Presse et revues
32 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 1 285
Il ne s'agit que des bâtiments de guerre ; mais la transfor-
mation est assez avancée dans la marine militaire de la France
pour que M. l'amiral Hamelin croie devoir proposer à Sa Ma-
jesté des dispositions nouvelles. Les ordonnances réglemen-
taires doivent être remises en harmonie avec un état de choses
essentiellement nouveau.
Ainsi s'accomplit tous les jours cette transformation que
nous avons plusieurs fois signalée et que subit aussi la marine
commerciale.
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
M. D. A. Lange a fait paraitre à Londres deux lettres
adressées au Times sous forme de brochure. La première de
ces lettres est une réponse au discours de lord Palmerston, et
la seconde contient le récit de quelques faits de détail qui ont
précédé le meeting de Londres.
Nos lecteurs savent quel zèle et quelle activité a déployés
M. D. A. Lange, lors du récent voyage de M. de Lesseps en
Angleterre. C'est lui qui, dans la plupart des meetings, a
exposé la question du canal de Suez de manière à la mettre à
la portée de l'auditoire auquel il s'adressait. Clarté, exacti-
tude, abondance , telles étaient les qualités qu'avait montrées
M. Lange dans tous ces discours. On les retrouie à un égal
degré dans la petite brochure que nous annonçons, et qui
parait avoir été très-bien accueillie du public anglais.
Le Railway Times du 4 juillet rend compte du meeting de
Londres. Il reproduit aussi notre article sur le caractère géné-
ral des meetings anglais en faveur du canal de Suez et la ré-
ponse du Constitutionnel, signée P. Dubois, à l'article du
JJlorning-Post. Nos lecteurs connaissent cette réponse qui est
aussi forte qu'elle est modérée.
Le Railway Times donne en outre des extraits de quelques
journaux anglais sur le canal de Suez.
Le Court Circular du 27 juin reproduit l'article du Mor-
ning-Post du 26, ou plutôt reprend sous une forme différente
l'idée principale de cet article. Le canal de Suez est dénoncé
à la probité des Anglais et à leur vigilance comme un piège
tendu à leur argent et à leur coniiance. Vraiment ce n'est pas
la peine de s'adresser à la cour de l'Angleterre pour mettre de
pareilles balivernes en circulation. Nous ne croyons pas que
personne prenne au sérieux une polémique de ce genre, sur-
tout en présence des dix-huit meetings qui viennent de se pro-
noncer à l'unanimité. Mais il est bon de signaler aux hon-
nêtes gens des deux pays des manœuvres aussi peu loyales et
aussi peu dignes.
The Shippillg and Mercantile Gazette publie dans son nu-
méro du 23 juin l'article suivant sur le canal de Suez :
« Le projet de mettre la mer Rouge en communication avec
la Méditerranée au moyen d'un canal traversant l'isthme de
Suez d'un port de ce nom à la baie de Péluse, a été discuté
longuement il y a quelques mois dans les colonnes de ce jour-
nal. Nous pouvions alors indiquer les grands avantages qui
résulteraient probablement poift- le commerce de cette entre-
prise, sa parfaite possibilité , assurée d'après les autorités les
plus compétentes, et l'immense intérêt que ce pays a à faire
avancer un projet d'une utilité aussi vaste.
» L'idée de percer l'isthme au moyen d'un canal a été émise,
il y a quelques années, par le lieutenant Waghorn; mais le
renouvellement de cette idée et la situation actuelle du projet
sont dues à l'habileté et à l'énergie de M. Ferd. de Lesseps.
Ce gentleman distingué soumit son idée au Vice-roi d Égypte,
devint ensuite le concessionnaire du projet et organisa la
Commission internationale, qui à la fin de 1855 s'est rendue
en Egypte, et qui, après un examen minutieux du terrain, a
réuni les faits sur lesquels sont basées ces conclusions qui
mettent au-dessus de toute objection la possibilité de l'entre-
prise. Appuyé sur les conclusions d'un corps aussi éminent,
M. de Lesseps a été infatigable dans ses efforts pour persua-
der le monde commercial en général et le peuple de ce pays
en particulier de l'importance d'une œuvre qui, avec des frais
relativement minimes, procurera de si grands résultats; mais il
a trouvé que, tandis que les avantages sont purement com-
merciaux, les obstacles sont essentiellement politiques. Le
Sultan est, comme on le sait, le suzerain de l'Égypte, et
son consentement est nécessaire avant que l'entreprise ne
puisse faire un pas vers son exécution. Ce consentement,
pour quelque raison mystérieuse , n'est pas encore donné. On
sait que le Sultan et ses conseillers sont favorables au projet;
mais notre ministre de Constantinople y est opposé, et il a
dominé la disposition du gouvernement turc ; il n'y a pas de
doute que lord Strattford agisse ainsi parobéissance aux instruc-
tions de son gouvernement; et le gouvernement français, que
l'on croit disposé en faveur du projet, connaissant les senti-
ments de notre cabinet, n'a rien fait dans cette affaire. Arrêtés
ainsi dans leur entreprise, M. de Lessep s et les gentlemen
qui agissent en commun avec lui ont pris la résolution très-
légitime d'en appeler à la classe commerciale du Royaume-
Uni, et de lui demander son opinion sur la question. Des
meetings ont été tenus à Manchester, Birmingham, Newcastle,
Cork, Dublin, Belfast, etc., etc. Une députation, composée
de M. de Lesseps, M. Lan ge et M. Kenney , secrétaire de
l'entreprise, a fourni des explications dans ces meetings.
