Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1857 10 août 1857
Description : 1857/08/10 (A2,N28). 1857/08/10 (A2,N28).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530627z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS.. 309
seul. Nous n'hésitons pas à dire que si M. Ferdinand de Les-
seps était Anglais, depuis trois ans tout à l'heure qu'il lutte,
il aurait fait déjà la moitié du canal maritime qui doit unir la
Méditerranée à la mer Rouge. La Compagnie universelle de Suez
n'est pas française, on l'a mille fois répété ; elle est européenne,
elle est cosmopolite; mais la concession est faite au nom d'un
Français. Voilà du moins ce que l'on dit à Londres; et, pour
notre part, nous refusons de croire qu'un Anglais de bon sens
puisse conserver en 1857 des sentiments qui étaient peut-être
de mise en 1808; mais, depuis cinquante ans, tout a changé,
et l'alliance intime de la France et de FAngleterre en est bien
la meilleure preuve. Lord Palmerston serait-il seul resté le
même?
» Ces retours sont assez fréquents dans le cœur des vieil-
lards; mais nous doutons cependant que les hommes d'État
sérieux de l'Angleterre veuillent compromettre si gratuitement
leur pays pour condescendre à des réminiscences séniles qui
peuvent être si dangereuses. Lord Palmerston se tromperait
s'il croyait n'avoir affaire qu'à .la Compagnie universelle de
Suez, à l'Europe, au peuple anglais, à la science, à la vérité;
il faut de plus qu'il compte avec des hommes politiques qui
auront dans cette cause, pour eux et contre lui, la raison,
dont il ne s'inquiète guère, et l'intérêt bien entendu de la
Grande-Bretagne. SCHILLER aîné. »
Article du 3 août :
LA « REVUE D'EDIMBOURG » ET LORD PALMERSTON.
« La Revue d'Edimbourg, en attaquant le canal'de Suez dans
son numéro du 1er janvier 1856, se défendait de mêler la
moindre considération politique à ses objections, et elle disait
en propres termes :
u Nous ne pourrions imaginer une politique plus absurde-
J1 ment illibérale, que celle qui prétendrait fermer à l'hu-
» manité entière une des grandes avenues du commerce du
Il monde, dans la vue de flatter une théorie chimérique d'in-
» fluence rivale, et nous déclarons hautement répudier tout
» sentiment de cette espèce comme entièrement indigne de
» nous et de notre pays. »
» Cette déclaration si nette et si loyale de la Revue d'Édim-
bourg fit dans le temp s le meilleur effet; et comme ses objec-
tions techniques et commerciales n'étaient pas justes, et
qu'après une discussion approfondie elles ont été convaincues
d'erreur et d'inexactitude, il semblait que toutes les diffi-
cultés étaient résolues, et qu'il n'y avait plus qu'à s'occuper
désormais de l'exécution d'un projet sanctionné par la science
et que la politique ne pouvait entraver légitimement d'aucune
manière.
« Qu'en pense aujourd'hui la Revue d'i'dimbourg? et que
dit-elle des discours de lord Palmerston? La Revue est trop
polie pour exprimer aujourd'hui toute son opinion contre le
Premier Ministre , et elle serait fort empêchée d'user actuelle-
ment des termes dont elle se servait il y a dix-huit mois,
quand ces termes n'avaient pas une application personnelle et
qu'ils restaient dans une généralité inoffensive. Mais, nous
ne craignons pas de l'affirmer, à défaut de la Revue d'Edim-
bourg,, si elle ne sent pas le besoin de protester pour son
honneur et celui du pays, que naguère elle défendait si bien :
la politique qui combat à l'heure qu'il est l'ouverture de l'isthme
de Suez est profondément illibérale et profondément aveugle ;
illibérale, car elle sacrifie sans hésiter l'intérêt du monde
entier à ce qu'elle croit l'intérêt de l'Angleterre; aveugle, car
elle comprend fort mal cet intérêt. Loin de le servir, elle le
compromet de deux façons : d'abord en retardant pour le
commerce britannique les services d'une communication nou-
velle si importante et si lucrative, puis en soulevant contre la
Grande-Bretagne, qu'on fait beaucoup plus égoïste qu'elle
ne l'est, les justes réclamations de toutes les nations civilisées.
