Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1857 10 septembre 1857
Description : 1857/09/10 (A2,N30). 1857/09/10 (A2,N30).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530629s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
348 L'ISTHME DE SUEZ,
d'approbation s'élève de toutes les parties du monde. Dans
toutes les langues de l'Europe, l'entreprise du canal de Suez
est journellement applaudie. Il n'y a peut-être pas une seule
voix dans les deux continents qui fasse entendre une dissonance.
Nous nous trompons : il y en a une, une seule, puissante,
sans doute, et très-élevée : celle du gouvernement anglais ;
mais elle est désavouée dans son propre pays, et laissée dans
son isolement. La-presse anglaise désapprouve unanimement,
par son silence comme par ses critiques, l'attitude si regret-
table que lord Palmerston, bien mal inspiré, a prise tout
d'abord dans cette question, qu'il a traitée légèrement et sans
étude suffisante. Il se trouve, dans la Chambre des com-
munes, un homme des plus considérables par son talent, par
les services qu'il a déjà rendus et qu'il doit rendre encore,
M. Gladstone, qui exprime hautement, dans une séance du
Parlement du 14 août, une opinion favorable à cette œuvre
de haute civilisation. Et, parrdessus tout, M. de Lesseps est
armé de l'adhésion raisonnée, étudiée, réfléchie, des Chambres
de commerce et associations commerciales des premières villes
du Royaume-Uni, et notamment de Liverpool, de Manchester,
de Bristol, de Newcastle, de Londres, d'Edimbourg et de
Dublin.
» L'exécution facile de son œuvre est garantie par les pre-
mières autorités scientifiques de l'Europe. Nous avons vu
paraître le Rapport de la Commission internationale d'ingé-
nieurs chargés de faire le tracé et d'indiquer la nature des
travaux. L'Académie des sciences a donné son approbation.
Un homme d'une réputation bien établie en Angleterre,
M. Stephenson, avait, il est vrai, en plein Parlement exprimé
des doutes sur le projet qu'il avait examiné trop superficielle-
ment. Il s'attire, en ce moment, une réponse péremptoire de
M. Paléocapa, ministre de Sardaigne et un des ingénieurs
les plus instruits de l'Europe; réponse qui est, en outre,
adoptée par les autres ingénieurs de la Commission interna-
tionale. En présence de tant de témoignages, le doute n'est
pas permis et les sympathies ne peuvent pas s'égarer.
» C'est donc dans la situation d'un homme dont les travaux
ont passé par tous les examens et supporté victorieusement
toutes les épreuves ; c'est avec l'appui chaleureux de l'Égypte,
l'enthousiasme de l'Europe, l'adhésion explicite et persistante
des Anglais, sinon de leur gouvernement, l'assentiment de la
Turquie, les encouragements du monde entier, que le conces-
sionnaire se présente à ses concitoyens en réclamant un suf-
frage qui sera le couronnement de son œuvre.
» Nul obstacle ne s'oppose à la libre expression des vœux
de notre pays; nulle réserve, en ce qui touche le percement de
l'isthme, n'est imposée aux organes naturels des sympathies
et des besoins de nos populations. On n'a jamais pu douter
de leur cordial appui; on sait que, tout en se bornant à
compter que la France partagera avec tous les autres peuples,
dans la juste proportion de ses forces industrielles et com-
merciales, les avantages que promet l'entreprise, ils se senti-
ront fiers de l'initiative si glorieuse qui revient à notre pays
dans cette œuvre cosmopolite. En consultant l'Angleterre avant
eux, en obtenant l'assentimunt de ses armateurs, de ses indus-
triels et de ses commerçants, on a écarté d'avance tout motif
d'incertitude puisé dans la crainte de déplaire à nos voisins et
de relâcher les liens précieux de la grande alliance.
Il La tâche est donc simplifiée en même temps qu'élevée.
On appelle nos Conseils généraux à ratifier le jugement porté
par toutes les nations; on s'adresse à eux en dernier ressort.
