milles, même pour les
meilleurs navires à voiles. La route par la Méditerranée, la
mer Rouge et la mer des Indes est de 8,000 milles. Il y aurait
donc en faveur de celle-ci une économie de 5,000 milles. La
route de Bombay par le Cap est évaluée à 11,500 milles, celle
par la mer Rouge à 6,200; il y aurait donc pour ce voyage
un avantage de 5,300 milles. Par le canal, les troupes arrive-
raient de Malte à Bombay en trois semaines; à l'ile de Ceylan
ou à Madras en quatre; à Calcutta en cinq semaines. Elles y
arriveraient fraîches et vigoureuses, sans être accablées par
cette lassitude de l'âme qui est ordinairement la suite d'un
long et fatigant voyage en mer. Il est évident qu'avec ces
facilités, un nombre moins considérable de troupes euro-
péennes dans nos possessions indiennes offrirait les mêmes
garanties de sécurité; car nul doute que les indigènes, con-
naissant nos prompts moyens de transporter les soldats et les
munitions de guerre, seraient beaucoup moins disposés à une
révollo quelconque.
>i Passons maintenant des raisons politiques aux raisons
commerciales. Il est évident que les marines de l'Europe et
de l'Amérique profiteraient de toute diminution de distance.
Le canal rapprocherait par exemple New-York de Bombay
de 2,439 lieues, New-Orléans de 2,726 lieues, Constantinople
gagnerait 4,300 lieues, Saint-Pétersbourg 2,850 lieues, etc.
Mais quelle immense impulsion n'en résulterait-il pas pour la na-
vigation des vapeurs et pour les voyages lointains ! Quel vaste
champ nes'ouvrirait-il pas à la propagation du commerce et de
tous les travaux de la civilisation ! Les bords de la mer Rougeet
du golfe Persique, les côtes orientales de l'Afrique, les Indes,
le royaume de Siam, la Cochinchine, le Japon, le vaste empire
de la Chine, avec ses populations innombrables, les îles Phi-
lippines, la Nouvelle-Hollande et la Nouvelle-Zélande, tout
l'archipel de l'Australie, seraient rapprochés de la Méditer-
ranée et de l'Europe septentrionale d'à peu près 3000 lieues.
Tous les peuples seraient voisins ; des millions de semi-bar-
bares entreraient daus le sein de la civilisation, et le premier
grand pas serait fait pour répandre les rayons du christia-
nisme parmi des peuples plongés jusqu'à ce moment dans les
ténèbres du paganisme. C'est ici le lieu de déclarer que le
prince de Metternich, un des hommes d'Etat les plus sagaces
de notre temps, s'est déjà intéressé, il y a vingt ans, pour le
percement de l'isthme de Suez, pendant que le baron de
Bruck regardait le projet comme aidant puissamment à l'a-
grandissement de Trieste et de Venise, comme ouvrant d'im.
portants débouchés à la production des provinces impériales
et de la Hongrie , d'où un canal du Danube à Kustendje sur
la mer Noire, en suivant la ligne des anciens remparts de
Trajan, devait faciliter l'exportation. La Hollande en retirerait
également des avantages énormes par la plus grande facilité
de communiquer avec ses colonies, les îles de Java et de Su-
matra. Enfin toutes les nations maritimes y gagneraient par
les bénéfices réalisés sur toutes sortes de frais de navigation.
