Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 2751
occupe aujourd'hui le poste de premier ministre siégeait déjà
dans les conseils politiques de l'Angleterre, et les paroles
qu'il vient de prononcer sont tout bonnement un écho de la
politique de 1808; c'est un anachronisme qui prouve la téna-
cité des vieux préjugés. La conduite qu'a tenue lord Pal-
merston vis-à-vis de la France depuis plusieurs années était
un témoignage qu'il avait beaucoup oublié et beaucoup ap-
pris depuis l'époque où des haines invétérées avaient divisé
la France et l'Angleterre. Seulement, la puissance de l'homme
est très-limitée; les plus fortes têtes, les hommes les plus
habiles ne peuvent tout oublier ni tout apprendre dans l'es-
pace d'une carrière d'homme, quelque longue qu'elle soit.
» Si les arguments de lord Palmerston ne sont pas nou-
veaux, il faut dire aussi qu'il y a longtemps qu'ils ont été
réfutés par la presse anglaise elle-même, qui, au reste, s'est
chargée encore de compléter la réfutation, après la réponse
du ministre, et de le faire aussi victorieusement que nous
pouvions le souhaiter de ce côté-ci du détroit.
(Suivent de nombreuses citations de journaux anglais.)
a En vérité; quand les raisons déduites du point de vue an-
glais sont si puissantes pour réduire à néant les motifs d'op-
position du gouvernement anglais, nous nous reprocherions
de mettre en avant les raisons françaises. Il nous resterait à
examiner les considérations d'art, de commerce et de finance
qu'a effleurées lord Palmerston. Mais sur ce point nous serons
très-bref, parce qu'il est .impossible de reconnaître au noble
vicomte aucune autorité sur un pareil sujet. Lord Palmerston
craint que les capitalistes anglais ne s'embarquent dans une
mauvaise opération. Les capitaux sont aujourd'hui cosmopo-
lites. Il n'est pas plus possible d'en trouver en Angleterre, ni
plus difficile d'en recueillir sur d'autres marchés en Europe,
pour des opérations qui sont douées de vitalité. M. de Lesseps
n'est point allé chercher d'argent en Angleterre. Il a voulu
l'assentiment moral des populations pour s'en faire un point
d'appui contre le mauvais vouloir du gouvernement. Or, les
populations commerciales auxquelles il s'est adressé en savent
un peu plus long que lord Palmerston sur la bonté de l'opé-
ration projetée et sur les avantages que le commerce anglais
peut et doit en retirer. Quant à l'opinion des ingénieurs an-
glais, elle est pour le moins fort partagée. On peut citer des
autorités pour et des autorités contre. Mais ces dernières,
nous devons le dire, remontent loin; elles datent du jour où
la question était à peine posée. Depuis lors elle a fait singu-
lièrement du chemin, tellement qu'il n'est pas aujourd'hui
un seul homme, pour peu qu'il ait quelque teinture des
sciences naturelles et mathématiques, qui, en lisant les nom-
breux documents fournis par la dernière enquête, n'acquière
la conviction que le problème est scientifiquement résolu de
manière à défier toutes les objections. Tout a été si bien cal-
culé, et, on peut le dire, dompté par le calcul, que les ingé-
nieurs ont pu d'avance mesurer quelle sera l'étendue des
ondes qui parcourront le canal projeté. Que l'on invoque donc
tant que l'on voudra les considérations polit;ques, elles vau-
dront ce qu'elles pourront. Mais les objections d'art, de com-
merce ou de finance ne sont plus de saison; elles seront, les
unes et les autres, dérisoires. — Gustave CAZAVAN. Il
Le Voeu national, de Metz (12 juillet) :
Il Lord Palmerston signifie à l'Europe que le percement de
l'isthme de Suez n'aura pas lieu, parce qu'il peut léser les in-
térêts de l'Angleterre. Et comment ces intérêts auront-ils à
souffrir? Ce sera uniquement en raison des facilités que l'en-
treprise projetée donnera aux marines commerçantes de
toutes les nations. Elles auront ainsi accès dans l'Inde et
viendront y déranger "le monopole commercial que s'y arro-
gent les Anglais. Voilà, dans toute sa crudité, la déclaration
de lord Palmerston. Ajoutons qu'elle a révolté jusqu'aux in-
dustriels anglais, qui déclarent maladroite et intempestive la
sortie par trop sans façon du chef du cabinet. — VAILLANT. »
Le Phare de la Loire (13 juillet) :
cc Les ministres ont décidé l'envoi de sir Campbell aux
Indes, avec le titre de commandant en chef. Il a dû partir
immédiatement pour s'embarquer à Marseille sur le Victis.
