Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
274 L'ISTHME DE SUEZ,
n Ainsi c'est parce que l'Angleterre se défie de sa popula-
rité dans les Indes que l'Europe, que les nations commer-
çantes devraient renoncer à leurs espérances. Suivant la
conclusion de notre confrère, « il s'agit de savoir si le gouver"
nement anglais l'emportera sur l'humanité tout entière. «—
E. Roux. Il
Gazette du Midi (Marseille, 16 juillet).
« Si l'isthme de Suez appartenait à l'Angleterre, il faudrait
bien, quelle que fut l'évidence de l'intérêt général, attendre
la permission du propriétaire pour passer chez lui. Mais ici le
propriétaire consent; le Pacha d'Egypte a fait la concession
de l'entreprise dans la plénitude de son droit, puisqu'il s'agit
uniquement d'un acte d'administration intérieure, semblable
à la création du chemin de fer d'Alexandrie et aux grands tra-
vaux exécutés sur le Nil. A supposer même que le Sultan dût
Intervenir pour la forme, ce que lord Strattford de Redcliffe
ne réclamait certes pas et repoussait même très-nettement
quand il fut question du chemin de fer égyptien concédé à
des entrepreneurs anglais, cette intervention de la Porte ne
saurait exclure celle de l'Europe, qui, pour prix de l'appui
donné à l'Empire Ottoman, a été admise sans contestation à
régler avec lui la question des détroits du Bosphore et des
Dardanelles, aussi bien que la liberté de la navigation sur le
Danube.
» Ces précédents, de date si récente, autoriseraient donc
pleinement les grandes puissances à régler de même la ques-
tion de Suez. Dans une semblable délibération, l'Angleterre
aurait le droit de présenter toutes ses observations, de stipuler
ses garanties pour la neutralité permanente du canal projeté;
libre à elle, par exemple, de demander que nulle force mili-
taire ne pût se rendre par cette voie dans la mer Rouge et
l'Océan Indien , ou que, du moins, le passage ne fût accordé
que pour un chiffre déterminé et restreint de navires de
guerre, allant renouveler les garnisons des diverses colonies
européennes. Tout cela pourrait être loyalement débattu et
résolu d'un commun accord ; et à tout prendre, si l'Angleterre
prétendait réclamer des sûretés pour elle-même, malgré l'avan-
tage déjà si grand que lui donne la supériorité de sa marine
militaire, les autres nations maritimes seraient, à plus forte
raison, en droit de s'assurer le libre passage par le détroit de
Bab -el-Mandeb, et de vouloir l'évacuation de l'île Périm
comme premier gage de réciprocité.
» Encore une fois, il n'y a là aucune question qui ne pût
être résolue par un congrès aussi facilement que les diffi-
cultés si complexes de la dernière guerre l'ont été par le con-
grès de Paris.
» Le percement de l'isthme de Suez est donc essentielle
ment une affaire internationale. Quand toutes les nations euro-
péennes et l'Amérique elle-même veulent une nouvelle voie,
il ne suffit pas à un ministre de répondre : Je ne veux pas;
il doit être appelé à rendre compte de ses motifs devant les
autres puissances. Il serait trop long d'attendre les loisirs de
lord Palmerston, et la victoire plus ou moins incertaine, mais
toujours assez lpintaine, de l'opinion anglaise sur le chef du
cabinet. — E, Roux. »
VOpinion du Midi, de Nîmes (12 juillet) :
« Le Nouvelliste de Marseille a été frappé comme nous de la
pjjÇffEStpjaftas arguments fournis par lord Palmerston contre
: .co -,' M. de Lesseps. Il s'étonne en premier lieu qu'un
>'Cî ■ .^lttfi>,è^|!t^^se«n pleine tribune nier l'utilité du percement
{; j a de iez, et 11 regarde comme un tour de força que
st ait entrepris de diminuer l'importance de
- -,-::<: '{;;' l *y
cette entreprise. Le ministre anglais a eu plus d'esprit que
tout le monde et il a découvert ce que personne n'avait vu.
