Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1857 10 août 1857
Description : 1857/08/10 (A2,N28). 1857/08/10 (A2,N28).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530627z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
308 L'ISTHME DE SUEZ,
la mer Rouge les faux dont il y a besoin pour le service du 1
canal. De plus, grâce au niveau égal, il ne sera pas néces-
saire d'avoir des écluses dans le trajet, non plus qu'aux en-
trées, et les navires pourront passer librement par ce bos-
phore artificiel. M. Stephenson en serait-il, par hasard, à
ignorer tous ces fails? Et croit-il que la Commission veut
emprunter au Nil l'eau qui doit emplir le canal maritime ?
Cette méprise serait fort surprenante de la part d'un ingé-
nieur. Mais, d'un autre côté, peut-on supposer que M Ste-
pbenson prête gratuitement à la Commission des pensées qui
sont diamétralement opposées à celles qu'elle a consignées
dans son rapport officiel?
» Voilà cependant qUfls secours lord Palmerston a cru de-
voir appeler à son aide. Franchement, les assertions de l'in-
génieur ne méritaient pas l'honneur que leur a fait le ministre.
M. Stephenson est un peu plus courtois; mais il n'est guère
mieux informé que le Premier Lord de la Trésorerie. Comme
praticien, on peut même dire qu'il l'est encore moins. Les
questions d'art et de science sont si claires, les faits sont si
précis, les méthodes sont si bien connues, qu'il faut y mettre
beaucoup de bonne volonté pour se méprendre à ce point.
a Et cependant toute cette tactique de lord Palmerston ne
doit pas émouvoir beaucoup l'opinion. Le Premier Ministre
n'a pu que se faire tort en attaquant, au moins à la légère,
un homme d' honneur qui n'était pas là pour se défendre, et
en risquant certaines insinuations politiques qui sont hors de
mise aujourd'hui, en face de l'alliance qui unit deux grands
pays, au profit évident de l'un et de l'autre. Le Premier Mi-
nistre a, en outre, rendu un assez mauvais service à un ingé-
nieur qui porte un nom illustre. Voilà pour la question de
personnes; quant au fond des choses, lord Palmerston et
M. Stephenson ont beau faire, ils ne peuvent prévaloir
contre la vérité, contre la science, contre les vœux unanimes
du commerce et contre les nécessités de la civilisation. -
SCHILLER aîné. »
Article du 28 juillet 1857.
DE L'ATTITUDE DE LORD PALMERSTOX DANS LA QUESTION DE SUEZ.
« Il est heureux pour lord Palmerston que les graves évé-
nemènts de l'Inde fassent en ce moment une puissante diver-
sion dans l'opinion publique en Angleterre ; car il est probable
que sans cette anxiété qui fait trembler tout le monde pour
l'empire des Indes orientales, les récentes incartades du noble
lord ne lui auraient pas été si aisément pardonnées. Ses décla-
rations à l'égard du canal de Suez portent un tel caractère de
provocation contre l'Europe entière, et de dédain pour le com-
merce anglais, qu'on lui en aurait sans aucun doute demandé
un compte sévère. Mais au milieu des embarras de la situation
actuelle, le patriotisme bien connu de nos voisins n'a pas
voulu troubler pour une question incidente l'homme qui tient
en ce moment le gouvernail des affaires. On veut qu'il soit
tout entier à son œuvre actuelle; et, de peur de lui ôter une
partie des forces qui sont nécessaires pour surmonter la crise
présente, on le laisse momentanément libre de ses mouve-
ments sur des questions différentes de celle qui préoccupe
exclusivement les esprits et les absorbe pour quelque temps
encore.
» Mais cette grande affaire du canal de Suez n'est pas finie,
tant s'en faut; et dès que le calme sera revenu, elle surgira de
nouveau avec une force d autant plus irrésistible qu'on l'aura
pour un instant écartée par des motifs dont l'opinion publique
a déjà fait justice.
