Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 août 1857 25 août 1857
Description : 1857/08/25 (A2,N29). 1857/08/25 (A2,N29).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530628c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
342 L'ISTHME DE SUEZ,
sujet, et divers extraits des journaux anglais. ElLadonneaussi
la délibération de la Chambre de Bristol, que nos lecteurs
connaissent, et l'adresse de la Chambre de Barcelone à la
reine d'Espagne.
- La^G-azette de Trieste du 4 août répète un article du We-
serzeilung, d'où nous extrayons les passages suivants :
a Voilà ce qu'on n'aura peut-être pas encore vu : un mi-
nistre autrichien qui plaide en faveur d'une nouvelle route
commerciale universelle, tandis qu'un ministre anglais s'op-
pose avec passion à cette même entreprise. Lord Palmerston
s'efforce d'éloigner les capitalistes anglais de cette entreprise,
tandis que, M. de Bruck saisit la première occasion qui
se présente pour féliciter M. de Lesseps de son entreprise.
» Nous ne voulons pas examiner la question de savoir le-
quel des deux ministres a raison, ou du ministre anglais ou
du ministre autrichien.
» Mais, dit l'auteur de cet article, il est incontestable que
le commerce avec l'Orient et surtout avec l'Australie aura au-
tant d'importance dans quelques années que celle de l'Union
américaine d'il y a une vingtaine d'années; les navires à
vapeur ne datent que d'un demi-siècle, et on entrevoit facile-
ment tout le développement dont cette invention de notre
temps est susceptible.
» Mais pour nous servir de la route de Suez nous avons be-
soin du percement de l'isthme, et qui ne risque rien ne gagne
rien. Alors la Méditerranée perd son caractère de lac inté-
rieur; elle entre dans la série des eaux océaniennes et regagne
les conditions qu'elle a perdues, par suite de la découverte du
cap de Bonne-Espérance. C'est pour cela que le cabinet an-
glais résiste ; car pour cueillir les fruits de cette entreprise,
Marseille et Trieste se trouvent mieux placées que Londres et
Liverpool.
» En effet, pour que la ville de Trieste atteigne à cette hau-
teur commerciale où le génie de M. de Bruck voudrait la voir
placée, il faudrait que le nouveau chemin de fer trouvât son
complément dans l'ouverture de l'isthme de Suez. Trieste est
, déjà maintenant une ville de commerce très-riche et très-
active; le nouveau chemin augmentera encore son commerce;
mais sa situation lui donnera toujours le cachet d'une ville
méditerranéenne, tandis qu'après l'ouverture de l'isthme elle se
trouvera être le trait d'union de deux mondes.
» Le commerce de Trieste espère un nouveau chemin qui
l'aidera à évincer le commerce de Hambourg et de Brème.
L'auteur de l'article qui nous occupe n'est point de cet avis.
Il croit que le nouveau chemin développera le commerce de
Trieste d'une autre façon. Il y a certaines fonctions du com-
merce qui sontvintimement liées avec la situation géogra-
phique. Trieste jette ses regards vers le Sud et l'Est, Hambourg
et Brême vers 1 Occident. Si les villes hanséaliques ne peuvent
réaliser le bon marché de Trieste lorsqu'il s'agit du commerce
levantin, Trieste ne pourra jamais concourir avec les ports
de l'Allemagne du Nord quant au trafic transatlantique. J)
La Gazette de Trieste du mercredi 5 août publie l'article
suivant, où l'expression est aussi vive que la pensée est
juste:
« Ainsi, l' Angleterre, résistant aux tendances de tous les.
peuples civilisés, ne veut pas. permettre la construction du
canal de Suez! Au moins, le gouvernement actuel de la Grande-
Bretagne se prononce de la façon la plus énergique contre
celte entreprise. Mais l'Europe n'obéira point cette fois au pre-
mier signe du trident britannique; car une pareille infériorité
de tous vis-à-vis de cet Etat insulaire ne peut être acceptée
de bon cœur, et cela aurait lieu si, dans celle question uni-
verselle , l'Europe répondait par une silencieuse obéissance.
