Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 265
croyons superflu de nous arrêter sur ces objections techniques.
Nos lecteurs en trouveront la réfutation complète et détaillée
dans les nombreux documents que M. de Lesseps a publiés au
nom de la Commission internationale. Si l'écrivain anglais
avait lu ces documents, il se serait sans doute épargné la
peine de parler à côté de la question avec une assurance qui
ne trompera personne, pas plus en Angleterre que sur le
continent.
a L'auteur de cette étrange diatribe a cru fortifier sa cause
en se plaçant sur le terrain de la politique pour exploiter lar-
gement les jalousies et les rivalités nationales. Il fait à la fois
un épouvantail pour la Turquie et pour l'Angleterre des pré-
tendues facilités que le canal de Suez offrirait au Vice-roi
d'Egypte pour se rendre indépendant de la Porte, et à la
France pour tenter une agression contre l'Inde anglaise. D'une
part, on dit à la Turquie que le canal deviendra pour le Vice-
roi d'Egypte un moyen stratégique, une barrière qui lui servira
pour fermer l'entrée de l'Egypte aux armées turques. Comme
si ce même canal ne devait pas offrir en même temps aux
puissances protectrices de la Turquie une voie plus rapide et
plus facile pour la secourir et pour envoyer leurs armées en
Égypte! D'autre part, on dit au peuple anglais que, dans le
cas d'une guerre entre l'Angleterre et la France, le gouverne-
ment français pourrait instantanément expédier de ses ports
méditerranéens à travers le canal de Suez une flotte nombreuse
M pour écraser le commerce et dévaster les possessions de
l' l'Angleterre ». Heureusement le bon sens du peuple an-
glais ne peut se préoccuper d'un danger aussi chimérique. Le
peuple anglais comprendra que le canal de Suez ne lui fera
perdre aucun des avantages qu'il trouve dans ses flottes im-
menses et dans ses innombrables stations navales pour dé-
fendre et maintenir sa domination dans l'Inde ; il comprendra
que si le canal doit ajouter aux facilités de l'attaque, il ajoute
également aux facilités de la défense. Aujourd' hui, par
exemple, tout citoyen anglais sentira de quelle importance il
serait pour son gouvernement de pouvoir transporter par la
voie rapide et abrégée de Suez les forces militaires destinées à
réprimer l'insurrection de l'Inde. Qui ne voit d'ailleurs com-
bien cette politique ombrageuse est en désaccord avec les
intérêts bien entendus des deux nations, avec les rapports
de bon voisinage et les sentiments de mutuelle estime qui les
rapprochent aujourd'hui l'une de l'autre? Pour s'expliquer @ un
pareil anachronisme, il faut se rappeler que l'homme d État
qui occupe aujourd'hui le poste de premier ministre siégeait
déjà dans les conseils politiques de l'Angleterre il y a cin-
quante ans. C'est la politique de 1808 qui inspire le cabinet
anglais de 1857.
» On ne peut plus en douter maintenant : l'article du Mor-
niug-Posl exprimait bien la pensée du gouvernement anglais.
Comme on a pu le voir, la question a été portée au Parle-
ment. Dans sa réponse aux interpellations de M. Berkeley,
lord Palmerston s'est prononcé formellement contre l'ouver-
ture de l'isthme; il a reproduit sans y rien ajouter les alléga-
tions du lIlorning-Post, en sorte que la réponse que nous
avons faite à ce journal est de tout point applicable au dis-
cours du noble lord. Ainsi le ministère anglaise qui s'était
jusqu'à présent renfermé dans un mutisme absolu sur cette
question, se croit obligé maintenant de rompre le silence et
de jouer cartes sur lable. Désormais la lutte est engagée entre
le gouvernement anglais et l'opinion publique, non-seulement
de l'Europe, mais de l'Angleterre. Dans l'intérêt de l'entre-
prise, on ne peut que se féliciter de cette situation nouvelle.
