Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 261
prendre cette tâche avec plus de convenance et d'effet que
lui-même. »
Lloyd's Newspaper (10 juillet) :
LE CANAL DE SUEZ.
Il M. Ferdinand de Lesseps a le droit de se plaindre de la
manière injuste et expéditive dont son projet du percement de
l'isthme de Suez a été repoussé par lord Palmerston. Sa Sei-
gneurie pouvait approuver ou ne pas approuver une commu-
nication maritime entre la Méditerranée et la mer Rouge; il
était pleinement autorisé à exprimer une opinion sur les con-
séquences politiques du canal proposé; mais nous maintenons
que le premier ministre a outrepassé les limites de son auto-
rité, et qu'il a profité illicitement de sa position, lorsqu'il mé-
connaissait le caractère de M. de Lesseps et de ses collabora-
teurs, en présentant le canal de Suez comme « un de ces
» projets propres à faire des dupes, trop souvent proposés
» sans aucune chance de réalisation. Il M. de Lesseps est re-
présenté devant le pays comme un homme qui venait ici avec
un projet avorté, dans l'espérance de duper les capitalistes
anglais. L'injustice de cette manière dédaigneuse, dont le pre-
mier ministre traite un diplomate distingué, est d'autant plus
blâmable que tous les hommes connaissent la position des
prompteurs du canal et savent très-bien que les différentes
nations continentales ont souscrit à l'envi pour le capital
demandé. Il est étrange aussi que, tandis que lord Palmerston
est d'avis que le canal porterait alteinle aux intérêts de l'An-
gleterre, les grands corps commerciaux du royaume pronon-
cent un verdict en faveur du canal. »
Daily News (9 et 10 juillet) :
LOfÉD PALMERSTON ET LE CAXAL DE SUEZ.
a La réponse donnée par lord Palmerston à M. Berkeley,
jeudi soir, et qui avoue dans les termes les plus explicites
l'hostilité du gouvernement anglais au projet du canal de
Suez, a eu.en tout cas le mérite de la franchise ; elle n'en avait
pas d'autre, à ce qu'il nous semble. Nous ne sommes pas,
généralement parlant, les avocats de cette ambiguïté soigneu-
sement observée et de cette politesse étudiée avec lesquelles il
est de mode, parmi les diplomates de profession, d'éviter la né-
cessité de prononcer des vérités désagréables dans un langage
calculé pour blesser et irriter. Mais nous ne pouvons croire
que le premier ministre, qui est un si grand maitre dans l'art
de refuser sans injure et de faire des objections sans brusque-
rie, ait fait un heureux choix en saisissant cette occasion
pour ôter le masque de politesse conventionnelle, et pour rem-
placer la courtoisie habituelle de son style par un ton étudié
d'animosité et d'ironie.
