Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 août 1857 10 août 1857
Description : 1857/08/10 (A2,N28). 1857/08/10 (A2,N28).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530627z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
:J06 L'ISTHME DE SUEZ,
n Si lord Palmerston n'admet pas que l'entreprise soit ré-
mu nératoire, le monde financier ne paraît pas jusqu'ici de
son avis. -
n Si enfin lord Palmerston a essayé de jeter une couleur
fâcheuse sur la moralité de l'opération, ce procédé n'a sus-
cité qu'un blâme unanime.
>- Mais indépendamment de ces fins de non-recevoir, l'ho-
norable lord Palmerston a fait contre le percement de l'isthme
de Suez des objections de fond : Le canal maritime serait un
moyen détourné de préparer la séparation de l'Egypte et de
la Turquie; il est contraire aux intérêts anglais; il rapproche
la France des mers de l'Inde.
» Au milieu de ces considérations, le chef du cabinet bri-
tannique en a oublié une essentielle et qui, à notre avis, do-
mine toutes les autres : c'est la considération du principe de
justice et de droit.
n L'ouverture de l'isthme de Suez est une entreprise d'une
utilité universelle; elle est utile au monde entier, et surtout à
l'Angleterre. Seulement elle ne lui est point exclusivement
utile. Elle mêle plus activement les races; elle rapproche de
plusieurs milliers de lieues la barbarie des foyers de la-civi-
lisation. Elle est toute une révolution pacifique et bienfaisante.
Elle ouvre à tous les peuples, sans distinction de grandeur et
de drapeau, une carrière nouvelle de progrès, de commerce,
de bien-être et de communications rapide et économique.
Il A ce point de vue, lord Palmerston n'a pu même élever
une contestation.
Il Est-il conforme à la loi des nations qu'une seule d'entre
elles puisse mettre son veto sur la route de toutes les autres,
lorsque cette route traverse un territoire qui ne lui appartient
pas ?
Il Est-il conforme aux plus simples notions de la justice
éternelle que l'intérêt d'un seul peuple puisse faire obstacle à
l'intérêt du genre humain?
» Nous n'entendons pas dire assurément que telle soit la
pensée du peuple anglais; loin de là. Nous disons seulement
qu'elle ressort des paroles de son premier ministre.
Il De pareilles prétentions seraient une violation manifeste
du droit public des nations ; et quand nous parlons ainsi , nous
pouvons nous appuyer sur de bonnes autorités, qui ne seront
pas désavouées même par le noble lord.
» Un journal considérable d'Angleterre, la llevue d'Edim-
bourg, dans un article dont la source est connue, critiquait
vivement, l'année dernière, le projet dont il est question. Les
opinions qu'elle exprimait à cette occasion ne peuvent donc
pas être suspectes. Or, voici en quels termes elle jugeait par
avance la politique énoncée aujourd'hui au sein du Parle-
ment :
« Nous ne pouvons imaginer une politique PLIS ABSURDEMEXT.
» lLLlDlR,I\L¡': que celle qui prétendrait fermer à l'lInl.HITÉ EX-
n TIÈRE une des grandes avenues du commerce du monde, dans
Il la vue de flatter une théorie chimérique d'influence rivale,
» et nous déclarons hautement répudier tout sentiment de
Il cette espèce COMME IXDIGXE DE XOUS ET DE XOTRE PAYS. Il
n Nous sommes loin d'admettre que ces protestations de
l'honneur anglais fussent une comédie. Elles étaient sérieuses
autant qu' honora bles. Elles achèvent notre démonstration.
