Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1857 10 septembre 1857
Description : 1857/09/10 (A2,N30). 1857/09/10 (A2,N30).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530629s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
356 L'ISTHME DE SUEZ,
ser par une voie plus courte; il prend pour base, ainsi que
l'admet la presse anglaise, l'entretien dans les Indes d'une armée
de 150,000 hommes. 20,000 hommes s'y trouvant actuelle-
ment, il faut y envoyer encore 130,000 hommes; réduisons
ce nombre même à 100,000 hommes qui doivent partir par
500 hommes dans un bâtiment de 1,200 tonneaux indépen-
damment de l'équipage. Le transport successif de cette nou-
velle armée exigera l'emploi de 200 navires, ou le fret
d'une tonne à 6 livres sterling, une dépense d'au moins
1,400,000 livres sterling. Les frais d'entretien d'un homme
à bord s'élèvent par an à 60 livres sterling; cela ferait donc
pour quatre mois 20 livres sterling , et pour ces 100,000 hom-
mes une somme de 2,000,000 de livres sterling à ajouter à la
précédente. Le total des dépenses de l'envoi de cette armée
monterait donc à 3,440,000 livres sterling.
» Maintenant au lieu de s'opposer obstinément à l'ouver-
ture du canal, en s'appuyant sur des arguments que tout le
monde en Angleterre et ailleurs a condamnés, on aurait dû
croire que lord Palmerston serait un des premiers à en pous-
ser l'exécution par tous les moyens à sa disposition, surtout
lorsqu'on considère que, par un voyage abrégé de la moitié
de la distance, l'Angleterre ferait pour cette fois seule une
économie de 1,720,000 livres sterling.
» En vue de l'importance de nos vastes possessions in-
diennes, une pareille économie ne doit occuper qu'un rang
secondaire. Mais à quels désastres, à quelles terribles consé-
quences dans la situation actuelle ne peut donner lieu un délai
d'un mois seulement dans l'envoi des troupes destinées pour
les Indes! Et comme le délai d'un mois doit paraître long à
tous ceux qui attendent dans des angoisses mortelles l'arrivée
des renforts ! Il est donc de la dernière évidence que l'ouver-
ture du canal de Suez est non-seulement d'une importance
capitale pour l'Angleterre sous le point de vue militaire, mais
qu'elle est de la nécessité la plus urgente sous tous les autres
rapports. Nous sommes dans ce pays trop enclins à nous repo-
ser dans une fausse sécurité en tout ce qui a rapport à nos
colonies éloignées; et pour le moment même l'idée se présen-
tera facilement que la rébellion sera comprimée et anéantie
bien longtemps avant que le canal puisse être achevé. Cela
se peut bien , et espérons de tout notre cœur qu'il en soit
ainsi ; mais cela serait-il une raison de ne pas prendre des pré-
cautions pour prévenir dans les temps futurs de semblables
éventualités? N'oublions pas que la véritable garantie contre
le renouvellement de ces insurrections consiste pour nous
dans l'emploi prompt des moyens de les étouffer. On nous dit
que la politique constante, immuable (standing policy) de l'An-
gleterre en empêche l'exécution. Mais cette politique immuable
est décidément mauvaise, si tous ses actes, à ce qu'il paraît,
sont opposés diamétralement à nos intérêts. Nous possédons
quelque part un pays précieux ; mais on ne peut y arriver
que par un long chemin. A cette distance, une administration
convenable de ce pays est difficile ; et en cas de mauvaise
chance tous les résultats qu'on a mis bien des années à at-
teindre, sont complètement annulés par des événements tels
que la dernière révolte les a produits. La presse ne doit pas
présenter les affaires des Indes sous un aspect trop lugubre.
