Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 août 1857 10 août 1857
Description : 1857/08/10 (A2,N28). 1857/08/10 (A2,N28).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530627z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 317
» Nous n'oserions discuter l'opinion d'un homme aussi
haut placé dans'les travaux de mécanique, seulement nous
voudrions lui poser cette simple question : Puisque le chemin
de fer de l'Egypte a tant d'avantages sur le canal maritime, il
doit en avoir encore plus sur la navigation par le cap de
Bonne-Espérance, trois fois plus longue que celle qui traver-
serait l'isthme de Suez. Comment donc se fait-il qu'il passe si
peu de marchandises par le chemin de fer, et que tous les
transports aient continué à suivre la grande navigation par le
Cap ?
» Autre question : Pourquoi les Américains se tourmentent-
ils tant pour faire un canal maritime à travers l'isthme de
Panama, puisqu'ils ont un chemin de fer qui va de l'Atlan-
tique au Pacifique? Comment se fait-il que tous les Améri-
cains, pour ne pas dire tout le monde, considèrent-le canal
de Panama comme tellement indispensable qu'ils ne mettent
aucun doute à sa réalisation ? Nous dirons même que les tra-
vaux seraient commencés depuis longtemps si des obstacles
politiques ne les avaient arrêtes-jusqu'à présent. Et pourtant
le canal de Panama présente des difficultés d'exécution autre-
ment sérieuses que le canal de Suez, et si l'on voulait mettre
en balance l'importance des deux entreprises, l'avantage res-
terait à ce dernier. J. A. MARQUIS. J)
La Gazette du Midi (Marseille, Il juillet) publie un article
dont nous extrayons les passages suivants :
u Si l'isthme de Suez appartenait à l'Angleterre, il faudrait
bien , quelle que fût l'évidence de l'intérêt général, attendre
la permission du propriétaire pour passer chez lui. Mais ici
le propriétaire consent; le pacha d'Egypte a fait la concession
de l'entreprise dans la plénitude de son droit, puisqu'il s'agit
uniquement d'un acte d'administration intérieure, semblable
à la création du chemin de fer d'Alexandrie et aux grands
travaux exécutés sur le Nil. A supposer même que le sultan
dût intervenir pour la forme, ce que lord Stratford de Red-
cliffe ne réclamait certes pas, et repoussait même très-nette-
ment quand il fut question du chemin de fer égyptien con-
cédé à des entrepreneurs anglais, cette intervention de la
Porte ne saurait exclure celle de l'Europe qui, pour prix de
l'appui donné à l'Empire Ottoman, a été admise sans contes-
- tation à régler avec lui la question des détroits du Bosphore
et des Dardanelles, aussi bien que la liberté de la navigation
sur le Danube.
» Ces précédents, de date si récente, autoriseraient donc
pleinement les grandes puissances à régler de même la ques-
tion de Suez. Dans une semblable délibération, l'Angleterre
aurait le droit de présenter toutes ses observations, de stipu-
ler ses garanties pour la neutralité permanente du canal
projeté.
» Le percement de l'isthme de Suez est donc essentielle-
ment une affaire internationale. Quand toutes les nations
européennes et l'Amérique elle-même veulent une nouvelle
voie, H ne suffit pas à un ministre de répondre : Je ne veux
pas; il doit être appelé à rendre compte de ses motifs devant
les autres puissances. Il serait trop long d'attendre les loisirs
de lord Palmerston et la victoire plus ou moins incertaine,
mais toujours assez lointaine, de l'opinion anglaise sur le chef
du cabinet. E. Roux. »
La Gazette du llfidi (Marseille, 25 juillet) fait remarquer
que si depuis 1814, c'est-à-dire depuis la paix, l'Angleterre,'
moins défiante et plus clairvoyante, se fût occupée du perce-
ment de l'isthme de Suez, elle aurait aujourd'hui un passage
rapide et sûr pour les renforts qu'elle envoie dans les Indes,
et d'une manière plus générale, pour toutes les relations
qu'elle a avec' l'Asie. Cette observation de la Gazette du Midi
est pleine de justesse.
Le Courrier de Marseille (22 juillet) reproduit la lettre de
M. Ferdinand de Lesseps , et il fait précéder cette citation
d'une réfutation des deux discours de lord Palmerston. L'au-
teur, M. L. Barile, repousse de la manière la plus énergique la
politique du Premier Lord de la Trésorerie. 0
La Franchc-Comlé du 25 juillet reproduit l'article du Bris-
tol Advertiser, que nous avons cité nous-mêmes, et il ajoute
à cette excellente citation les réflexions non moins remar-
quables du Journal des Débats que connaissent aussi nos
lecteurs.
