Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1857 10 septembre 1857
Description : 1857/09/10 (A2,N30). 1857/09/10 (A2,N30).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530629s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
358 L'ISTHME DE SUEZ,
motion de garantie spéciale et de subvention exclusive de la
ligne de l'Euphrate, a dû nécessairement conduire à la ques-
tion du canal projeté à travers le canal de Suez. Avec sa non-
chalance habituelle, le Premier Ministre de l'Angleterre s'est
aventuré dans une répétition de ses futiles objections, en
répliquant aux observations magistrales de M. Gladstone, qui
est sans contredit le premier, s'il n'est pas le seul, représen-
tant de la politique commerciale de l'Angleterre. Tout en
signalant la validité des objections produites contre la ligne
de l'Euphrate, il s'est prononcé en faveur du canal de Suez et
contre les obstacles que le gouvernement oppose d'une manière
peu sage au désir de la nation, de participer à l'exécution de
cette entreprise.
« Il n'y a personne, a-t-il dit, qui, en jetant les yeux sur la
» mappemonde, puisse contester qu'un canal à travers l'isthme
» de Suez ne soit un grand progrès vers le bien-être du
a monde entier. Ce projet est accueilli par l'assentiment et la
sympathie de tous les gouvernements de l'Europe, spéciale-
n ment de la France, notre grande alliée. Il n'y a donc rien de
n plus affligeant que de voir, à Constantinople, tout ce conflit
» entre les ambassadeurs de l'Angleterre et de la France au
» sujet de ce canal. »
M. Gladstone est dans l'erreur; il y a bien un seul homme
qui ose, en regardant la mappemonde, contester les grands
avantages de cette entreprise : c'est lord Palmerston, qui se
ferait broyer dans un mortier plutôt que de se défaire de ses
rêves à ce sujet. Rien ne saurait ébranler l'opinion qu'il a de
sa propre infaillibilité et de la sagesse des doctrines d'après
lesquelles, depuis plus de trente ans, il croit devoir mener les
affaires politiques de l'Europe. Sans bien savoir pourquoi, le
noble lord s'obstine dans cette théorie, qui prouve sa parfaite
ignorance, que la construction d'un canal entre les deux mers
est impraticable. Il ne s'occupe guère de ce que tout homme
de science qui a examiné le terrain et vérifié le niveau de ces
mers, a abandonné la théorie de la dernière génération. Lord
Palmerston s'y attache avec un acharnement qui ferait hon-
neur aux persécuteurs de Galilée. C'est la conviction de ses
jeunes années; et pour la maintenir intacte, il ramasse toutes
sortes d'objections, quelque contradictoires qu'elles soient, et
les accumule pêle-mêle les unes sur les autres dans une con-
fusion déplorable.
Écoutons un peu notre « profane laïque n (les déclarations
profanes de l'homme qui n'est pas du métier, unprofessional
layman) :
« On m'a demandé, il y a quelque temps, l'opinion du
Il gouvernement à l'égard de ce projet. J'ai déclaré, ainsi que
» je l'ai cru de mon devoir, en parlant comme « profane et
» laïque » que je le considère physiquement comme une chi-
» mère, que je ne le crois pas rémunératif sous le rapport
» commercial, et que je le trouve en même temps sujet à de
r graves objections politiques. En effet, nous avons fait pré-
» valoir depuis quinze ans ces objections à Constantinople; et
i) le point capital sur lequel se fondait notre opposition, est
11 que, d'après notre avis, l'exécution de ce projet serait le
» premier pas vers la séparation de l'Egypte et de la Turquie,
» et qu'il n'aboutirait qu'à affaiblir l'empire du Sultan, pour
» le maintien duquel l'Europe, il y a trois ans , a pris les
r> armes. ;>
Examinons un peu plus en détail tout ce catalogue de chi-
pières.
Lord Palmerston reconnaît les demandes qu'on a adressées
au gouvernement à ce sujet. Mais le gouvernement, qu'a-t-il
répondu ? Rien.
