Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juillet 1857 10 juillet 1857
Description : 1857/07/10 (A2,N26). 1857/07/10 (A2,N26).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306254
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 253
indigents de l'Empire. Je n'ai point connaissance qu'il existe
aucune statistique nous donnant le nombre de ces assistés
depuis le relevé publié en 1657, sous le règne de Kang-hi. En
1785, Kien-lung ordonna que tous les ayants droit dont l'âge
dépasserait soixante ans recevraient cinq boisseaux de riz et
une pièce de toile; au-dessus de quatre-vingts ans, dix bois-
seaux de riz et deux pièces de toile; au-dessus de quatre-
vingt-dix ans, trente boisseaux de riz et deux pièces de tissus
de soie commune, et enfin que ceux âgés de plus de cent ans
recevraient cinquante boisseaux et deux pièces, l'une de soie
de belle qualité et l'autre de qualité inférieure. Il ordonna
qu'on fît un état de toutes les personnes âgées se trouvant à
la tête de cinq générations, et dont le nombre s'éleva à
192, et, en reconnaissance pour la Divinité, il fit appeler
- 3,000 des plus vieux sujets de la Chine pour leur faire des
présents impériaux, qui consistaient principalement en bourses
brodées, décorées du caractère shan, qui signifie longévité.
» Les tables de Kang-hi nous donnent le nombre de ceux
qui prirent part aux bienfaits de l'édit ; mais comme les relevés
sont loin d'être en proportion avec la population totale du
pays, ou avec l'étendue relative des provinces, il faut que des
circonstances ou fortuites ou Locales aient causé ce résultat
fâcheux. Par exemple, dans les provinces voisines, Kwang-tung
et Kwang-tse, dans lesquelles la masse de la population est
dans la proportion de 1 à 2, les gens secourus sont comme
46 est à 1, et pour l'âge, tandis que la proportion -de ceux
au-dessus de quatre-vingts ans est représentée par la propor-
tion 19 à 1, ceux au-dessus de quatre-vingt-dix ans ne sont
guère plus de 1 sur 5. Dans toutes ces matières, le plus
ou moins de coopération de la part des autorités locales est
un des éléments les plus importants pour arriver à un résul-
tat. Kwang-tse est excessivement montagneux et bordé au
N.-O. par le pays des Metroutz, ou anciens habitants du
pays, dont ces districts environnants ou à demi détachés,
sont gouvernés par des officiers dont le titre et le caractère
sont entièrement différents de ceux des autres provinces. Mais
il est inexplicable que la province de Pe-chi-li, dans laquelle se
trouve Pékin , présente un résultat proportionnellement peu
élevé si on le compare aux résultats donnés par la province
voisine de Shan-tung. Heoo-kwang, sur une population de
26,250,000 âmes, a 37,354 pauvres au-dessus de soixante-
dix ans, tandis que Sze-chuen, dont la population est de
21,500,000, ne présente que 176 personnes de cette caté-
gorie.
» Je crois qu'il existe des preuves surabondantes que
l'accroissement de la population devient un poids de jour en
jour plus lourd, et que des approvisionnements insuffisants
rendent les souffrances de plus en plus cruelles. Bien que
dans certaines années des récoltes extraordinaires permettent
aux Chinois de transporter du riz, qui est le principal aliment
du peuple, d'une province à une 'autre et quelquefois même
dans les pays étrangers ; cependant les importations de
l'année dernière ont été considérables, et la Chine a com-
blé son déficit alimentaire en tirant largement des approvi-
sionnements des Détroits, des Philippines, de Siam et de bien
d'autres pays; et, malgré cela, la famine a exercé de terribles
ravages, et les réserves des greniers impériaux n'ont pu suffire
aux besoins publics. Il est vrai que les divisions et les guerres
intestines ont été un obstacle pour le développement de l'agri-
culture, et qu'il y a eu beaucou p de dégâts causés par les
inondations, les incendies, et par bien d'autres causes soit
accidentelles, soit transitoires ; mais sans m'arrêter néanmoins à
ces causes, je suis tout disposé à croire que l'accroissement dans
la population est supérieur à l'accroissement des produits né-
cessaires à son alimentation. On doit en outre faire attention
à ceci, que pendant que l'accroissement de l'espèce humaine a
lieu ici, les causes qui amènent la destruction des produits
alimentaires, telles que les inondations, les incendies, les sau-
terelles, les mauvaises saisons et tant d'autres calamités, sont
jusqu'à un certain point hors du contrôle de la prévoyance
humaine ou des efforts de l'homme. Il serait difficile de
démontrer par quel nouvel élément on pourrait augmenter les
produits. alimentaires du pays, si l'on considère que la culture
des terres telle qu'on la fait est plutôt de l'horticulture que
de l'agriculture.