Nous souhaitons sincèrement la prospérité de l'Angleterre,
qui est l'Etat le plus libre de la race germanique; nous som-
mes convaincus, d'un autre côlé, qu'une fois éclairée par les
événements actuels sur les besoins du continent indien, il n'y
aura pas d'Etat capable d'administrer mieux les Indes que Les
Anglais. Mais cela ne nous empêche pas de nous élever contre
cette opinion, que par suite des embarras suscités au gouver-
nement dans les Indes , il faudrait avoir la délicatesse de ne
pas insister auprès de lui pour obtenir son assentiment quant
à la construction du canal de l'isthme de Suez. Les principales
villes de l'Angleterre ont déjà exprimé leurs vives sympathies
pour cette grande entreprise ; et en cédant aux désirs de sa
propre nation, l'amour-propre du gouvernement anglais n'est
nullement mis en question. On a déjà fait remarquer que
l'absence d'un canal n'assurait aucunement la suzeraineté de
la Porte sur l'Egypte, et qu'au contraire on pourrait juste-
ment, par la construction du canal, obtenir de nouvelles
garanties pour la domination ottomane. L'idée de cette con-
struction du canal dans ces derniers temps n'est même pas
d'origine française; et on ne peut donc même point soup-
çonner que la France ait des arrière-pensées nourries par
suite de l'établissement de sa domination en Algérie. L'Au-
triche ne peut pas se laisser ravir l'insigne honneur d'avoir
pris l'initiative pratique dans cette grande question. Car ce
souvenir lui impose le devoir de ne point abandonner sa
grande pensée, mais d'en faciliter au contraire l'heureuse
réalisation. Nous sommes d'avis que non-seulement dÏmpor-
tants intérêts matériels commandent une pareille conduite,
mais l'honneur de l'empire d'Autriche aussi. Puisque la chose
a été jusqu'à ce point, il faut absolument qu'elle soit terminée
sans délai. Nous sommes convaincus que l'Angleterre aura
bientôt reconquis ses possessions dans les Indes et qu'elle y
sera plus puissante que jamais. Par suite de la possession
d'Aden et de ses autres places, elle pourra fermer le canal
à l'entrée des vaisseaux de guerre; et le plus grand danger
qui menace les possessions anglaises aux Indes ne viendra pas
du côté de l'Europe, mais bien de celui de l'Amérique. Le
canal de Suez sera un préservatif contre ces dangers, et con-
tribuera à ce que le fier Anglais puisse relever la tête un peu
plus lorsqu'il se trouve face à face avec le non moins fier
Yankee. à
La Gazette de Trieste du 7 août reproduit l'excellent article
que M. Fréd. Szarvady a publié dans la Gazette de Cologne,
en réponse au discours de lord Palmerston.
Le Javasche courant (le Courrier de Java) reproduit dans
son numéro du 30 mai notre article du 10 avril sur les tra-
vaux du chemin de fer du Caire à Suez.
Le Télégraphe des Cyclades du 5 juillet traduit l'article que
nous lui avons consacré dans notre numéro du 27 juin ; et il
critique l'opposition que fait lord Palmerston au canal de
Suez; le Télégraphe regarde ce canal comme la plus grande
entreprise du dix-neuvième siècle, qui a déjà vu tant de
grandes choses.