» Les conséquences actuelles sont tristes en elles-mêmes,
et le courage du public doit être maintenu comme le serait
celui de l'individu. Mais il ne faut pas se le dissimuler :
quelles que soient les terribles intentions de ceux qui de-
mandent une extermination impitoyable des cipayes rebelles,
les plus grands châtiments qu'on infligera ne détruiront pas le
poison qui est répandu dans toutes les veines de l'Inde. Nous
n'y arriverons jamais si nous y envoyons nos troupes par un
chemin de 14,000 milles. Notre bras est trop long et par con-
séquent trop faible ; il faut qu'il soit plus court et plus vigou-
reux pour frapper au besoin un coup, justement aux dépens
de cette politique immuable qui tombe accablée sous le coup
même qu'elle dirigeait contre les intérêts immuables du pays.
Nous les comprenons, ces intérêts; c'est pourquoi nous nous
en occupons, et le public est d'ordinaire juge excellent sur
toute matière qui concerne son bien-être. C'est bien l'affaire
de lord Palmerston de dire qu'il est, lui, le meilleur juge et
que le public doit prendre garde à sa bourse; mais ces aver-
tissements gratuits n'excitent que des sourires et sont regar-
dés comme un de ses moyens (one of his ways). Cela peut être
bien plaisant; mais Son Excellence oublie qu'elle ne s'est pas
moquée de cette affaire, et qu'elle vient de braver les résultats
de la délibération la plus sérieuse des meetings convoqués dans
presque toutes les villes du royaume. Certes lord Palmerston ne
fait pas de grands compliments aux chambres de commerce et
aux corporations municipales deLiverpool, Manchester, Neu -
castle, Glasgow, Edimbourg, Dublin, Cork, Belfast, Hull,
Birmingham, Bristol et Londres, en leur disant qu'elles ne
savent pas ce dont il s'agit. Son Excellence, toute passionnée
qu'elle est pour la plaisanterie, la pousse vraiment trop loin.
Les négociants et les banquiers de ces villes ont pour habi-
tude d'examiner scrupuleusement les mérites de toute entre-
prise qu'on porte à leur connaissance ; leurs véritables succès
dans le commerce dépendent de leur tact et de leur discerne-
ment à pouvoir distinguer le clinquant de l'or et un attrape-
nigaud (bubble) d'une entreprise de bonne foi. C'est là leur
grande vocation ; ils y excellent ; et en effet c'est une des
grandes qualités indispensables à constituer le vrai négociant.
» Qu'auront-ils pensé de l'intervention importune et des
conseils de Son Excellence dans une matière dans laquelle ils
sont, de plein droit, les seuls juges? Du reste la déclaration
fort extraordinaire de M. Stephenson doit avoir étonné bien
plus encore le monde des ingénieurs. Un homme qui comme
ingénieur de chemins de fer occupe une si haute position,
aurait dû éprouver quelque hésitation avant de donner son
opinion sur une matière qui lui était parfaitement inconnue.
Nous savons tous qu'il a été employé par le Vice-roi d'Egypte
pour faire le chemin de fer. Il a visité les hauteurs de l'an-
cienne route du Caire vers la Syrie jusqu'à une distance de
vingt lieues de la baie de Péluse et du lac de Ballah. De ce
point il fit des observations sans mettre le pied sur le terrain
même qui s'étend de là jusqu'à la baie de Péluse; mais cela
parut suffire à l'éminent ingénieur; dès ce moment son parti
était pris. Personne ne sait cc qu'il y a vu pour faire naître
des appréhensions aussi alarmantes sur l'impraticabilité du
canal; mais tout le monde sait que les plus éminents ingé-
nieurs de l'Europe qui ont, pour ainsi dire, examiné chaque
pouce de terrain, ont déclaré l'exécution du canal facile. La
déclaration de M. Stephenson dans la Chambre des Com-
munes doit donc être regardée simplement comme une idée
à lui; mais elle ne saurait avoir la valeur d'une opinion
basée sur le résultat d'investigations personnelles. De grands
hommes, dit-on, commettent parfois des fautes; mais il est
parfaitement incompréhensible comment M. Stephenson , dans
le but unique de servir un ami, a pu se compromettre d'une
manière si irréfléchie. Il est pénible de dire ce qu'en pense-
ront des hommes tels que M. Conrad, qui se trouve à la tète
de la direction des canaux et des travaux hydrographiques en
HoUande. Il est généralement connu que la Hollande a un
réseau complet de canaux, de même que l'Angleterre a ses
railways; c'est pourquoi la science de la canalisation n'a nulle
part atteint un plus haut degré de développement qu'en Hol-
ser par une voie plus courte; il prend pour base, ainsi que
l'admet la presse anglaise, l'entretien dans les Indes d'une armée
de 150,000 hommes. 20,000 hommes s'y trouvant actuelle-
ment, il faut y envoyer encore 130,000 hommes; réduisons
ce nombre même à 100,000 hommes qui doivent partir par
500 hommes dans un bâtiment de 1,200 tonneaux indépen-
damment de l'équipage. Le transport successif de cette nou-
velle armée exigera l'emploi de 200 navires, ou le fret
d'une tonne à 6 livres sterling, une dépense d'au moins
1,400,000 livres sterling. Les frais d'entretien d'un homme
à bord s'élèvent par an à 60 livres sterling; cela ferait donc
pour quatre mois 20 livres sterling , et pour ces 100,000 hom-
mes une somme de 2,000,000 de livres sterling à ajouter à la
précédente. Le total des dépenses de l'envoi de cette armée
monterait donc à 3,440,000 livres sterling.