» Le mouvement constant de l'émigration chinoise, et qui
contraste avec l'absence complète d'immigration en Chine, est
une preuve frappante de l'exubérance de la population; car
quoique l'émigration n'ait lieu que par deux provinces, Kwan-
tung et Foo-kien, qui représentent probablement ensemble
une population de 34 à 35 millions, je suis tout disposé à
croire qu'un chiffre de 3 millions plutôt que de 2 millions
d'âmes, appartenant à ces provinces seules, sont établis dans
des pays étrangers. On compte que dans le royaume de Siam
il se trouve au moins 1 million 500,000 Chinois, dont 200,000
habitent Bangkok, la capitale: Ils encombrent toutes les îles
de l'archipel Indien. A Java, un recensement exact en porte
le nombre à 136,000. La Cochinchine fourmille de Chinois.
Dans cette colonie, nous nous trouvons rarement sans avoir
2 ou 3 navires qui embarquent des émigrants chinois pour la
Californie et autres colonies. Des masses innombrables se ren-
dent en Australie, aux Philippines, aux îles Sandwich, à la
côte occidentale de l'Amérique centrale et méridionale; quel-
ques-uns enfin prennent la route des Indes anglaises. L'émi-
gration aux Indes occidentales anglàises a été considérable; à
la Havane, elle a pris des proportions plus colossales encore.
Les arrivages annuels à Singapore sont évalués en moyenne à
dix mille, et le nombre de ceux qui reviennent en Chine tous
les ans s'élève à deux mille.
» Outre cette énorme émigration maritime, il y a encore
dans l'intérieur un mouvement de population qui se porte vers
la Mandchourie et leThibet; et l'on doit ajouterque les grandes
îles si fertiles de Formose et Hainan ont été peu à peu con-
quises sur leurs habitants par les incursions répétées des Chi-
nois qui s'y sont établis. Maintenant, tous ces émigrants sont
du sexe masculin, et l'on compte à peine une femme sur
10,000 individus; de là vient peut-être, au point de vue so-
cial, le peu de valeur de l'en fant du sexe féminin. Malgré cela,
ces émigrations ne semblent en aucune manière diminuer le
nombre de ceux qui restent. Peu de Chinois quittent leur pays
sans l'intention d'y revenir faire leurs devoirs religieux dans la
salle de leurs ancêtres et de sacrifier aux mânes de leurs pères;
mais on peut douter qu'il en revienne un sur dix revoir son
pays natal. La perte de la vie par la maladie, par suite de
mauvaises installations, de naufrage, prend chez les émi-
grants une proportion effrayante.