Il Vainement le gouvernement anglais cherche-t-il à faire
de cette entreprise une affaire politique. La nature même de
1 œuvre s'y oppose, et les raisons que donne lord Palmerston
ne sont pas soutenables. Il dit que le projet de canal menace
l'intégrité de la Turquie, et en même temps il s'empare de
l'île Périm, un territoire turc, comme pour prouver que sa
sollicitude n'est qu'un prétexte. Le canal, d'ailleurs, garanti-
rait l'intégrité de l'Empire Ottoman, parce qu'il permettrait
d'envoyer promptement des troupes turques sur le théâtre
même de la lutte ; parce qu'il donnerait à l'Europe de nou-
velles facilités pour faire prévaloir sa volonté et en assurer
l'exécution. Mais lord Palmerston ajoute que le percement de
l'isthme serait funeste à l'Angleterre. C'est le contraire qu'il
faut dire. Au point de vue commercial, la Grande-Bretagne
trouvera dans l'ouverture du canal un moyen de développer
énormément le mouvement de sa navigation ; au point de vue
politique, elle y verra un moyen de diminuer de moitié la tra-
versée des troupes qu'elle envoie dans l'Inde. Laissons donc
de côté ces objections, fruits d'une politique surannée. Tout
en condamnant des préjugés difficiles à détruire, des préju-
gés qui datent des guerres de l'Empire, poursuivons paisible-
ment la nouvelle politique d'alliance confiante et d'amitié vraie
avec l'Angleterre.
» Ainsi que nous l'avons dit, les commerçants, les marins
et les industriels anglais, qui se sont si fortement prononcés
en faveur du percement de l'isthme ; la masse des opinions
et des intérêts qui sont représentés par ces nombreux jour-
naux d'Angleterre, où cette même cause est défendue chaque
jour, loin de se blesser des vœux qu'exprimeront nos Conseils
généraux, n'y pourront voir qu'un accueil fraternel. Cet accord
leur est dû. Il ne serait pas convenable que, pour appuyer un
projet conçu et dirigé par un compatriote, la France se mon-
trât moins ardente que l'étranger, et nous ne pouvons aban-
donner les Chambres et associations commerciales anglaises qui
ont noblement écarté tout sentiment de jalousie en adhérant
à une entreprise dont un Français est le promoteur. Sans
doute, l'opinion publique s'est manifestée d'une manière écla-
tante dans la presse entière. Mais ce n'est pas tout : l'occasion
se présente de faire connaître régulièrement le sentiment pu-
blic ; les Conseils généraux ne la déserteront pas.
» Ils prouveront par là aux étrangers ce qui est surabon-
damment démontré en France, que la constitution et le gou-
vernement laissent ici latitude complète à l'expression des
vœux publics.
» La question rentre, d'ailleurs, évidemment dans le cadre
de leurs attributions. Le commerce, la navigation et l'indus-
trie française ne sont pas moins intéressées ici qu'en Angle-
terre au succès de l'œuvre si courageusement poursuivie jus-
qu'à ce jour. Il n'est pas un seul département, même du centre
de la France, qui ne soit appelé à profiter directement ou
indirectement du percement de l'isthme de Suez; car l'activité
qu'il donnera à notre navigation déterminera l'exploitation de
nouveaux foyers d'échanges, où nos produits trouveront un
nouveau placement.
» Nous avons dit que, par sa nature même, cette entreprise
devrait rester en dehors de la politique. En effet, c'est avant
tout une œuvre de civilisation qui ne sera pas seulement pro-
fitable au point de vue des intérêts matériels, mais qui contri-
buera à tirer des millions d'Africains et d'Asiatiques d'une
condition dégradante. L'humanité tout entière y trouvera son
avantage. Les considérations de politique étroite et égoïste ne
doivent donc compter pour rien dans une pareille entreprise.
Aussi avons-nous vu les gouvernements , moins celui d'An-
gleterre, se tenir sagement en dehors du débat, bien que
leurs sympathies n'aient point été dissimulées.