Voici un extrait du Télégraphe des Cyclades (Grèce) du 21
juillet 1857, que nous communique un de nos abonnés ,
M. David, notaire :
a C'est avec une grande émotion que nous avons lu dans
les feuilles la réception dont M. de Lesseps a été l'objet en
Angleterre dans les meetings convoqués sur l'utilité de l'union
des deux mers. Nous ne pouvons en même temps dissimuler
le grand étonnement qu'a produit chez nous le jugement que
lord Palmerston a prononcé sur le percement de Suez. Eu
Grèce, c'est une idée.dominante, que tous ceux qui appuient
sujet, et divers extraits des journaux anglais. ElLadonneaussi
la délibération de la Chambre de Bristol, que nos lecteurs
connaissent, et l'adresse de la Chambre de Barcelone à la
reine d'Espagne.
- La^G-azette de Trieste du 4 août répète un article du We-
serzeilung, d'où nous extrayons les passages suivants :
a Voilà ce qu'on n'aura peut-être pas encore vu : un mi-
nistre autrichien qui plaide en faveur d'une nouvelle route
commerciale universelle, tandis qu'un ministre anglais s'op-
pose avec passion à cette même entreprise. Lord Palmerston
s'efforce d'éloigner les capitalistes anglais de cette entreprise,
tandis que, M. de Bruck saisit la première occasion qui
se présente pour féliciter M. de Lesseps de son entreprise.
» Nous ne voulons pas examiner la question de savoir le-
quel des deux ministres a raison, ou du ministre anglais ou
du ministre autrichien.
» Mais, dit l'auteur de cet article, il est incontestable que
le commerce avec l'Orient et surtout avec l'Australie aura au-
tant d'importance dans quelques années que celle de l'Union
américaine d'il y a une vingtaine d'années; les navires à
vapeur ne datent que d'un demi-siècle, et on entrevoit facile-
ment tout le développement dont cette invention de notre
temps est susceptible.
» Mais pour nous servir de la route de Suez nous avons be-
soin du percement de l'isthme, et qui ne risque rien ne gagne
rien. Alors la Méditerranée perd son caractère de lac inté-
rieur; elle entre dans la série des eaux océaniennes et regagne
les conditions qu'elle a perdues, par suite de la découverte du
cap de Bonne-Espérance. C'est pour cela que le cabinet an-
glais résiste ; car pour cueillir les fruits de cette entreprise,
Marseille et Trieste se trouvent mieux placées que Londres et
Liverpool.
» En effet, pour que la ville de Trieste atteigne à cette hau-
teur commerciale où le génie de M. de Bruck voudrait la voir
placée, il faudrait que le nouveau chemin de fer trouvât son
complément dans l'ouverture de l'isthme de Suez. Trieste est
, déjà maintenant une ville de commerce très-riche et très-
active; le nouveau chemin augmentera encore son commerce;
mais sa situation lui donnera toujours le cachet d'une ville
méditerranéenne, tandis qu'après l'ouverture de l'isthme elle se
trouvera être le trait d'union de deux mondes.
» Le commerce de Trieste espère un nouveau chemin qui
l'aidera à évincer le commerce de Hambourg et de Brème.
L'auteur de l'article qui nous occupe n'est point de cet avis.
Il croit que le nouveau chemin développera le commerce de
Trieste d'une autre façon. Il y a certaines fonctions du com-
merce qui sontvintimement liées avec la situation géogra-
phique. Trieste jette ses regards vers le Sud et l'Est, Hambourg
et Brême vers 1 Occident. Si les villes hanséaliques ne peuvent
réaliser le bon marché de Trieste lorsqu'il s'agit du commerce
levantin, Trieste ne pourra jamais concourir avec les ports
de l'Allemagne du Nord quant au trafic transatlantique. J)
La Gazette de Trieste du mercredi 5 août publie l'article
suivant, où l'expression est aussi vive que la pensée est
juste:
« Ainsi, l' Angleterre, résistant aux tendances de tous les.
peuples civilisés, ne veut pas. permettre la construction du
canal de Suez! Au moins, le gouvernement actuel de la Grande-
Bretagne se prononce de la façon la plus énergique contre
celte entreprise. Mais l'Europe n'obéira point cette fois au pre-
mier signe du trident britannique; car une pareille infériorité
de tous vis-à-vis de cet Etat insulaire ne peut être acceptée
de bon cœur, et cela aurait lieu si, dans celle question uni-
verselle , l'Europe répondait par une silencieuse obéissance.