L'expression d'opinion, qui n'a jamais été donnée sans avoir
souvent questionné la députation sur les parties douteuses de
l'entreprise, a été unanimement favorable, la seule condition
de quelque importance étant celle qui a été stipulée à Man-
chester, savoir la parfaite neutralité du canal. L'opinion des
classes financières et commerciales de Londres reste encore à
recueillir. A cette fin un meeting aura lieu demain à Lon-
don Tavern ; nous l'avons annoncé il y a quelques jours.
» Nous ne pouvons penser que le gouvernement n'ait
pas égard à une expression d'opinion aussi décisive des classes
commerciales que celle qui déjà a été donnée dans les pro-
vinces, et qui sans doute sera encore appuyée par celle du
meeting de Londres. »
Le Northern Daily Express (Newcastle on Tyne, 4 juillet)
donne d'après le Glasgow Bulletin quelques détails assez cu-
rieux et assez significatifs sur les circonstances qui ont pré-
cédé le meeting de Londres. Nous ne croyons pas devoir
reproduire ces détails qui paraissent avoir fait une assez vive
impression dans les villes commerciales et notamment à Glas-
gow et à Newcastle.
La Presse d'Orient du 18 juin reproduit les résolutions du
meeting de Newcastle d'après le Moniteur universel du
28 mai.
La Presse d'Orient du 21 juin reproduit les résolutions des
meetings de Glasgow, Aberdeen, Édimbourg et Lcith. Elle
insiste avec raison sur l'importance de ces manifestations et
des mémoires adressés au gouvernement anglais par diverses
Chambres de commerce.
La Presse d'Orient du 29 juin emprunte au Railway Times
d'assez longs détails sur la question des lignes télégraphiques
de l'Angleterre aux Indes soit par la mer Rouge soit par la
Il ne s'agit que des bâtiments de guerre ; mais la transfor-
mation est assez avancée dans la marine militaire de la France
pour que M. l'amiral Hamelin croie devoir proposer à Sa Ma-
jesté des dispositions nouvelles. Les ordonnances réglemen-
taires doivent être remises en harmonie avec un état de choses
essentiellement nouveau.
Ainsi s'accomplit tous les jours cette transformation que
nous avons plusieurs fois signalée et que subit aussi la marine
commerciale.
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
M. D. A. Lange a fait paraitre à Londres deux lettres
adressées au Times sous forme de brochure. La première de
ces lettres est une réponse au discours de lord Palmerston, et
la seconde contient le récit de quelques faits de détail qui ont
précédé le meeting de Londres.
Nos lecteurs savent quel zèle et quelle activité a déployés
M. D. A. Lange, lors du récent voyage de M. de Lesseps en
Angleterre. C'est lui qui, dans la plupart des meetings, a
exposé la question du canal de Suez de manière à la mettre à
la portée de l'auditoire auquel il s'adressait. Clarté, exacti-
tude, abondance , telles étaient les qualités qu'avait montrées
M. Lange dans tous ces discours. On les retrouie à un égal
degré dans la petite brochure que nous annonçons, et qui
parait avoir été très-bien accueillie du public anglais.
Le Railway Times du 4 juillet rend compte du meeting de
Londres. Il reproduit aussi notre article sur le caractère géné-
ral des meetings anglais en faveur du canal de Suez et la ré-
ponse du Constitutionnel, signée P. Dubois, à l'article du
JJlorning-Post. Nos lecteurs connaissent cette réponse qui est
aussi forte qu'elle est modérée.
Le Railway Times donne en outre des extraits de quelques
journaux anglais sur le canal de Suez.
Le Court Circular du 27 juin reproduit l'article du Mor-
ning-Post du 26, ou plutôt reprend sous une forme différente
l'idée principale de cet article. Le canal de Suez est dénoncé
à la probité des Anglais et à leur vigilance comme un piège
tendu à leur argent et à leur coniiance. Vraiment ce n'est pas
la peine de s'adresser à la cour de l'Angleterre pour mettre de
pareilles balivernes en circulation. Nous ne croyons pas que
personne prenne au sérieux une polémique de ce genre, sur-
tout en présence des dix-huit meetings qui viennent de se pro-
noncer à l'unanimité. Mais il est bon de signaler aux hon-
nêtes gens des deux pays des manœuvres aussi peu loyales et
aussi peu dignes.