» Nous laissons de côté les torts de forme que s'est donnés
lord Palmerston en calomniant du haut d'une tribune où on
ne peut lui répondre l'honneur d'un homme tel que M. Ferd.
de Lesseps. Mais les raisons politiques, commerciales et tech-
niques qu'il a mises en avant appartiennent à la discussion et
ne sont pas soutenables. Il a montré, à l'égard des puissances
de l'Europe et, il faut bien le dire, à l'égard de la France,
des défiances qui sont hors de propos vis-à-vis d'une pareille
alliée. Ainsi il a signifié que le monde civilisé se passerait du
canal de Suez, parce que le canal, suivant lui, pouvait nuire
aux intérêts britanniques. S'adressant au commerce anglais
qui désire unanimement cette voie nouvelle de communication
pour toutes ses relations avec l'Asie, il veut lui persuader
qu'il est dupe d'une friponnerie, et que le canal projeté n'a
pas le moindre avantage. Puis, par une contradiction fla-
grante, il vient déclarer, en s'appuyant sur une autorité dou-
teuse, que ce canal est impraticable, comme si dès lors ce
canal impossible ne cessait pas d'être à redouter. Enfin
le Premier Lord de la Trésorerie se porte le défenseur de
la bourse trop confiante de ses compatriotes dans une affaire
privée.
a Est-ce assez a imprudences politiques, d'erreurs et de so-
phismes? Croit-on que le bon sens anglais ne voie pas toutes
ces fautes , et qu'un jour ou l'autre il ne les frappera point
d'une juste réprobation?
» Les hommes d'État de l'Angleterre les plus haut placés
sont, à l'égard de l'ouverture de l'isthme de Suez, d'une
opinion diamétralement opposée à celle du Premier Ministre ;
et il se présentera bien quelque occasion où ils pourront jus-
tifier leurs dissentiments. Il leur sera facile de démontrer,
même au point de vue de l'intérêt anglais le plus exclusif, que
c'est l'Angleterre qui a tout à gagner à la voie nouvelle qui -
doit mener aux Indes par une route deux fois plus courte. Si
le canal était ouvert aujourd'hui, quels services ne vous ren-
drait-il pas pour le transport de vos troupes destinées à étouf-
fer l'insurrection qui désole le Bengale et y compromet votre
empire ? Ne savez-vous pas qu'en vingt-cinq ou vingt-six jours
au plus on va de Londres à Bombay? Ne savez-vous pas qu'en
trente ou trente-deux jours vos renforts peuvent arriver par la
mer Rouge à Calcutta? Vous triompherez de cette insurrection,
et nous le souhaitons sincèrement; mais il faut que ce soit
un avertissement pour vous; et si quelque chose peut vous
signaler l'inappréciable avantage d'être plus près de vos co-
lonies , c'est la crise que vous avez maintenant tant de peine
à conjurer.
» D'une autre part, craindre la concurrence des autres
nations sur les marchés de l'Inde et de l'Asie, où l'Angleterre
domine et règne, quand on écrase cette concurrence si aisé-
ment sur les marchés mêmes de la Méditerranée, c'est une
assertion qui ne peut pas supporter le moindre examen. Oser
soutenir contre la Commission internationale et l'Institut de
France que le canal n'est pas exécutable, ce n'est pas plus
sérieux, surtout quand on oppose à ces autorités si compé-
tentes la parole d'un homme qui n'est pas même allé sur les
lieux.
n Voilà certainement ce que se diront les hommes d'Etat
auxquels nous faisons allusion; et ils n'attendent pas nos con-
seils pour porter leurs regards plus loin encore et penser que,
dans les éventualités de l'avenir, il peut être immensément
utile à l'Angleterre d'avoir une grande partie de sa marine
marchande dans la mer Rouge et dans les eaux de la Syrie,
plutôt que de l'avoir à l'extrémité de l'Afrique et au cap de
Bonne-Espcrance. Si, d'un autre point de vue, ces hommes
d'État veulent chercher, même avec bienveillance, le vrai
mobile de lord Palmerston dans toute celle affaire, qui peut
amener des complications si graves, ils n'en trouveront qu'un
la mer Rouge les faux dont il y a besoin pour le service du 1
canal. De plus, grâce au niveau égal, il ne sera pas néces-
saire d'avoir des écluses dans le trajet, non plus qu'aux en-
trées, et les navires pourront passer librement par ce bos-
phore artificiel. M. Stephenson en serait-il, par hasard, à
ignorer tous ces fails? Et croit-il que la Commission veut
emprunter au Nil l'eau qui doit emplir le canal maritime ?