J'ai mes idées, dit lord Palmerston, et j'y tiens. Elles datent
de quinze ans, elles sont à moi et seront toujours en vigueur,
quoi qu'il se soit passé dans l'intervalle et quelles que soient
les nécessités politiques et commerciales de ce pays et du
monde entier.
M. Gladstone a pleine liberté d'écouter cette « éloquence
persuasive", ainsi que l'appelle Son Excellence, éloquence
qui a su gagner, en faveur du canal, toutes nos grandes cités
commerçantes; mais Son Excellence n'écoutera rien de sem-
blable. Quant à la Turquie, ce n'est ni à elle-même, ni à ses
alliés, ni à son royal vassal d'envisager les avantages qui se
présentent pour leurs communsintérêts ; c'est àlord Palmerston.
à l'homme d'Etat dont les principes sont fixés depuis quinze
ans, de décider quelle sera l'action de la Sublime Porte.
L'Europe qui a pris les armes pour la défense de la Turquie,
ce n'est pas, si nous avons bonne mémoire, l'Angleterre
seule; c'est l'Angleterre, la France, l'Autriche et la Sardaigne.
Et ces autres puissances sont-elles de l'avis de lord Palmer-
ston sur les prétendus dangers que courrait la Turquie par
l'ouverture de l'isthme de Suez? La France? demandez à
M. de Lesseps. L'Autriche? informez-vous près du baron
de Bruck. La Sardaigne? consultez M. Paléocapa. Et voilà donc,
en face de déclarations innombrables, en déliant les dé-
marches les plus franches et l'appui direct de ces puissances,
quP, lord Palmerston réclame le droit de répéter en 1857 ce
qu'il a cru être vrai en 1840, savoir que « l'Europe" n'est
nullement disposée à aider le développement de la Turquie
ou de l'Egypte, parce que l'Angleterre a peur que les Russes
ne s'emparent de ce canal pour se frayer un passage dans les
Indes.
Du reste il n'y a point à s'étonner de l'obstination du noble
Lord. Il parle d'après les convictions basées sur les informa-
tions auxquelles il permet l'accès jusqu'à lui. Il ne proférera
aucune parole, il ne formulera aucune accusation, qu'il a la
conviction d'être fausses. C'est ainsi que Son Excellence a pu
terminer un discours rempli de faux raisonnements par une
péroraison qui en est parfaitement digne.
u Lorsque l'apôtre du canal de Suez parcourt en ce mo-
n ment toute l'Angleterre pour engager les capitalistes anglais
» à lui procurer les moyens qu'il ne peut obtenir ailleurs,
» je ne crois pas agir mal à propos en éclairant les capita-
v listes de la Grande Bretagne et en leur disant que l'argent
» qu'ils donneront pour l'exécution du canal de Suez, servira
» un projet destiné à porter atteinte aux intérêts de l'Angle-
» terre même. »
Voilà donc l'homme qui prétend tout savoir, et qui s'ima-
gine toujours que M. de Lesseps court le monde pour cher-
cher, et même pour chercher vainement, des souscriptions
à son projet. Lord Palmerston ne sait pas encore ce que
tout le monde sait, que M. de Lesseps n'a jamais demandé ni
à un capitaliste anglais, ni à un autre, une signature quel-
conque pour le canal de Suez. Lord Palmerston, quelque
étrange que cela paraisse, ne sait pas que toutes les nations
civilisées sont d'accord à fournir le capital nécessaire, non
au moyen d'une souscription individuelle mais par une con-
tribution nationale, aussitôt qu'il plaira à lord Strattford d'en-
courager le Sultan à agir de concert avec le Vice-roi d'Egypte.
Laissons là la triste exposition de nos affaires gouverne-
mentales et revenons aux déductions de M. Gladstone. Il se
sent humilié à la vue des présomptions personnelles et de la
conduite diplomatique de notre ambassadeur à Londres.
