Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juillet 1857 10 juillet 1857
Description : 1857/07/10 (A2,N26). 1857/07/10 (A2,N26).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306254
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
230 L'ISTHME DE SUEZ,
voiles prendront également part aux avantages offerts par le
canal, bien qu'à un moindre degré que les vapeurs. AL Lange
donne ensuite un aperçu des revenus probables du canal, qui
- s'accroîtront de plus en plus à l'avenir, surtout par suite des
relations avec la Chine, qui promettent de prendre un dévelop-
pement immense. Parmi les conséquences du canal, il y en a
une qui intéresse Bristol plus particulièrement, c'est le chan-
gement dans le commerce avec l'Arabie et l'Abyssinie ; il y a
sur ces côtes des îles contenant des quantités immenses de
guano, dont l'importance est déjà si bien reconnue, que des
navires vont être expédiés de Bristol pour chercher ce guano.
Eh bien! par le canal la route sera réduite de 14,000 milles
à 6,000 milles. La mer Rouge est riche d'épongés, de corail,
de poissons, etc. ; les ports de l'Arabie sont très-sûrs; le
pays produit de grandes quantités de café; et quant à la côte
d'Abyssinie, on y trouve une foule de produits divers. Toutes
ces richesses prendront la route du canal. Entre Massaouah et
les détroits de Bab-el-Mandeb il y a des mines de soufre de
la plus grande abondance, et déjà une compagnie composée,
selon la volonté du Vice-roi, d'autant de Français que d'An-
glais, s'est formée pour exploiter ces mines. Ainsi donc le
canal ouvrira de nouvelles routes de commerce de la plus
haute importance. M. Lange a dit ensuite que presque tout le
capital était déjà souscrit, et il a indiqué le mode de réparti-
tion entre les différents pays. Après avoir rappelé les résolu-
tions adoptées par les autres villes d'Angleterre en faveur du
canal, il a repris sa place au milieu des applaudissements
prolongés de l'assemblée.
a LE PRÉSIDENT. Si quelqu'un a des doutes ou des objections
à élever contre le projet, ou des questions à faire, nous serons
très-heureux de les entendre, et M. Lange fera de son mieux
pour y répondre ou les réfuter.
a M. MARK WHITWILL jeune. Est-ce que le projet comprend
l'entretien de vapeurs pour remorquer les navires à travers le
canal ?
» M. LANGE. Oui ; et il ne sera pas perçu de droits en sus
pour le remorquage.
» M. WHITWILL. Pour être utile aux navires à voiles, des
vapeurs devraient être entretenus à Gibraltar, parce qu'autre-
ment ils pourraient y être retenus trois semaines ; et dans ce
temps ils auraient pu passer par le Cap.
» M. LANGE. C'est un point très-essentiel; mais il est encore
incertain si la Compagnie du canal doit s'en charger, ou si
les. profits de 'cette entreprise donneront lieu à la formatiou
d'une autre compagnie. Je pense qu'avec l'esprit entreprenant
des Anglais il n'est pas invraisemblable qu'avant de pouvoir
regarder autour de nous, nous voyions un prospectus pour
l'établissement de remorqueurs à Gibraltar.
» M. WHITIVILL. A-t-on fait des calculs concernant le mou-
vement du sable dans la Méditerranée? et des dragues seront-
elles nécessaires ?
à M. LANGE. Le fond de la mer est singulièrement propre
pour être travaillé à la drague; et quand on aura creusé une
fois le lit de la mer, le sable étant très-ferme, il est probable
qu'il ne s'accumulera plus. Une corvette a stationné dans la
baie de Péluse pendant les plus mauvais mois de l'année; et
malgré les vents habituels d'une grande violence, elle n'a
jamais chassé ni bougé de place. Les ingénieurs ont fait sur
ce point des recherches avec un soin tout particulier. Le ré-
sultat en est publié dans le Rapport de la Commission. Le
travail à la drague forme une partie très-importante des tra-
vaux à exécuter.