Cette méprise serait fort surprenante de la part d'un ingé-
nieur. Mais, d'un autre côté, peut-on supposer que M Ste-
pbenson prête gratuitement à la Commission des pensées qui
sont diamétralement opposées à celles qu'elle a consignées
dans son rapport officiel?
» Voilà cependant qUfls secours lord Palmerston a cru de-
voir appeler à son aide. Franchement, les assertions de l'in-
génieur ne méritaient pas l'honneur que leur a fait le ministre.
M. Stephenson est un peu plus courtois; mais il n'est guère
mieux informé que le Premier Lord de la Trésorerie. Comme
praticien, on peut même dire qu'il l'est encore moins. Les
questions d'art et de science sont si claires, les faits sont si
précis, les méthodes sont si bien connues, qu'il faut y mettre
beaucoup de bonne volonté pour se méprendre à ce point.
a Et cependant toute cette tactique de lord Palmerston ne
doit pas émouvoir beaucoup l'opinion. Le Premier Ministre
n'a pu que se faire tort en attaquant, au moins à la légère,
un homme d' honneur qui n'était pas là pour se défendre, et
en risquant certaines insinuations politiques qui sont hors de
mise aujourd'hui, en face de l'alliance qui unit deux grands
pays, au profit évident de l'un et de l'autre. Le Premier Mi-
nistre a, en outre, rendu un assez mauvais service à un ingé-
nieur qui porte un nom illustre. Voilà pour la question de
personnes; quant au fond des choses, lord Palmerston et
M. Stephenson ont beau faire, ils ne peuvent prévaloir
contre la vérité, contre la science, contre les vœux unanimes
du commerce et contre les nécessités de la civilisation. -
SCHILLER aîné. »
Article du 28 juillet 1857.
DE L'ATTITUDE DE LORD PALMERSTOX DANS LA QUESTION DE SUEZ.
« Il est heureux pour lord Palmerston que les graves évé-
nemènts de l'Inde fassent en ce moment une puissante diver-
sion dans l'opinion publique en Angleterre ; car il est probable
que sans cette anxiété qui fait trembler tout le monde pour
l'empire des Indes orientales, les récentes incartades du noble
lord ne lui auraient pas été si aisément pardonnées. Ses décla-
rations à l'égard du canal de Suez portent un tel caractère de
provocation contre l'Europe entière, et de dédain pour le com-
merce anglais, qu'on lui en aurait sans aucun doute demandé
un compte sévère. Mais au milieu des embarras de la situation
actuelle, le patriotisme bien connu de nos voisins n'a pas
voulu troubler pour une question incidente l'homme qui tient
en ce moment le gouvernail des affaires. On veut qu'il soit
tout entier à son œuvre actuelle; et, de peur de lui ôter une
partie des forces qui sont nécessaires pour surmonter la crise
présente, on le laisse momentanément libre de ses mouve-
ments sur des questions différentes de celle qui préoccupe
exclusivement les esprits et les absorbe pour quelque temps
encore.
» Mais cette grande affaire du canal de Suez n'est pas finie,
tant s'en faut; et dès que le calme sera revenu, elle surgira de
nouveau avec une force d autant plus irrésistible qu'on l'aura
pour un instant écartée par des motifs dont l'opinion publique
a déjà fait justice.