» Le grand nombre de personnes, en Chine, dont l'exis-
tence ne se soutient qu'au moyen de la pêche nous apporte
une nouvelle preuve que non-seulement le pays est cultivé de
la manière la plus large possible, mais encore qu'il ne peut
suffire aux besoins d'une population croissante; car l'agri-
culture est en grand honneur en Chine, et le laboureur
prend rang immédiatement après le sage ou le littérateur
dans la hiérarchie sociale. On a supposé qu'un dixième de la
population tirait ses moyens d'existence de la pêche. Des ba-
teaux, par milliers et par centaines, encombrent la côte tout
entière de la Chine.; tantôt ils pêchent de concert, tantôt ils
agissent seuls ou isolés. Il n'y a pas de moyens par lesquels
indigents de l'Empire. Je n'ai point connaissance qu'il existe
aucune statistique nous donnant le nombre de ces assistés
depuis le relevé publié en 1657, sous le règne de Kang-hi. En
1785, Kien-lung ordonna que tous les ayants droit dont l'âge
dépasserait soixante ans recevraient cinq boisseaux de riz et
une pièce de toile; au-dessus de quatre-vingts ans, dix bois-
seaux de riz et deux pièces de toile; au-dessus de quatre-
vingt-dix ans, trente boisseaux de riz et deux pièces de tissus
de soie commune, et enfin que ceux âgés de plus de cent ans
recevraient cinquante boisseaux et deux pièces, l'une de soie
de belle qualité et l'autre de qualité inférieure. Il ordonna
qu'on fît un état de toutes les personnes âgées se trouvant à
la tête de cinq générations, et dont le nombre s'éleva à
192, et, en reconnaissance pour la Divinité, il fit appeler
- 3,000 des plus vieux sujets de la Chine pour leur faire des
présents impériaux, qui consistaient principalement en bourses
brodées, décorées du caractère shan, qui signifie longévité.
» Les tables de Kang-hi nous donnent le nombre de ceux
qui prirent part aux bienfaits de l'édit ; mais comme les relevés
sont loin d'être en proportion avec la population totale du
pays, ou avec l'étendue relative des provinces, il faut que des
circonstances ou fortuites ou Locales aient causé ce résultat
fâcheux. Par exemple, dans les provinces voisines, Kwang-tung
et Kwang-tse, dans lesquelles la masse de la population est
dans la proportion de 1 à 2, les gens secourus sont comme
46 est à 1, et pour l'âge, tandis que la proportion -de ceux
au-dessus de quatre-vingts ans est représentée par la propor-
tion 19 à 1, ceux au-dessus de quatre-vingt-dix ans ne sont
guère plus de 1 sur 5. Dans toutes ces matières, le plus
ou moins de coopération de la part des autorités locales est
un des éléments les plus importants pour arriver à un résul-
tat. Kwang-tse est excessivement montagneux et bordé au
N.-O. par le pays des Metroutz, ou anciens habitants du
pays, dont ces districts environnants ou à demi détachés,
sont gouvernés par des officiers dont le titre et le caractère
sont entièrement différents de ceux des autres provinces. Mais
il est inexplicable que la province de Pe-chi-li, dans laquelle se
trouve Pékin , présente un résultat proportionnellement peu
élevé si on le compare aux résultats donnés par la province
voisine de Shan-tung. Heoo-kwang, sur une population de
26,250,000 âmes, a 37,354 pauvres au-dessus de soixante-
dix ans, tandis que Sze-chuen, dont la population est de
21,500,000, ne présente que 176 personnes de cette caté-
gorie.
» Je crois qu'il existe des preuves surabondantes que
l'accroissement de la population devient un poids de jour en
jour plus lourd, et que des approvisionnements insuffisants
rendent les souffrances de plus en plus cruelles. Bien que
dans certaines années des récoltes extraordinaires permettent
aux Chinois de transporter du riz, qui est le principal aliment
du peuple, d'une province à une 'autre et quelquefois même
dans les pays étrangers ; cependant les importations de
l'année dernière ont été considérables, et la Chine a com-
blé son déficit alimentaire en tirant largement des approvi-
sionnements des Détroits, des Philippines, de Siam et de bien
d'autres pays; et, malgré cela, la famine a exercé de terribles
ravages, et les réserves des greniers impériaux n'ont pu suffire
aux besoins publics. Il est vrai que les divisions et les guerres
intestines ont été un obstacle pour le développement de l'agri-
culture, et qu'il y a eu beaucou p de dégâts causés par les
inondations, les incendies, et par bien d'autres causes soit
accidentelles, soit transitoires ; mais sans m'arrêter néanmoins à
ces causes, je suis tout disposé à croire que l'accroissement dans
la population est supérieur à l'accroissement des produits né-
cessaires à son alimentation. On doit en outre faire attention
à ceci, que pendant que l'accroissement de l'espèce humaine a
lieu ici, les causes qui amènent la destruction des produits
alimentaires, telles que les inondations, les incendies, les sau-
terelles, les mauvaises saisons et tant d'autres calamités, sont
jusqu'à un certain point hors du contrôle de la prévoyance
humaine ou des efforts de l'homme. Il serait difficile de
démontrer par quel nouvel élément on pourrait augmenter les
produits. alimentaires du pays, si l'on considère que la culture
des terres telle qu'on la fait est plutôt de l'horticulture que
de l'agriculture.