n Oui, la Revue tl Édimbourg a raison : c'est là une politique
profondément indigne de l'Angleterre, et qui est en contra-
diction flagrante avec tous les principes éclairés et libéraux
qu'elle a établis et pratiqués depuis les glorieuses réformes de
sir Robert Peel. En proclamant si haut le libre-échange, en
abolissant 1 acte de navigation , on avait inauguré une ère
nouvelle et l'on conviait solennellement toutes les nations à
entrer dans cette voie. Mais par un renversement absolu de
toute cette grande révolution économique, on refuse aux
autres nations et au peuple anglais lui-même une route qui
doit faciliter immensément les transactions commerciales entre
les peuples et contribuer puissamment à les accroître.
» Comment après une telle apostasie parler de liberté com-
merciale ! Comment oser soutenir encore qu'on a hérité de la
pensée de sir Robert Peel et qu'on la continue! C'est cepen-
dant ce que répétait encore, il y quelques mois à peine, lord
Palmerston, glorifiant à Manchester, en présence de l'Asso-
ciation commerciale de cette ville, la mémoire du grand
homme dont il est le successeur et dont il se dit toujours le
partisan zélé.
v Le démenti est patent et irrécusable. Les déclarations du
Premier Ministre faites deux fois du haut de la tribune ne
peuvent permettre le moindre doute ; et du moment qu'il
s'agit du canal de Suez, on est prêt à sacrifier sur-le-champ
tous ces beaux principes de philanthropie et de liberté dont
on fait en toute occasion un pompeux étalage.
» Mais il ne faut pas croire qu'en Angleterre chacun en
prenne aussi @ légèrement son parti que le Premier Ministre.
La Revue d'Edimbourg en particulier ne changera pas d'avis
parce que le Premier Lord de la Trésorerie traite si lestement
les choses. La Revue d'Edimbourg, nous pouvons l'assurer, a
gardé sa foi ; et elle la conservera, dût lord Palmerston reve-
nir encore plus d'une fois à la charge avec aussi peu de rai-
son, de prudence et de politesse. Or, la Revue d'Édimbourg
n'est pas isolée, et on peut la considérer comme la représen-
tation très-fidèle de ce qu'il y a d'esprits sérieux et vraiment
intelligents dans la Grande-Bretagne. L'immense influence
dont elle jouit dans le Royaume-Uni, aussi bien que dans le
reste du monde, le prouve assez. Elle avait pleine raison en
soutenant que la politique ne pouvait se mêler à une question
d'intérêt universel, et surtout que la politique n'ypouvail pas
mettre d'obstacles. Techniquement, la Revue s'était abusée,
parce qu'elle ne connaissait pas les travaux de la Commission
internationale en Egypte, et par conséquent bien moins
encore le Rapport de cette Commission, sanctionné par toute
la science européenne. Mais, si les données scientifiques du
problème ont été profondément modifiées depuis que la
Revue d'Édimbourg s'est prononcée, avec un peu trop de
hâte peut-être, les données politiques sont restées im-
muables, et le jugement qu'elles inspiraient en 1856 est
absolument identique à celui qu'elles doivent inspirer au-
jourd'hui. • ,
Ainsi lord Palmerston peut se dire qu'il a contre lui et sa
politique injustifiable l'unanimité des puissances continentales,
qui se sont prononcées vingt fois depuis trois ans ; qu'il a
contre lui l'unanimité du commerce anglais, qui s'est pro-
noncé par les meetings; qu'il a contre lui la science des
ingénieurs, s'il a les complaisances de M. Robert Stephenson;
qu'il a contre lui la raison, la vérité, la sagesse, que les
hommes d'Etat ses adversaires ne manqueront pas de faire
valoir quand l'occasion en sera venue; mais il a de-plus
seul. Nous n'hésitons pas à dire que si M. Ferdinand de Les-
seps était Anglais, depuis trois ans tout à l'heure qu'il lutte,
il aurait fait déjà la moitié du canal maritime qui doit unir la
Méditerranée à la mer Rouge. La Compagnie universelle de Suez
n'est pas française, on l'a mille fois répété ; elle est européenne,
elle est cosmopolite; mais la concession est faite au nom d'un
Français. Voilà du moins ce que l'on dit à Londres; et, pour
notre part, nous refusons de croire qu'un Anglais de bon sens
puisse conserver en 1857 des sentiments qui étaient peut-être
de mise en 1808; mais, depuis cinquante ans, tout a changé,
et l'alliance intime de la France et de FAngleterre en est bien
la meilleure preuve. Lord Palmerston serait-il seul resté le
même?