Comment l'Europe accepterait-elle maintenant une politique
repoussée par ses auxiliaires eux-mêmes comme illibérale,
absurde et indigne du pays (1) 1
,n' ,:' ,:>s plus avant dans cette partie de la question. Le
tn pas être perniis, dit-on , parce qu'il favoriserait,
ç protestations analogues ont paru à la même époque, entre
Sa iljtfef faos-i'.lSïi&toufiil, le Globe, Y Atlas, et même dansée Times,
:..::,'
dans des perspectives lointaines (remote spéculations), l'indé-
pendance de l'Egypte.
n L'établissement du canal sera-t-il avantageux au peuple
égyptien? Lord Palmerston ne le conteste pas, il ne peut pas
le contester. Quoi! la Porte ne pourrait maintenir sa suzerai-
neté sur ce pays qu'en le dépouillant des moyens d'exploiter
ses éléments naturels de richesse, qu'en le condamnant à un
éternel isolement! Mais s'il était vrai que la Porte ne pût
garder l'Egypte qu'en lui imposant les sacrifices les plus dé-
sastreux pour l'avenir et le bien-être de ses populations,
nous défions lord Palmerston lui-même de nier que la con-
quête de son indépendance ne devint pour l'Egypte un droit
et un devoir. Et c'est l'homme d'Etat manifestant de si ar-
dentes sollicitudes pour l'intégrité de l'Empire Ottoman qui
sème lui-même dans le peuple égyptien d'aussi dangereuses
préventions !
» Nous ne pensons pas que la Porte, qui, dans les Princi-
pautés , donne déjà de si funestes exemples, suive de pareilles
règles de gouvernement. Nous aimons à penser qu'il a fallu
toute la compression dictatoriale que lord Strattford de Red-
cliffe exerce à Constantinople, pour l'empêcher de se rendre
aux vœux de l'Egypte et à l'opinion du monde.
» Mais enfin cette politique est-elle au moins fondée dans
les prétextes qu'elle invoque? Est-il vrai que l'indépendance
de l'Egypte soit la pensée secrète et lointaine de l'établisse-
ment du canal de Suez?
» Qui le dit? lord Palmerston, affirmant en même temps
que l'entreprise n'est qu'une manœuvre de spéculation.
» Il faudrait pourtant être conséquent. Si l'entreprise a
pour objet d'affranchir l'Egypte de ses liens de vassalité, elle
est sérieuse. Si elle a été faite pour duper des actionnaires, sa
pensée n'est pas l'indépendance de l'Egypte.
» L'établissement du canal de Suez est spéculativement l'in-
dépendance du Vice-roi! Comment? pourquoi? Le discours de
lord Palmerston ne le dit pas; il est bref et sommaire; il pose
des axiomes : magister dixit; sa prudence refuse de s'engager
dans les écueils de sa démonstration. Il s'agit pourtant d'un
grand principe, d'un intérêt universel, et il ne peut suffire
pour le mettre i néant de la politique du loup contre l'a-
gneau.
Il Si nous nous référons à un article du Morning Post,
dont au reste le discours de lord Palmerston n'est que le résu-
mé , le canal de Suez serait une espèce de retranchement der-
rii-re lequel le Vice-roi prétendrait s'abriter contre les invasions
d'une armée turque.
» Les inventeurs de ces fantômes comptent bien sur la
naïveté publique! Avant d'arriver au canal, n'y a-t-il donc
pas d'autres obstacles à la marche d'une armée venant de
Constantinople? Le principal, sans parler des autres, c'esl le
désert de Syrie; or, le canal de Suez ne fait que l'abréger. Les
troupes turques, en sortant de ces régions léthiferes, seraient
trop heureuses de trouver de l'eau , des vivres, des habitants
et l'abondance, où auparavant elles n'auraient rencontré que
la solitude et la faim.
» Mais au milieu de ses appréhensions, lord Palmerston
omet une légère circonstance qui vaut bien la peine d'être
rappelée : c'est que la situation respective de l'Egypte et de la
Turquie est garantie par les traités et par les engagements de
toutes les grandes puissances européennes. Les traités sont-ils
donc des feuilles mortes? et le Vice-roi pourrait-il les violer
sans attirer sur lui une tempête dont le moindre souffle abat-
trait son pouvoir?