» Comme le fait remarquer avec raison l'un de nos corres-
pondants de Paris, si le canal de Suez, auquel lord Palmerston
se montre si hostile, existait à l'heure qu'il est, loin d'être
contraire à la domination anglaise dans les Indes, il lui se-
rait plutôt d'un grand secours; car les troupes anglaises, qui
ont un trajet de plusieurs mois à faire avant d'arriver sur le
théâtre des événements, seraient maintenant près de Cal-
cutta. n
L'Union de l'Ouest, Angers (11 juillet) :
(1 Ainsi, comme nous n'avons cessé de le dire, la vieille po-
litique de l'Angleterre veut rester la maîtresse absolue de
la route la plus directe vers l'Inde et la Chine. C'est une pré-
tention qu'aujourd'hui elle ne prend plus la peine de cacher.
Elle confisque à son profit exclusif et sans plus de façon le
passage de la mer Rouge, et cette politique tout anglaise,
qui est aussi ennemie des intérêts de l'Europe en général que
de ceux du monde oriental, il faut que le gouvernement égyp-
tien la considère comme sienne, et il faut encore que le Sultan
la mette bon gré mal gré, envers et contre les autres puis-
sances, sous le couvert de sa suzeraineté nominale. a
Journal dîIndre-et-Loire, Tours (14 juillet) :
« La malveillance dont la presse de Londres faisait preuve
naguère à l'endroit de la France paraît avoir gagné le gou-
vernement anglais. En quelques jours à peine, voici deux
occasions où lord Palmerston prend à l'égard de notre pays
une attitude et un ton d'hostilité dont nous avons le. droit
d'être froissés.
a Les termes dont il s'est servi en réponse aux interpella-
tions sur le percement de l'isthme de Suez nous avaient encore
une fois prouvé ce que nous savions, du reste, non-seulement
que, pour le cabinet anglais, l'intérêt de l'Europe, celui même
du monde, doit passer après son intérêt particulier, mais
qu'elle oublie tout, jusqu'aux plus éminents services qui lui ont
été rendus, quand on n'adopte pas servilement les vues étroite-
ment jalouses de son esprit de domination. Est-il possible,
nous le demandons, de justifier par aucune raison quelque
peu sérieuse l'opposition acharnée.du cabinet britannique à
l'idée d'établir entre la Méditerranée et la mer Rouge, c'est-à-
dire entre l'Europe et l' Asie, une communication qui les met-
trait à quelques jours de distance, tandis qu'il faut, dans les
conditions actuelles, des mois entiers pour franchir l'espace
qui les sépare? Parce que la Grande-Bretagne craint que son
en cinflu politique n'ait à souffrir de cette amélioration
qu'appelle de ses vœux l'Europe entière, faut-il donc que
tous les autres peuples demeurent privés d'un progrès im-
mense dont les hommes les plus distingués, les ingénieurs les
plus pratiques, n'ont pas hésité à proclamer la possibilité;
auquel le commerce des grandes cités manufacturières de
l'Angleterre conj ure le Parlement de concourir? Il faut assu-
rément savoir, entre alliés, se faire des concessions mutuelles;
mais de l'autre côté du détroit on n'entend pas ainsi les
choses. On se croit en droit de tout demander aux autres et
de ne rien leur accorder. C'est ainsi que lord Palmerston,
après avoir tenu dans l'affaire des Principautés une conduite
occupe aujourd'hui le poste de premier ministre siégeait déjà
dans les conseils politiques de l'Angleterre, et les paroles
qu'il vient de prononcer sont tout bonnement un écho de la
politique de 1808; c'est un anachronisme qui prouve la téna-
cité des vieux préjugés. La conduite qu'a tenue lord Pal-
merston vis-à-vis de la France depuis plusieurs années était
un témoignage qu'il avait beaucoup oublié et beaucoup ap-
pris depuis l'époque où des haines invétérées avaient divisé
la France et l'Angleterre. Seulement, la puissance de l'homme
est très-limitée; les plus fortes têtes, les hommes les plus
habiles ne peuvent tout oublier ni tout apprendre dans l'es-
pace d'une carrière d'homme, quelque longue qu'elle soit.
