Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 août 1857 25 août 1857
Description : 1857/08/25 (A2,N29). 1857/08/25 (A2,N29).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530628c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
332 L'ISTHME DE SUEZ,
son opposition de quinze ans ferait peser sur lui une terrible
responsabilité. Comment ne craint-il pas d'assumer cette res-
ponsabilité, maintenant que l'exécution du canal est reconnue
facile ?
» Supposons le canal de Suez ouvert à la navigation ; la di-
stance à parcourir serait abrégée de moitié ; on économiserait
une grande partie des frais de voyage; les pertes d'hommes
et de chevaux diminueraient d'autant ; et, ce qui dans ce mo-
ment domine la question d'argent, la promptitude de la tra-
versée permettrait d'étouffer la révolte à sa naissance.
'i Le voyage serait même diminué, pour l'Angleterre, de
toute la distance à parcourir pour aller des côtes de la Grande-
Bretagne dans la Méditerranée; car les garnisons que le gou-
vernement britannique entretient à Malte, aux iles Ioniennes
et à Gibraltar, pourraient y être placées comme dans une
première étape sur la route de l'Inde. Cette combinaison se-
rait d'autant plus intelligente, que, dans ces positions, voi-
sines de l'Afrique, les troupes destinées à renouveler l'armée
indienne commenceraient à s'acclimater aux pays chauds, et
n'auraient qu'un apprentissage insignifiant à faire à leur
arrivée à destination.
n Le gouvernement britannique renoncerait à tous les avan-
tages que nous venons d'énumérer et qui sont palpables; il
sacrifierait l'argent, les hommes, et qui plus est la certitude
d'être à portée de frapper à tout instant dans l'Inde des coups
rapides et décisifs ; il sacrifierait tout cela à la crainte que
Toulon n'ait une avance sur Portsmouth pour envoyer des
vaisseaux dans le canal projeté. Mais, en vérité, cela n'est pas
raisonnable ; ce n'est pas Toulon, c'est Malte qui a une
avance sur tous les autres ports pour expédier des flottes dans
la mer Rouge! Ce canal qu'on a l'air de redouter, nous ne
savons pourquoi, est surveillé, gardé, bloqué de tous côtés
par des garnisons et des flottes anglaises : au nord, Malte,
Gibraltar et l'Archipel soumis au protectorat britannique; au
midi, Aden etPérim, Périm dont l'occupation est regardée
par la Porte comme une atteinte à ses droits. A Constanti-
nople, en effet, on ne comprend pas que le même gouver-
nement qui voit dans l'ouverture du canal de Suez la perspec-
tive toute chimérique d'une menace pour l'intégrité de l'Empire
ottoman, ait confisqué, sans autre forme de procès, une île qui
faisait partie intégrante de cet Empire.
» Donc, en présence des faits qui se déroulent dans l'Inde,
en vue de la réorganisation de l'armée indienne, l'Angleterre,
bien inspirée, doit désirer plus qu'aucun autre État l'ouver-
ture de l'isthme de Suez. Nous croyons qu'elle exigerait, au
besoin, de son gouvernement, une adhésion au projet. Mais
si celui-ci persistait dans une aveugle opposition, continue-
rait-il à tenir en échec une œuvre à laquelle le monde entier
s'intéresse? Verrait-on le triomphe d'un tel égoïsme?
» Nullement. On a dû solliciter l'assentiment du peuple
anglais, et nous savons que cet assentiment a été obtenu. On
a dû convaincre l'univers entier que les intérêts des maitres
de l'Inde étaient non-seulement sauvegardés, mais favorisés
par cette entreprise. Cette preuve est acquise à la discussion.
Les avantages que l'Angleterre retirera du percement de
l'isthme sautent véritablement aux yeux.
» Mais, ces réserves faites, il faut qu'on sache bien que
l'assentiment du gouvernement anglais n'est pas nécessaire
pour poursuivre l'entreprise. Il suffit de l'autorisation de la
Porte-Ottomane, et cette autorisation, le Sultan la donnera
parce que les intérêts de son Empire sont fortement engagés
dans l'exécution du canal de Suez.