A mesure que les hommes se multiplient et s'avancent dans le
domaine des connaissances et le raffinement de la civilisation,
de nouveaux besoins arrivent, et, pour les satisfaire, l'intelli-
gence humaine se met à la recherche de nouveaux procédés
de production et d'échange. Puisque nous sommes doués de la
capacité de subvenir à nos besoins, nous devons admettre que
la construction de canaux navigables à travers les isthmes de
Suez et de Panama doit être placée en première ligne parmi
les entreprises destinées à pourvoir aux besoins et aux progrès
croissants de la race humaine. Autrefois on a cru que cette
grande œuvre était physiquement impraticable , et cela par
la vague conjecture ou par l'affirmation précipitée que les
deux mers étaient d'un niveau différent. Mais il est aujour-
d'hui constaté qu'excepté la différence causée par la marée
haute, laquelle est pour ainsi dire nulle dans la Méditerranée,
mais assez considérable dans la mer Rouge, le niveau des deux
mers est parfaitement le même. Quelques officiers anglais ont
précisé ce fait important en 1840; M. Paulin Talabot, inge
de l'isthme de Suez dans un article remarquable qu'il
intitule : Le canal navigable à travers l'A'gypte. Nous
donnons cet article en entier :
u Nous avons parlé , il y a quelque temps, du projet d'un
rail-way par la vallée de l'Euphrate et de la communication
plus rapide avec les Indes qu'il procurerait en se reliant à un
service de bateaux à vapeur sur l'Océan et le fleuve. Un autre
projet, pour abréger la route de l'Orient, est également digne
de l'attention publique; et, quoique nous ne plaidions pas sa
praticabilité, nous nous sentons obligés de le prendre en
une considération particulière. Ce projet consiste à percer
l'isthme de Suez et à mettre la Méditerranée en communication
avec la mer Rouge par un canal navigable. Quoique cette en-
treprise audacieuse et magnifique ait été conçue par tous les
grands hommes qui ont été les conquérants ou les domina-
teurs de l'Egypte, à partir de Sésostris jusqu'à Napoléon I"',
M. de Lesseps a le mérite incontestable de l'avoir présentée à
la connaissance de l'Europe sous une forme pratique, après
avoir fait accomplir par d'éminents ingénieurs tous les tra-
vaux préalables et calculé exactement les frais d'exécution.
Les Chambres des Lords et des Communes sont favorables au
projet; mais, lorsqu'on a demandé à lord Palmerston d'em-
ployer son influence près du Sultan pour obtenir de lui la
sanction de @ ce projet, il a refusé en alléguant que le canal
séparerait l'Egypte de la Turquie et rendrait le Pacha indé-
pendant de son suzerain. La presse française est très-désap-
pointée par ce refus, qu'elle attribue à plusieurs motifs.
Les Débats soutiennent que l'opposition de lord Palmerston
ne provient pas de sa conviction et d'idées politiques dans le
sens propre du mot, mais d'anciens préjugés puérils datant
de l'année 1808. Le projet amène des considérations poli-
tiques et commerciales de l'ordre le plus élevé sous le rapport
international; car on peut dire, sans exagération, que tous
les habitants de notre globe sont plus ou moins intéressés à
la construction de ce canal. M. de Lesseps a démontré jus-
qu'à l'évidence qu'en rendant à l'Egypte la sécurité sous la
garantie de toutes les grandes puissances de l'Europe, on dé-
truirait une ancienne cause de jalousie et de discorde entre
l'Angleterre et la France. Dès que l'Egypte sera placée sur la
route directe de l'Europe à l'Orient, il est clair que l'Angle-
terre ne laissera jamais ce pays en possession d'une nation
rivale, tout autant que la France n'abandonnera jamais à
l'Angleterre la souveraineté paisible sur le pays des Pharaons.
Il y a cinquante ans et même davantage, l'Egypte a été la
pomme de discorde entre les deux peuples qui sont alliés au-
jourd'hui d'une manière si heureuse et, nous l'espérons, si
durable. Si le canal était construit, que le Pacha en fût le
gardien avec le pouvoir de le fermer à tous les partis bel-
ligérants et qu'il y eût à cet effet de puissantes batteries aux
deux extrémités du canal, ce passage serait dans l'intérêt du
commerce universel tout aussi parfaitement contrôlé, que ne l'est
aujourd'hui le détroit des Dardanelles par le Sultan. Ces sti-
pulations faites, aucune force ennemie ne pourrait s'approcher
des Indes ; mais s'il éclatait une mutinerie ou une guerre
civile, comme actuellement, nous profiterions de tous les
avantages du canal pour la prompte expédition des troupes.
