Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
260 L'ISTHME DE SUEZ,
faveur, c'était une affaire de quelque importance que de pro-
voquer une explication de ces sentiments, s'il était possible.
Cette tâche délicate en un certain sens a été entreprise par
M. Berkeley, qui, en posant la question d'une manière con-
cise, franche et nette, ne laissait, on l'aurait pu croire, au-
cune place ni au silence ni à une réponse évasive. Mais lord
Palmerston est un singulier client quand on veut le ques-
- tionner; et en conséquence nous avons une réponse qui est
pleine ou de cette confusion irrémédiable qui est le fruit de
l'ignorance, ou de ce fau badinage que quelques personnes
vantent comme un triomphe de la diplomatie. Or, nous ne
désirons nullement que l'on entende que nous souscrivons à
toutes les explications de M. de Lesseps ou que nous adoptons
décidément le projet dont il est l'avocat choisi et reconnu. Le
projet est trop grand, trop vaste pour être accepté avec pré-
cipitation et sans réflexion. Mais nous disons que la mention
superficielle, dédaigneuse et inconvenante qu'il a reçue de
la part de lord Palmerston, ne prouve point son inopportu-
nité sous le rapport politique, son inutilité au point de vue
commercial, ni son impraticabilité sous le rapport scienti-
fique. Pour le démontrer, il sera nécessaire d'analyser rapide-
ment la déclaration que le noble lord a donnée dans la Chambre
d'un ton si arrogant.
Il Lord Palmerston paraît avoir été sous le coup de cette mé-
prise que M. Berkeley était poussé à la démarche qu'il a faite,
par quelques capitalistes crédules cherchant un bon place-
ment pour leurs capitaux. Or, nous sommes parfaitement sûrs
que les capitalistes et les marchands de Bristol seront grande-
ment obligés au noble lord pour les soins qu'il prend de leurs
intérêts pécuniaires; mais nous devons signaler une grande
erreur, dans laquelle une sollicitude superflue, quoique très-
amicale , a fait tomber le noble lord. M. de Lesseps n'est pas
venu dans ce pays pour placer des actions; il n'a pas demandé
un seul farthing de monnaie anglaise pour l'exécution de ses
projets; son but a été d'assurer la sympathie du commerce
anglais à cette utile entreprise commerciale. Les capitaux
pour sa réalisation sont garantis indépendamment d'aucun
concours de notre part; et bien loin d'être une spéculation de
cupidité, sa visite en ce pays doit être regardée simplement
comme la reconnaissance courtoise de notre intérêt dans tout
ce q.ui concerne le développement des ressources politiques et
commerciales des pays de l'Orient. On peut se demander s'il
y avait quelque besoin de consulter l'Angleterre à ce sujet;
mais le Vice-roi d'Egypte, connu pour être intelligent, entre-
prenant et dévoué à la sage amélioration de son royaume,
désirant assurer à une œuvre d'importance internationale
l'approbation des nations intéressées, a chargé M. de Lesseps
de chercher à connaître l'opinion de la Grande-Bretagne. En
remplissant une mission d'une courtoisie si distinguée , il avait
certainement droit au respect du gouvernement; et nous sen-
tons que les allusions faites à sa personne par lord Palmerston
sont un manque de bienséance, une impertinence sans nom,
tout à fait indigne d'un gentleman.
» Lord Palmerston déclare que pendant quinze ans le gou-
vernement s'est constamment opposé au projet en question.
C'est pour nous une étrange nouvelle, parce que nous croyons
que le projet n'a été mis en avant que dans le cours d'un
voyage fait à travers le désert de Libye, au commencement
de 1855; et nous sommes tentés de demander si lord Pal-
merston savait réellement ce qu'il disait. Ainsi donc, si lord
Palmerston s'est opposé au projet pendant quinze ans, il a du
moins fait dans ce cas ce qu'il fait constamment, à ce que
, disent quelques-uns de ses critiques. Il s'est livré à une
pure création de sa fantaisie.