Pour M. de Lesseps et ses collaborateurs, il vaut mieux com-
battre l'opposition ouverte du cabinet anglais que l'opposition
silencieuse et les manœuvres souterraines de lord Strattford
de Redcliffe. C'est encore un résultat important dont il faut
reporter l'honneur au voyage et nous dirions presque à la
campagne que M. de Lesseps vient de faire en Angleterre.
» Après comme avant la déclaration de lord Palmerston,
nous pensons que l'opposition du cabinet anglais ne pourra
tenir longtemps contre l'opinion si prononcée de l'Europe et
de l'Angleterre. Une circonstance particulière semble indiquer
que le gouvernement anglais se résigne et se prépare à ce qu'il
ne croit plus pouvoir empêcher. Les journaux anglais ont an-
noncé qu'un détachement envoyé par le gouverneur des Indes
avait occupé dernièrement l'ile Périm, située à l'entrée du
détroit de Bab-el-Mandeb, à l'embouchure de la mer Rouge.
L'ile Périm est un rocher stérile et inhabité, qui a moins d'une
lieue un quart dans sa plus grande dimension et une lieue
dans l'autre, et dont la possession ne peut évidemment avoir
aucune espèce d'importance commerciale. Alors, dans quelle
vue, dans quel intérêt les Anglais ont-ils occupé cet îlot ? On
s'accorde assez généralement à penser que le gouvernement
britannique, prévoyant l'ouverture de l'isthme et le développe-
ment que ce nouveau passage doit donner à la navigation de
la mer Rouge, a voulu s'assurer une position qui lui permettra
de surveiller ces parages. Maître de ce rocher qui commande
l'entrée de la mer Rouge, il peut y établir un fort avec un poste
militaire au moyen duquel il deviendra le geôlier du futur
canal, et il en aura la clef dans les mains. Les considérations
très-générales, il est vrai, que le Times a présentées il y a
quelques jours sur l'occupation de Périm sont de nature à
confirmer cette conjecture. S'il était vrai, comme quelques
journaux l'ont annoncé, que le Sultan eût réclamé contre
cette occupation, l'affaire se compliquerait d'une manière
inattendue. Quoi qu'il en soit, nous avons dû signaler le
rapport qui existe entre cet incident et la question de Suez.
- L. ALLOLRY. »
Patrie (11 juillet) :
« Une déclaration importante a été faite par lord Pal-
merston dans la dernière séance de la Chambre des communes.
Le gouvernement anglais vient d'épouser encore une fois tous
les préjugés et toutes les passions de lord Strattford de Red-
cliffe. En réponse à une interpellation de M. Henry Berkeley,
le premier ministre a annoncé que le gouvernement de la
reine usera de toute son influence à Constantinople pour em-
pêcher le gouvernement ottoman d'autoriser le percement de
l'isthme de Suez. Lord Palmerston ne s'en est pas tenu à cette
déclaration catégorique ; il a employé un langage dont la
violence et l'amertume seraient difficiles à justifier. Il a qua-
lifié une grande et féconde entreprise de conception impos-
sible et impraticable, de chimère ruineuse, de spéculation
équivoque imaginée pour abuser de la crédulité publique et
pour faire des dupes. Il a exprimé l'espoir qu'il ne se trouve-
rait point d'Anglais disposés à appuyer une entreprise si pré-
judiciable aux intérêts britanniques.
» Ce projet, a dit lord Palmerston, est hostile aux intérêts
de l'Angleterre ; il est opposé à la politique constante de ce
gouvernement en ce qui concerne les relations de 1 Egypte
avec la Turquie; politique qui a été soutenue au prix de la
dernière guerre et du traité de Paris. La tendance politique
évidente de l'entreprise est de rendre plus facile la séparation
de l'Egypte et de la Turquie. Elle repose aussi sur des projets
lointains de rendre plus facile l'accès de nos possessions in-
diennes; projets sur lesquels je n'ai pas besoin d'insister,
parce qu'ils sautent aux yeux de quiconque réfléchit un instant.
