Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
264 L'ISTHME DE SUEZ,
échelle aussi large que possible, et l'on peut dire que la
Grande-Bretagne y a comparu tout entière. Partout les
membres des corporations commerciales, les négociants, les
armateurs, les manufacturiers, les capitalistes, ont accueilli
M. Ferdinand de Lesseps avec l'empressement le moins équi-
voque, et ils se sont réunis en meetings pour entendre les
explications qu'il avait à leur donner sur le plan de son en-
treprise. Rien de plus remarquable que le ton de franchise et
de loyauté qui a caractérisé ces réunions publiques où toutes
les questions ont été posées, discutées et éclaircies comme
elles auraient pu l'être dans le sein du Parlement. La princi-
pale question qui a été débattue portait naturellement sur
l'utilité que le canal maritime de Suez à Péluse doit offrir au
commerce en général et au commerce anglais en particulier.
On admettra bien que sur une pareille question il est difficile
de trouver des juges plus éclairés et plus compétents que les
armateurs et les négociants de Londres, de Liverpool, de
Manchester, de Birmingham, de Bristol, de Dublin , de
Glasgow, d'Aberdeen , d'Edimbourg et de Newcastle. Or,
après une discussion approfondie sur l'ensemble et sur les
détails de l'entreprise, tous ces représentants naturels du
commerce anglais se sont trouvés d'accord pour proclamer
que si l'ouverture de l'isthme de Suez doit profiler au com-
merce du monde entier, elle profitera surtout et avant tout
au commerce anglais, en abrégeant de moitié la distance qui
sépare aujourd'hui la Grande-Bretagne des vastes et riches
établissements qu'elle possède dans l'Inde et dans l'Australie.
Une chose à remarquer, c'est que dans toutes les résolutions
arrêtées par ces meetings, l'intérêt général de la civilisation
et de l'humanité figure en première ligne, et que l'intérêt
particulier du commerce anglais ne vient qu'en second ordre.
Le meeting d'Edimbourg est celui qui s'est expliqué sur ce
point de la façon la plus nette et la plus honorable : il a dé-
claré que « quand bien même la France et les autres pays
» riverains de la Méditerranée devraient retirer du canal
» maritime un plus grand profit que l'Angleterre, cette consi-
Il dération devrait céder devant celle des avantages évidents
» qui en résulteront pour l'Angleterre elle-même. » Le
meeting de Newcastle et ceux de quelques autres villes sont
allés plus loin. Non contents de donner leur approbation au
projet du canal maritime, ils ont cru devoir adresser un
Mémoire à lord Palmerston, pour lui recommander formelle-
ment ce projet. Ils concluent en demandant au Premier Lord
de la Trésorerie de faire auprès du Sultan les démarches
nécessaires pour le déterminer à accorder dans le plus bref
délai sa sanction officielle au firman de concession rendu par
le Vice-roi d'Egypte en faveur de M. de Lesseps.
Il Ainsi cette grande enquête ouverte par M. de Lesseps en
Angleterre a eu tout le succès qu'il était permis d'en attendre.
Si l'on pouvait avoir des doutes sur les dispositions du peuple an-
glais, ces doutes ne sont plus possibles; ils disparaissent devant
l'unanimit é de cette manifestation nationale. Il ne reste plus
même un prétexte pour supposer que le peuple anglais partage
les préventions de quelques-uns de ses hommes d'État contre le
percement de l'isthme de Suez. L'opinion publique en Angle-
terre est aussi favorable à ce projet que sur le continent : tel
est le fait important qui a désormais acquis l'évidence d'une
démonstration complète. Maintenant il est naturel de se de-
mander quelle contenance le gouvernement anglais fera devant
cet ensemble de manifestations, qu'un journal anglais a spiri-
tuellement appele « le plébiscite sur la question de Suez".