» Mais lord Palmerston s'oppose au projet du canal, parce
que c'est « un projet rival du chemin de fer protégé par la
» politique anglaise, et qui établira, quand il sera achevé,
» une route plus courte à Suez. » C'est assez étrange qu'il
doive être considéré comme un projet rival du chemin de fer,
quand on voit que ce chemin de fer, quoique protégé par
la politique anglaise, a été proposé par la sagesse et payé
par le capital de ce même Vice-roi d'Egypte qui, à présent,
protège si sérieusement le canal. Il est encore plus étrange
d'apprendre qu'un chemin de fer aura été protégé par la poli-
tique anglaise, parce qu'il offre une route rapide vers Suez,
tandis que l'on s'oppose au canal, parce qu'il donnerait une
route encore plus courte.
» Lord Palmerston cependant a de profondes raisons poli-
tiques. Il dit que le gouvernement a été constamment hostile
à ce projet, qui est contraire à la politique suivie dans les
rapports de l'Angleterre avec la Turquie et l'Egypte. Le
projet, dit-il, est destiné à rendre plus facile la séparation de
ces deux pays. Nous demandons comment. Nous savons que
la raison pour laquelle le Sultan de Turquie n'a pas ouverte-
ment soutenu le projet, est la raison très-simple que lord
Strattford de Redcliffe ne veut pas le lui permettre. Mais le
véritable motif de cette intervention est pour nous un mystère,
même après les paroles de lord Palmerston. Il est évident pour
nous que la Turquie serait rendue plus prospère et plus grande-
ment fortifiée par son adoption. L'Angleterre n'avait rien à
craindre politiquement, les grandes puissances devant être
invitées à ratifier la neutralité absolue du canal. Comme autre
preuve du caractère inoffensif de ce projet, on devrait se rap-
peler qu'il changera une route de terre en une route de mer,
et que ceci doit être à l'avantage de l'Angleterre, tant qu'elle
est la reine des mers. L'imputation d'un motif anti-anglais,
du moins en tant qu'il a été expliqué, est parfaitement gra-
tuite; et l'allusion vague concernant l'Inde ajoute à une obser-
vation peu généreuse le reproche de l'absurdité. Lord Pal-
merston n'a point nié les immenses avantages commerciaux
qui résulteraient pour l'Angleterre, si les idées de M. de Les-
seps pouvaient être réalisées; il a seulement ridiculisé ce
projet comme une spéculation vaine et impraticable soutenue
par une hostilité rusée contre ce pays.
» La question de sa possibilité peut bien être abandonnée
avec confiance aux treize grands ingénieurs européens (dont
trois anglais) qui ont prononcé sur cette question, et dont le
rapport aura certainement plus de poids que ce lazzi non
prouvé d'un homme d'État anglais, dont les sources d'infor-
mation ne peuvent être que très-partiales. Sur d'autres bases,
nous avons déjà démontré que M. de Lesseps a pour lui les
meilleurs arguments.
» Nous espérons que nos observations ne seront pas mal
interprétées. Si lord Strattford de Redcliffe et lord Palmerston
ont de bonnes raisons pour croire que le canal proposé est
destiné à être ou à devenir un danger sérieux pour la poli-
tique orientale et les intérêts de ce pays, aucun avantage
commercial, quelque grand qu'il soit, résultant de son adop-
tion , ne nous rendrait amis de ce projet pour le moment. Mais
en attendant, si de telles raisons existent, elles n'ont pas été
expliquées. Sur les faits de la question, lord Palmerston est
évidemment en défaut. En ce qui concerne la politique, nous
n'avons qu'une parole ou deux, très-vagues, qui peuvent
trahir l'arrogance de l'animosité et la ruse de l'insinuation,
mais qui ne réveillent rien qui pourrait guider le peuple dans
un jugement sage et patriotique. Il y a donc encore place pour
d'autres demandes, et nous espérons que M. Berkeley re-
viendra encore lui-même sur ce sujet. Personne ne peut entre-
faveur, c'était une affaire de quelque importance que de pro-
voquer une explication de ces sentiments, s'il était possible.