Le.Journal de Saône et Loire (Mâcon, 22 juillet) blâme
dans un article très-développé les principes politiques qu'a
paru proclamer lord Palmerston en attaquant le canal de
Suez. L'auteur, M. Fonville, cite une partie de l'article du
Constitutionnel, qu'il appuie de considérations nouvelles; puis
il conclut ainsi :
« Le seul enseignement qu'on doive faire ressortir de l'atti-
tude prise par lord Palmerston dans la question qui s'agite,
c'est que sa politique est évidemment contraire aux intérêts
français et aux intérêts anglais. Or, dans de pareilles condi-
tions, il nous semble impossible que le percement de l'isthme
de Suez rencontre un obstacle insurmontable dans la volonté
personnelle d'un ministre en désaccord avec l'opinion. -
A. Fox VILLE. a
Le Mémorial de Lille du 22 juillet critique le second dis-
cours de lord Palmerston.
CI L'absence de nouvelles politiques fait revenir les jour-
naux sur la petite comédie qui s'est jouée, le 17, à propos de
l'isthme de Suez. Chacun, après avoir lu l'étrange discours de
lord Palmerston, se répète à soi-même le fameux mot de
Basile : c. Qui trompe-t-on ici? »
D Jusqu'à présent personne n'a pu éclaircir ce mystère.
On croit néanmoins généralement que le premier ministre de
la reine Victoria, voulant en finir, coûte que coûte, avec cette
question embarrassante, a payé d'audace et a esquivé la
débat à l'aide d'une équivoque.
71 Le seul côté sérieux de l'incident est donc l'opposition
irrévocable faite par le chef du cabinet britannique au creu-
sement du canal. Irrévocable, c'est le mot dont s'est servi le
- Premier Ministre. Mais lord Palmerston en a-t-il bien com-
- pris la valeur? On en doute. Quoiqu'il en soit, c'est justement
sur cette déclaration, pleine d'imprudence, que l'on fonde
l'espoir que l'obstacle soulevé de l'autre côté du détroit dispa-
raîtra avant longtemps. On sait, en effet, à Paris mieux que
partout ailleurs que jamais les volontés des puissants n'ont
été plus faibles que lorsqu'elles se sont formulées d'une ma-
nière aussi violente. G. MASURE. 1)
La Gazette du Languedoc (Toulouse, 24 juillet) cite le
second discours de lord Palmerston, et elle signale le passage,
mal compris par quelques journaux , où le Premier Ministre
a dit que la France avait renoncé à l'idée de séparer l'Egypte
de la Turquie.
La Revue de l'Ouest (16 juillet, Niort) blâme l'opposition
de lord Palmerston , et elle espère que cette opposition cédera
devant les manifestations de l'opinion publique en Angleterre
et sur le continent.
L'Écho de l'Aveyron du 24 juillet réfute le discours de lord
Palmerston, et celui de M. Stephenson dans la séance du
17 juillet à la Chambre des Communes.
V Union du'Var (Draguignan, 15 juillet) réfute le premier
discours de lord Palmerston, pt cite la réponse du Daily-News
aux arguments du Premier Ministre.
» Nous n'oserions discuter l'opinion d'un homme aussi
haut placé dans'les travaux de mécanique, seulement nous
voudrions lui poser cette simple question : Puisque le chemin
de fer de l'Egypte a tant d'avantages sur le canal maritime, il
doit en avoir encore plus sur la navigation par le cap de
Bonne-Espérance, trois fois plus longue que celle qui traver-
serait l'isthme de Suez. Comment donc se fait-il qu'il passe si
peu de marchandises par le chemin de fer, et que tous les
transports aient continué à suivre la grande navigation par le
Cap ?
» Autre question : Pourquoi les Américains se tourmentent-
ils tant pour faire un canal maritime à travers l'isthme de
Panama, puisqu'ils ont un chemin de fer qui va de l'Atlan-
tique au Pacifique? Comment se fait-il que tous les Améri-
cains, pour ne pas dire tout le monde, considèrent-le canal
de Panama comme tellement indispensable qu'ils ne mettent
aucun doute à sa réalisation ? Nous dirons même que les tra-
vaux seraient commencés depuis longtemps si des obstacles
politiques ne les avaient arrêtes-jusqu'à présent. Et pourtant
le canal de Panama présente des difficultés d'exécution autre-
ment sérieuses que le canal de Suez, et si l'on voulait mettre
en balance l'importance des deux entreprises, l'avantage res-
terait à ce dernier. J. A. MARQUIS. J)
La Gazette du Midi (Marseille, Il juillet) publie un article
dont nous extrayons les passages suivants :
u Si l'isthme de Suez appartenait à l'Angleterre, il faudrait
bien , quelle que fût l'évidence de l'intérêt général, attendre
la permission du propriétaire pour passer chez lui. Mais ici
le propriétaire consent; le pacha d'Egypte a fait la concession
de l'entreprise dans la plénitude de son droit, puisqu'il s'agit
uniquement d'un acte d'administration intérieure, semblable
à la création du chemin de fer d'Alexandrie et aux grands
travaux exécutés sur le Nil. A supposer même que le sultan
dût intervenir pour la forme, ce que lord Stratford de Red-
cliffe ne réclamait certes pas, et repoussait même très-nette-
ment quand il fut question du chemin de fer égyptien con-
cédé à des entrepreneurs anglais, cette intervention de la
Porte ne saurait exclure celle de l'Europe qui, pour prix de
l'appui donné à l'Empire Ottoman, a été admise sans contes-
- tation à régler avec lui la question des détroits du Bosphore
et des Dardanelles, aussi bien que la liberté de la navigation
sur le Danube.
