Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 septembre 1857 10 septembre 1857
Description : 1857/09/10 (A2,N30). 1857/09/10 (A2,N30).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530629s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 365
» La réponse de M. Ferdinand de Lesseps, l'infatigable cham-
pion de ce grand projet, a été calme et digne. La vérité a brillé
incontestablement dans sa simplicité: en face d'une politique
pusillanime et surannée et d'une raillerie indigne; et, certai-
nement, les paroles de Sa Seigneurie ne pouvaient être qu'a-
vantageuses, comme elles l'ont été, à l'affaire du canal de
Suez. Elles lui ont suscité des défenseurs intrépides dans toute
l'Europe et dans le Parlement même, où M. Gladstone, un des
plus grands orateurs de la Chambre des Communes et une
de ses supériorités politiques, est entré dans la lice. Nous ne
nous mêlons ici que des questions techniques, et nous pouvons
passer sous silence les discours de lord Palmerston. Il a dit
lui-même, dans un de ses discours, qu'il parlait comme un
profane.
» Le côté politique de la question n'est pas de notre compé-
tence. Mais, Messieurs, dans le même Parlement, une autre
voix s'est fait entendre; celle-là soutenait les opinions de lord
Palmerston contre le percement de l'isthme. Elle pouvait avoir
une grande influence sur les esprits incertains et mal informés
encore; car c'était la voix d'un des ingénieurs éminents de la
Grande-Bretagne, et ses paroles doivent être considérées
comme nous appartenant. Il est parfaitement de la compé-
tence d'une réunion d'ingénieurs comme la réunion présente,
de prendre en considération le pour et le contre dans un sens
technique de cette grande affaire. Ce qui a été dit par un
ingénieur dont nous estimons tous la grande renommée,
ne doit pas passer inaperçu. Je comprendrais mal le but de
notre Institut, si je négligeais cette occasion d'appeler votre
attention sur le discours que M. Stephenson a prononcé, lors-
qu'il est venu soutenir dans le Parlement anglais, les opinions
de lord Palmerston.
» Le rapport de la Commission internationale a été publié
partout; la plupart de vous, Messieurs, l'avez lu ; le résumé de
ce rapport et le jugement de l'Institut impérial de France, -
nous sont connus par les pièces publiées par notre Institut.
Vous appréciez donc tous les principes sur lesquels la
Commission internationale a fondé son jugement, et vous
savez avec quel soin elle a tâché de donner à cette affaire
toute la clarté désirable, afin de mettre la pure vérité dans
tout son jour.
» Aussi, après le rapport de la Commission internationale,
la désapprobation arrogante et décisive de lord Palmerston
ne pouvait faire aucune impression dans le monde scienti-
fique. Mais cette désapprobation reçut une apparence plus
sérieuse lorsqu'on sut qu'elle était soutenue par un ingénieur
membre du Parlement.
» On avait droit de supposer que cet ingénieur connaissait à
fond cette affaire, du moins qu'il aurait pris connaissance du
rapport de la Commission internationale. Pourtant, il y a tout
lieu de supposer que ce n'est pas le cas. Car, entendez, Messieurs,
ce qui a été dit dans le Parlement par cet ingénieur. Le Times
du 10 juillet nous donne son discours comme il suit. (Ici
M. Conrad rapporte le discours de M. Stephenson , tel que
nous l'avons donné d'après le Times.)
» Je vais examiner ces paroles avec vous.
« Il est vrai, M. Stephenson a visité l'Egypte; mais il n'est
jamais allé sur le terrain par où passera le canal projeté; il
n'est donc pas à la même hauteur que la Commission inter-
nationale, qui a examiné le terrain avec le soin le plus
minutieux.