» Mais si jamais la diplomatie vient à se mêler de l'affaire,
il ne sera certes" pas indifférent qu'elle ait entre les mains un
d'approbation s'élève de toutes les parties du monde. Dans
toutes les langues de l'Europe, l'entreprise du canal de Suez
est journellement applaudie. Il n'y a peut-être pas une seule
voix dans les deux continents qui fasse entendre une dissonance.
Nous nous trompons : il y en a une, une seule, puissante,
sans doute, et très-élevée : celle du gouvernement anglais ;
mais elle est désavouée dans son propre pays, et laissée dans
son isolement. La-presse anglaise désapprouve unanimement,
par son silence comme par ses critiques, l'attitude si regret-
table que lord Palmerston, bien mal inspiré, a prise tout
d'abord dans cette question, qu'il a traitée légèrement et sans
étude suffisante. Il se trouve, dans la Chambre des com-
munes, un homme des plus considérables par son talent, par
les services qu'il a déjà rendus et qu'il doit rendre encore,
M. Gladstone, qui exprime hautement, dans une séance du
Parlement du 14 août, une opinion favorable à cette œuvre
de haute civilisation. Et, parrdessus tout, M. de Lesseps est
armé de l'adhésion raisonnée, étudiée, réfléchie, des Chambres
de commerce et associations commerciales des premières villes
du Royaume-Uni, et notamment de Liverpool, de Manchester,
de Bristol, de Newcastle, de Londres, d'Edimbourg et de
Dublin.
» L'exécution facile de son œuvre est garantie par les pre-
mières autorités scientifiques de l'Europe. Nous avons vu
paraître le Rapport de la Commission internationale d'ingé-
nieurs chargés de faire le tracé et d'indiquer la nature des
travaux. L'Académie des sciences a donné son approbation.
Un homme d'une réputation bien établie en Angleterre,
M. Stephenson, avait, il est vrai, en plein Parlement exprimé
des doutes sur le projet qu'il avait examiné trop superficielle-
ment. Il s'attire, en ce moment, une réponse péremptoire de
M. Paléocapa, ministre de Sardaigne et un des ingénieurs
les plus instruits de l'Europe; réponse qui est, en outre,
adoptée par les autres ingénieurs de la Commission interna-
tionale. En présence de tant de témoignages, le doute n'est
pas permis et les sympathies ne peuvent pas s'égarer.
» C'est donc dans la situation d'un homme dont les travaux
ont passé par tous les examens et supporté victorieusement
toutes les épreuves ; c'est avec l'appui chaleureux de l'Égypte,
l'enthousiasme de l'Europe, l'adhésion explicite et persistante
des Anglais, sinon de leur gouvernement, l'assentiment de la
Turquie, les encouragements du monde entier, que le conces-
sionnaire se présente à ses concitoyens en réclamant un suf-
frage qui sera le couronnement de son œuvre.
» Nul obstacle ne s'oppose à la libre expression des vœux
de notre pays; nulle réserve, en ce qui touche le percement de
l'isthme, n'est imposée aux organes naturels des sympathies
et des besoins de nos populations. On n'a jamais pu douter
de leur cordial appui; on sait que, tout en se bornant à
compter que la France partagera avec tous les autres peuples,
dans la juste proportion de ses forces industrielles et com-
merciales, les avantages que promet l'entreprise, ils se senti-
ront fiers de l'initiative si glorieuse qui revient à notre pays
dans cette œuvre cosmopolite. En consultant l'Angleterre avant
eux, en obtenant l'assentimunt de ses armateurs, de ses indus-
triels et de ses commerçants, on a écarté d'avance tout motif
d'incertitude puisé dans la crainte de déplaire à nos voisins et
de relâcher les liens précieux de la grande alliance.
Il La tâche est donc simplifiée en même temps qu'élevée.
On appelle nos Conseils généraux à ratifier le jugement porté
par toutes les nations; on s'adresse à eux en dernier ressort.
