Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 263
» Nous ne parlons pas des motifs politiques, qui ne
seraient pas avouables, comme l'arrière-pensée de s'emparer
de l'Egypte. Personne n'y songe, sans doute ; mais le gouver-
nement qui entretiendrait des projets aussi dangereux n' évite-
rait pas la réprobation de tout ce qu'il y a de sensé et de
loyal dans les Chambres et dans le pays. — L. BONIFACE. »
Constitutionnel (21 juillet) :
u On connaît la "réponse que lord Palmerston a faite la
semaine dernière au représentant de Bristol, M. Berkeley,
lorsque celui-ci a demandé si le gouvernement anglais inter-
viendrait auprès de la Porte Ottomane pour obtenir le firman
nécessaire au percement de l'isthme de Suez.
» Samedi dernier un autre député, M. Griffiths, s'est rendu
l'organe du sentiment pénible que les paroles peu mesurées
du premier ministre avaient excité parmi les classes éclairées
de l'Angleterre où le projet de M. de Lesseps a rencontré
tant de sympathies. Il a exprimé l'opinion que l'honneur de
l'Angleterre n'était pas bien servi par une opposition jalouse
au projet de canalisation de l'isthme de Suez, et que son ca-
ractère de libéralisme politique et commercial pourrait souf-
frir d'une telle attitude.
a Mais avant même qu'il eût parlé, et lorsqu'il se levait à
peine pour faire sa motion, il a été interrompu par des rires
et par des cris de : Lord Palmerston ! Plus de réserve eût été
convenable alors qu'on traitait un sujet aussi délicat que
l'honneur de l'Angleterre et la sincérité du caractère qu'elle
donne à ses rapports avec le reste du monde. Mais cette petite
manifestation avait été organisée d'avance, et nous n'en tien-
drons pas plus de compte que les spectateurs qui voient
dans un théâtre les parents de la jeune première lui jeter un
houquet du haut des cintres. Nous connaissons les petites
comédies de la coulisse parlementaire.
il M. Griffiths avait parfaitement raison. L'Angleterre, lors-
qu'elle'a proclamé la doctrine du libre échange, n'a pas
voulu, sans doute, tromper le monde entier. Elle n'a pas
simplement dissimulé une spéculation sous un grand étalage
de principes. Il ne manque pas de gens qui le disent pour-
tant, et nos voisins pourraient craindre justement de donner
du poids à cet avis', si, dans une occasion telle que le perce-
ment de l'isthme de Suez, où l'intérêt britanniq ue ne paraî-
trait pas aussi évident que dans le reste des applications du
libre échange, elle répudiait tout à coup son système de
liberté commerciale. Il s'agit donc bien véritablement de
l'honneur de l'Angleterre et de la dignité du rôle qu'elle joue
devant les autres peuples.
» Cela est si vrai, que lord Palmerston s'est fâché. En sub-
stance, il n'a fait que reproduire sa première argumentation,
avec les mêmes violences, mais point d'essai-de plaisanterie.
La question est devenue tout à fait sérieuse, et les Anglais ne
tarderont pas à le prouver eux-mêmes à leur premier mi-
nistre, fort mal inspiré dans cette affaire.
» C'est principalement afin que la France n'ait pas « une
» avance très importante pour toutes les opérations qui pour-
ra raient être entreprises dans les mers de l'Inde, » que lord
Palmerston s'oppose à la construction du canal de Suez,
» Le Premier Lord de la Trésorerie a-t-il bien pesé ses pa-
roles? Quoi! ce serait simplement pour donner une sécurité
de plus à un empire colonial déjà appuyé sur Gibraltar, Malte,
Aden, l'île Périm et une marine militaire énorme, que le gou-
vernement anglais prétendrait priver indéfiniment le monde
de tous les avantages que promet la canalisation de Suez?