» Si les arguments de lord Palmerston ne sont pas nou-
veaux, il faut dire aussi qu'il y a longtemps qu'ils ont été
réfutés par la presse anglaise elle-même, qui, au reste, s'est
chargée encore de compléter la réfutation, après la réponse
du ministre, et de le faire aussi victorieusement que nous
pouvions le souhaiter de ce côté-ci du détroit.
(Suivent de nombreuses citations de journaux anglais.)
a En vérité; quand les raisons déduites du point de vue an-
glais sont si puissantes pour réduire à néant les motifs d'op-
position du gouvernement anglais, nous nous reprocherions
de mettre en avant les raisons françaises. Il nous resterait à
examiner les considérations d'art, de commerce et de finance
qu'a effleurées lord Palmerston. Mais sur ce point nous serons
très-bref, parce qu'il est .impossible de reconnaître au noble
vicomte aucune autorité sur un pareil sujet. Lord Palmerston
craint que les capitalistes anglais ne s'embarquent dans une
mauvaise opération. Les capitaux sont aujourd'hui cosmopo-
lites. Il n'est pas plus possible d'en trouver en Angleterre, ni
plus difficile d'en recueillir sur d'autres marchés en Europe,
pour des opérations qui sont douées de vitalité. M. de Lesseps
n'est point allé chercher d'argent en Angleterre. Il a voulu
l'assentiment moral des populations pour s'en faire un point
d'appui contre le mauvais vouloir du gouvernement. Or, les
populations commerciales auxquelles il s'est adressé en savent
un peu plus long que lord Palmerston sur la bonté de l'opé-
ration projetée et sur les avantages que le commerce anglais
peut et doit en retirer. Quant à l'opinion des ingénieurs an-
glais, elle est pour le moins fort partagée. On peut citer des
autorités pour et des autorités contre. Mais ces dernières,
nous devons le dire, remontent loin; elles datent du jour où
la question était à peine posée. Depuis lors elle a fait singu-
lièrement du chemin, tellement qu'il n'est pas aujourd'hui
un seul homme, pour peu qu'il ait quelque teinture des
sciences naturelles et mathématiques, qui, en lisant les nom-
breux documents fournis par la dernière enquête, n'acquière
la conviction que le problème est scientifiquement résolu de
manière à défier toutes les objections. Tout a été si bien cal-
culé, et, on peut le dire, dompté par le calcul, que les ingé-
nieurs ont pu d'avance mesurer quelle sera l'étendue des
ondes qui parcourront le canal projeté. Que l'on invoque donc
tant que l'on voudra les considérations polit;ques, elles vau-
dront ce qu'elles pourront. Mais les objections d'art, de com-
merce ou de finance ne sont plus de saison; elles seront, les
unes et les autres, dérisoires. — Gustave CAZAVAN. Il
Le Voeu national, de Metz (12 juillet) :
Il Lord Palmerston signifie à l'Europe que le percement de
l'isthme de Suez n'aura pas lieu, parce qu'il peut léser les in-
térêts de l'Angleterre. Et comment ces intérêts auront-ils à
souffrir? Ce sera uniquement en raison des facilités que l'en-
treprise projetée donnera aux marines commerçantes de
toutes les nations. Elles auront ainsi accès dans l'Inde et
viendront y déranger "le monopole commercial que s'y arro-
gent les Anglais. Voilà, dans toute sa crudité, la déclaration
de lord Palmerston. Ajoutons qu'elle a révolté jusqu'aux in-
dustriels anglais, qui déclarent maladroite et intempestive la
sortie par trop sans façon du chef du cabinet. — VAILLANT. »
Le Phare de la Loire (13 juillet) :
cc Les ministres ont décidé l'envoi de sir Campbell aux
Indes, avec le titre de commandant en chef. Il a dû partir
immédiatement pour s'embarquer à Marseille sur le Victis.