Il Vainement le gouvernement anglais cherche-t-il à faire
de cette entreprise une affaire politique. La nature même de
1 œuvre s'y oppose, et les raisons que donne lord Palmerston
ne sont pas soutenables. Il dit que le projet de canal menace
l'intégrité de la Turquie, et en même temps il s'empare de
l'île Périm, un territoire turc, comme pour prouver que sa
sollicitude n'est qu'un prétexte. Le canal, d'ailleurs, garanti-
rait l'intégrité de l'Empire Ottoman, parce qu'il permettrait
d'envoyer promptement des troupes turques sur le théâtre
même de la lutte ; parce qu'il donnerait à l'Europe de nou-
velles facilités pour faire prévaloir sa volonté et en assurer
l'exécution. Mais lord Palmerston ajoute que le percement de
l'isthme serait funeste à l'Angleterre. C'est le contraire qu'il
faut dire. Au point de vue commercial, la Grande-Bretagne
trouvera dans l'ouverture du canal un moyen de développer
énormément le mouvement de sa navigation ; au point de vue
politique, elle y verra un moyen de diminuer de moitié la tra-
versée des troupes qu'elle envoie dans l'Inde. Laissons donc
de côté ces objections, fruits d'une politique surannée. Tout
en condamnant des préjugés difficiles à détruire, des préju-
gés qui datent des guerres de l'Empire, poursuivons paisible-
ment la nouvelle politique d'alliance confiante et d'amitié vraie
avec l'Angleterre.
» Ainsi que nous l'avons dit, les commerçants, les marins
et les industriels anglais, qui se sont si fortement prononcés
en faveur du percement de l'isthme ; la masse des opinions
et des intérêts qui sont représentés par ces nombreux jour-
naux d'Angleterre, où cette même cause est défendue chaque
jour, loin de se blesser des vœux qu'exprimeront nos Conseils
généraux, n'y pourront voir qu'un accueil fraternel. Cet accord
leur est dû. Il ne serait pas convenable que, pour appuyer un
projet conçu et dirigé par un compatriote, la France se mon-
trât moins ardente que l'étranger, et nous ne pouvons aban-
donner les Chambres et associations commerciales anglaises qui
ont noblement écarté tout sentiment de jalousie en adhérant
à une entreprise dont un Français est le promoteur. Sans
doute, l'opinion publique s'est manifestée d'une manière écla-
tante dans la presse entière. Mais ce n'est pas tout : l'occasion
se présente de faire connaître régulièrement le sentiment pu-
blic ; les Conseils généraux ne la déserteront pas.
» Ils prouveront par là aux étrangers ce qui est surabon-
damment démontré en France, que la constitution et le gou-
vernement laissent ici latitude complète à l'expression des
vœux publics.
» La question rentre, d'ailleurs, évidemment dans le cadre
de leurs attributions. Le commerce, la navigation et l'indus-
trie française ne sont pas moins intéressées ici qu'en Angle-
terre au succès de l'œuvre si courageusement poursuivie jus-
qu'à ce jour. Il n'est pas un seul département, même du centre
de la France, qui ne soit appelé à profiter directement ou
indirectement du percement de l'isthme de Suez; car l'activité
qu'il donnera à notre navigation déterminera l'exploitation de
nouveaux foyers d'échanges, où nos produits trouveront un
nouveau placement.
» Nous avons dit que, par sa nature même, cette entreprise
devrait rester en dehors de la politique. En effet, c'est avant
tout une œuvre de civilisation qui ne sera pas seulement pro-
fitable au point de vue des intérêts matériels, mais qui contri-
buera à tirer des millions d'Africains et d'Asiatiques d'une
condition dégradante. L'humanité tout entière y trouvera son
avantage. Les considérations de politique étroite et égoïste ne
doivent donc compter pour rien dans une pareille entreprise.
Aussi avons-nous vu les gouvernements , moins celui d'An-
gleterre, se tenir sagement en dehors du débat, bien que
leurs sympathies n'aient point été dissimulées.
» Mais si jamais la diplomatie vient à se mêler de l'affaire,
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