Pour tous ceux qui connaissent la manière dont les grandes
questions politiques font leur chemin au delà du détroit, il ne
peut plus guère y avoir d'incertitude sur le dénoûment que
celle-ci doit recevoir. L'opinion publique s'est prononcée par
vingt meetings réunis dans les plus grandes villes du royaume;
elle sera tôt ou tard écoulée et obéie. Sans doute il faut faire
la part de l'influence que les passions de quelques hommes
d'État, leur amour-propre et leurs animosités personnelles
peuvent exercer sur la marche actuelle du gouvernement bri-
tannique. L'amour-propre de lord Stratlford de Redcliffe et
de lord Palmerston est engagé dans la question; très-proba-
blement il ne se rendra pas du premier coup, mais la partie
est bien près d'être perdue pour lui; finalement, il cédera
devant la force des choses, et l'on peut espérer que ce dénoû-
ment ne se fera pas beaucoup attendre.
» Ceci nous amène à dire quelques mots d'un article que
le Morning-Post vient de publier contre le percement de
l'isthme de Suez. Le ton incroyable de légèreté qui perce à
toutes les lignes de cet article en trahit suffisamment la
source : c'est le dépit d'un plaideur condamné qui maudit ses
juges. Chose curieuse, et qui prouve le degré de conscience
et d'impartialité que l'auteur de l'article a porté dans l'examen
de la question! il ne dit pas un mot des meetings où elle à été
traitée sous toutes ses faces ; il a trouvé plus commode de les
passer sous silence. Quant à la discussion à laquelle il se livre
contre le projet de M. de Lesseps , elle est fondée sur des ar-
guments d'une telle pauvreté qu'il suffit de les citer pour en
faire justice. Selon le Morning-Post, le canal de Suez est tout
à la fois une chimère et une fourberie, une trappe imaginée
pour soutirer l'or anglais au profit d'une entreprise impos-
sible et condamnée par tous les ingénieurs anglais. Ces insi-
nuations déloyales ne font de tort qu'aux écrivains qui se les
permettent et aux hommes d'État qui les inspirent. Le journal
anglais ne fera prendre le change à personne, il doit savoir, il
sait comme nous, comme tout le monde, que ce ne sont pas
les bourses anglaises que M. de Lesseps est allé solliciter en
Angleterre. Ce qu'il a sollicité, c'est le concours moral du
peuple anglais, c'est le concours politique du gouvernement
anglais pour lever l'obstacle que le veto de lord Straltford de
Redcliffe fait peser sur les résolutions de la Porte. Quant à
l'or anglais, on sait bien que M. de Lesseps n'en a que faire;
il est prêt à s'en passer, sans que l'exécution de son projet en
souffre le moins du monde. S'il a fait appel au concours des
capitaux anglais comme à ceux de toutes les nations, c'est
uniquement pour obéir à l'acte de concession et aux statuts
de la Compagnie qui ont voulu donner à l'entreprise un ca-
ractère européen, universel.
» L'argumentation du journal anglais contre le côté pratique
du projet est de la même force et de la même portée. Il tranche
les questions au lieu de les discuter, et il parle avec un aplomb
imperturbable CI de ce canal immense qu'il s'agit de creuser à
» travers un désert de sables mouvants. » Or, d'après le té-
moignage des hommes les plus compétents, ces sables mou-
vants n'existent que dans l'imagination de l'écrivain anglais,
et tout le monde sait que ce canal immense n'aura que trente
lieues de longueur. Quant à la prétendue difficulté de réunir
et d'approvisionner des armées de travailleurs dans le désert,
tout le monde sait aussi qu'elle a été levée de la manière la
plus simple et la plus satisfaisante par un règlement du Vice-
roi, qui a été reproduit par les principaux journaux de l'Eu-
rope. S'il y a des ingénieurs anglais qui ont déclaré l'exécution
du canal impossible, le Morning-Post aurait dû les nommer.