» Le mouvement constant de l'émigration chinoise, et qui
contraste avec l'absence complète d'immigration en Chine, est
une preuve frappante de l'exubérance de la population; car
quoique l'émigration n'ait lieu que par deux provinces, Kwan-
tung et Foo-kien, qui représentent probablement ensemble
une population de 34 à 35 millions, je suis tout disposé à
croire qu'un chiffre de 3 millions plutôt que de 2 millions
d'âmes, appartenant à ces provinces seules, sont établis dans
des pays étrangers. On compte que dans le royaume de Siam
il se trouve au moins 1 million 500,000 Chinois, dont 200,000
habitent Bangkok, la capitale: Ils encombrent toutes les îles
de l'archipel Indien. A Java, un recensement exact en porte
le nombre à 136,000. La Cochinchine fourmille de Chinois.
Dans cette colonie, nous nous trouvons rarement sans avoir
2 ou 3 navires qui embarquent des émigrants chinois pour la
Californie et autres colonies. Des masses innombrables se ren-
dent en Australie, aux Philippines, aux îles Sandwich, à la
côte occidentale de l'Amérique centrale et méridionale; quel-
ques-uns enfin prennent la route des Indes anglaises. L'émi-
gration aux Indes occidentales anglàises a été considérable; à
la Havane, elle a pris des proportions plus colossales encore.
Les arrivages annuels à Singapore sont évalués en moyenne à
dix mille, et le nombre de ceux qui reviennent en Chine tous
les ans s'élève à deux mille.
» Outre cette énorme émigration maritime, il y a encore
dans l'intérieur un mouvement de population qui se porte vers
la Mandchourie et leThibet; et l'on doit ajouterque les grandes
îles si fertiles de Formose et Hainan ont été peu à peu con-
quises sur leurs habitants par les incursions répétées des Chi-
nois qui s'y sont établis. Maintenant, tous ces émigrants sont
du sexe masculin, et l'on compte à peine une femme sur
10,000 individus; de là vient peut-être, au point de vue so-
cial, le peu de valeur de l'en fant du sexe féminin. Malgré cela,
ces émigrations ne semblent en aucune manière diminuer le
nombre de ceux qui restent. Peu de Chinois quittent leur pays
sans l'intention d'y revenir faire leurs devoirs religieux dans la
salle de leurs ancêtres et de sacrifier aux mânes de leurs pères;
mais on peut douter qu'il en revienne un sur dix revoir son
pays natal. La perte de la vie par la maladie, par suite de
mauvaises installations, de naufrage, prend chez les émi-
grants une proportion effrayante.
» Le grand nombre de personnes, en Chine, dont l'exis-
tence ne se soutient qu'au moyen de la pêche nous apporte
une nouvelle preuve que non-seulement le pays est cultivé de
la manière la plus large possible, mais encore qu'il ne peut
suffire aux besoins d'une population croissante; car l'agri-
culture est en grand honneur en Chine, et le laboureur
prend rang immédiatement après le sage ou le littérateur
dans la hiérarchie sociale. On a supposé qu'un dixième de la
population tirait ses moyens d'existence de la pêche. Des ba-
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