» En disant que les possessions anglaises seront compromi-
ses, ajoute la feuille de Marseille, lord Palmerston ne donne
pas une idée exagérée de leur puissance; nous prétendons,
nous, qu'il en montre les côtés vulnérables.
« Qui se serait attendu à cette humble déclaration » ? dit la
Nouvelliste. Sans doute, il a raison quand, dans la suite de
son article, il nous fait voir qu'en dernière analyse ce n'est
pas l'Egypte que redoute lord Palmerston, mais une nation
maritime qui peut s'entendre avec le Vice-roi et qui peut au.
voyer en cachette dans le canal transformé en un port re-
tranché une flotte nombreuse pour aller subrepticement s'em-
parer des Indes et ruiner les établissements de l'Angleterre.
Mais non, lord Palmerston sait bien que personne n'a l'inten-
tion de venger Dupleix et ne veut prendre les Indes, et qu'on
aurait plus de facilité, si la guerre éclatait, à assiéger Londres
que Calcutta et Bombay.
» En approuvant complétement les termes de l'article du
Nouvelliste, nous devons conclure comme lui, que l'opposition
du cabinet anglais au projet de M. de Lesseps ne saurait ré-
sister à la moindre controverse et qu'elle est un défi jeté à
l'Europe et à l'opinion formulée nettement dans tous les mee-
tings tenus en Angleterre en faveur de la canalisation de
l'isthme de Suez.
ii Quant à ce qui est de l'affirmation du Daily-News, qui, ne
craignant pas de déverser un blâme sérieux sur la conduite et
les paroles de lord Palmerston, pense que l'attaque de ce mi-
nistre pourrait avoir pour effet d'engager la France à accepter
les plans de M. de Lesseps, nous ne devons pas hésiter à ac-
cepter l'expression de ses vœux; il serait peut-être temps que
l'affaire de Suez sortît de l'ornière des intérêts purement in-
dustriels pour revêtir un caractère plus universel, et être traitée
dans des conditions diplomatiques en harmonie avec les be-
soins généraux de la civilisation. »
Le Salut public, de Lyon (10 juillet) ;
a Une question très-importante pour le commerce interna-
tional a été incidemment soulevée dans la séance de la cham-
bre des communes du 7 juillet courant. Cette question est
celle de l'établissement d'un canal de navigation à travers
l'isthme de Suez, projet poursuivi avec autant d'énergie que
d'habileté par l'honorable M. de Lesseps.
» On ne peut refuser à lord Palmerston la justice de re-
connaître qu'il a très-franchement déclaré le mauvais vouloir
dont il est animé à l'endroit de ce projet. Mais à cela se borne
évidemment tout le mérite de la réponse du noble lord. Dans
un gouvernement parlementaire, où les dépositaires du pou-
voir ont besoin d'une popularité réelle et fortement assise, il
semblerait que lord Palmerston eût le devoir, aujourd'hui plus
que jamais , de se concilier l'opinion publique par des actes
sérieusement médités et conformes à la tendance générale des
esprits. Or, on peut affirmer, sans crainte de démenti, que le
projet de percement de l'isthme de Suez est très-populaire en
Angleterre, où, dans toutes les cités commerciales, M. de Les-
seps a été l'objet des plus chaleureuses ovations.
» Deux jours avant l'interpellation de M. Berkeley, c'est-à-
dire le 5 juillet, une manifestation de la même nature a eu
lieu à Greenwich, à l'occasion d'une réunion de la compagnie
Hand in hand (Compagnie d'assurances mutuelles). Cette as-
semblée, composée d'une soixantaine de personnes, était pré-
sidée par sir Edward Cust, introducteur des ambassadeurs à
la cour de Saint-James , et parmi les invités on remarquait
le général Almonte, ministre du Mexique; M. Ferd. de-Ijesseps,
le commandant du vaisseau de guerre VAgamemnon, chargé
n Ainsi c'est parce que l'Angleterre se défie de sa popula-
rité dans les Indes que l'Europe, que les nations commer-
çantes devraient renoncer à leurs espérances. Suivant la
conclusion de notre confrère, « il s'agit de savoir si le gouver"
nement anglais l'emportera sur l'humanité tout entière. «—
E. Roux. Il
Gazette du Midi (Marseille, 16 juillet).