Ce que nous savons , quant à nous, c'est que le Rapport de la
Commission internationale qui a dressé le plan des travaux
est signé par trois ingénieurs anglais des plus accrédités,
MM. Rendel, Mac-Clean et Ch. Manby, auxquels il faut ajouter
M. Harris, capitaine de la marine britannique des Indes. Nous
échelle aussi large que possible, et l'on peut dire que la
Grande-Bretagne y a comparu tout entière. Partout les
membres des corporations commerciales, les négociants, les
armateurs, les manufacturiers, les capitalistes, ont accueilli
M. Ferdinand de Lesseps avec l'empressement le moins équi-
voque, et ils se sont réunis en meetings pour entendre les
explications qu'il avait à leur donner sur le plan de son en-
treprise. Rien de plus remarquable que le ton de franchise et
de loyauté qui a caractérisé ces réunions publiques où toutes
les questions ont été posées, discutées et éclaircies comme
elles auraient pu l'être dans le sein du Parlement. La princi-
pale question qui a été débattue portait naturellement sur
l'utilité que le canal maritime de Suez à Péluse doit offrir au
commerce en général et au commerce anglais en particulier.
On admettra bien que sur une pareille question il est difficile
de trouver des juges plus éclairés et plus compétents que les
armateurs et les négociants de Londres, de Liverpool, de
Manchester, de Birmingham, de Bristol, de Dublin , de
Glasgow, d'Aberdeen , d'Edimbourg et de Newcastle. Or,
après une discussion approfondie sur l'ensemble et sur les
détails de l'entreprise, tous ces représentants naturels du
commerce anglais se sont trouvés d'accord pour proclamer
que si l'ouverture de l'isthme de Suez doit profiler au com-
merce du monde entier, elle profitera surtout et avant tout
au commerce anglais, en abrégeant de moitié la distance qui
sépare aujourd'hui la Grande-Bretagne des vastes et riches
établissements qu'elle possède dans l'Inde et dans l'Australie.
Une chose à remarquer, c'est que dans toutes les résolutions
arrêtées par ces meetings, l'intérêt général de la civilisation
et de l'humanité figure en première ligne, et que l'intérêt
particulier du commerce anglais ne vient qu'en second ordre.
Le meeting d'Edimbourg est celui qui s'est expliqué sur ce
point de la façon la plus nette et la plus honorable : il a dé-
claré que « quand bien même la France et les autres pays
» riverains de la Méditerranée devraient retirer du canal
» maritime un plus grand profit que l'Angleterre, cette consi-
Il dération devrait céder devant celle des avantages évidents
» qui en résulteront pour l'Angleterre elle-même. » Le
meeting de Newcastle et ceux de quelques autres villes sont
allés plus loin. Non contents de donner leur approbation au
projet du canal maritime, ils ont cru devoir adresser un
Mémoire à lord Palmerston, pour lui recommander formelle-
ment ce projet. Ils concluent en demandant au Premier Lord
de la Trésorerie de faire auprès du Sultan les démarches
nécessaires pour le déterminer à accorder dans le plus bref
délai sa sanction officielle au firman de concession rendu par
le Vice-roi d'Egypte en faveur de M. de Lesseps.
Il Ainsi cette grande enquête ouverte par M. de Lesseps en
Angleterre a eu tout le succès qu'il était permis d'en attendre.
Si l'on pouvait avoir des doutes sur les dispositions du peuple an-
glais, ces doutes ne sont plus possibles; ils disparaissent devant
l'unanimit é de cette manifestation nationale. Il ne reste plus
même un prétexte pour supposer que le peuple anglais partage
les préventions de quelques-uns de ses hommes d'État contre le
percement de l'isthme de Suez. L'opinion publique en Angle-
terre est aussi favorable à ce projet que sur le continent : tel
est le fait important qui a désormais acquis l'évidence d'une
démonstration complète. Maintenant il est naturel de se de-
mander quelle contenance le gouvernement anglais fera devant
cet ensemble de manifestations, qu'un journal anglais a spiri-
tuellement appele « le plébiscite sur la question de Suez".