» M. de Bruck, un des membres du gouvernement autri-
chien, disait dernièrement en présence de son souverain, à
l'occasion de l'inauguration d'un chemin de fer, que le perce-
ment de l'isthme de Suez serait une nouvelle source d'activité
pour la voie ferrée qu'on allait livrer à la circulation; il affir-
mait que cette grande entreprise suivrait bientôt son cours, et
il ajoutait que l'opposition d'un seul gouvernement ne saurait
y mettre obstacle.
n Ces paroles, très-remarquables dans la bouche d'un mi-
nistre de l'empereur Joseph, allié intime de la Grande-Bre-
tagne, n'étaient que l'expression exacte du sentiment général
en Europe. Elles prouvent que l'opposition anglaise ne saurait
être définitivement dominante, et que le Sultan céderait dans
tous les cas aux désirs des puissances, lorsqu'elles réclame-
raient l'exécution du canal au nom de la civilisation.
n Mais nous croyons que Sa Hautesse n'attendra pas que
l'expression du vœu de l'Europe lui force la main. ElIaccor-
dera le firman d'exécution en vue de sauvegarder sa propre
influence et le prestige de son pouvoir. Comme chef des
croyants, la possession de la Mecque, l'accès facile aux lieux
saints, est une des conditions de l'autorité que le Sultan
exerce. Le voisinage des fortifications anglaises à Aden était
déjà inquiétant pour cette autorité. L'occupation de l'île Périm
est aussi un empiétement menaçant, mais dont les consé-
quences seront annulées par l'ouverture de l'isthme.
n Il est très-important pour la Porte d'avoir un prompt et
facile accès sur toute la côte d'Arabie; le canal de Suez le lui
donne. Donc, loin de voir dans l'exécution de ce grand
ouvrage une cause d'affaiblissement, comme la diplomatie
anglaise cherche en vain à le faire croire, elle y trouvera un
nouvel élément de consolidation de sa puissance. PAUL
DUBOIS. »
Le Moniteur de la Flotte a publié plusieurs articles
dans le même sens.
Enfin, le Journal des Débats du 9 août, en analysant
l'article du Constitutionnel de la veille, y joint les ré-
flexions suivantes :
« Nous parlions dernièrement de l'avantage que le canal
projeté de Suez offrirait à l'Angleterre dans les circonstances
actuelles, en lui fournissant le moyen de transporter par cette
voie rapide et abrégée les forces militaires destinées à réprimer
l'insurrection de l'Inde. Le Constitutionnel revient aujourd'hui
sur cette question, et il fait ressortir avec raison les sacrifices
énormes et les pertes de toute nature qu'entraîne en ce mo-
ment la nécessité de transporter par le cap de Bonne-Espé-
rance des troupes considérables avec tout le matériel d'appro-
visionnement et d'équipement qui leur est nécessaire.
« Supposons, dit ce journal, le canal de Suez ouvert à la
» navigation; la distance à parcourir serait diminuée de
» moitié; on économiserait une grande partie des frais de
» voyage; les pertes d'hommes et de chevaux seraient réduites
» d'autant; et ce qui, dans ce moment, domine la question
» d'argent, la promptitude de la traversée, permettrait
» d'étouffer la révolte à sa naissance, »
» Il y a même un avantage de plus à considérer, et il
fournit une réponse au principal argument que lord Palmer-
ston a fait valoir contre le percement de l'isthme : c'est que le
voyage à travers le canal serait diminué pour l'Angleterre de
toute la distance qui sépare la Grande-Bretagne de la Médi-
terranée. En effet, les troupes destinées à renouveler ou à
ren forcer en cas de besoin l'armée des Indes pourraient être
placées à Malte, aux îles Ioniennes et à Gibraltar comme dans
une première étape sur la route de l'Inde. Ce qui préoccupe
le plus lord Palmerston, c'est l'avance que le canal de Suez
donnerait à Toulon sur Portsmouth pour envoyer des flottes
son opposition de quinze ans ferait peser sur lui une terrible
responsabilité. Comment ne craint-il pas d'assumer cette res-
ponsabilité, maintenant que l'exécution du canal est reconnue
facile ?