« M. RICHARDPOOLE KING, faisant le commerce avec l'Afrique.
Il m'a été remis la résolution suivante ; et quoique je n'aie pas
été préparé à parler dans ce meeting, l'exécution de ce canal
est d'une telle importance pour l'Angleterre et le monde que
je vais la porter devant l'assemblée. Comme nous possédons
un territoire immense dans les Indes orientales et des relations
très-étendues avec elles, tout plan qui consiste à diminuer la
distance entre ce pays et l'Inde de presque la moitié sera de
la plus grande utilité pour des milliers de personnes dans ce
pays et des millions d'habitants en Orient. Je n'ai donc point
de difficulté pour proposer cette résolution. Ce n'est pas une
question nouvelle dans le monde ; on en a déjà parlé dans le
siècle dernier, et la difficulté était toujours le niveau des deuï
mers, difficulté si considérable que des écluses et d'autres
constructions dispendieuses seraient nécessaires ; mais si ce
que dit M. Lange à ce sujet est exact, et il y a tout lieu de le
supposer, la moitié des frais de construction, telle que nous
avons été conduits à le croire toujours, sera économisée.
Bristol n'est pas beaucoup intéressée dans la question; mais
quoique nous ne fassions pas un grand commerce avec les
Indes orientales, beaucoup de personnes de nos voisins ont
fait leur fortune par l'Inde. Pour elles et pour tous ceux qui
ont des relations avec l'Orient, le raccourcissement de la
route doit être très-désirable. Pour ces raisons et d'autres en-
core, il est important que ces messieurs, qui voyagent en
Angleterre afin d'obtenir une expression d'opinion sur le
projet, trouvent l'appui de notre voisinage. Les explications
qui nous ont été offertes aujourd'hui me persuadent de sa pos-
sibilité ainsi que de son urgence.
» M. EDOUARD SLAUGHTER, ingénieur. On m'a prié d'appuyer
la résolution, et je le fais avec le plus grand plaisir. Toute la
question se borne à la difficulté technique de l'ouvrage, et
j'en dirai un ou deux mots. J'ai eu des relations importantes
avec feu M. Rendel; et un jour je lui ai demandé sa véritable
opiuion sur les difficultés techniques, et il m'a dit très-claire-
ment qu'il était convaincu de la possibilité du projet. Donc,
en su pposant que les calculs sur ce point soient exacts, il ne
peut y avoir de doute qu'au point de vue commercial l'exécu-
tion de cc canal ne doive être une entreprise excessivement
avantageuse, Dans ces circonstances, je vous prie d'appuyer
la résolution.
» M. RICHARD POOLE KING. Oh! je vous demande pardon, je
me suis rassis sans lire la résolution. La voici :
u Que ce meeting a été très-satisfait d'entendre les explica-
tions de M. de Lesseps et de M. Lange, et approuve haute-
» ment le projet du canal à travers l'isthme de Suez, étant
» persuadé qu'il sera de la plus grande importance pour le
» commerce du monde entier, et qu'il offrira des avantages
n qu'aucun chemin de fer ne pourrait présenter. »
» LE PRÉSIDENT. Quelqu'un désire-t-il parler sur cette réso-
lution? C'est le moment de le faire, si quelqu'un désire faire
des observations. Je mettrai maintenant cette résolution au
vote.
» La résolution est adoptée à l'unanimité.
« M. EDOUARD BEVAN, marchand de fer. Une résolution m'a
été remise, et c'est avec grand plaisir que je la propose. Il n'y
a rien à ajouter quant aux avantages dç l'affaire. Nous avons
simplement prononcé une opinion, mais cela ne suffit pas; et
le but de ce que je vais proposer est de donner de la force à
cette opinion. Nous disons souvent du mal des Français : ils
n'ont aucune raison pour ne pas nous rendre la pareille.