» Ce serait par trop d'égoïsme. Habituellement, quand on
éprouve de tels sentiments, on ne les avoue pas, et ils n'ont
jamais de succès. Si quelqu'un, de l'autre côté du détroit, se
figure que les intérêts britanniques étant satisfaits, tout le
monde doit être content et qu'il n'y a plus qu'à tirer l'échelle,
ce quelqu'un se trompe grandement, et l'Europe le prouvera
en n'abandonnant pas un projet qu'elle a adopté comme émi-
nemment utile à son commerce.
» Il est d'ailleurs surprenant que l'on avoue tant de défiance
à notre égard. Dernièrement on appuyait une demande de
crédits pour l'augmentation de l'armée anglaise sur la néces-
sité de se prémunir contre une attaque de la France. Aujour-
d'hui, on repousse le projet de percement de l'isthme pour
empêcher que Toulon n'ait une avance sur Portsmouth « en
cas de difficultés avec la France. »
» En sommes-nous encore là? Qu'est-ce que cette politique
étroite et pleine de préjugés? On l'avait crue répudiée à ja-
mais sous les murs de Sébastopol. Nous avons, en France,
accepté l'alliance anglaise avec une grande sincérité. Et, par
le mot alliance, nous n'entendons pas une rivalité qui se des-
sinerait sur tous les points du globe, une guerre sourde d'in-
fluences, une défiance et une jalousie réciproques. Que dirait-
on de deux amis vivant côte à côte, et dont l'un armerait tous
les soirs son pistolet dans la pensée que l'autre médite de le
dévaliser pendant la nuit?
» Telle n'est pas, Dieu merci! la situation des deux pays.
Pourquoi donc alors souffler sur des cendres d'inimitiés
éteintes? Lord Palmerston est regardé, par la majorité de la
population en Angleterre, comme le représentant de l'alliance
française, et cette opinion est pour beaucoup dans l'appui
cordial que cette partie de la population lui accorde. D'un
autre côté, il est malheureusement trop vrai qu'il existe encore
en Angleterre, dans certaines classes de la société, un levain
de préjugés contre nous.
» Nous plaindrions la situation d'un gouvernement qui,
s'appuyant d'un côté sur l'alliance française, jugerait encore
nécessaire de chercher un autre élément d'existence dans une
politique vieillotte et arriérée, dans une-flatterie des anciennes
rancunes et des antipathies déraisonnables autant qu'en-
vieuses. ,,'
n Le Premier Lord de la Trésorerie, qui a une si longue ex-
périence du gouvernement, ne se hasarderait pas à jouer un
tel jeu, qui ne pourrait pas durer longtemps et dont les An-
glais eux-mêmes feraient justice. Nous en appelons donc à
lord Palmerston mieux informé. Il ne se doute pas du déplo-
rable effet que produisent en Europe, et particulièrement en
France, ses déclarations au sujet de l'isthme de Suez. -
P. DUBOIS, »
Journal des Débats (11 juillet) :
« En mettant sous les yeux de nos lecteurs la liste des adhé-
sions que la plupart des gouvernements européens ont déjà
données au projet conçu pour le percement de l'isthme de
Suez, nous avons parlé de l'unique obstacle que l'exécution
de ce projet rencontrait dans la résistance du gouvernement
anglais et particulièrement de lord Strattford de Redcliffe,
am bassadeur d'Angleterre à Constantinople. Le concession-
naire du canal projeté pour la jonction des' deux mers,
M. Ferdinand de Lesseps, a cru que @ le meilleur moyen de
vaincre l'opposition des hommes d'État anglais était d'en
appeler au peuple anglais lui-même et de l'amener à se pro-
noncer sur cette question déjà résolue par l'opinion unanime
de l'Europe. Notre honorable compatriote est parti pour
l'Angleterre à la fin du mois d'avril dernier, et depuis ce
moment il a parcouru toutes les grandes villes commerciales,
industrielles et maritimes du Royaume-Uni pour ouvrir une
enquête nationale sur le projet qu'il poursuit avec tant de
courage et de persévérance. Cette enquête a été faite sur une
» Nous ne parlons pas des motifs politiques, qui ne
seraient pas avouables, comme l'arrière-pensée de s'emparer
de l'Egypte. Personne n'y songe, sans doute ; mais le gouver-
nement qui entretiendrait des projets aussi dangereux n' évite-
rait pas la réprobation de tout ce qu'il y a de sensé et de
loyal dans les Chambres et dans le pays. — L. BONIFACE. »
Constitutionnel (21 juillet) :
u On connaît la "réponse que lord Palmerston a faite la
semaine dernière au représentant de Bristol, M. Berkeley,
lorsque celui-ci a demandé si le gouvernement anglais inter-
viendrait auprès de la Porte Ottomane pour obtenir le firman
nécessaire au percement de l'isthme de Suez.