Cette tâche délicate en un certain sens a été entreprise par
M. Berkeley, qui, en posant la question d'une manière con-
cise, franche et nette, ne laissait, on l'aurait pu croire, au-
cune place ni au silence ni à une réponse évasive. Mais lord
Palmerston est un singulier client quand on veut le ques-
- tionner; et en conséquence nous avons une réponse qui est
pleine ou de cette confusion irrémédiable qui est le fruit de
l'ignorance, ou de ce fau badinage que quelques personnes
vantent comme un triomphe de la diplomatie. Or, nous ne
désirons nullement que l'on entende que nous souscrivons à
toutes les explications de M. de Lesseps ou que nous adoptons
décidément le projet dont il est l'avocat choisi et reconnu. Le
projet est trop grand, trop vaste pour être accepté avec pré-
cipitation et sans réflexion. Mais nous disons que la mention
superficielle, dédaigneuse et inconvenante qu'il a reçue de
la part de lord Palmerston, ne prouve point son inopportu-
nité sous le rapport politique, son inutilité au point de vue
commercial, ni son impraticabilité sous le rapport scienti-
fique. Pour le démontrer, il sera nécessaire d'analyser rapide-
ment la déclaration que le noble lord a donnée dans la Chambre
d'un ton si arrogant.
Il Lord Palmerston paraît avoir été sous le coup de cette mé-
prise que M. Berkeley était poussé à la démarche qu'il a faite,
par quelques capitalistes crédules cherchant un bon place-
ment pour leurs capitaux. Or, nous sommes parfaitement sûrs
que les capitalistes et les marchands de Bristol seront grande-
ment obligés au noble lord pour les soins qu'il prend de leurs
intérêts pécuniaires; mais nous devons signaler une grande
erreur, dans laquelle une sollicitude superflue, quoique très-
amicale , a fait tomber le noble lord. M. de Lesseps n'est pas
venu dans ce pays pour placer des actions; il n'a pas demandé
un seul farthing de monnaie anglaise pour l'exécution de ses
projets; son but a été d'assurer la sympathie du commerce
anglais à cette utile entreprise commerciale. Les capitaux
pour sa réalisation sont garantis indépendamment d'aucun
concours de notre part; et bien loin d'être une spéculation de
cupidité, sa visite en ce pays doit être regardée simplement
comme la reconnaissance courtoise de notre intérêt dans tout
ce q.ui concerne le développement des ressources politiques et
commerciales des pays de l'Orient. On peut se demander s'il
y avait quelque besoin de consulter l'Angleterre à ce sujet;
mais le Vice-roi d'Egypte, connu pour être intelligent, entre-
prenant et dévoué à la sage amélioration de son royaume,
désirant assurer à une œuvre d'importance internationale
l'approbation des nations intéressées, a chargé M. de Lesseps
de chercher à connaître l'opinion de la Grande-Bretagne. En
remplissant une mission d'une courtoisie si distinguée , il avait
certainement droit au respect du gouvernement; et nous sen-
tons que les allusions faites à sa personne par lord Palmerston
sont un manque de bienséance, une impertinence sans nom,
tout à fait indigne d'un gentleman.
» Lord Palmerston déclare que pendant quinze ans le gou-
vernement s'est constamment opposé au projet en question.
C'est pour nous une étrange nouvelle, parce que nous croyons
que le projet n'a été mis en avant que dans le cours d'un
voyage fait à travers le désert de Libye, au commencement
de 1855; et nous sommes tentés de demander si lord Pal-
merston savait réellement ce qu'il disait. Ainsi donc, si lord
Palmerston s'est opposé au projet pendant quinze ans, il a du
moins fait dans ce cas ce qu'il fait constamment, à ce que
, disent quelques-uns de ses critiques. Il s'est livré à une
pure création de sa fantaisie.
