Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
262 L'ISTHME DE SUEZ,
maintenir son empire aggloméré que par l'exercice du pou-
voir absolu, par l'exagération de son autorité, et en refusant
tous les droits et priviléges à ses provinces éloignées. De nos
jours, une pareille erreur ne devrait pas être commise par un
politique anglais.
» Pourquoi l'Angleterre conserve-t-elle son empire colo-
nial ? et pourquoi a-t-elle réussi à maintenir la paix et la fidé-
lité dans toutes les parties de cet empire, excepté dans l'Inde ?
Parce que l'Angleterre, dans toutes ses possessions éloignées,
excepté dans l'Inde, a toujours consulté les sentiments des
habitants et se les est conciliés.
Il Quant au canal de Suez, s'il était exécuté, nous sommes
portés à croire qu'il éloignerait l'Egypte de ses liaisons avec
l'Europe efla mettrait à l'abri de l'ambition de celle-ci, loin
de produire l'effet contraire. Le passage des voyageurs et des
marchandises, au lieu de s'effectuer par Alexandrie et le
Caire, se ferait à travers le désert, sans entrer en contact avec
l'Egypte proprement dite.
Il La vallée du Nil serait exclusivement abandonnée aux
habitants, aux voyageurs, artistes et curieux. Il est probable
que cela nuirait plutôt que cela ne serait profitable aux inté-
rèts commerciaux Ju Caire et d'Alexandrie. A tout prendre, le
canal, loin de séparer l'Egypte de la Turquie, éloignerait ce
contact européen et ces intrigues européennes qui troublent
en ce moment la politique de l'Egypte, et unirait plus intime-
ment cette province au gouvernement de Turquie.
» Quant à l'autre motif allégué par lord Palmerston, il au-
rait agi beaucoup plus sagement en gardant le silence à cet
égard. Il déplore l'ouverture de la mer Rouge, de peur qu'elle
ne rapproche trop la puissance maritime de la France de
notre grand et précieux empire de l'Hindoustan.
Il Les Français ont besoin d'une route abrégée comme
celle-là pour leur commerce de la Chine et de l'Asie orien-
tale, et notre ministre avoue qu'il veut fermer ce passage,
afin que les Français ne puissent pas nous faire concurrence
dans les mers de l'Orient. Qu'est-ce, sinon un aveu désho-
norant de vues étroites et de motifs de jalousie plus dignes
d'un mandarin chinois que d'un ministre anglais ? Il siérait
parfaitement au commissaire impérial Yeh ; mais dans la
bouche d'un homme d'État anglais, de l'un des soutiens de
l'alliance anglo-française, un pareil aveu est une absurdité
surannée qui appartient en réalité au siècle dernier et non à
celui-ci.
» Ce serait une honte éternelle pour la première nation
commerçante du monde, si elle se laissait détourner de
prendre part à l'une des plus grandes entreprises commer-
ciales de notre époque et des temps passés par des arguments
si peu satisfaisants, par des craintes si peu fondées et des sen-
timents aussi bas. Il y a dans cette question plus qu'un simple
sacrifice à l'obstination, à l'hostilité persévérante de lord
Strattford de Redcliffe.
» L'heureuse exécution de ce bosphore artificiel, faisant
communiquer la Méditerranée avec la mer Rouge, serait un
immense bienfait pour le commerce maritime du monde ;
mais aucun pays n'y est autant intéressé que l' Angleterre.
Elle nous donnerait une voie directe par mer, plus courte de
7,000 milles qu'aucune de celles qui existent, pour se rendre
dans l'Australie et en Orient.
» Devons-nous être détournés de prendre part à une entre-
prise dont l'exécution serait d'un avantage signalé pour notre
commerce, par des craintes sans fondement pour l'intégrité
de la Turquie, ou par des sentiments de jal ous ie, moins fon-
flés encore, que nous inspirerait la rivalité commerciale de la
France ? Nous ne le croyons pas. »
PRESSE FRAXÇAISE.
Constitutionnel (10 juillet) :
« L'affaire de l'isthme de Suez est entrée dans une phase
nouvelle, qu'on peut appeler la phase politique. La première
chose à faire, aussitôt la concession obtenue, était de consulter
les ingénieurs pour s'assurer que le projet était réalisable. Il
y avait ensuite à interroger le commerce, et particulièrement
celui de la Grande-Bretagne, pour savoir si l'entreprise serait
utile. Les ingénieurs et le commerce ont fait les réponses les
plus favorables.
» Restait à connaître l'opinion des gouvernements, ou plu-
tôt du gouvernement anglais, tous les autres ayant déjà una-
nimement approuvé l'opération.
» Un des représentants de Bristol, où l'entreprise du per-
cement de l'isthme a obtenu la plus cordiale adhésion, a donc
interrogé le ministère anglais dans la Chambre des com-
munes. Il a demandé, au nom de ses commettants, si le gou-
vernement était disposé à user de son influence à Constnnti.
nople pour déterminer le Sultan à ratifier la concession
accordée par le Vice-roi d'Egypte.