» Maintenant au lieu de s'opposer obstinément à l'ouver-
ture du canal, en s'appuyant sur des arguments que tout le
monde en Angleterre et ailleurs a condamnés, on aurait dû
croire que lord Palmerston serait un des premiers à en pous-
ser l'exécution par tous les moyens à sa disposition, surtout
lorsqu'on considère que, par un voyage abrégé de la moitié
de la distance, l'Angleterre ferait pour cette fois seule une
économie de 1,720,000 livres sterling.
» En vue de l'importance de nos vastes possessions in-
diennes, une pareille économie ne doit occuper qu'un rang
secondaire. Mais à quels désastres, à quelles terribles consé-
quences dans la situation actuelle ne peut donner lieu un délai
d'un mois seulement dans l'envoi des troupes destinées pour
les Indes! Et comme le délai d'un mois doit paraître long à
tous ceux qui attendent dans des angoisses mortelles l'arrivée
des renforts ! Il est donc de la dernière évidence que l'ouver-
ture du canal de Suez est non-seulement d'une importance
capitale pour l'Angleterre sous le point de vue militaire, mais
qu'elle est de la nécessité la plus urgente sous tous les autres
rapports. Nous sommes dans ce pays trop enclins à nous repo-
ser dans une fausse sécurité en tout ce qui a rapport à nos
colonies éloignées; et pour le moment même l'idée se présen-
tera facilement que la rébellion sera comprimée et anéantie
bien longtemps avant que le canal puisse être achevé. Cela
se peut bien , et espérons de tout notre cœur qu'il en soit
ainsi ; mais cela serait-il une raison de ne pas prendre des pré-
cautions pour prévenir dans les temps futurs de semblables
éventualités? N'oublions pas que la véritable garantie contre
le renouvellement de ces insurrections consiste pour nous
dans l'emploi prompt des moyens de les étouffer. On nous dit
que la politique constante, immuable (standing policy) de l'An-
gleterre en empêche l'exécution. Mais cette politique immuable
est décidément mauvaise, si tous ses actes, à ce qu'il paraît,
sont opposés diamétralement à nos intérêts. Nous possédons
quelque part un pays précieux ; mais on ne peut y arriver
que par un long chemin. A cette distance, une administration
convenable de ce pays est difficile ; et en cas de mauvaise
chance tous les résultats qu'on a mis bien des années à at-
teindre, sont complètement annulés par des événements tels
que la dernière révolte les a produits. La presse ne doit pas
présenter les affaires des Indes sous un aspect trop lugubre.
» Les conséquences actuelles sont tristes en elles-mêmes,
et le courage du public doit être maintenu comme le serait
celui de l'individu. Mais il ne faut pas se le dissimuler :
quelles que soient les terribles intentions de ceux qui de-
mandent une extermination impitoyable des cipayes rebelles,
les plus grands châtiments qu'on infligera ne détruiront pas le
poison qui est répandu dans toutes les veines de l'Inde. Nous
n'y arriverons jamais si nous y envoyons nos troupes par un
chemin de 14,000 milles. Notre bras est trop long et par con-
séquent trop faible ; il faut qu'il soit plus court et plus vigou-
reux pour frapper au besoin un coup, justement aux dépens
de cette politique immuable qui tombe accablée sous le coup
même qu'elle dirigeait contre les intérêts immuables du pays.