» Ces retours sont assez fréquents dans le cœur des vieil-
lards; mais nous doutons cependant que les hommes d'État
sérieux de l'Angleterre veuillent compromettre si gratuitement
leur pays pour condescendre à des réminiscences séniles qui
peuvent être si dangereuses. Lord Palmerston se tromperait
s'il croyait n'avoir affaire qu'à .la Compagnie universelle de
Suez, à l'Europe, au peuple anglais, à la science, à la vérité;
il faut de plus qu'il compte avec des hommes politiques qui
auront dans cette cause, pour eux et contre lui, la raison,
dont il ne s'inquiète guère, et l'intérêt bien entendu de la
Grande-Bretagne. SCHILLER aîné. »
Article du 3 août :
LA « REVUE D'EDIMBOURG » ET LORD PALMERSTON.
« La Revue d'Edimbourg, en attaquant le canal'de Suez dans
son numéro du 1er janvier 1856, se défendait de mêler la
moindre considération politique à ses objections, et elle disait
en propres termes :
u Nous ne pourrions imaginer une politique plus absurde-
J1 ment illibérale, que celle qui prétendrait fermer à l'hu-
» manité entière une des grandes avenues du commerce du
Il monde, dans la vue de flatter une théorie chimérique d'in-
» fluence rivale, et nous déclarons hautement répudier tout
» sentiment de cette espèce comme entièrement indigne de
» nous et de notre pays. »
» Cette déclaration si nette et si loyale de la Revue d'Édim-
bourg fit dans le temp s le meilleur effet; et comme ses objec-
tions techniques et commerciales n'étaient pas justes, et
qu'après une discussion approfondie elles ont été convaincues
d'erreur et d'inexactitude, il semblait que toutes les diffi-
cultés étaient résolues, et qu'il n'y avait plus qu'à s'occuper
désormais de l'exécution d'un projet sanctionné par la science
et que la politique ne pouvait entraver légitimement d'aucune
manière.
« Qu'en pense aujourd'hui la Revue d'i'dimbourg? et que
dit-elle des discours de lord Palmerston? La Revue est trop
polie pour exprimer aujourd'hui toute son opinion contre le
Premier Ministre , et elle serait fort empêchée d'user actuelle-
ment des termes dont elle se servait il y a dix-huit mois,
quand ces termes n'avaient pas une application personnelle et
qu'ils restaient dans une généralité inoffensive. Mais, nous
ne craignons pas de l'affirmer, à défaut de la Revue d'Edim-
bourg,, si elle ne sent pas le besoin de protester pour son
honneur et celui du pays, que naguère elle défendait si bien :
la politique qui combat à l'heure qu'il est l'ouverture de l'isthme
de Suez est profondément illibérale et profondément aveugle ;
illibérale, car elle sacrifie sans hésiter l'intérêt du monde
entier à ce qu'elle croit l'intérêt de l'Angleterre; aveugle, car
elle comprend fort mal cet intérêt. Loin de le servir, elle le
compromet de deux façons : d'abord en retardant pour le
commerce britannique les services d'une communication nou-
velle si importante et si lucrative, puis en soulevant contre la
Grande-Bretagne, qu'on fait beaucoup plus égoïste qu'elle
ne l'est, les justes réclamations de toutes les nations civilisées.
