Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
278 L'ISTHME DE SUEZ,
manifestations ait été vive et profonde, pour que le gouver-
nement anglais ait cru ne pouvoir se dispenser de faire con-
naître enfin, d'une manière nette et formelle, son opinion sur
cette affaire et la ligne de conduite qu'il compte tenir. Com-
mençons par constater que ces explications ont été aussi car-
rées que possible. Le ministère anglais non-seulement ne
donne pas son appui au projet de percement de l'isthme,
mais il l'a combattu depuis quinze ans, et il continuera à le
combattre. Voilà qui est parler net, et l'on sait du moins, avec
lord Palmerston, à quoi s'en tenir.
» Nous ne savons quelle impression aura produit en Angle-
terre cette attaque brutale contre une des plus grandes et des
plus utiles idées de ce temps. Quant à nous, nous ne pouvons
que remercier lord Palmerston de sa franchise; nous trouvons
cette hostilité déclarée bien préférable aux attaques souter-
raines dirigées contre ce projet par les agents grands et petits
de l'Angleterre à Constantinople. A l'heure qu'il est, les
promoteurs du canal de Suez savent qu'ils auront à lutter
contre la puissante opposition du gouvernement anglais; à eux
de voir s'ils se sentent de force à soutenir cette lutte.
» Il est vrai que le ministère anglais n'est pas la nation an-
glaise; et les adhésions nombreuses que M. de Lesseps a
recueillies en Angleterre pendant sa dernière visite, prouvent
que, sur cette question, l'Angleterre n'a pas dit son dernier
mot par la bouche de lord Palmerston. Comme chef du gou-
, vernement anglais, lord Palmerston peut voir avec défiance
une entreprise qui rapprochera l'Inde de l'Europe; ce qui,
pour le dire en passant, ne prouvé pas trop en faveur de l'ad-
ministration de ce pays, puisque l'on tient tant à la soustraire
à tous les regards. Mais il n'est pas permis à lord Pal-
merston de traiter de chimère un projet qui a reçu en Europe
et même en Angleterre l'adhésion de nombre de personnes
qui, en fait d'honorabilité et de clairvoyance, ne le cèdent en
rien à lord Palmerston lui-même.
» Lord Palmerston prétend que le canal de Suez aura pour
résultat de rendre de plus en plus faibles les liens qui unissent
1 Egypte à la Turquie. Mais il ne présente aucun argument à
l'appui de son assertion , et nous devons avouer que nous ne
saurions suppléer à son silence sur ce point. Le canal de Suez,
en donnant le mouvement et la vie commerciale à un pays
actuellement désert et mort, initiera les populations riveraines
à la civilisation européenne, multipliera leurs points de con-
tact avec les peuples chrétiens , diminuera leurs préjugés, les
rendra plus accessibles à nos idées , moins hostiles à nos habi-
tudes. Si tout cela devait séparer l'Egypte de la Turquie, nous
en serions bien fàchés pour la Turquie; mais cela ne lui fe-
rait pas grand honneur et prouverait que tout ce que l'Europe
a fait de sacrifices pour introduire la Turquie dans la grande
famille des nations civilisées, a été en pure perte.
» Heureusement, il n'en sera pas ainsi, et lord Palmerston
en sera pour ses sinistres prévisions; il n'aura pas même été
en cette circonstance l'organe du patriotisme quelque peu ja-
loux de l' Angleterre, dont les véritables sympathies ont été
bien mieux traduites au banquet de Greenwich , qui a eu lieu
il y a quelques jours, et où M. Wilson, en remerciant M. de
Lesseps de ce qu'il a fait pour mener à bonne fin une entre-
prise qui sera un bienfait pour le monde entier, s'est écrié :
■« Cette œuvre est digne des sympathies et de l'appui de l'An-
gleterre, et nous devons nous réjouir de voir, à cette occasion,
que toute grande question de progrès et de civilisation porte
sur son drapeau les noms réunis de France et d'Angleterre. »
— E, IotTTET, ri
Journal du Havre (13 juillet) :
« Les déclarations du ministère anglais relatives à l'isthme
de Suez ont excité un juste émoi dans la presse de Londres,
comme dans celle de- Paris ; car elles sont survenues comme
un orage au milieu d'une fête. La fête, ici, c'était la marche
en quelque sorte triomphale de M. Lesseps à travers les
meetings anglais, et cet ensemble de manifestations qu'un
journal de Londres a spirituellement appelé Il le plébiscite
sur la question de Suez ,. Mais si quelque chose nous étonne
en cette circonstance, c'est l'étonnement même que paraissent
avoir causé des deux côtés du détroit les paroles de lord Pal-
merston. En effet, on s'était accoutumé à dire qu'il n'existait
d'autre obstacle à l'exécution du percement de l'isthme, que
la résistance personnelle de lord Strattford de Redcliffe, am-
bassadeur d'Angleterre à Constantinople. Mais il fallait être
bien peu au courant de la politique générale des gouverne-
ments pour se persuader que l'opposition de lord de Redcliffe
était un acte tout personnel, et s'imaginer qu'un ambassa-
deur, dans uno question d'une telle importance internationale,
aurait pris sur lui d'intervenir envers et contre tous, sans un
aveu formel, ou plutôt sans un ordre exprès de son gouver-
nement.