D Nous n'attachons pas plus de valeur à la seconde objec-
n Si lord Palmerston n'admet pas que l'entreprise soit ré-
mu nératoire, le monde financier ne paraît pas jusqu'ici de
son avis. -
n Si enfin lord Palmerston a essayé de jeter une couleur
fâcheuse sur la moralité de l'opération, ce procédé n'a sus-
cité qu'un blâme unanime.
>- Mais indépendamment de ces fins de non-recevoir, l'ho-
norable lord Palmerston a fait contre le percement de l'isthme
de Suez des objections de fond : Le canal maritime serait un
moyen détourné de préparer la séparation de l'Egypte et de
la Turquie; il est contraire aux intérêts anglais; il rapproche
la France des mers de l'Inde.
» Au milieu de ces considérations, le chef du cabinet bri-
tannique en a oublié une essentielle et qui, à notre avis, do-
mine toutes les autres : c'est la considération du principe de
justice et de droit.
n L'ouverture de l'isthme de Suez est une entreprise d'une
utilité universelle; elle est utile au monde entier, et surtout à
l'Angleterre. Seulement elle ne lui est point exclusivement
utile. Elle mêle plus activement les races; elle rapproche de
plusieurs milliers de lieues la barbarie des foyers de la-civi-
lisation. Elle est toute une révolution pacifique et bienfaisante.
Elle ouvre à tous les peuples, sans distinction de grandeur et
de drapeau, une carrière nouvelle de progrès, de commerce,
de bien-être et de communications rapide et économique.
Il A ce point de vue, lord Palmerston n'a pu même élever
une contestation.
Il Est-il conforme à la loi des nations qu'une seule d'entre
elles puisse mettre son veto sur la route de toutes les autres,
lorsque cette route traverse un territoire qui ne lui appartient
pas ?
Il Est-il conforme aux plus simples notions de la justice
éternelle que l'intérêt d'un seul peuple puisse faire obstacle à
l'intérêt du genre humain?
» Nous n'entendons pas dire assurément que telle soit la
pensée du peuple anglais; loin de là. Nous disons seulement
qu'elle ressort des paroles de son premier ministre.
Il De pareilles prétentions seraient une violation manifeste
du droit public des nations ; et quand nous parlons ainsi , nous
pouvons nous appuyer sur de bonnes autorités, qui ne seront
pas désavouées même par le noble lord.
» Un journal considérable d'Angleterre, la llevue d'Edim-
bourg, dans un article dont la source est connue, critiquait
vivement, l'année dernière, le projet dont il est question. Les
opinions qu'elle exprimait à cette occasion ne peuvent donc
pas être suspectes. Or, voici en quels termes elle jugeait par
avance la politique énoncée aujourd'hui au sein du Parle-
ment :
« Nous ne pouvons imaginer une politique PLIS ABSURDEMEXT.
» lLLlDlR,I\L¡': que celle qui prétendrait fermer à l'lInl.HITÉ EX-
n TIÈRE une des grandes avenues du commerce du monde, dans
Il la vue de flatter une théorie chimérique d'influence rivale,
» et nous déclarons hautement répudier tout sentiment de
Il cette espèce COMME IXDIGXE DE XOUS ET DE XOTRE PAYS. Il
n Nous sommes loin d'admettre que ces protestations de
l'honneur anglais fussent une comédie. Elles étaient sérieuses
autant qu' honora bles. Elles achèvent notre démonstration.