» Quel est ce projet, que le premier ministre d'Angleterre
déclare être « une duperie », auquel il se glorifie d'avoir ré-
sisté pendant quinze ans, et auquel il déclare vouloir s'oppo-
ser jusqu'au bout? Par lui-même, c'est tout simplement un
projet pour abréger de quelques milliers de milles la distance
par mer qui sépare aujourd'hui l'Europe de l'Australie et de
l'extrême Orient. Mais d'un autre point de vue c'est quelque
chose de plus que ceci. Lorsqu'on le considère comme un
symptôme des temps et un développement de l'époque , il a un
autre sens et une signification plus profonde ; le nouveau monde
s'est éveillé pour sa mission d'animer le vieux monde ; l'Europe
se précipite elle-même vers l'Asie ; la science, la richesse, l'é-
nergie de l'Occident, marchent à pas de géants pour remuer
la longue torpeur de l'Orient; les vieux emporta de l'opulence
et du commerce semblent destinés à une résurrection ; l'Indus
aura ses vapeurs ; le Scind, cette Égypte de l'extrême Orient,
ses chemins de fer ; les produits de l'Asie centrale, les tissus
de Cachemire et l'abondance du Bengale, descendront le grand
fleuve, sur les ailes de la vapeur, vers les bords de l'océan
Indien. Des côtes de l'océan Indien jusqu'à l'entrée du golfe
Persique, la traversée est rapide et ne rencontre pas d'obsta-
cles ; de l'entrée du golfe Persique à la côte de la Méditer-
ranée, la route suit la vallée de l'Euphrate, en passant près
des endroits où étaient situées les villes les plus célèbres, sur
la ligne du commerce le plus lucratif du monde ancien, près
de Bagdad, Babylone, Hillah ; la route se montre ensuite à
travers les plaines de la Mésopotamie jusqu'à l'endroit du
Grand-Fleuve, qui est à peu près à 80 milles de la Grande-
Mer; de là elle passe par Alep, Antioche, à travers la Syrie,
jusqu'à ce qu'elle aboutisse dans le port de Séleucie sur la Mé-
diterranée. Tel est le projet de la-route de l'Euphrate. Le pro-
jet d'un canal maritime à travers l'isthme n'est nullement hos-
tile à ce dernier; il cherche, par d'autres moyens, le même
grand but : celui d'une communication plus facile entre l'Eu-
rope et l'Asie. C'est une partie de ce grand courant, qui tend
irrésistiblement vers ce but élevé, de civiliser et d'européaniser
le monde oriental. Un homme de génie apeint ce monde étrange
d'un seul trait de plume. Les plus ignorants en savent assez
des pays d'Aurore pour parler « de la splendeur et de la dé-
» cadence de l'Orient ». Le temps est venu où il faut retran-
cher « la décadence" sans porter atteinte à « la splendeur n.
Ce n'est pas le romantisme, c'est l'intérêt qui hâte cette entre-
prise. Chaque dollar sagement dépensé pour civiliser l'Orient
vaut 10 dollars ajoutés plus tard aux richesses de l'Occident.
L'or que nous semons fondu dans la construction de che-
mins de fer et de canaux produira, avant qu'une génération
ait passé, une riche récolte de marchés et de clients. C'est
l'instinct et la tendance de l'époque, instinct et tendance que
des premiers ministres, avec leurs craintes étroites et leurs
traditions diplomatiques, sont complètement impuissants à
détourner. »
Voici l'article du Daily News du 10 :
« Le gouvernement français a jusqu'ici abandonné M. de
Lesseps à ses propres efforts, et n'a pas fait une affaire d'Etat
du canal de Suez. Mais les paroles de lord Palmerston, par
l'aveu d'une jalousie et d'un antagonisme politiques, sont
très-propres à provoquer le gouvernement français à l'adop-
ter, et à exciter un sentiment analogue de l'autre côté de la
Manche.
« Lord Palmerston a donné deux motifs pour déprécier
l'ouverture du canal de Suez ou pour s'y montrer opposé. L'un
de ces motifs, c'est qu'il rendrait plus facile la séparation de
l'Egypte et de la Turquie. Comment cela, au nom du ciel ?
Lord Palmerston paraît affligé d'une monomanie qui lui fait
craindre de voir les provinces de la Turquie échapper à celle
puissance. , .,
» Quelques-unes de ces provinces sont à la vérité très-fai-
blement liées à Constantinople ; mais le lien qui existe sera
beaucoup plus sûrement conservé en faisant que toutes les
parties soient intéressées à sa durée.
» Si la province devait être sacrifiée à la capitale, qui en
est éloignée; si l'Égypte, par exemple, devait être privée d'un
canal utile, parce que quand ce canal serait exécuté il donne-
rait trop d'importance à l'Égypte et exciterait ainsi la jalousie
de Constantinople, une pareille politique exercée à l'égard de
l'Égypte tendrait infiniment plus à amener la séparation des
deux pays qu'aucune des conséquences qu'on redoute de l'ou-
verture du canal même.