» Samedi dernier un autre député, M. Griffiths, s'est rendu
l'organe du sentiment pénible que les paroles peu mesurées
du premier ministre avaient excité parmi les classes éclairées
de l'Angleterre où le projet de M. de Lesseps a rencontré
tant de sympathies. Il a exprimé l'opinion que l'honneur de
l'Angleterre n'était pas bien servi par une opposition jalouse
au projet de canalisation de l'isthme de Suez, et que son ca-
ractère de libéralisme politique et commercial pourrait souf-
frir d'une telle attitude.
a Mais avant même qu'il eût parlé, et lorsqu'il se levait à
peine pour faire sa motion, il a été interrompu par des rires
et par des cris de : Lord Palmerston ! Plus de réserve eût été
convenable alors qu'on traitait un sujet aussi délicat que
l'honneur de l'Angleterre et la sincérité du caractère qu'elle
donne à ses rapports avec le reste du monde. Mais cette petite
manifestation avait été organisée d'avance, et nous n'en tien-
drons pas plus de compte que les spectateurs qui voient
dans un théâtre les parents de la jeune première lui jeter un
houquet du haut des cintres. Nous connaissons les petites
comédies de la coulisse parlementaire.
il M. Griffiths avait parfaitement raison. L'Angleterre, lors-
qu'elle'a proclamé la doctrine du libre échange, n'a pas
voulu, sans doute, tromper le monde entier. Elle n'a pas
simplement dissimulé une spéculation sous un grand étalage
de principes. Il ne manque pas de gens qui le disent pour-
tant, et nos voisins pourraient craindre justement de donner
du poids à cet avis', si, dans une occasion telle que le perce-
ment de l'isthme de Suez, où l'intérêt britanniq ue ne paraî-
trait pas aussi évident que dans le reste des applications du
libre échange, elle répudiait tout à coup son système de
liberté commerciale. Il s'agit donc bien véritablement de
l'honneur de l'Angleterre et de la dignité du rôle qu'elle joue
devant les autres peuples.
» Cela est si vrai, que lord Palmerston s'est fâché. En sub-
stance, il n'a fait que reproduire sa première argumentation,
avec les mêmes violences, mais point d'essai-de plaisanterie.
La question est devenue tout à fait sérieuse, et les Anglais ne
tarderont pas à le prouver eux-mêmes à leur premier mi-
nistre, fort mal inspiré dans cette affaire.
» C'est principalement afin que la France n'ait pas « une
» avance très importante pour toutes les opérations qui pour-
ra raient être entreprises dans les mers de l'Inde, » que lord
Palmerston s'oppose à la construction du canal de Suez,
» Le Premier Lord de la Trésorerie a-t-il bien pesé ses pa-
roles? Quoi! ce serait simplement pour donner une sécurité
de plus à un empire colonial déjà appuyé sur Gibraltar, Malte,
Aden, l'île Périm et une marine militaire énorme, que le gou-
vernement anglais prétendrait priver indéfiniment le monde
de tous les avantages que promet la canalisation de Suez?