Je ne puis trop m'étonner qu'on ait compté sur la crédulité
des capitalistes anglais au point d'espérer leur concours pour
croyons superflu de nous arrêter sur ces objections techniques.
Nos lecteurs en trouveront la réfutation complète et détaillée
dans les nombreux documents que M. de Lesseps a publiés au
nom de la Commission internationale. Si l'écrivain anglais
avait lu ces documents, il se serait sans doute épargné la
peine de parler à côté de la question avec une assurance qui
ne trompera personne, pas plus en Angleterre que sur le
continent.
a L'auteur de cette étrange diatribe a cru fortifier sa cause
en se plaçant sur le terrain de la politique pour exploiter lar-
gement les jalousies et les rivalités nationales. Il fait à la fois
un épouvantail pour la Turquie et pour l'Angleterre des pré-
tendues facilités que le canal de Suez offrirait au Vice-roi
d'Egypte pour se rendre indépendant de la Porte, et à la
France pour tenter une agression contre l'Inde anglaise. D'une
part, on dit à la Turquie que le canal deviendra pour le Vice-
roi d'Egypte un moyen stratégique, une barrière qui lui servira
pour fermer l'entrée de l'Egypte aux armées turques. Comme
si ce même canal ne devait pas offrir en même temps aux
puissances protectrices de la Turquie une voie plus rapide et
plus facile pour la secourir et pour envoyer leurs armées en
Égypte! D'autre part, on dit au peuple anglais que, dans le
cas d'une guerre entre l'Angleterre et la France, le gouverne-
ment français pourrait instantanément expédier de ses ports
méditerranéens à travers le canal de Suez une flotte nombreuse
M pour écraser le commerce et dévaster les possessions de
l' l'Angleterre ». Heureusement le bon sens du peuple an-
glais ne peut se préoccuper d'un danger aussi chimérique. Le
peuple anglais comprendra que le canal de Suez ne lui fera
perdre aucun des avantages qu'il trouve dans ses flottes im-
menses et dans ses innombrables stations navales pour dé-
fendre et maintenir sa domination dans l'Inde ; il comprendra
que si le canal doit ajouter aux facilités de l'attaque, il ajoute
également aux facilités de la défense. Aujourd' hui, par
exemple, tout citoyen anglais sentira de quelle importance il
serait pour son gouvernement de pouvoir transporter par la
voie rapide et abrégée de Suez les forces militaires destinées à
réprimer l'insurrection de l'Inde. Qui ne voit d'ailleurs com-
bien cette politique ombrageuse est en désaccord avec les
intérêts bien entendus des deux nations, avec les rapports
de bon voisinage et les sentiments de mutuelle estime qui les
rapprochent aujourd'hui l'une de l'autre? Pour s'expliquer @ un
pareil anachronisme, il faut se rappeler que l'homme d État
qui occupe aujourd'hui le poste de premier ministre siégeait
déjà dans les conseils politiques de l'Angleterre il y a cin-
quante ans. C'est la politique de 1808 qui inspire le cabinet
anglais de 1857.
» On ne peut plus en douter maintenant : l'article du Mor-
niug-Posl exprimait bien la pensée du gouvernement anglais.
Comme on a pu le voir, la question a été portée au Parle-
ment. Dans sa réponse aux interpellations de M. Berkeley,
lord Palmerston s'est prononcé formellement contre l'ouver-
ture de l'isthme; il a reproduit sans y rien ajouter les alléga-
tions du lIlorning-Post, en sorte que la réponse que nous
avons faite à ce journal est de tout point applicable au dis-
cours du noble lord. Ainsi le ministère anglaise qui s'était
jusqu'à présent renfermé dans un mutisme absolu sur cette
question, se croit obligé maintenant de rompre le silence et
de jouer cartes sur lable. Désormais la lutte est engagée entre
le gouvernement anglais et l'opinion publique, non-seulement
de l'Europe, mais de l'Angleterre. Dans l'intérêt de l'entre-
prise, on ne peut que se féliciter de cette situation nouvelle.