» Vous le savez tous, Messieurs, par expérience, combien
l'ingénieur qui a vu le terrain a d'avantage sur celui qui
manque de connaissances locales. J'ai traversé deux fois le
désert en plusieurs directions, et j'ai visité tous les points qui
concernaient le canal de Suez et les projets accessoires. Sans
cette connaissance locale , je n'aurais jamais eu l'audace de
donner un jugement aussi décisif que celui que j'ai signé
avec mes honorables collègues, encore moins d'entrer en lice
sur cette affaire.
» Il ne faudrait pas toujours prendre en trop mauvaise part
l'erreur d'un ingénieur qui se trompe dans son jugement,
quand il n'a'jamais vu le terrain, surtout quand il reconnaît
préalablement son défaut de connaissance locale.
» Dans ce cas, on peut avoir un peu d'indulgence pour sa
critique; mais à présent que cela n'est pas le cas, on ne peut
passer à M. Stephenson d'avoir pris un ton si tranchant à
l'égard du rapport de la Commission internationale, sans au-
cune preuve en faveur de son opinion. Aussi grande que
soit la renommée du nom de Stephenson, elle ne pourra ja-
mais balancer le jugement d'une commission d'ingénieurs et
de capacités maritimes choisis chez tous les peuples, qui, forts
de leur examen local, l'ont publié après des discussions minu-
tieuses, et ont formé leurs opinions d'après des principes im-
muables.
n Les ingénieurs français et autrichiens dont parle M. Ste-
phenson, avec lesquels il a examiné en 1847 la communication
directe de la mer Rouge avec la Méditerranée, qui ne sont pas
nommés par lui, sont messieurs Talabot et de Negrelli.
n En 1847, messieurs Stephenson, Talabot et de Negrelli
s'étaient associés et firent exécuter des nivellements très-
soignés par M. Bourdaloue, connu par son expérience con-
sommée dans ces opérations. Ces nivellements ont été faits
avec le plus grand soin, et avec des instruments excellents, et
l'exactitude de ces opérations, ainsi que des vérifications qui
en ont été faites, ne laissent rien à désirer.
» On pouvait donc assurer que la première commission
égyptienne, qui avait trouvé une différence de 9 mètres
908 millimètres entre les deux mers s'était trompée, et que
cette différence était nulle.
» M. Talabot publia ce résultat en 1847; et cette circonstance,
qui, d'après le jugement de la Commission internationale, a
rendu l'entreprise bien plus facile, et par laquelle elle est
entrée dans une nouvelle phase, on la doit à M. Talabot.
» M. Talabot projeta alors un canal suivant une ligne indi-
recte, et il a publié deux fois son projet, en 1847 et plus tard
en 1855; et M. de Negrelli, membre de la Commission inter-
nationale, fit aussi en 1847 un projet en ligne directe; et pen-
dant le voyage qu'il fit en Égypte avec la Commission interna-
tionale en 1855, il a confirmé toutes ses idées sur le canal
direct. On peut donc dire qu'il n'est pas tout à fait conforme
à la vérité, que les ingénieurs avec qui était M. Stephenson
aient abandonné le projet.
» Mais allons plus loin. M. Stephenson parle des niveaux
donnés par un ingénieur français qui a visité l'Egypte en 1802.
Il désigne par là M. Lepère, qui fit partie en 1798 de l'ex-
pédition française. Ses recherches ont été publiées dans un
mémoire qu'il présenta au Premier Consul le 24 août 1803,
intitulé : Mémoire sur la communication de la mer des Indes
à la Méditerranée par la mer Rouge et l'isthme de Suez.
Dans ce mémoire, on a adopté l'erreur malheureuse qu'il y
avait une différence de 9 mètres 908 millimètres (M. Ste-
phenson dit, à peu près 32 pieds) entre la haute mer de Suez
et la basse mer de la Méditerranée à Péluse.