Il déplore ce conflit entre les ambassadeurs des deux na-
tions au sujet de ce canal, il dénonce à la nation ces doc-
trines bornées, cel'emesquinerie dangereuse, qui avilissent
motion de garantie spéciale et de subvention exclusive de la
ligne de l'Euphrate, a dû nécessairement conduire à la ques-
tion du canal projeté à travers le canal de Suez. Avec sa non-
chalance habituelle, le Premier Ministre de l'Angleterre s'est
aventuré dans une répétition de ses futiles objections, en
répliquant aux observations magistrales de M. Gladstone, qui
est sans contredit le premier, s'il n'est pas le seul, représen-
tant de la politique commerciale de l'Angleterre. Tout en
signalant la validité des objections produites contre la ligne
de l'Euphrate, il s'est prononcé en faveur du canal de Suez et
contre les obstacles que le gouvernement oppose d'une manière
peu sage au désir de la nation, de participer à l'exécution de
cette entreprise.
« Il n'y a personne, a-t-il dit, qui, en jetant les yeux sur la
» mappemonde, puisse contester qu'un canal à travers l'isthme
» de Suez ne soit un grand progrès vers le bien-être du
a monde entier. Ce projet est accueilli par l'assentiment et la
sympathie de tous les gouvernements de l'Europe, spéciale-
n ment de la France, notre grande alliée. Il n'y a donc rien de
n plus affligeant que de voir, à Constantinople, tout ce conflit
» entre les ambassadeurs de l'Angleterre et de la France au
» sujet de ce canal. »
M. Gladstone est dans l'erreur; il y a bien un seul homme
qui ose, en regardant la mappemonde, contester les grands
avantages de cette entreprise : c'est lord Palmerston, qui se
ferait broyer dans un mortier plutôt que de se défaire de ses
rêves à ce sujet. Rien ne saurait ébranler l'opinion qu'il a de
sa propre infaillibilité et de la sagesse des doctrines d'après
lesquelles, depuis plus de trente ans, il croit devoir mener les
affaires politiques de l'Europe. Sans bien savoir pourquoi, le
noble lord s'obstine dans cette théorie, qui prouve sa parfaite
ignorance, que la construction d'un canal entre les deux mers
est impraticable. Il ne s'occupe guère de ce que tout homme
de science qui a examiné le terrain et vérifié le niveau de ces
mers, a abandonné la théorie de la dernière génération. Lord
Palmerston s'y attache avec un acharnement qui ferait hon-
neur aux persécuteurs de Galilée. C'est la conviction de ses
jeunes années; et pour la maintenir intacte, il ramasse toutes
sortes d'objections, quelque contradictoires qu'elles soient, et
les accumule pêle-mêle les unes sur les autres dans une con-
fusion déplorable.
Écoutons un peu notre « profane laïque n (les déclarations
profanes de l'homme qui n'est pas du métier, unprofessional
layman) :
« On m'a demandé, il y a quelque temps, l'opinion du
Il gouvernement à l'égard de ce projet. J'ai déclaré, ainsi que
» je l'ai cru de mon devoir, en parlant comme « profane et
» laïque » que je le considère physiquement comme une chi-
» mère, que je ne le crois pas rémunératif sous le rapport
» commercial, et que je le trouve en même temps sujet à de
r graves objections politiques. En effet, nous avons fait pré-
» valoir depuis quinze ans ces objections à Constantinople; et
i) le point capital sur lequel se fondait notre opposition, est
11 que, d'après notre avis, l'exécution de ce projet serait le
» premier pas vers la séparation de l'Egypte et de la Turquie,
» et qu'il n'aboutirait qu'à affaiblir l'empire du Sultan, pour
» le maintien duquel l'Europe, il y a trois ans , a pris les
r> armes. ;>
Examinons un peu plus en détail tout ce catalogue de chi-
pières.
Lord Palmerston reconnaît les demandes qu'on a adressées
au gouvernement à ce sujet. Mais le gouvernement, qu'a-t-il
répondu ? Rien.