» Nous laissons de côté les torts de forme que s'est donnés
lord Palmerston en calomniant du haut d'une tribune où on
ne peut lui répondre l'honneur d'un homme tel que M. Ferd.
de Lesseps. Mais les raisons politiques, commerciales et tech-
niques qu'il a mises en avant appartiennent à la discussion et
ne sont pas soutenables. Il a montré, à l'égard des puissances
de l'Europe et, il faut bien le dire, à l'égard de la France,
des défiances qui sont hors de propos vis-à-vis d'une pareille
alliée. Ainsi il a signifié que le monde civilisé se passerait du
canal de Suez, parce que le canal, suivant lui, pouvait nuire
aux intérêts britanniques. S'adressant au commerce anglais
qui désire unanimement cette voie nouvelle de communication
pour toutes ses relations avec l'Asie, il veut lui persuader
qu'il est dupe d'une friponnerie, et que le canal projeté n'a
pas le moindre avantage. Puis, par une contradiction fla-
grante, il vient déclarer, en s'appuyant sur une autorité dou-
teuse, que ce canal est impraticable, comme si dès lors ce
canal impossible ne cessait pas d'être à redouter. Enfin
le Premier Lord de la Trésorerie se porte le défenseur de
la bourse trop confiante de ses compatriotes dans une affaire
privée.
a Est-ce assez a imprudences politiques, d'erreurs et de so-
phismes? Croit-on que le bon sens anglais ne voie pas toutes
ces fautes , et qu'un jour ou l'autre il ne les frappera point
d'une juste réprobation?
» Les hommes d'État de l'Angleterre les plus haut placés
sont, à l'égard de l'ouverture de l'isthme de Suez, d'une
opinion diamétralement opposée à celle du Premier Ministre ;
et il se présentera bien quelque occasion où ils pourront jus-
tifier leurs dissentiments. Il leur sera facile de démontrer,
même au point de vue de l'intérêt anglais le plus exclusif, que
c'est l'Angleterre qui a tout à gagner à la voie nouvelle qui -
doit mener aux Indes par une route deux fois plus courte. Si
le canal était ouvert aujourd'hui, quels services ne vous ren-
drait-il pas pour le transport de vos troupes destinées à étouf-
fer l'insurrection qui désole le Bengale et y compromet votre
empire ? Ne savez-vous pas qu'en vingt-cinq ou vingt-six jours
au plus on va de Londres à Bombay? Ne savez-vous pas qu'en
trente ou trente-deux jours vos renforts peuvent arriver par la
mer Rouge à Calcutta? Vous triompherez de cette insurrection,
et nous le souhaitons sincèrement; mais il faut que ce soit
un avertissement pour vous; et si quelque chose peut vous
signaler l'inappréciable avantage d'être plus près de vos co-
lonies , c'est la crise que vous avez maintenant tant de peine
à conjurer.
» D'une autre part, craindre la concurrence des autres
nations sur les marchés de l'Inde et de l'Asie, où l'Angleterre
domine et règne, quand on écrase cette concurrence si aisé-
ment sur les marchés mêmes de la Méditerranée, c'est une
assertion qui ne peut pas supporter le moindre examen. Oser
soutenir contre la Commission internationale et l'Institut de
France que le canal n'est pas exécutable, ce n'est pas plus
sérieux, surtout quand on oppose à ces autorités si compé-
tentes la parole d'un homme qui n'est pas même allé sur les
lieux.
n Voilà certainement ce que se diront les hommes d'Etat
auxquels nous faisons allusion; et ils n'attendent pas nos con-
seils pour porter leurs regards plus loin encore et penser que,
dans les éventualités de l'avenir, il peut être immensément
utile à l'Angleterre d'avoir une grande partie de sa marine
marchande dans la mer Rouge et dans les eaux de la Syrie,
plutôt que de l'avoir à l'extrémité de l'Afrique et au cap de
Bonne-Espcrance. Si, d'un autre point de vue, ces hommes
d'État veulent chercher, même avec bienveillance, le vrai
mobile de lord Palmerston dans toute celle affaire, qui peut
amener des complications si graves, ils n'en trouveront qu'un
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