Mais de semblables choses ne doivent pas se mêler à un grand
projet avantageux pour toutes les nations ; et il y a eu des
difficultés concernant ce projet qui devraient être écartéest
On peut dire que le commerce fait plut pour l'humanité que
toute autre chose ; et dans ce sens il est permis dt5 dire que
voiles prendront également part aux avantages offerts par le
canal, bien qu'à un moindre degré que les vapeurs. AL Lange
donne ensuite un aperçu des revenus probables du canal, qui
- s'accroîtront de plus en plus à l'avenir, surtout par suite des
relations avec la Chine, qui promettent de prendre un dévelop-
pement immense. Parmi les conséquences du canal, il y en a
une qui intéresse Bristol plus particulièrement, c'est le chan-
gement dans le commerce avec l'Arabie et l'Abyssinie ; il y a
sur ces côtes des îles contenant des quantités immenses de
guano, dont l'importance est déjà si bien reconnue, que des
navires vont être expédiés de Bristol pour chercher ce guano.
Eh bien! par le canal la route sera réduite de 14,000 milles
à 6,000 milles. La mer Rouge est riche d'épongés, de corail,
de poissons, etc. ; les ports de l'Arabie sont très-sûrs; le
pays produit de grandes quantités de café; et quant à la côte
d'Abyssinie, on y trouve une foule de produits divers. Toutes
ces richesses prendront la route du canal. Entre Massaouah et
les détroits de Bab-el-Mandeb il y a des mines de soufre de
la plus grande abondance, et déjà une compagnie composée,
selon la volonté du Vice-roi, d'autant de Français que d'An-
glais, s'est formée pour exploiter ces mines. Ainsi donc le
canal ouvrira de nouvelles routes de commerce de la plus
haute importance. M. Lange a dit ensuite que presque tout le
capital était déjà souscrit, et il a indiqué le mode de réparti-
tion entre les différents pays. Après avoir rappelé les résolu-
tions adoptées par les autres villes d'Angleterre en faveur du
canal, il a repris sa place au milieu des applaudissements
prolongés de l'assemblée.
a LE PRÉSIDENT. Si quelqu'un a des doutes ou des objections
à élever contre le projet, ou des questions à faire, nous serons
très-heureux de les entendre, et M. Lange fera de son mieux
pour y répondre ou les réfuter.
a M. MARK WHITWILL jeune. Est-ce que le projet comprend
l'entretien de vapeurs pour remorquer les navires à travers le
canal ?
» M. LANGE. Oui ; et il ne sera pas perçu de droits en sus
pour le remorquage.
» M. WHITWILL. Pour être utile aux navires à voiles, des
vapeurs devraient être entretenus à Gibraltar, parce qu'autre-
ment ils pourraient y être retenus trois semaines ; et dans ce
temps ils auraient pu passer par le Cap.
» M. LANGE. C'est un point très-essentiel; mais il est encore
incertain si la Compagnie du canal doit s'en charger, ou si
les. profits de 'cette entreprise donneront lieu à la formatiou
d'une autre compagnie. Je pense qu'avec l'esprit entreprenant
des Anglais il n'est pas invraisemblable qu'avant de pouvoir
regarder autour de nous, nous voyions un prospectus pour
l'établissement de remorqueurs à Gibraltar.
» M. WHITIVILL. A-t-on fait des calculs concernant le mou-
vement du sable dans la Méditerranée? et des dragues seront-
elles nécessaires ?
à M. LANGE. Le fond de la mer est singulièrement propre
pour être travaillé à la drague; et quand on aura creusé une
fois le lit de la mer, le sable étant très-ferme, il est probable
qu'il ne s'accumulera plus. Une corvette a stationné dans la
baie de Péluse pendant les plus mauvais mois de l'année; et
malgré les vents habituels d'une grande violence, elle n'a
jamais chassé ni bougé de place. Les ingénieurs ont fait sur
ce point des recherches avec un soin tout particulier. Le ré-
sultat en est publié dans le Rapport de la Commission. Le
travail à la drague forme une partie très-importante des tra-
vaux à exécuter.