» La troisième section du mémoire de M. Lepère est spécia-
lement consacrée à la description de l'ancien canal rectifié dont
on retrouve les traces au nord de Suez. Ce canal se composait
de trois parties principales. La. première, qui n'était que l'an-
tique canal des Rois, s'étendait de la mer Rouge au Nil; elle
» La réponse de M. Ferdinand de Lesseps, l'infatigable cham-
pion de ce grand projet, a été calme et digne. La vérité a brillé
incontestablement dans sa simplicité: en face d'une politique
pusillanime et surannée et d'une raillerie indigne; et, certai-
nement, les paroles de Sa Seigneurie ne pouvaient être qu'a-
vantageuses, comme elles l'ont été, à l'affaire du canal de
Suez. Elles lui ont suscité des défenseurs intrépides dans toute
l'Europe et dans le Parlement même, où M. Gladstone, un des
plus grands orateurs de la Chambre des Communes et une
de ses supériorités politiques, est entré dans la lice. Nous ne
nous mêlons ici que des questions techniques, et nous pouvons
passer sous silence les discours de lord Palmerston. Il a dit
lui-même, dans un de ses discours, qu'il parlait comme un
profane.
» Le côté politique de la question n'est pas de notre compé-
tence. Mais, Messieurs, dans le même Parlement, une autre
voix s'est fait entendre; celle-là soutenait les opinions de lord
Palmerston contre le percement de l'isthme. Elle pouvait avoir
une grande influence sur les esprits incertains et mal informés
encore; car c'était la voix d'un des ingénieurs éminents de la
Grande-Bretagne, et ses paroles doivent être considérées
comme nous appartenant. Il est parfaitement de la compé-
tence d'une réunion d'ingénieurs comme la réunion présente,
de prendre en considération le pour et le contre dans un sens
technique de cette grande affaire. Ce qui a été dit par un
ingénieur dont nous estimons tous la grande renommée,
ne doit pas passer inaperçu. Je comprendrais mal le but de
notre Institut, si je négligeais cette occasion d'appeler votre
attention sur le discours que M. Stephenson a prononcé, lors-
qu'il est venu soutenir dans le Parlement anglais, les opinions
de lord Palmerston.
» Le rapport de la Commission internationale a été publié
partout; la plupart de vous, Messieurs, l'avez lu ; le résumé de
ce rapport et le jugement de l'Institut impérial de France, -
nous sont connus par les pièces publiées par notre Institut.
Vous appréciez donc tous les principes sur lesquels la
Commission internationale a fondé son jugement, et vous
savez avec quel soin elle a tâché de donner à cette affaire
toute la clarté désirable, afin de mettre la pure vérité dans
tout son jour.
» Aussi, après le rapport de la Commission internationale,
la désapprobation arrogante et décisive de lord Palmerston
ne pouvait faire aucune impression dans le monde scienti-
fique. Mais cette désapprobation reçut une apparence plus
sérieuse lorsqu'on sut qu'elle était soutenue par un ingénieur
membre du Parlement.
» On avait droit de supposer que cet ingénieur connaissait à
fond cette affaire, du moins qu'il aurait pris connaissance du
rapport de la Commission internationale. Pourtant, il y a tout
lieu de supposer que ce n'est pas le cas. Car, entendez, Messieurs,
ce qui a été dit dans le Parlement par cet ingénieur. Le Times
du 10 juillet nous donne son discours comme il suit. (Ici
M. Conrad rapporte le discours de M. Stephenson , tel que
nous l'avons donné d'après le Times.)
» Je vais examiner ces paroles avec vous.
« Il est vrai, M. Stephenson a visité l'Egypte; mais il n'est
jamais allé sur le terrain par où passera le canal projeté; il
n'est donc pas à la même hauteur que la Commission inter-
nationale, qui a examiné le terrain avec le soin le plus
minutieux.