» Le Premier Lord de la Trésorerie a répondu très-catégori-
quement que, loin d'influer en ce sens sur les résolutions de
la Porte, le gouvernement userait au contraire de tout son
crédit pour s'opposer à l'exécution du projet.
» Excellente déclaration, qui vaut mieux qu'une guerre
sourde, et que nous acceptons comme un nouveau progrès de
celle grande entreprise; car c'est la dernière difficulté qu'elle
ait à-vaincre, et elle en triomphera. Il ne faut pas, en effet,
que le gouvernement anglais s'imagine qu'il parviendra à em-
pêcher indéfiniment ce succès. Il peut le retarder, il peut y
créer de grands obstacles; mais son erreur ne prévaudra pas,
en définitive, contre la force de la vérité, contre l'intérêt du
genre humain. Nous l'avons déjà dit et nous le répétons : du
moment qu'une entreprise pareille est faisable, elle est faite.
Qu'importe que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard!
v Nous croyons que ce sera bientôt. En effet, -le dernier
mot n'est pas dit dans les Chambres anglaises. On a interpellé
lord Palmerston; il a répondu. Viendra la discussion, et si
cette discussion est complète, elle sera nécessairement défa-
vorable au ministère.
» Voilà donc, sur ce point, le chef du ministère en oppo-
sition avec toutes ces Chambres de commerce, toutes ces Asso-
ciations de marins, d'armateurs, de négociants anglais. Ne se
prépare-t-il pas de grands embarras? Il a dit au représentant
de Bristol que l'affaire, au point de vue commercial, est
purement chimérique. Ne voit-il pas que le commerce anglais,
sous peine d'inconsistance, va lui répondre: Il Qu'en savez-
» vous ? Ne suis-je pas le meilleur juge de mon intérêt? »
» Au point de vue -politique, le ministère anglais est hos-
tile à l'entreprise, parce qu'elle donnerait à l'Egypte des faci-
lités plus grandes de se déclarer indépendante de la Turquie.
» Le Vice-roi d'Egypte a répondu d'avance à cette objec-
tion. Voici ce qu'il a dit:
Ici le Constitutionnel cite les paroles de S. A. le
Vice-roi que nous avons rapportées nous-mêmes dans
notre dernier numéro. Puis il ajoute :
« Raisonnement concluant et plein de loyauté, qui porlera
la conviction dans les Chambres anglaises, et qui rendra
insoutenable le prétexte puisé dans la nécessité de garantir la
suzeraineté du Sultan sur l'Egypte.
v Ici encore le ministère anglais verra la discussion tourner
çoetre lui.
maintenir son empire aggloméré que par l'exercice du pou-
voir absolu, par l'exagération de son autorité, et en refusant
tous les droits et priviléges à ses provinces éloignées. De nos
jours, une pareille erreur ne devrait pas être commise par un
politique anglais.
» Pourquoi l'Angleterre conserve-t-elle son empire colo-
nial ? et pourquoi a-t-elle réussi à maintenir la paix et la fidé-
lité dans toutes les parties de cet empire, excepté dans l'Inde ?
Parce que l'Angleterre, dans toutes ses possessions éloignées,
excepté dans l'Inde, a toujours consulté les sentiments des
habitants et se les est conciliés.
Il Quant au canal de Suez, s'il était exécuté, nous sommes
portés à croire qu'il éloignerait l'Egypte de ses liaisons avec
l'Europe efla mettrait à l'abri de l'ambition de celle-ci, loin
de produire l'effet contraire. Le passage des voyageurs et des
marchandises, au lieu de s'effectuer par Alexandrie et le
Caire, se ferait à travers le désert, sans entrer en contact avec
l'Egypte proprement dite.
Il La vallée du Nil serait exclusivement abandonnée aux
habitants, aux voyageurs, artistes et curieux. Il est probable
que cela nuirait plutôt que cela ne serait profitable aux inté-
rèts commerciaux Ju Caire et d'Alexandrie. A tout prendre, le
canal, loin de séparer l'Egypte de la Turquie, éloignerait ce
contact européen et ces intrigues européennes qui troublent
en ce moment la politique de l'Egypte, et unirait plus intime-
ment cette province au gouvernement de Turquie.
» Quant à l'autre motif allégué par lord Palmerston, il au-
rait agi beaucoup plus sagement en gardant le silence à cet
égard. Il déplore l'ouverture de la mer Rouge, de peur qu'elle
ne rapproche trop la puissance maritime de la France de
notre grand et précieux empire de l'Hindoustan.
Il Les Français ont besoin d'une route abrégée comme
celle-là pour leur commerce de la Chine et de l'Asie orien-
tale, et notre ministre avoue qu'il veut fermer ce passage,
afin que les Français ne puissent pas nous faire concurrence
dans les mers de l'Orient. Qu'est-ce, sinon un aveu désho-
norant de vues étroites et de motifs de jalousie plus dignes
d'un mandarin chinois que d'un ministre anglais ? Il siérait
parfaitement au commissaire impérial Yeh ; mais dans la
bouche d'un homme d'État anglais, de l'un des soutiens de
l'alliance anglo-française, un pareil aveu est une absurdité
surannée qui appartient en réalité au siècle dernier et non à
celui-ci.