Nous souhaitons sincèrement la prospérité de l'Angleterre,
qui est l'Etat le plus libre de la race germanique; nous som-
mes convaincus, d'un autre côlé, qu'une fois éclairée par les
événements actuels sur les besoins du continent indien, il n'y
aura pas d'Etat capable d'administrer mieux les Indes que Les
Anglais. Mais cela ne nous empêche pas de nous élever contre
cette opinion, que par suite des embarras suscités au gouver-
nement dans les Indes , il faudrait avoir la délicatesse de ne
pas insister auprès de lui pour obtenir son assentiment quant
à la construction du canal de l'isthme de Suez. Les principales
villes de l'Angleterre ont déjà exprimé leurs vives sympathies
pour cette grande entreprise ; et en cédant aux désirs de sa
propre nation, l'amour-propre du gouvernement anglais n'est
nullement mis en question. On a déjà fait remarquer que
l'absence d'un canal n'assurait aucunement la suzeraineté de
la Porte sur l'Egypte, et qu'au contraire on pourrait juste-
ment, par la construction du canal, obtenir de nouvelles
garanties pour la domination ottomane. L'idée de cette con-
struction du canal dans ces derniers temps n'est même pas
d'origine française; et on ne peut donc même point soup-
çonner que la France ait des arrière-pensées nourries par
suite de l'établissement de sa domination en Algérie. L'Au-
triche ne peut pas se laisser ravir l'insigne honneur d'avoir
pris l'initiative pratique dans cette grande question. Car ce
souvenir lui impose le devoir de ne point abandonner sa
grande pensée, mais d'en faciliter au contraire l'heureuse
réalisation. Nous sommes d'avis que non-seulement dÏmpor-
tants intérêts matériels commandent une pareille conduite,
mais l'honneur de l'empire d'Autriche aussi. Puisque la chose
a été jusqu'à ce point, il faut absolument qu'elle soit terminée
sans délai. Nous sommes convaincus que l'Angleterre aura
bientôt reconquis ses possessions dans les Indes et qu'elle y
sera plus puissante que jamais. Par suite de la possession
d'Aden et de ses autres places, elle pourra fermer le canal
à l'entrée des vaisseaux de guerre; et le plus grand danger
qui menace les possessions anglaises aux Indes ne viendra pas
du côté de l'Europe, mais bien de celui de l'Amérique. Le
canal de Suez sera un préservatif contre ces dangers, et con-
tribuera à ce que le fier Anglais puisse relever la tête un peu
plus lorsqu'il se trouve face à face avec le non moins fier
Yankee. à
La Gazette de Trieste du 7 août reproduit l'excellent article
que M. Fréd. Szarvady a publié dans la Gazette de Cologne,
en réponse au discours de lord Palmerston.
Le Javasche courant (le Courrier de Java) reproduit dans
son numéro du 30 mai notre article du 10 avril sur les tra-
vaux du chemin de fer du Caire à Suez.
Le Télégraphe des Cyclades du 5 juillet traduit l'article que
nous lui avons consacré dans notre numéro du 27 juin ; et il
critique l'opposition que fait lord Palmerston au canal de
Suez; le Télégraphe regarde ce canal comme la plus grande
entreprise du dix-neuvième siècle, qui a déjà vu tant de
grandes choses.
Voici un extrait du Télégraphe des Cyclades (Grèce) du 21
juillet 1857, que nous communique un de nos abonnés ,
M. David, notaire :
a C'est avec une grande émotion que nous avons lu dans
les feuilles la réception dont M. de Lesseps a été l'objet en
Angleterre dans les meetings convoqués sur l'utilité de l'union
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