» Ces précédents, de date si récente, autoriseraient donc
pleinement les grandes puissances à régler de même la ques-
tion de Suez. Dans une semblable délibération, l'Angleterre
aurait le droit de présenter toutes ses observations, de stipu-
ler ses garanties pour la neutralité permanente du canal
projeté.
» Le percement de l'isthme de Suez est donc essentielle-
ment une affaire internationale. Quand toutes les nations
européennes et l'Amérique elle-même veulent une nouvelle
voie, H ne suffit pas à un ministre de répondre : Je ne veux
pas; il doit être appelé à rendre compte de ses motifs devant
les autres puissances. Il serait trop long d'attendre les loisirs
de lord Palmerston et la victoire plus ou moins incertaine,
mais toujours assez lointaine, de l'opinion anglaise sur le chef
du cabinet. E. Roux. »
La Gazette du llfidi (Marseille, 25 juillet) fait remarquer
que si depuis 1814, c'est-à-dire depuis la paix, l'Angleterre,'
moins défiante et plus clairvoyante, se fût occupée du perce-
ment de l'isthme de Suez, elle aurait aujourd'hui un passage
rapide et sûr pour les renforts qu'elle envoie dans les Indes,
et d'une manière plus générale, pour toutes les relations
qu'elle a avec' l'Asie. Cette observation de la Gazette du Midi
est pleine de justesse.
Le Courrier de Marseille (22 juillet) reproduit la lettre de
M. Ferdinand de Lesseps , et il fait précéder cette citation
d'une réfutation des deux discours de lord Palmerston. L'au-
teur, M. L. Barile, repousse de la manière la plus énergique la
politique du Premier Lord de la Trésorerie. 0
La Franchc-Comlé du 25 juillet reproduit l'article du Bris-
tol Advertiser, que nous avons cité nous-mêmes, et il ajoute
à cette excellente citation les réflexions non moins remar-
quables du Journal des Débats que connaissent aussi nos
lecteurs.
Le.Journal de Saône et Loire (Mâcon, 22 juillet) blâme
dans un article très-développé les principes politiques qu'a
paru proclamer lord Palmerston en attaquant le canal de
Suez. L'auteur, M. Fonville, cite une partie de l'article du
Constitutionnel, qu'il appuie de considérations nouvelles; puis
il conclut ainsi :
« Le seul enseignement qu'on doive faire ressortir de l'atti-
tude prise par lord Palmerston dans la question qui s'agite,
c'est que sa politique est évidemment contraire aux intérêts
français et aux intérêts anglais. Or, dans de pareilles condi-
tions, il nous semble impossible que le percement de l'isthme
de Suez rencontre un obstacle insurmontable dans la volonté
personnelle d'un ministre en désaccord avec l'opinion. -
A. Fox VILLE. a
Le Mémorial de Lille du 22 juillet critique le second dis-
cours de lord Palmerston.
CI L'absence de nouvelles politiques fait revenir les jour-
naux sur la petite comédie qui s'est jouée, le 17, à propos de
l'isthme de Suez. Chacun, après avoir lu l'étrange discours de
lord Palmerston, se répète à soi-même le fameux mot de
Basile : c. Qui trompe-t-on ici? »
D Jusqu'à présent personne n'a pu éclaircir ce mystère.
On croit néanmoins généralement que le premier ministre de
la reine Victoria, voulant en finir, coûte que coûte, avec cette
question embarrassante, a payé d'audace et a esquivé la
débat à l'aide d'une équivoque.
71 Le seul côté sérieux de l'incident est donc l'opposition
irrévocable faite par le chef du cabinet britannique au creu-
sement du canal. Irrévocable, c'est le mot dont s'est servi le
- Premier Ministre. Mais lord Palmerston en a-t-il bien com-
- pris la valeur? On en doute. Quoiqu'il en soit, c'est justement
sur cette déclaration, pleine d'imprudence, que l'on fonde
l'espoir que l'obstacle soulevé de l'autre côté du détroit dispa-
raîtra avant longtemps. On sait, en effet, à Paris mieux que
partout ailleurs que jamais les volontés des puissants n'ont
été plus faibles que lorsqu'elles se sont formulées d'une ma-
nière aussi violente. G. MASURE. 1)
La Gazette du Languedoc (Toulouse, 24 juillet) cite le
second discours de lord Palmerston, et elle signale le passage,
mal compris par quelques journaux , où le Premier Ministre
a dit que la France avait renoncé à l'idée de séparer l'Egypte
de la Turquie.
La Revue de l'Ouest (16 juillet, Niort) blâme l'opposition
de lord Palmerston , et elle espère que cette opposition cédera
devant les manifestations de l'opinion publique en Angleterre
et sur le continent.
L'Écho de l'Aveyron du 24 juillet réfute le discours de lord
Palmerston, et celui de M. Stephenson dans la séance du
17 juillet à la Chambre des Communes.
V Union du'Var (Draguignan, 15 juillet) réfute le premier
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