» Vous le savez tous, Messieurs, par expérience, combien
l'ingénieur qui a vu le terrain a d'avantage sur celui qui
manque de connaissances locales. J'ai traversé deux fois le
désert en plusieurs directions, et j'ai visité tous les points qui
concernaient le canal de Suez et les projets accessoires. Sans
cette connaissance locale , je n'aurais jamais eu l'audace de
donner un jugement aussi décisif que celui que j'ai signé
avec mes honorables collègues, encore moins d'entrer en lice
sur cette affaire.
» Il ne faudrait pas toujours prendre en trop mauvaise part
l'erreur d'un ingénieur qui se trompe dans son jugement,
quand il n'a'jamais vu le terrain, surtout quand il reconnaît
préalablement son défaut de connaissance locale.
» Dans ce cas, on peut avoir un peu d'indulgence pour sa
critique; mais à présent que cela n'est pas le cas, on ne peut
passer à M. Stephenson d'avoir pris un ton si tranchant à
l'égard du rapport de la Commission internationale, sans au-
cune preuve en faveur de son opinion. Aussi grande que
soit la renommée du nom de Stephenson, elle ne pourra ja-
mais balancer le jugement d'une commission d'ingénieurs et
de capacités maritimes choisis chez tous les peuples, qui, forts
de leur examen local, l'ont publié après des discussions minu-
tieuses, et ont formé leurs opinions d'après des principes im-
muables.
n Les ingénieurs français et autrichiens dont parle M. Ste-
phenson, avec lesquels il a examiné en 1847 la communication
directe de la mer Rouge avec la Méditerranée, qui ne sont pas
nommés par lui, sont messieurs Talabot et de Negrelli.
n En 1847, messieurs Stephenson, Talabot et de Negrelli
s'étaient associés et firent exécuter des nivellements très-
soignés par M. Bourdaloue, connu par son expérience con-
sommée dans ces opérations. Ces nivellements ont été faits
avec le plus grand soin, et avec des instruments excellents, et
l'exactitude de ces opérations, ainsi que des vérifications qui
en ont été faites, ne laissent rien à désirer.
» On pouvait donc assurer que la première commission
égyptienne, qui avait trouvé une différence de 9 mètres
908 millimètres entre les deux mers s'était trompée, et que
cette différence était nulle.
» M. Talabot publia ce résultat en 1847; et cette circonstance,
qui, d'après le jugement de la Commission internationale, a
rendu l'entreprise bien plus facile, et par laquelle elle est
entrée dans une nouvelle phase, on la doit à M. Talabot.
» M. Talabot projeta alors un canal suivant une ligne indi-
recte, et il a publié deux fois son projet, en 1847 et plus tard
en 1855; et M. de Negrelli, membre de la Commission inter-
nationale, fit aussi en 1847 un projet en ligne directe; et pen-
dant le voyage qu'il fit en Égypte avec la Commission interna-
tionale en 1855, il a confirmé toutes ses idées sur le canal
direct. On peut donc dire qu'il n'est pas tout à fait conforme
à la vérité, que les ingénieurs avec qui était M. Stephenson
aient abandonné le projet.
» Mais allons plus loin. M. Stephenson parle des niveaux
donnés par un ingénieur français qui a visité l'Egypte en 1802.
Il désigne par là M. Lepère, qui fit partie en 1798 de l'ex-
pédition française. Ses recherches ont été publiées dans un
mémoire qu'il présenta au Premier Consul le 24 août 1803,
intitulé : Mémoire sur la communication de la mer des Indes
à la Méditerranée par la mer Rouge et l'isthme de Suez.
Dans ce mémoire, on a adopté l'erreur malheureuse qu'il y
avait une différence de 9 mètres 908 millimètres (M. Ste-
phenson dit, à peu près 32 pieds) entre la haute mer de Suez
et la basse mer de la Méditerranée à Péluse.
» La troisième section du mémoire de M. Lepère est spécia-
lement consacrée à la description de l'ancien canal rectifié dont
on retrouve les traces au nord de Suez. Ce canal se composait
de trois parties principales. La. première, qui n'était que l'an-
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