» Lord Palmerston paraît croire que le Sultan ne peut
prendre cette tâche avec plus de convenance et d'effet que
lui-même. »
Lloyd's Newspaper (10 juillet) :
LE CANAL DE SUEZ.
Il M. Ferdinand de Lesseps a le droit de se plaindre de la
manière injuste et expéditive dont son projet du percement de
l'isthme de Suez a été repoussé par lord Palmerston. Sa Sei-
gneurie pouvait approuver ou ne pas approuver une commu-
nication maritime entre la Méditerranée et la mer Rouge; il
était pleinement autorisé à exprimer une opinion sur les con-
séquences politiques du canal proposé; mais nous maintenons
que le premier ministre a outrepassé les limites de son auto-
rité, et qu'il a profité illicitement de sa position, lorsqu'il mé-
connaissait le caractère de M. de Lesseps et de ses collabora-
teurs, en présentant le canal de Suez comme « un de ces
» projets propres à faire des dupes, trop souvent proposés
» sans aucune chance de réalisation. Il M. de Lesseps est re-
présenté devant le pays comme un homme qui venait ici avec
un projet avorté, dans l'espérance de duper les capitalistes
anglais. L'injustice de cette manière dédaigneuse, dont le pre-
mier ministre traite un diplomate distingué, est d'autant plus
blâmable que tous les hommes connaissent la position des
prompteurs du canal et savent très-bien que les différentes
nations continentales ont souscrit à l'envi pour le capital
demandé. Il est étrange aussi que, tandis que lord Palmerston
est d'avis que le canal porterait alteinle aux intérêts de l'An-
gleterre, les grands corps commerciaux du royaume pronon-
cent un verdict en faveur du canal. »
Daily News (9 et 10 juillet) :
LOfÉD PALMERSTON ET LE CAXAL DE SUEZ.
a La réponse donnée par lord Palmerston à M. Berkeley,
jeudi soir, et qui avoue dans les termes les plus explicites
l'hostilité du gouvernement anglais au projet du canal de
Suez, a eu.en tout cas le mérite de la franchise ; elle n'en avait
pas d'autre, à ce qu'il nous semble. Nous ne sommes pas,
généralement parlant, les avocats de cette ambiguïté soigneu-
sement observée et de cette politesse étudiée avec lesquelles il
est de mode, parmi les diplomates de profession, d'éviter la né-
cessité de prononcer des vérités désagréables dans un langage
calculé pour blesser et irriter. Mais nous ne pouvons croire
que le premier ministre, qui est un si grand maitre dans l'art
de refuser sans injure et de faire des objections sans brusque-
rie, ait fait un heureux choix en saisissant cette occasion
pour ôter le masque de politesse conventionnelle, et pour rem-
placer la courtoisie habituelle de son style par un ton étudié
d'animosité et d'ironie.