Nous les comprenons, ces intérêts; c'est pourquoi nous nous
en occupons, et le public est d'ordinaire juge excellent sur
toute matière qui concerne son bien-être. C'est bien l'affaire
de lord Palmerston de dire qu'il est, lui, le meilleur juge et
que le public doit prendre garde à sa bourse; mais ces aver-
tissements gratuits n'excitent que des sourires et sont regar-
dés comme un de ses moyens (one of his ways). Cela peut être
bien plaisant; mais Son Excellence oublie qu'elle ne s'est pas
moquée de cette affaire, et qu'elle vient de braver les résultats
de la délibération la plus sérieuse des meetings convoqués dans
presque toutes les villes du royaume. Certes lord Palmerston ne
fait pas de grands compliments aux chambres de commerce et
aux corporations municipales deLiverpool, Manchester, Neu -
castle, Glasgow, Edimbourg, Dublin, Cork, Belfast, Hull,
Birmingham, Bristol et Londres, en leur disant qu'elles ne
savent pas ce dont il s'agit. Son Excellence, toute passionnée
qu'elle est pour la plaisanterie, la pousse vraiment trop loin.
Les négociants et les banquiers de ces villes ont pour habi-
tude d'examiner scrupuleusement les mérites de toute entre-
prise qu'on porte à leur connaissance ; leurs véritables succès
dans le commerce dépendent de leur tact et de leur discerne-
ment à pouvoir distinguer le clinquant de l'or et un attrape-
nigaud (bubble) d'une entreprise de bonne foi. C'est là leur
grande vocation ; ils y excellent ; et en effet c'est une des
grandes qualités indispensables à constituer le vrai négociant.
» Qu'auront-ils pensé de l'intervention importune et des
conseils de Son Excellence dans une matière dans laquelle ils
sont, de plein droit, les seuls juges? Du reste la déclaration
fort extraordinaire de M. Stephenson doit avoir étonné bien
plus encore le monde des ingénieurs. Un homme qui comme
ingénieur de chemins de fer occupe une si haute position,
aurait dû éprouver quelque hésitation avant de donner son
opinion sur une matière qui lui était parfaitement inconnue.
Nous savons tous qu'il a été employé par le Vice-roi d'Egypte
pour faire le chemin de fer. Il a visité les hauteurs de l'an-
cienne route du Caire vers la Syrie jusqu'à une distance de
vingt lieues de la baie de Péluse et du lac de Ballah. De ce
point il fit des observations sans mettre le pied sur le terrain
même qui s'étend de là jusqu'à la baie de Péluse; mais cela
parut suffire à l'éminent ingénieur; dès ce moment son parti
était pris. Personne ne sait cc qu'il y a vu pour faire naître
des appréhensions aussi alarmantes sur l'impraticabilité du
canal; mais tout le monde sait que les plus éminents ingé-
nieurs de l'Europe qui ont, pour ainsi dire, examiné chaque
pouce de terrain, ont déclaré l'exécution du canal facile. La
déclaration de M. Stephenson dans la Chambre des Com-
munes doit donc être regardée simplement comme une idée
à lui; mais elle ne saurait avoir la valeur d'une opinion
basée sur le résultat d'investigations personnelles. De grands
hommes, dit-on, commettent parfois des fautes; mais il est
parfaitement incompréhensible comment M. Stephenson , dans
le but unique de servir un ami, a pu se compromettre d'une
manière si irréfléchie. Il est pénible de dire ce qu'en pense-
ront des hommes tels que M. Conrad, qui se trouve à la tète
de la direction des canaux et des travaux hydrographiques en
HoUande. Il est généralement connu que la Hollande a un
réseau complet de canaux, de même que l'Angleterre a ses
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