n Oui, la Revue tl Édimbourg a raison : c'est là une politique
profondément indigne de l'Angleterre, et qui est en contra-
diction flagrante avec tous les principes éclairés et libéraux
qu'elle a établis et pratiqués depuis les glorieuses réformes de
sir Robert Peel. En proclamant si haut le libre-échange, en
abolissant 1 acte de navigation , on avait inauguré une ère
nouvelle et l'on conviait solennellement toutes les nations à
entrer dans cette voie. Mais par un renversement absolu de
toute cette grande révolution économique, on refuse aux
autres nations et au peuple anglais lui-même une route qui
doit faciliter immensément les transactions commerciales entre
les peuples et contribuer puissamment à les accroître.
» Comment après une telle apostasie parler de liberté com-
merciale ! Comment oser soutenir encore qu'on a hérité de la
pensée de sir Robert Peel et qu'on la continue! C'est cepen-
dant ce que répétait encore, il y quelques mois à peine, lord
Palmerston, glorifiant à Manchester, en présence de l'Asso-
ciation commerciale de cette ville, la mémoire du grand
homme dont il est le successeur et dont il se dit toujours le
partisan zélé.
v Le démenti est patent et irrécusable. Les déclarations du
Premier Ministre faites deux fois du haut de la tribune ne
peuvent permettre le moindre doute ; et du moment qu'il
s'agit du canal de Suez, on est prêt à sacrifier sur-le-champ
tous ces beaux principes de philanthropie et de liberté dont
on fait en toute occasion un pompeux étalage.
» Mais il ne faut pas croire qu'en Angleterre chacun en
prenne aussi @ légèrement son parti que le Premier Ministre.
La Revue d'Edimbourg en particulier ne changera pas d'avis
parce que le Premier Lord de la Trésorerie traite si lestement
les choses. La Revue d'Edimbourg, nous pouvons l'assurer, a
gardé sa foi ; et elle la conservera, dût lord Palmerston reve-
nir encore plus d'une fois à la charge avec aussi peu de rai-
son, de prudence et de politesse. Or, la Revue d'Édimbourg
n'est pas isolée, et on peut la considérer comme la représen-
tation très-fidèle de ce qu'il y a d'esprits sérieux et vraiment
intelligents dans la Grande-Bretagne. L'immense influence
dont elle jouit dans le Royaume-Uni, aussi bien que dans le
reste du monde, le prouve assez. Elle avait pleine raison en
soutenant que la politique ne pouvait se mêler à une question
d'intérêt universel, et surtout que la politique n'ypouvail pas
mettre d'obstacles. Techniquement, la Revue s'était abusée,
parce qu'elle ne connaissait pas les travaux de la Commission
internationale en Egypte, et par conséquent bien moins
encore le Rapport de cette Commission, sanctionné par toute
la science européenne. Mais, si les données scientifiques du
problème ont été profondément modifiées depuis que la
Revue d'Édimbourg s'est prononcée, avec un peu trop de
hâte peut-être, les données politiques sont restées im-
muables, et le jugement qu'elles inspiraient en 1856 est
absolument identique à celui qu'elles doivent inspirer au-
jourd'hui. • ,
Ainsi lord Palmerston peut se dire qu'il a contre lui et sa
politique injustifiable l'unanimité des puissances continentales,
qui se sont prononcées vingt fois depuis trois ans ; qu'il a
contre lui l'unanimité du commerce anglais, qui s'est pro-
noncé par les meetings; qu'il a contre lui la science des
ingénieurs, s'il a les complaisances de M. Robert Stephenson;
qu'il a contre lui la raison, la vérité, la sagesse, que les
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