» Quel est ce projet, que le premier ministre d'Angleterre
déclare être « une duperie », auquel il se glorifie d'avoir ré-
sisté pendant quinze ans, et auquel il déclare vouloir s'oppo-
ser jusqu'au bout? Par lui-même, c'est tout simplement un
projet pour abréger de quelques milliers de milles la distance
par mer qui sépare aujourd'hui l'Europe de l'Australie et de
l'extrême Orient. Mais d'un autre point de vue c'est quelque
chose de plus que ceci. Lorsqu'on le considère comme un
symptôme des temps et un développement de l'époque , il a un
autre sens et une signification plus profonde ; le nouveau monde
s'est éveillé pour sa mission d'animer le vieux monde ; l'Europe
se précipite elle-même vers l'Asie ; la science, la richesse, l'é-
nergie de l'Occident, marchent à pas de géants pour remuer
la longue torpeur de l'Orient; les vieux emporta de l'opulence
et du commerce semblent destinés à une résurrection ; l'Indus
aura ses vapeurs ; le Scind, cette Égypte de l'extrême Orient,
ses chemins de fer ; les produits de l'Asie centrale, les tissus
de Cachemire et l'abondance du Bengale, descendront le grand
fleuve, sur les ailes de la vapeur, vers les bords de l'océan
Indien. Des côtes de l'océan Indien jusqu'à l'entrée du golfe
Persique, la traversée est rapide et ne rencontre pas d'obsta-
cles ; de l'entrée du golfe Persique à la côte de la Méditer-
ranée, la route suit la vallée de l'Euphrate, en passant près
des endroits où étaient situées les villes les plus célèbres, sur
la ligne du commerce le plus lucratif du monde ancien, près
de Bagdad, Babylone, Hillah ; la route se montre ensuite à
travers les plaines de la Mésopotamie jusqu'à l'endroit du
Grand-Fleuve, qui est à peu près à 80 milles de la Grande-
Mer; de là elle passe par Alep, Antioche, à travers la Syrie,
jusqu'à ce qu'elle aboutisse dans le port de Séleucie sur la Mé-
diterranée. Tel est le projet de la-route de l'Euphrate. Le pro-
jet d'un canal maritime à travers l'isthme n'est nullement hos-
tile à ce dernier; il cherche, par d'autres moyens, le même
grand but : celui d'une communication plus facile entre l'Eu-
rope et l'Asie. C'est une partie de ce grand courant, qui tend
irrésistiblement vers ce but élevé, de civiliser et d'européaniser
le monde oriental. Un homme de génie apeint ce monde étrange
d'un seul trait de plume. Les plus ignorants en savent assez
des pays d'Aurore pour parler « de la splendeur et de la dé-
» cadence de l'Orient ». Le temps est venu où il faut retran-
cher « la décadence" sans porter atteinte à « la splendeur n.
Ce n'est pas le romantisme, c'est l'intérêt qui hâte cette entre-
prise. Chaque dollar sagement dépensé pour civiliser l'Orient
vaut 10 dollars ajoutés plus tard aux richesses de l'Occident.
L'or que nous semons fondu dans la construction de che-
mins de fer et de canaux produira, avant qu'une génération
ait passé, une riche récolte de marchés et de clients. C'est
l'instinct et la tendance de l'époque, instinct et tendance que
des premiers ministres, avec leurs craintes étroites et leurs
traditions diplomatiques, sont complètement impuissants à
détourner. »
Voici l'article du Daily News du 10 :
« Le gouvernement français a jusqu'ici abandonné M. de
Lesseps à ses propres efforts, et n'a pas fait une affaire d'Etat
du canal de Suez. Mais les paroles de lord Palmerston, par
l'aveu d'une jalousie et d'un antagonisme politiques, sont
très-propres à provoquer le gouvernement français à l'adop-
ter, et à exciter un sentiment analogue de l'autre côté de la
Manche.
« Lord Palmerston a donné deux motifs pour déprécier
l'ouverture du canal de Suez ou pour s'y montrer opposé. L'un
de ces motifs, c'est qu'il rendrait plus facile la séparation de
l'Egypte et de la Turquie. Comment cela, au nom du ciel ?
Lord Palmerston paraît affligé d'une monomanie qui lui fait
craindre de voir les provinces de la Turquie échapper à celle
puissance. , .,
» Quelques-unes de ces provinces sont à la vérité très-fai-
blement liées à Constantinople ; mais le lien qui existe sera
beaucoup plus sûrement conservé en faisant que toutes les
parties soient intéressées à sa durée.
» Si la province devait être sacrifiée à la capitale, qui en
est éloignée; si l'Égypte, par exemple, devait être privée d'un
canal utile, parce que quand ce canal serait exécuté il donne-
rait trop d'importance à l'Égypte et exciterait ainsi la jalousie
de Constantinople, une pareille politique exercée à l'égard de
l'Égypte tendrait infiniment plus à amener la séparation des
deux pays qu'aucune des conséquences qu'on redoute de l'ou-
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