« M. RICHARDPOOLE KING, faisant le commerce avec l'Afrique.
Il m'a été remis la résolution suivante ; et quoique je n'aie pas
été préparé à parler dans ce meeting, l'exécution de ce canal
est d'une telle importance pour l'Angleterre et le monde que
je vais la porter devant l'assemblée. Comme nous possédons
un territoire immense dans les Indes orientales et des relations
très-étendues avec elles, tout plan qui consiste à diminuer la
distance entre ce pays et l'Inde de presque la moitié sera de
la plus grande utilité pour des milliers de personnes dans ce
pays et des millions d'habitants en Orient. Je n'ai donc point
de difficulté pour proposer cette résolution. Ce n'est pas une
question nouvelle dans le monde ; on en a déjà parlé dans le
siècle dernier, et la difficulté était toujours le niveau des deuï
mers, difficulté si considérable que des écluses et d'autres
constructions dispendieuses seraient nécessaires ; mais si ce
que dit M. Lange à ce sujet est exact, et il y a tout lieu de le
supposer, la moitié des frais de construction, telle que nous
avons été conduits à le croire toujours, sera économisée.
Bristol n'est pas beaucoup intéressée dans la question; mais
quoique nous ne fassions pas un grand commerce avec les
Indes orientales, beaucoup de personnes de nos voisins ont
fait leur fortune par l'Inde. Pour elles et pour tous ceux qui
ont des relations avec l'Orient, le raccourcissement de la
route doit être très-désirable. Pour ces raisons et d'autres en-
core, il est important que ces messieurs, qui voyagent en
Angleterre afin d'obtenir une expression d'opinion sur le
projet, trouvent l'appui de notre voisinage. Les explications
qui nous ont été offertes aujourd'hui me persuadent de sa pos-
sibilité ainsi que de son urgence.
» M. EDOUARD SLAUGHTER, ingénieur. On m'a prié d'appuyer
la résolution, et je le fais avec le plus grand plaisir. Toute la
question se borne à la difficulté technique de l'ouvrage, et
j'en dirai un ou deux mots. J'ai eu des relations importantes
avec feu M. Rendel; et un jour je lui ai demandé sa véritable
opiuion sur les difficultés techniques, et il m'a dit très-claire-
ment qu'il était convaincu de la possibilité du projet. Donc,
en su pposant que les calculs sur ce point soient exacts, il ne
peut y avoir de doute qu'au point de vue commercial l'exécu-
tion de cc canal ne doive être une entreprise excessivement
avantageuse, Dans ces circonstances, je vous prie d'appuyer
la résolution.
» M. RICHARD POOLE KING. Oh! je vous demande pardon, je
me suis rassis sans lire la résolution. La voici :
u Que ce meeting a été très-satisfait d'entendre les explica-
tions de M. de Lesseps et de M. Lange, et approuve haute-
» ment le projet du canal à travers l'isthme de Suez, étant
» persuadé qu'il sera de la plus grande importance pour le
» commerce du monde entier, et qu'il offrira des avantages
n qu'aucun chemin de fer ne pourrait présenter. »
» LE PRÉSIDENT. Quelqu'un désire-t-il parler sur cette réso-
lution? C'est le moment de le faire, si quelqu'un désire faire
des observations. Je mettrai maintenant cette résolution au
vote.
» La résolution est adoptée à l'unanimité.
« M. EDOUARD BEVAN, marchand de fer. Une résolution m'a
été remise, et c'est avec grand plaisir que je la propose. Il n'y
a rien à ajouter quant aux avantages dç l'affaire. Nous avons
simplement prononcé une opinion, mais cela ne suffit pas; et
le but de ce que je vais proposer est de donner de la force à
cette opinion. Nous disons souvent du mal des Français : ils
n'ont aucune raison pour ne pas nous rendre la pareille.
Mais de semblables choses ne doivent pas se mêler à un grand
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