Comment l'Europe accepterait-elle maintenant une politique
repoussée par ses auxiliaires eux-mêmes comme illibérale,
absurde et indigne du pays (1) 1
,n' ,:' ,:>s plus avant dans cette partie de la question. Le
tn pas être perniis, dit-on , parce qu'il favoriserait,
ç protestations analogues ont paru à la même époque, entre
Sa iljtfef faos-i'.lSïi&toufiil, le Globe, Y Atlas, et même dansée Times,
:..::,'
dans des perspectives lointaines (remote spéculations), l'indé-
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n L'établissement du canal sera-t-il avantageux au peuple
égyptien? Lord Palmerston ne le conteste pas, il ne peut pas
le contester. Quoi! la Porte ne pourrait maintenir sa suzerai-
neté sur ce pays qu'en le dépouillant des moyens d'exploiter
ses éléments naturels de richesse, qu'en le condamnant à un
éternel isolement! Mais s'il était vrai que la Porte ne pût
garder l'Egypte qu'en lui imposant les sacrifices les plus dé-
sastreux pour l'avenir et le bien-être de ses populations,
nous défions lord Palmerston lui-même de nier que la con-
quête de son indépendance ne devint pour l'Egypte un droit
et un devoir. Et c'est l'homme d'Etat manifestant de si ar-
dentes sollicitudes pour l'intégrité de l'Empire Ottoman qui
sème lui-même dans le peuple égyptien d'aussi dangereuses
préventions !
» Nous ne pensons pas que la Porte, qui, dans les Princi-
pautés , donne déjà de si funestes exemples, suive de pareilles
règles de gouvernement. Nous aimons à penser qu'il a fallu
toute la compression dictatoriale que lord Strattford de Red-
cliffe exerce à Constantinople, pour l'empêcher de se rendre
aux vœux de l'Egypte et à l'opinion du monde.
» Mais enfin cette politique est-elle au moins fondée dans
les prétextes qu'elle invoque? Est-il vrai que l'indépendance
de l'Egypte soit la pensée secrète et lointaine de l'établisse-
ment du canal de Suez?
» Qui le dit? lord Palmerston, affirmant en même temps
que l'entreprise n'est qu'une manœuvre de spéculation.
» Il faudrait pourtant être conséquent. Si l'entreprise a
pour objet d'affranchir l'Egypte de ses liens de vassalité, elle
est sérieuse. Si elle a été faite pour duper des actionnaires, sa
pensée n'est pas l'indépendance de l'Egypte.
» L'établissement du canal de Suez est spéculativement l'in-
dépendance du Vice-roi! Comment? pourquoi? Le discours de
lord Palmerston ne le dit pas; il est bref et sommaire; il pose
des axiomes : magister dixit; sa prudence refuse de s'engager
dans les écueils de sa démonstration. Il s'agit pourtant d'un
grand principe, d'un intérêt universel, et il ne peut suffire
pour le mettre i néant de la politique du loup contre l'a-
gneau.
Il Si nous nous référons à un article du Morning Post,
dont au reste le discours de lord Palmerston n'est que le résu-
mé , le canal de Suez serait une espèce de retranchement der-
rii-re lequel le Vice-roi prétendrait s'abriter contre les invasions
d'une armée turque.
» Les inventeurs de ces fantômes comptent bien sur la
naïveté publique! Avant d'arriver au canal, n'y a-t-il donc
pas d'autres obstacles à la marche d'une armée venant de
Constantinople? Le principal, sans parler des autres, c'esl le
désert de Syrie; or, le canal de Suez ne fait que l'abréger. Les
troupes turques, en sortant de ces régions léthiferes, seraient
trop heureuses de trouver de l'eau , des vivres, des habitants
et l'abondance, où auparavant elles n'auraient rencontré que
la solitude et la faim.
» Mais au milieu de ses appréhensions, lord Palmerston
omet une légère circonstance qui vaut bien la peine d'être
rappelée : c'est que la situation respective de l'Egypte et de la
Turquie est garantie par les traités et par les engagements de
toutes les grandes puissances européennes. Les traités sont-ils
donc des feuilles mortes? et le Vice-roi pourrait-il les violer
sans attirer sur lui une tempête dont le moindre souffle abat-
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