» Supposons le canal de Suez ouvert à la navigation ; la di-
stance à parcourir serait abrégée de moitié ; on économiserait
une grande partie des frais de voyage; les pertes d'hommes
et de chevaux diminueraient d'autant ; et, ce qui dans ce mo-
ment domine la question d'argent, la promptitude de la tra-
versée permettrait d'étouffer la révolte à sa naissance.
'i Le voyage serait même diminué, pour l'Angleterre, de
toute la distance à parcourir pour aller des côtes de la Grande-
Bretagne dans la Méditerranée; car les garnisons que le gou-
vernement britannique entretient à Malte, aux iles Ioniennes
et à Gibraltar, pourraient y être placées comme dans une
première étape sur la route de l'Inde. Cette combinaison se-
rait d'autant plus intelligente, que, dans ces positions, voi-
sines de l'Afrique, les troupes destinées à renouveler l'armée
indienne commenceraient à s'acclimater aux pays chauds, et
n'auraient qu'un apprentissage insignifiant à faire à leur
arrivée à destination.
n Le gouvernement britannique renoncerait à tous les avan-
tages que nous venons d'énumérer et qui sont palpables; il
sacrifierait l'argent, les hommes, et qui plus est la certitude
d'être à portée de frapper à tout instant dans l'Inde des coups
rapides et décisifs ; il sacrifierait tout cela à la crainte que
Toulon n'ait une avance sur Portsmouth pour envoyer des
vaisseaux dans le canal projeté. Mais, en vérité, cela n'est pas
raisonnable ; ce n'est pas Toulon, c'est Malte qui a une
avance sur tous les autres ports pour expédier des flottes dans
la mer Rouge! Ce canal qu'on a l'air de redouter, nous ne
savons pourquoi, est surveillé, gardé, bloqué de tous côtés
par des garnisons et des flottes anglaises : au nord, Malte,
Gibraltar et l'Archipel soumis au protectorat britannique; au
midi, Aden etPérim, Périm dont l'occupation est regardée
par la Porte comme une atteinte à ses droits. A Constanti-
nople, en effet, on ne comprend pas que le même gouver-
nement qui voit dans l'ouverture du canal de Suez la perspec-
tive toute chimérique d'une menace pour l'intégrité de l'Empire
ottoman, ait confisqué, sans autre forme de procès, une île qui
faisait partie intégrante de cet Empire.
» Donc, en présence des faits qui se déroulent dans l'Inde,
en vue de la réorganisation de l'armée indienne, l'Angleterre,
bien inspirée, doit désirer plus qu'aucun autre État l'ouver-
ture de l'isthme de Suez. Nous croyons qu'elle exigerait, au
besoin, de son gouvernement, une adhésion au projet. Mais
si celui-ci persistait dans une aveugle opposition, continue-
rait-il à tenir en échec une œuvre à laquelle le monde entier
s'intéresse? Verrait-on le triomphe d'un tel égoïsme?
» Nullement. On a dû solliciter l'assentiment du peuple
anglais, et nous savons que cet assentiment a été obtenu. On
a dû convaincre l'univers entier que les intérêts des maitres
de l'Inde étaient non-seulement sauvegardés, mais favorisés
par cette entreprise. Cette preuve est acquise à la discussion.
Les avantages que l'Angleterre retirera du percement de
l'isthme sautent véritablement aux yeux.
» Mais, ces réserves faites, il faut qu'on sache bien que
l'assentiment du gouvernement anglais n'est pas nécessaire
pour poursuivre l'entreprise. Il suffit de l'autorisation de la
Porte-Ottomane, et cette autorisation, le Sultan la donnera
parce que les intérêts de son Empire sont fortement engagés
dans l'exécution du canal de Suez.