The Shippillg and Mercantile Gazette publie dans son nu-
méro du 23 juin l'article suivant sur le canal de Suez :
« Le projet de mettre la mer Rouge en communication avec
la Méditerranée au moyen d'un canal traversant l'isthme de
Suez d'un port de ce nom à la baie de Péluse, a été discuté
longuement il y a quelques mois dans les colonnes de ce jour-
nal. Nous pouvions alors indiquer les grands avantages qui
résulteraient probablement poift- le commerce de cette entre-
prise, sa parfaite possibilité , assurée d'après les autorités les
plus compétentes, et l'immense intérêt que ce pays a à faire
avancer un projet d'une utilité aussi vaste.
» L'idée de percer l'isthme au moyen d'un canal a été émise,
il y a quelques années, par le lieutenant Waghorn; mais le
renouvellement de cette idée et la situation actuelle du projet
sont dues à l'habileté et à l'énergie de M. Ferd. de Lesseps.
Ce gentleman distingué soumit son idée au Vice-roi d Égypte,
devint ensuite le concessionnaire du projet et organisa la
Commission internationale, qui à la fin de 1855 s'est rendue
en Egypte, et qui, après un examen minutieux du terrain, a
réuni les faits sur lesquels sont basées ces conclusions qui
mettent au-dessus de toute objection la possibilité de l'entre-
prise. Appuyé sur les conclusions d'un corps aussi éminent,
M. de Lesseps a été infatigable dans ses efforts pour persua-
der le monde commercial en général et le peuple de ce pays
en particulier de l'importance d'une œuvre qui, avec des frais
relativement minimes, procurera de si grands résultats; mais il
a trouvé que, tandis que les avantages sont purement com-
merciaux, les obstacles sont essentiellement politiques. Le
Sultan est, comme on le sait, le suzerain de l'Égypte, et
son consentement est nécessaire avant que l'entreprise ne
puisse faire un pas vers son exécution. Ce consentement,
pour quelque raison mystérieuse , n'est pas encore donné. On
sait que le Sultan et ses conseillers sont favorables au projet;
mais notre ministre de Constantinople y est opposé, et il a
dominé la disposition du gouvernement turc ; il n'y a pas de
doute que lord Strattford agisse ainsi parobéissance aux instruc-
tions de son gouvernement; et le gouvernement français, que
l'on croit disposé en faveur du projet, connaissant les senti-
ments de notre cabinet, n'a rien fait dans cette affaire. Arrêtés
ainsi dans leur entreprise, M. de Lessep s et les gentlemen
qui agissent en commun avec lui ont pris la résolution très-
légitime d'en appeler à la classe commerciale du Royaume-
Uni, et de lui demander son opinion sur la question. Des
meetings ont été tenus à Manchester, Birmingham, Newcastle,
Cork, Dublin, Belfast, etc., etc. Une députation, composée
de M. de Lesseps, M. Lan ge et M. Kenney , secrétaire de
l'entreprise, a fourni des explications dans ces meetings.
L'expression d'opinion, qui n'a jamais été donnée sans avoir
souvent questionné la députation sur les parties douteuses de
l'entreprise, a été unanimement favorable, la seule condition
de quelque importance étant celle qui a été stipulée à Man-
chester, savoir la parfaite neutralité du canal. L'opinion des
classes financières et commerciales de Londres reste encore à
recueillir. A cette fin un meeting aura lieu demain à Lon-
don Tavern ; nous l'avons annoncé il y a quelques jours.
» Nous ne pouvons penser que le gouvernement n'ait
pas égard à une expression d'opinion aussi décisive des classes
commerciales que celle qui déjà a été donnée dans les pro-
vinces, et qui sans doute sera encore appuyée par celle du
meeting de Londres. »
Le Northern Daily Express (Newcastle on Tyne, 4 juillet)
donne d'après le Glasgow Bulletin quelques détails assez cu-
rieux et assez significatifs sur les circonstances qui ont pré-
cédé le meeting de Londres. Nous ne croyons pas devoir
reproduire ces détails qui paraissent avoir fait une assez vive
impression dans les villes commerciales et notamment à Glas-
gow et à Newcastle.
La Presse d'Orient du 18 juin reproduit les résolutions du
meeting de Newcastle d'après le Moniteur universel du
28 mai.
La Presse d'Orient du 21 juin reproduit les résolutions des
meetings de Glasgow, Aberdeen, Édimbourg et Lcith. Elle
insiste avec raison sur l'importance de ces manifestations et
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La Presse d'Orient du 29 juin emprunte au Railway Times
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