Pour M. de Lesseps et ses collaborateurs, il vaut mieux com-
battre l'opposition ouverte du cabinet anglais que l'opposition
silencieuse et les manœuvres souterraines de lord Strattford
de Redcliffe. C'est encore un résultat important dont il faut
reporter l'honneur au voyage et nous dirions presque à la
campagne que M. de Lesseps vient de faire en Angleterre.
» Après comme avant la déclaration de lord Palmerston,
nous pensons que l'opposition du cabinet anglais ne pourra
tenir longtemps contre l'opinion si prononcée de l'Europe et
de l'Angleterre. Une circonstance particulière semble indiquer
que le gouvernement anglais se résigne et se prépare à ce qu'il
ne croit plus pouvoir empêcher. Les journaux anglais ont an-
noncé qu'un détachement envoyé par le gouverneur des Indes
avait occupé dernièrement l'ile Périm, située à l'entrée du
détroit de Bab-el-Mandeb, à l'embouchure de la mer Rouge.
L'ile Périm est un rocher stérile et inhabité, qui a moins d'une
lieue un quart dans sa plus grande dimension et une lieue
dans l'autre, et dont la possession ne peut évidemment avoir
aucune espèce d'importance commerciale. Alors, dans quelle
vue, dans quel intérêt les Anglais ont-ils occupé cet îlot ? On
s'accorde assez généralement à penser que le gouvernement
britannique, prévoyant l'ouverture de l'isthme et le développe-
ment que ce nouveau passage doit donner à la navigation de
la mer Rouge, a voulu s'assurer une position qui lui permettra
de surveiller ces parages. Maître de ce rocher qui commande
l'entrée de la mer Rouge, il peut y établir un fort avec un poste
militaire au moyen duquel il deviendra le geôlier du futur
canal, et il en aura la clef dans les mains. Les considérations
très-générales, il est vrai, que le Times a présentées il y a
quelques jours sur l'occupation de Périm sont de nature à
confirmer cette conjecture. S'il était vrai, comme quelques
journaux l'ont annoncé, que le Sultan eût réclamé contre
cette occupation, l'affaire se compliquerait d'une manière
inattendue. Quoi qu'il en soit, nous avons dû signaler le
rapport qui existe entre cet incident et la question de Suez.
- L. ALLOLRY. »
Patrie (11 juillet) :
« Une déclaration importante a été faite par lord Pal-
merston dans la dernière séance de la Chambre des communes.
Le gouvernement anglais vient d'épouser encore une fois tous
les préjugés et toutes les passions de lord Strattford de Red-
cliffe. En réponse à une interpellation de M. Henry Berkeley,
le premier ministre a annoncé que le gouvernement de la
reine usera de toute son influence à Constantinople pour em-
pêcher le gouvernement ottoman d'autoriser le percement de
l'isthme de Suez. Lord Palmerston ne s'en est pas tenu à cette
déclaration catégorique ; il a employé un langage dont la
violence et l'amertume seraient difficiles à justifier. Il a qua-
lifié une grande et féconde entreprise de conception impos-
sible et impraticable, de chimère ruineuse, de spéculation
équivoque imaginée pour abuser de la crédulité publique et
pour faire des dupes. Il a exprimé l'espoir qu'il ne se trouve-
rait point d'Anglais disposés à appuyer une entreprise si pré-
judiciable aux intérêts britanniques.
» Ce projet, a dit lord Palmerston, est hostile aux intérêts
de l'Angleterre ; il est opposé à la politique constante de ce
gouvernement en ce qui concerne les relations de 1 Egypte
avec la Turquie; politique qui a été soutenue au prix de la
dernière guerre et du traité de Paris. La tendance politique
évidente de l'entreprise est de rendre plus facile la séparation
de l'Egypte et de la Turquie. Elle repose aussi sur des projets
lointains de rendre plus facile l'accès de nos possessions in-
diennes; projets sur lesquels je n'ai pas besoin d'insister,
parce qu'ils sautent aux yeux de quiconque réfléchit un instant.
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