» M. de Bruck, un des membres du gouvernement autri-
chien, disait dernièrement en présence de son souverain, à
l'occasion de l'inauguration d'un chemin de fer, que le perce-
ment de l'isthme de Suez serait une nouvelle source d'activité
pour la voie ferrée qu'on allait livrer à la circulation; il affir-
mait que cette grande entreprise suivrait bientôt son cours, et
il ajoutait que l'opposition d'un seul gouvernement ne saurait
y mettre obstacle.
n Ces paroles, très-remarquables dans la bouche d'un mi-
nistre de l'empereur Joseph, allié intime de la Grande-Bre-
tagne, n'étaient que l'expression exacte du sentiment général
en Europe. Elles prouvent que l'opposition anglaise ne saurait
être définitivement dominante, et que le Sultan céderait dans
tous les cas aux désirs des puissances, lorsqu'elles réclame-
raient l'exécution du canal au nom de la civilisation.
n Mais nous croyons que Sa Hautesse n'attendra pas que
l'expression du vœu de l'Europe lui force la main. ElIaccor-
dera le firman d'exécution en vue de sauvegarder sa propre
influence et le prestige de son pouvoir. Comme chef des
croyants, la possession de la Mecque, l'accès facile aux lieux
saints, est une des conditions de l'autorité que le Sultan
exerce. Le voisinage des fortifications anglaises à Aden était
déjà inquiétant pour cette autorité. L'occupation de l'île Périm
est aussi un empiétement menaçant, mais dont les consé-
quences seront annulées par l'ouverture de l'isthme.
n Il est très-important pour la Porte d'avoir un prompt et
facile accès sur toute la côte d'Arabie; le canal de Suez le lui
donne. Donc, loin de voir dans l'exécution de ce grand
ouvrage une cause d'affaiblissement, comme la diplomatie
anglaise cherche en vain à le faire croire, elle y trouvera un
nouvel élément de consolidation de sa puissance. PAUL
DUBOIS. »
Le Moniteur de la Flotte a publié plusieurs articles
dans le même sens.
Enfin, le Journal des Débats du 9 août, en analysant
l'article du Constitutionnel de la veille, y joint les ré-
flexions suivantes :
« Nous parlions dernièrement de l'avantage que le canal
projeté de Suez offrirait à l'Angleterre dans les circonstances
actuelles, en lui fournissant le moyen de transporter par cette
voie rapide et abrégée les forces militaires destinées à réprimer
l'insurrection de l'Inde. Le Constitutionnel revient aujourd'hui
sur cette question, et il fait ressortir avec raison les sacrifices
énormes et les pertes de toute nature qu'entraîne en ce mo-
ment la nécessité de transporter par le cap de Bonne-Espé-
rance des troupes considérables avec tout le matériel d'appro-
visionnement et d'équipement qui leur est nécessaire.
« Supposons, dit ce journal, le canal de Suez ouvert à la
» navigation; la distance à parcourir serait diminuée de
» moitié; on économiserait une grande partie des frais de
» voyage; les pertes d'hommes et de chevaux seraient réduites
» d'autant; et ce qui, dans ce moment, domine la question
» d'argent, la promptitude de la traversée, permettrait
» d'étouffer la révolte à sa naissance, »
» Il y a même un avantage de plus à considérer, et il
fournit une réponse au principal argument que lord Palmer-
ston a fait valoir contre le percement de l'isthme : c'est que le
voyage à travers le canal serait diminué pour l'Angleterre de
toute la distance qui sépare la Grande-Bretagne de la Médi-
terranée. En effet, les troupes destinées à renouveler ou à
ren forcer en cas de besoin l'armée des Indes pourraient être
placées à Malte, aux îles Ioniennes et à Gibraltar comme dans
une première étape sur la route de l'Inde. Ce qui préoccupe
le plus lord Palmerston, c'est l'avance que le canal de Suez
donnerait à Toulon sur Portsmouth pour envoyer des flottes
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