J'ai mes idées, dit lord Palmerston, et j'y tiens. Elles datent
de quinze ans, elles sont à moi et seront toujours en vigueur,
quoi qu'il se soit passé dans l'intervalle et quelles que soient
les nécessités politiques et commerciales de ce pays et du
monde entier.
M. Gladstone a pleine liberté d'écouter cette « éloquence
persuasive", ainsi que l'appelle Son Excellence, éloquence
qui a su gagner, en faveur du canal, toutes nos grandes cités
commerçantes; mais Son Excellence n'écoutera rien de sem-
blable. Quant à la Turquie, ce n'est ni à elle-même, ni à ses
alliés, ni à son royal vassal d'envisager les avantages qui se
présentent pour leurs communsintérêts ; c'est àlord Palmerston.
à l'homme d'Etat dont les principes sont fixés depuis quinze
ans, de décider quelle sera l'action de la Sublime Porte.
L'Europe qui a pris les armes pour la défense de la Turquie,
ce n'est pas, si nous avons bonne mémoire, l'Angleterre
seule; c'est l'Angleterre, la France, l'Autriche et la Sardaigne.
Et ces autres puissances sont-elles de l'avis de lord Palmer-
ston sur les prétendus dangers que courrait la Turquie par
l'ouverture de l'isthme de Suez? La France? demandez à
M. de Lesseps. L'Autriche? informez-vous près du baron
de Bruck. La Sardaigne? consultez M. Paléocapa. Et voilà donc,
en face de déclarations innombrables, en déliant les dé-
marches les plus franches et l'appui direct de ces puissances,
quP, lord Palmerston réclame le droit de répéter en 1857 ce
qu'il a cru être vrai en 1840, savoir que « l'Europe" n'est
nullement disposée à aider le développement de la Turquie
ou de l'Egypte, parce que l'Angleterre a peur que les Russes
ne s'emparent de ce canal pour se frayer un passage dans les
Indes.
Du reste il n'y a point à s'étonner de l'obstination du noble
Lord. Il parle d'après les convictions basées sur les informa-
tions auxquelles il permet l'accès jusqu'à lui. Il ne proférera
aucune parole, il ne formulera aucune accusation, qu'il a la
conviction d'être fausses. C'est ainsi que Son Excellence a pu
terminer un discours rempli de faux raisonnements par une
péroraison qui en est parfaitement digne.
u Lorsque l'apôtre du canal de Suez parcourt en ce mo-
n ment toute l'Angleterre pour engager les capitalistes anglais
» à lui procurer les moyens qu'il ne peut obtenir ailleurs,
» je ne crois pas agir mal à propos en éclairant les capita-
v listes de la Grande Bretagne et en leur disant que l'argent
» qu'ils donneront pour l'exécution du canal de Suez, servira
» un projet destiné à porter atteinte aux intérêts de l'Angle-
» terre même. »
Voilà donc l'homme qui prétend tout savoir, et qui s'ima-
gine toujours que M. de Lesseps court le monde pour cher-
cher, et même pour chercher vainement, des souscriptions
à son projet. Lord Palmerston ne sait pas encore ce que
tout le monde sait, que M. de Lesseps n'a jamais demandé ni
à un capitaliste anglais, ni à un autre, une signature quel-
conque pour le canal de Suez. Lord Palmerston, quelque
étrange que cela paraisse, ne sait pas que toutes les nations
civilisées sont d'accord à fournir le capital nécessaire, non
au moyen d'une souscription individuelle mais par une con-
tribution nationale, aussitôt qu'il plaira à lord Strattford d'en-
courager le Sultan à agir de concert avec le Vice-roi d'Egypte.
Laissons là la triste exposition de nos affaires gouverne-
mentales et revenons aux déductions de M. Gladstone. Il se
sent humilié à la vue des présomptions personnelles et de la
conduite diplomatique de notre ambassadeur à Londres.
Il déplore ce conflit entre les ambassadeurs des deux na-
tions au sujet de ce canal, il dénonce à la nation ces doc-
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