a Quant à nous, c'est sans surprise que nous avons en-
tendu lord Palmerston déclarer ce qui était à la connaissance
de tout le monde, de tous ceux du moins qui n'avaient pas
volontairement repoussé la lumière à cet égard, à savoir que,
depuis quinze ans, la politique anglaise travaillait à dissuader
la Turquie de consentir au percement de l'isthme. Les motifs
allégués par le chef du cabinet anglais ne sont pas nouveaux
non plus. Ce sont ceux qui se firent jour dès le premier mo-
ment où une commission d'ingénieurs appartenant aux grandes
nations de l'Europe s'était transportée sur les lieux pour se
rendre compte des difficultés et des possibilités de l'entre-
prise. Au surplus, peu de jours avant les interpellations
adressées à lord Palmerston, un des organes du cabinet, le
llforning-Post, avait pris soin de rappeler et de préciser ces
motifs; et lord Palmerston n'a eu que la peine de résumer
les points posés par le journal, et qui, malgré les efforts du
ministre pour les envelopper des nuages du langage diploma-
tique, n'en sont pas moins restés fort transparents par le
commentaire anticipé du Morning-Post.
jj Ainsi, selon l'article du Morning Post, le canal de Suez
est tout à la fois une chimère et une fourberie, une trappe
imaginée pour soutirer l'or anglais, au profit d'une entreprise
impossible et condamnée par tous les ingénieurs anglais. De
plus, il fait à la fois un épouvantail pour la Turquie et pour
l'Angleterre des prétendues facilités que le canal de Suez offri-
rait au Vice-roi d'Egypte pour se rendre indépendant de la
Porte, et à la France pour tenter une agression contre l'Inde
anglaise. D'une part, il dit à la Turquie que le canal deviendra
pour le Vice-roi d'Egypte un moyen stratégique, une barrière
qui lui servira pour fermer l'entrée de l'Égypte aux armées
turques; d'autre part, il dit au peuple anglais que, dans le
cas d'une guerre entre l'Angleterre et la France, le gouver-
nement français pourrait instantanément expédier de ses ports
méditerranéens à travers le canal de Suez une Botte nom-,
breuse pour écraser le commerce et dévaster les possessions
de l'Angleterre.
» Or, le vicomte Palmerston n'a pas dit antre chose, et
même en ce qui concerne le danger pour l'Angleterre, il a été
moins explicite que son journal. Mais les explications de
celui-ci étaient même superflues pour faire comprendre que
lord Palmerston avait voulu désigner la France. Eh bien ! ces
paroles prouvent une chose, c'est qu'en général il est bien
difficile, pour ne pas dire impossible, de dépouiller le vieil
homme. Il y a bientôt cinquante ans que l'homme d'Etat qui
manifestations ait été vive et profonde, pour que le gouver-
nement anglais ait cru ne pouvoir se dispenser de faire con-
naître enfin, d'une manière nette et formelle, son opinion sur
cette affaire et la ligne de conduite qu'il compte tenir. Com-
mençons par constater que ces explications ont été aussi car-
rées que possible. Le ministère anglais non-seulement ne
donne pas son appui au projet de percement de l'isthme,
mais il l'a combattu depuis quinze ans, et il continuera à le
combattre. Voilà qui est parler net, et l'on sait du moins, avec
lord Palmerston, à quoi s'en tenir.
» Nous ne savons quelle impression aura produit en Angle-
terre cette attaque brutale contre une des plus grandes et des
plus utiles idées de ce temps. Quant à nous, nous ne pouvons
que remercier lord Palmerston de sa franchise; nous trouvons
cette hostilité déclarée bien préférable aux attaques souter-
raines dirigées contre ce projet par les agents grands et petits
de l'Angleterre à Constantinople. A l'heure qu'il est, les
promoteurs du canal de Suez savent qu'ils auront à lutter
contre la puissante opposition du gouvernement anglais; à eux
de voir s'ils se sentent de force à soutenir cette lutte.