» Mais lord Palmerston s'oppose au projet du canal, parce
que c'est « un projet rival du chemin de fer protégé par la
» politique anglaise, et qui établira, quand il sera achevé,
» une route plus courte à Suez. » C'est assez étrange qu'il
doive être considéré comme un projet rival du chemin de fer,
quand on voit que ce chemin de fer, quoique protégé par
la politique anglaise, a été proposé par la sagesse et payé
par le capital de ce même Vice-roi d'Egypte qui, à présent,
protège si sérieusement le canal. Il est encore plus étrange
d'apprendre qu'un chemin de fer aura été protégé par la poli-
tique anglaise, parce qu'il offre une route rapide vers Suez,
tandis que l'on s'oppose au canal, parce qu'il donnerait une
route encore plus courte.
» Lord Palmerston cependant a de profondes raisons poli-
tiques. Il dit que le gouvernement a été constamment hostile
à ce projet, qui est contraire à la politique suivie dans les
rapports de l'Angleterre avec la Turquie et l'Egypte. Le
projet, dit-il, est destiné à rendre plus facile la séparation de
ces deux pays. Nous demandons comment. Nous savons que
la raison pour laquelle le Sultan de Turquie n'a pas ouverte-
ment soutenu le projet, est la raison très-simple que lord
Strattford de Redcliffe ne veut pas le lui permettre. Mais le
véritable motif de cette intervention est pour nous un mystère,
même après les paroles de lord Palmerston. Il est évident pour
nous que la Turquie serait rendue plus prospère et plus grande-
ment fortifiée par son adoption. L'Angleterre n'avait rien à
craindre politiquement, les grandes puissances devant être
invitées à ratifier la neutralité absolue du canal. Comme autre
preuve du caractère inoffensif de ce projet, on devrait se rap-
peler qu'il changera une route de terre en une route de mer,
et que ceci doit être à l'avantage de l'Angleterre, tant qu'elle
est la reine des mers. L'imputation d'un motif anti-anglais,
du moins en tant qu'il a été expliqué, est parfaitement gra-
tuite; et l'allusion vague concernant l'Inde ajoute à une obser-
vation peu généreuse le reproche de l'absurdité. Lord Pal-
merston n'a point nié les immenses avantages commerciaux
qui résulteraient pour l'Angleterre, si les idées de M. de Les-
seps pouvaient être réalisées; il a seulement ridiculisé ce
projet comme une spéculation vaine et impraticable soutenue
par une hostilité rusée contre ce pays.
» La question de sa possibilité peut bien être abandonnée
avec confiance aux treize grands ingénieurs européens (dont
trois anglais) qui ont prononcé sur cette question, et dont le
rapport aura certainement plus de poids que ce lazzi non
prouvé d'un homme d'État anglais, dont les sources d'infor-
mation ne peuvent être que très-partiales. Sur d'autres bases,
nous avons déjà démontré que M. de Lesseps a pour lui les
meilleurs arguments.
» Nous espérons que nos observations ne seront pas mal
interprétées. Si lord Strattford de Redcliffe et lord Palmerston
ont de bonnes raisons pour croire que le canal proposé est
destiné à être ou à devenir un danger sérieux pour la poli-
tique orientale et les intérêts de ce pays, aucun avantage
commercial, quelque grand qu'il soit, résultant de son adop-
tion , ne nous rendrait amis de ce projet pour le moment. Mais
en attendant, si de telles raisons existent, elles n'ont pas été
expliquées. Sur les faits de la question, lord Palmerston est
évidemment en défaut. En ce qui concerne la politique, nous
n'avons qu'une parole ou deux, très-vagues, qui peuvent
trahir l'arrogance de l'animosité et la ruse de l'insinuation,
mais qui ne réveillent rien qui pourrait guider le peuple dans
un jugement sage et patriotique. Il y a donc encore place pour
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