» Comme le fait remarquer avec raison l'un de nos corres-
pondants de Paris, si le canal de Suez, auquel lord Palmerston
se montre si hostile, existait à l'heure qu'il est, loin d'être
contraire à la domination anglaise dans les Indes, il lui se-
rait plutôt d'un grand secours; car les troupes anglaises, qui
ont un trajet de plusieurs mois à faire avant d'arriver sur le
théâtre des événements, seraient maintenant près de Cal-
cutta. n
L'Union de l'Ouest, Angers (11 juillet) :
(1 Ainsi, comme nous n'avons cessé de le dire, la vieille po-
litique de l'Angleterre veut rester la maîtresse absolue de
la route la plus directe vers l'Inde et la Chine. C'est une pré-
tention qu'aujourd'hui elle ne prend plus la peine de cacher.
Elle confisque à son profit exclusif et sans plus de façon le
passage de la mer Rouge, et cette politique tout anglaise,
qui est aussi ennemie des intérêts de l'Europe en général que
de ceux du monde oriental, il faut que le gouvernement égyp-
tien la considère comme sienne, et il faut encore que le Sultan
la mette bon gré mal gré, envers et contre les autres puis-
sances, sous le couvert de sa suzeraineté nominale. a
Journal dîIndre-et-Loire, Tours (14 juillet) :
« La malveillance dont la presse de Londres faisait preuve
naguère à l'endroit de la France paraît avoir gagné le gou-
vernement anglais. En quelques jours à peine, voici deux
occasions où lord Palmerston prend à l'égard de notre pays
une attitude et un ton d'hostilité dont nous avons le. droit
d'être froissés.
a Les termes dont il s'est servi en réponse aux interpella-
tions sur le percement de l'isthme de Suez nous avaient encore
une fois prouvé ce que nous savions, du reste, non-seulement
que, pour le cabinet anglais, l'intérêt de l'Europe, celui même
du monde, doit passer après son intérêt particulier, mais
qu'elle oublie tout, jusqu'aux plus éminents services qui lui ont
été rendus, quand on n'adopte pas servilement les vues étroite-
ment jalouses de son esprit de domination. Est-il possible,
nous le demandons, de justifier par aucune raison quelque
peu sérieuse l'opposition acharnée.du cabinet britannique à
l'idée d'établir entre la Méditerranée et la mer Rouge, c'est-à-
dire entre l'Europe et l' Asie, une communication qui les met-
trait à quelques jours de distance, tandis qu'il faut, dans les
conditions actuelles, des mois entiers pour franchir l'espace
qui les sépare? Parce que la Grande-Bretagne craint que son
en cinflu politique n'ait à souffrir de cette amélioration
qu'appelle de ses vœux l'Europe entière, faut-il donc que
tous les autres peuples demeurent privés d'un progrès im-
mense dont les hommes les plus distingués, les ingénieurs les
plus pratiques, n'ont pas hésité à proclamer la possibilité;
auquel le commerce des grandes cités manufacturières de
l'Angleterre conj ure le Parlement de concourir? Il faut assu-
rément savoir, entre alliés, se faire des concessions mutuelles;
mais de l'autre côté du détroit on n'entend pas ainsi les
choses. On se croit en droit de tout demander aux autres et
de ne rien leur accorder. C'est ainsi que lord Palmerston,
après avoir tenu dans l'affaire des Principautés une conduite
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