Examinons alors ces avantages en pareilles circonstances. La
distance du canal de la Manche à Calcutta par la route du
Cap n'est pas moindre de 13,000 milles, même pour les
meilleurs navires à voiles. La route par la Méditerranée, la
mer Rouge et la mer des Indes est de 8,000 milles. Il y aurait
donc en faveur de celle-ci une économie de 5,000 milles. La
route de Bombay par le Cap est évaluée à 11,500 milles, celle
par la mer Rouge à 6,200; il y aurait donc pour ce voyage
un avantage de 5,300 milles. Par le canal, les troupes arrive-
raient de Malte à Bombay en trois semaines; à l'ile de Ceylan
ou à Madras en quatre; à Calcutta en cinq semaines. Elles y
arriveraient fraîches et vigoureuses, sans être accablées par
cette lassitude de l'âme qui est ordinairement la suite d'un
long et fatigant voyage en mer. Il est évident qu'avec ces
facilités, un nombre moins considérable de troupes euro-
péennes dans nos possessions indiennes offrirait les mêmes
garanties de sécurité; car nul doute que les indigènes, con-
naissant nos prompts moyens de transporter les soldats et les
munitions de guerre, seraient beaucoup moins disposés à une
révollo quelconque.
>i Passons maintenant des raisons politiques aux raisons
commerciales. Il est évident que les marines de l'Europe et
de l'Amérique profiteraient de toute diminution de distance.
Le canal rapprocherait par exemple New-York de Bombay
de 2,439 lieues, New-Orléans de 2,726 lieues, Constantinople
gagnerait 4,300 lieues, Saint-Pétersbourg 2,850 lieues, etc.
Mais quelle immense impulsion n'en résulterait-il pas pour la na-
vigation des vapeurs et pour les voyages lointains ! Quel vaste
champ nes'ouvrirait-il pas à la propagation du commerce et de
tous les travaux de la civilisation ! Les bords de la mer Rougeet
du golfe Persique, les côtes orientales de l'Afrique, les Indes,
le royaume de Siam, la Cochinchine, le Japon, le vaste empire
de la Chine, avec ses populations innombrables, les îles Phi-
lippines, la Nouvelle-Hollande et la Nouvelle-Zélande, tout
l'archipel de l'Australie, seraient rapprochés de la Méditer-
ranée et de l'Europe septentrionale d'à peu près 3000 lieues.
Tous les peuples seraient voisins ; des millions de semi-bar-
bares entreraient daus le sein de la civilisation, et le premier
grand pas serait fait pour répandre les rayons du christia-
nisme parmi des peuples plongés jusqu'à ce moment dans les
ténèbres du paganisme. C'est ici le lieu de déclarer que le
prince de Metternich, un des hommes d'Etat les plus sagaces
de notre temps, s'est déjà intéressé, il y a vingt ans, pour le
percement de l'isthme de Suez, pendant que le baron de
Bruck regardait le projet comme aidant puissamment à l'a-
grandissement de Trieste et de Venise, comme ouvrant d'im.
portants débouchés à la production des provinces impériales
et de la Hongrie , d'où un canal du Danube à Kustendje sur
la mer Noire, en suivant la ligne des anciens remparts de
Trajan, devait faciliter l'exportation. La Hollande en retirerait
également des avantages énormes par la plus grande facilité
de communiquer avec ses colonies, les îles de Java et de Su-
matra. Enfin toutes les nations maritimes y gagneraient par
les bénéfices réalisés sur toutes sortes de frais de navigation.
A mesure que les hommes se multiplient et s'avancent dans le
domaine des connaissances et le raffinement de la civilisation,
de nouveaux besoins arrivent, et, pour les satisfaire, l'intelli-
gence humaine se met à la recherche de nouveaux procédés
de production et d'échange. Puisque nous sommes doués de la
capacité de subvenir à nos besoins, nous devons admettre que
la construction de canaux navigables à travers les isthmes de
Suez et de Panama doit être placée en première ligne parmi
les entreprises destinées à pourvoir aux besoins et aux progrès
croissants de la race humaine. Autrefois on a cru que cette
grande œuvre était physiquement impraticable , et cela par
la vague conjecture ou par l'affirmation précipitée que les
deux mers étaient d'un niveau différent. Mais il est aujour-
d'hui constaté qu'excepté la différence causée par la marée
haute, laquelle est pour ainsi dire nulle dans la Méditerranée,
mais assez considérable dans la mer Rouge, le niveau des deux
mers est parfaitement le même. Quelques officiers anglais ont
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