» Ce serait par trop d'égoïsme. Habituellement, quand on
éprouve de tels sentiments, on ne les avoue pas, et ils n'ont
jamais de succès. Si quelqu'un, de l'autre côté du détroit, se
figure que les intérêts britanniques étant satisfaits, tout le
monde doit être content et qu'il n'y a plus qu'à tirer l'échelle,
ce quelqu'un se trompe grandement, et l'Europe le prouvera
en n'abandonnant pas un projet qu'elle a adopté comme émi-
nemment utile à son commerce.
» Il est d'ailleurs surprenant que l'on avoue tant de défiance
à notre égard. Dernièrement on appuyait une demande de
crédits pour l'augmentation de l'armée anglaise sur la néces-
sité de se prémunir contre une attaque de la France. Aujour-
d'hui, on repousse le projet de percement de l'isthme pour
empêcher que Toulon n'ait une avance sur Portsmouth « en
cas de difficultés avec la France. »
» En sommes-nous encore là? Qu'est-ce que cette politique
étroite et pleine de préjugés? On l'avait crue répudiée à ja-
mais sous les murs de Sébastopol. Nous avons, en France,
accepté l'alliance anglaise avec une grande sincérité. Et, par
le mot alliance, nous n'entendons pas une rivalité qui se des-
sinerait sur tous les points du globe, une guerre sourde d'in-
fluences, une défiance et une jalousie réciproques. Que dirait-
on de deux amis vivant côte à côte, et dont l'un armerait tous
les soirs son pistolet dans la pensée que l'autre médite de le
dévaliser pendant la nuit?
» Telle n'est pas, Dieu merci! la situation des deux pays.
Pourquoi donc alors souffler sur des cendres d'inimitiés
éteintes? Lord Palmerston est regardé, par la majorité de la
population en Angleterre, comme le représentant de l'alliance
française, et cette opinion est pour beaucoup dans l'appui
cordial que cette partie de la population lui accorde. D'un
autre côté, il est malheureusement trop vrai qu'il existe encore
en Angleterre, dans certaines classes de la société, un levain
de préjugés contre nous.
» Nous plaindrions la situation d'un gouvernement qui,
s'appuyant d'un côté sur l'alliance française, jugerait encore
nécessaire de chercher un autre élément d'existence dans une
politique vieillotte et arriérée, dans une-flatterie des anciennes
rancunes et des antipathies déraisonnables autant qu'en-
vieuses. ,,'
n Le Premier Lord de la Trésorerie, qui a une si longue ex-
périence du gouvernement, ne se hasarderait pas à jouer un
tel jeu, qui ne pourrait pas durer longtemps et dont les An-
glais eux-mêmes feraient justice. Nous en appelons donc à
lord Palmerston mieux informé. Il ne se doute pas du déplo-
rable effet que produisent en Europe, et particulièrement en
France, ses déclarations au sujet de l'isthme de Suez. -
P. DUBOIS, »
Journal des Débats (11 juillet) :
« En mettant sous les yeux de nos lecteurs la liste des adhé-
sions que la plupart des gouvernements européens ont déjà
données au projet conçu pour le percement de l'isthme de
Suez, nous avons parlé de l'unique obstacle que l'exécution
de ce projet rencontrait dans la résistance du gouvernement
anglais et particulièrement de lord Strattford de Redcliffe,
am bassadeur d'Angleterre à Constantinople. Le concession-
naire du canal projeté pour la jonction des' deux mers,
M. Ferdinand de Lesseps, a cru que @ le meilleur moyen de
vaincre l'opposition des hommes d'État anglais était d'en
appeler au peuple anglais lui-même et de l'amener à se pro-
noncer sur cette question déjà résolue par l'opinion unanime
de l'Europe. Notre honorable compatriote est parti pour
l'Angleterre à la fin du mois d'avril dernier, et depuis ce
moment il a parcouru toutes les grandes villes commerciales,
industrielles et maritimes du Royaume-Uni pour ouvrir une
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