Pour tous ceux qui connaissent la manière dont les grandes
questions politiques font leur chemin au delà du détroit, il ne
peut plus guère y avoir d'incertitude sur le dénoûment que
celle-ci doit recevoir. L'opinion publique s'est prononcée par
vingt meetings réunis dans les plus grandes villes du royaume;
elle sera tôt ou tard écoulée et obéie. Sans doute il faut faire
la part de l'influence que les passions de quelques hommes
d'État, leur amour-propre et leurs animosités personnelles
peuvent exercer sur la marche actuelle du gouvernement bri-
tannique. L'amour-propre de lord Stratlford de Redcliffe et
de lord Palmerston est engagé dans la question; très-proba-
blement il ne se rendra pas du premier coup, mais la partie
est bien près d'être perdue pour lui; finalement, il cédera
devant la force des choses, et l'on peut espérer que ce dénoû-
ment ne se fera pas beaucoup attendre.
» Ceci nous amène à dire quelques mots d'un article que
le Morning-Post vient de publier contre le percement de
l'isthme de Suez. Le ton incroyable de légèreté qui perce à
toutes les lignes de cet article en trahit suffisamment la
source : c'est le dépit d'un plaideur condamné qui maudit ses
juges. Chose curieuse, et qui prouve le degré de conscience
et d'impartialité que l'auteur de l'article a porté dans l'examen
de la question! il ne dit pas un mot des meetings où elle à été
traitée sous toutes ses faces ; il a trouvé plus commode de les
passer sous silence. Quant à la discussion à laquelle il se livre
contre le projet de M. de Lesseps , elle est fondée sur des ar-
guments d'une telle pauvreté qu'il suffit de les citer pour en
faire justice. Selon le Morning-Post, le canal de Suez est tout
à la fois une chimère et une fourberie, une trappe imaginée
pour soutirer l'or anglais au profit d'une entreprise impos-
sible et condamnée par tous les ingénieurs anglais. Ces insi-
nuations déloyales ne font de tort qu'aux écrivains qui se les
permettent et aux hommes d'État qui les inspirent. Le journal
anglais ne fera prendre le change à personne, il doit savoir, il
sait comme nous, comme tout le monde, que ce ne sont pas
les bourses anglaises que M. de Lesseps est allé solliciter en
Angleterre. Ce qu'il a sollicité, c'est le concours moral du
peuple anglais, c'est le concours politique du gouvernement
anglais pour lever l'obstacle que le veto de lord Straltford de
Redcliffe fait peser sur les résolutions de la Porte. Quant à
l'or anglais, on sait bien que M. de Lesseps n'en a que faire;
il est prêt à s'en passer, sans que l'exécution de son projet en
souffre le moins du monde. S'il a fait appel au concours des
capitaux anglais comme à ceux de toutes les nations, c'est
uniquement pour obéir à l'acte de concession et aux statuts
de la Compagnie qui ont voulu donner à l'entreprise un ca-
ractère européen, universel.
» L'argumentation du journal anglais contre le côté pratique
du projet est de la même force et de la même portée. Il tranche
les questions au lieu de les discuter, et il parle avec un aplomb
imperturbable CI de ce canal immense qu'il s'agit de creuser à
» travers un désert de sables mouvants. » Or, d'après le té-
moignage des hommes les plus compétents, ces sables mou-
vants n'existent que dans l'imagination de l'écrivain anglais,
et tout le monde sait que ce canal immense n'aura que trente
lieues de longueur. Quant à la prétendue difficulté de réunir
et d'approvisionner des armées de travailleurs dans le désert,
tout le monde sait aussi qu'elle a été levée de la manière la
plus simple et la plus satisfaisante par un règlement du Vice-
roi, qui a été reproduit par les principaux journaux de l'Eu-
rope. S'il y a des ingénieurs anglais qui ont déclaré l'exécution
du canal impossible, le Morning-Post aurait dû les nommer.
Ce que nous savons , quant à nous, c'est que le Rapport de la
Commission internationale qui a dressé le plan des travaux
est signé par trois ingénieurs anglais des plus accrédités,
MM. Rendel, Mac-Clean et Ch. Manby, auxquels il faut ajouter
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