» Ce serait une honte éternelle pour la première nation
commerçante du monde, si elle se laissait détourner de
prendre part à l'une des plus grandes entreprises commer-
ciales de notre époque et des temps passés par des arguments
si peu satisfaisants, par des craintes si peu fondées et des sen-
timents aussi bas. Il y a dans cette question plus qu'un simple
sacrifice à l'obstination, à l'hostilité persévérante de lord
Strattford de Redcliffe.
» L'heureuse exécution de ce bosphore artificiel, faisant
communiquer la Méditerranée avec la mer Rouge, serait un
immense bienfait pour le commerce maritime du monde ;
mais aucun pays n'y est autant intéressé que l' Angleterre.
Elle nous donnerait une voie directe par mer, plus courte de
7,000 milles qu'aucune de celles qui existent, pour se rendre
dans l'Australie et en Orient.
» Devons-nous être détournés de prendre part à une entre-
prise dont l'exécution serait d'un avantage signalé pour notre
commerce, par des craintes sans fondement pour l'intégrité
de la Turquie, ou par des sentiments de jal ous ie, moins fon-
flés encore, que nous inspirerait la rivalité commerciale de la
France ? Nous ne le croyons pas. »
PRESSE FRAXÇAISE.
Constitutionnel (10 juillet) :
« L'affaire de l'isthme de Suez est entrée dans une phase
nouvelle, qu'on peut appeler la phase politique. La première
chose à faire, aussitôt la concession obtenue, était de consulter
les ingénieurs pour s'assurer que le projet était réalisable. Il
y avait ensuite à interroger le commerce, et particulièrement
celui de la Grande-Bretagne, pour savoir si l'entreprise serait
utile. Les ingénieurs et le commerce ont fait les réponses les
plus favorables.
» Restait à connaître l'opinion des gouvernements, ou plu-
tôt du gouvernement anglais, tous les autres ayant déjà una-
nimement approuvé l'opération.
» Un des représentants de Bristol, où l'entreprise du per-
cement de l'isthme a obtenu la plus cordiale adhésion, a donc
interrogé le ministère anglais dans la Chambre des com-
munes. Il a demandé, au nom de ses commettants, si le gou-
vernement était disposé à user de son influence à Constnnti.
nople pour déterminer le Sultan à ratifier la concession
accordée par le Vice-roi d'Egypte.
» Le Premier Lord de la Trésorerie a répondu très-catégori-
quement que, loin d'influer en ce sens sur les résolutions de
la Porte, le gouvernement userait au contraire de tout son
crédit pour s'opposer à l'exécution du projet.
» Excellente déclaration, qui vaut mieux qu'une guerre
sourde, et que nous acceptons comme un nouveau progrès de
celle grande entreprise; car c'est la dernière difficulté qu'elle
ait à-vaincre, et elle en triomphera. Il ne faut pas, en effet,
que le gouvernement anglais s'imagine qu'il parviendra à em-
pêcher indéfiniment ce succès. Il peut le retarder, il peut y
créer de grands obstacles; mais son erreur ne prévaudra pas,
en définitive, contre la force de la vérité, contre l'intérêt du
genre humain. Nous l'avons déjà dit et nous le répétons : du
moment qu'une entreprise pareille est faisable, elle est faite.
Qu'importe que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard!
v Nous croyons que ce sera bientôt. En effet, -le dernier
mot n'est pas dit dans les Chambres anglaises. On a interpellé
lord Palmerston; il a répondu. Viendra la discussion, et si
cette discussion est complète, elle sera nécessairement défa-
vorable au ministère.
» Voilà donc, sur ce point, le chef du ministère en oppo-
sition avec toutes ces Chambres de commerce, toutes ces Asso-
ciations de marins, d'armateurs, de négociants anglais. Ne se
prépare-t-il pas de grands embarras? Il a dit au représentant
de Bristol que l'affaire, au point de vue commercial, est
purement chimérique. Ne voit-il pas que le commerce anglais,
sous peine d'inconsistance, va lui répondre: Il Qu'en savez-
» vous ? Ne suis-je pas le meilleur juge de mon intérêt? »
» Au point de vue -politique, le ministère anglais est hos-
tile à l'entreprise, parce qu'elle donnerait à l'Egypte des faci-
lités plus grandes de se déclarer indépendante de la Turquie.
» Le Vice-roi d'Egypte a répondu d'avance à cette objec-
tion. Voici ce qu'il a dit:
Ici le Constitutionnel cite les paroles de S. A. le
Vice-roi que nous avons rapportées nous-mêmes dans
notre dernier numéro. Puis il ajoute :
« Raisonnement concluant et plein de loyauté, qui porlera
la conviction dans les Chambres anglaises, et qui rendra
insoutenable le prétexte puisé dans la nécessité de garantir la
suzeraineté du Sultan sur l'Egypte.
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