« Si l'isthme de Suez appartenait à l'Angleterre, il faudrait
bien, quelle que fut l'évidence de l'intérêt général, attendre
la permission du propriétaire pour passer chez lui. Mais ici le
propriétaire consent; le Pacha d'Egypte a fait la concession
de l'entreprise dans la plénitude de son droit, puisqu'il s'agit
uniquement d'un acte d'administration intérieure, semblable
à la création du chemin de fer d'Alexandrie et aux grands tra-
vaux exécutés sur le Nil. A supposer même que le Sultan dût
Intervenir pour la forme, ce que lord Strattford de Redcliffe
ne réclamait certes pas et repoussait même très-nettement
quand il fut question du chemin de fer égyptien concédé à
des entrepreneurs anglais, cette intervention de la Porte ne
saurait exclure celle de l'Europe, qui, pour prix de l'appui
donné à l'Empire Ottoman, a été admise sans contestation à
régler avec lui la question des détroits du Bosphore et des
Dardanelles, aussi bien que la liberté de la navigation sur le
Danube.
» Ces précédents, de date si récente, autoriseraient donc
pleinement les grandes puissances à régler de même la ques-
tion de Suez. Dans une semblable délibération, l'Angleterre
aurait le droit de présenter toutes ses observations, de stipuler
ses garanties pour la neutralité permanente du canal projeté;
libre à elle, par exemple, de demander que nulle force mili-
taire ne pût se rendre par cette voie dans la mer Rouge et
l'Océan Indien , ou que, du moins, le passage ne fût accordé
que pour un chiffre déterminé et restreint de navires de
guerre, allant renouveler les garnisons des diverses colonies
européennes. Tout cela pourrait être loyalement débattu et
résolu d'un commun accord ; et à tout prendre, si l'Angleterre
prétendait réclamer des sûretés pour elle-même, malgré l'avan-
tage déjà si grand que lui donne la supériorité de sa marine
militaire, les autres nations maritimes seraient, à plus forte
raison, en droit de s'assurer le libre passage par le détroit de
Bab -el-Mandeb, et de vouloir l'évacuation de l'île Périm
comme premier gage de réciprocité.
» Encore une fois, il n'y a là aucune question qui ne pût
être résolue par un congrès aussi facilement que les diffi-
cultés si complexes de la dernière guerre l'ont été par le con-
grès de Paris.
» Le percement de l'isthme de Suez est donc essentielle
ment une affaire internationale. Quand toutes les nations euro-
péennes et l'Amérique elle-même veulent une nouvelle voie,
il ne suffit pas à un ministre de répondre : Je ne veux pas;
il doit être appelé à rendre compte de ses motifs devant les
autres puissances. Il serait trop long d'attendre les loisirs de
lord Palmerston, et la victoire plus ou moins incertaine, mais
toujours assez lpintaine, de l'opinion anglaise sur le chef du
cabinet. — E, Roux. »
VOpinion du Midi, de Nîmes (12 juillet) :
« Le Nouvelliste de Marseille a été frappé comme nous de la
pjjÇffEStpjaftas arguments fournis par lord Palmerston contre
: .co -,' M. de Lesseps. Il s'étonne en premier lieu qu'un
>'Cî ■ .^lttfi>,è^|!t^^se«n pleine tribune nier l'utilité du percement
{; j a de iez, et 11 regarde comme un tour de força que
st ait entrepris de diminuer l'importance de
- -,-::<: '{;;' l *y
cette entreprise. Le ministre anglais a eu plus d'esprit que
tout le monde et il a découvert ce que personne n'avait vu.
» En disant que les possessions anglaises seront compromi-
ses, ajoute la feuille de Marseille, lord Palmerston ne donne
pas une idée exagérée de leur puissance; nous prétendons,
nous, qu'il en montre les côtés vulnérables.
« Qui se serait attendu à cette humble déclaration » ? dit la
Nouvelliste. Sans doute, il a raison quand, dans la suite de
son article, il nous fait voir qu'en dernière analyse ce n'est
pas l'Egypte que redoute lord Palmerston, mais une nation
maritime qui peut s'entendre avec le Vice-roi et qui peut au.
voyer en cachette dans le canal transformé en un port re-
tranché une flotte nombreuse pour aller subrepticement s'em-
parer des Indes et ruiner les établissements de l'Angleterre.
Mais non, lord Palmerston sait bien que personne n'a l'inten-
tion de venger Dupleix et ne veut prendre les Indes, et qu'on
aurait plus de facilité, si la guerre éclatait, à assiéger Londres
que Calcutta et Bombay.
» En approuvant complétement les termes de l'article du
Nouvelliste, nous devons conclure comme lui, que l'opposition
du cabinet anglais au projet de M. de Lesseps ne saurait ré-
sister à la moindre controverse et qu'elle est un défi jeté à
l'Europe et à l'opinion formulée nettement dans tous les mee-
tings tenus en Angleterre en faveur de la canalisation de
l'isthme de Suez.
ii Quant à ce qui est de l'affirmation du Daily-News, qui, ne
craignant pas de déverser un blâme sérieux sur la conduite et
les paroles de lord Palmerston, pense que l'attaque de ce mi-
nistre pourrait avoir pour effet d'engager la France à accepter
les plans de M. de Lesseps, nous ne devons pas hésiter à ac-
cepter l'expression de ses vœux; il serait peut-être temps que
l'affaire de Suez sortît de l'ornière des intérêts purement in-
dustriels pour revêtir un caractère plus universel, et être traitée
dans des conditions diplomatiques en harmonie avec les be-
soins généraux de la civilisation. »
Le Salut public, de Lyon (10 juillet) ;
a Une question très-importante pour le commerce interna-
tional a été incidemment soulevée dans la séance de la cham-
bre des communes du 7 juillet courant. Cette question est
celle de l'établissement d'un canal de navigation à travers
l'isthme de Suez, projet poursuivi avec autant d'énergie que
d'habileté par l'honorable M. de Lesseps.
» On ne peut refuser à lord Palmerston la justice de re-
connaître qu'il a très-franchement déclaré le mauvais vouloir
dont il est animé à l'endroit de ce projet. Mais à cela se borne
évidemment tout le mérite de la réponse du noble lord. Dans
un gouvernement parlementaire, où les dépositaires du pou-
voir ont besoin d'une popularité réelle et fortement assise, il
semblerait que lord Palmerston eût le devoir, aujourd'hui plus
que jamais , de se concilier l'opinion publique par des actes
sérieusement médités et conformes à la tendance générale des
esprits. Or, on peut affirmer, sans crainte de démenti, que le
projet de percement de l'isthme de Suez est très-populaire en
Angleterre, où, dans toutes les cités commerciales, M. de Les-
seps a été l'objet des plus chaleureuses ovations.
» Deux jours avant l'interpellation de M. Berkeley, c'est-à-
dire le 5 juillet, une manifestation de la même nature a eu
lieu à Greenwich, à l'occasion d'une réunion de la compagnie
Hand in hand (Compagnie d'assurances mutuelles). Cette as-
semblée, composée d'une soixantaine de personnes, était pré-
sidée par sir Edward Cust, introducteur des ambassadeurs à
la cour de Saint-James , et parmi les invités on remarquait
le général Almonte, ministre du Mexique; M. Ferd. de-Ijesseps,
le commandant du vaisseau de guerre VAgamemnon, chargé
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 18/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530626j/f18.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530626j/f18.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530626j/f18.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530626j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530626j
Facebook
Twitter