» Il est vrai que le ministère anglais n'est pas la nation an-
glaise; et les adhésions nombreuses que M. de Lesseps a
recueillies en Angleterre pendant sa dernière visite, prouvent
que, sur cette question, l'Angleterre n'a pas dit son dernier
mot par la bouche de lord Palmerston. Comme chef du gou-
, vernement anglais, lord Palmerston peut voir avec défiance
une entreprise qui rapprochera l'Inde de l'Europe; ce qui,
pour le dire en passant, ne prouvé pas trop en faveur de l'ad-
ministration de ce pays, puisque l'on tient tant à la soustraire
à tous les regards. Mais il n'est pas permis à lord Pal-
merston de traiter de chimère un projet qui a reçu en Europe
et même en Angleterre l'adhésion de nombre de personnes
qui, en fait d'honorabilité et de clairvoyance, ne le cèdent en
rien à lord Palmerston lui-même.
» Lord Palmerston prétend que le canal de Suez aura pour
résultat de rendre de plus en plus faibles les liens qui unissent
1 Egypte à la Turquie. Mais il ne présente aucun argument à
l'appui de son assertion , et nous devons avouer que nous ne
saurions suppléer à son silence sur ce point. Le canal de Suez,
en donnant le mouvement et la vie commerciale à un pays
actuellement désert et mort, initiera les populations riveraines
à la civilisation européenne, multipliera leurs points de con-
tact avec les peuples chrétiens , diminuera leurs préjugés, les
rendra plus accessibles à nos idées , moins hostiles à nos habi-
tudes. Si tout cela devait séparer l'Egypte de la Turquie, nous
en serions bien fàchés pour la Turquie; mais cela ne lui fe-
rait pas grand honneur et prouverait que tout ce que l'Europe
a fait de sacrifices pour introduire la Turquie dans la grande
famille des nations civilisées, a été en pure perte.
» Heureusement, il n'en sera pas ainsi, et lord Palmerston
en sera pour ses sinistres prévisions; il n'aura pas même été
en cette circonstance l'organe du patriotisme quelque peu ja-
loux de l' Angleterre, dont les véritables sympathies ont été
bien mieux traduites au banquet de Greenwich , qui a eu lieu
il y a quelques jours, et où M. Wilson, en remerciant M. de
Lesseps de ce qu'il a fait pour mener à bonne fin une entre-
prise qui sera un bienfait pour le monde entier, s'est écrié :
■« Cette œuvre est digne des sympathies et de l'appui de l'An-
gleterre, et nous devons nous réjouir de voir, à cette occasion,
que toute grande question de progrès et de civilisation porte
sur son drapeau les noms réunis de France et d'Angleterre. »
— E, IotTTET, ri
Journal du Havre (13 juillet) :
« Les déclarations du ministère anglais relatives à l'isthme
de Suez ont excité un juste émoi dans la presse de Londres,
comme dans celle de- Paris ; car elles sont survenues comme
un orage au milieu d'une fête. La fête, ici, c'était la marche
en quelque sorte triomphale de M. Lesseps à travers les
meetings anglais, et cet ensemble de manifestations qu'un
journal de Londres a spirituellement appelé Il le plébiscite
sur la question de Suez ,. Mais si quelque chose nous étonne
en cette circonstance, c'est l'étonnement même que paraissent
avoir causé des deux côtés du détroit les paroles de lord Pal-
merston. En effet, on s'était accoutumé à dire qu'il n'existait
d'autre obstacle à l'exécution du percement de l'isthme, que
la résistance personnelle de lord Strattford de Redcliffe, am-
bassadeur d'Angleterre à Constantinople. Mais il fallait être
bien peu au courant de la politique générale des gouverne-
ments pour se persuader que l'opposition de lord de Redcliffe
était un acte tout personnel, et s'imaginer qu'un ambassa-
deur, dans uno question d'une telle importance internationale,
aurait pris sur lui d'intervenir envers et contre tous, sans un
aveu formel, ou plutôt sans un ordre exprès de son gouver-
nement.
a Quant à nous, c'est sans surprise que nous avons en-
tendu lord Palmerston déclarer ce qui était à la connaissance
de tout le monde, de tous ceux du moins qui n'avaient pas
volontairement repoussé la lumière à cet égard, à savoir que,
depuis quinze ans, la politique anglaise travaillait à dissuader
la Turquie de consentir au percement de l'isthme. Les motifs
allégués par le chef du cabinet anglais ne sont pas nouveaux
non plus. Ce sont ceux qui se firent jour dès le premier mo-
ment où une commission d'ingénieurs appartenant aux grandes
nations de l'Europe s'était transportée sur les lieux pour se
rendre compte des difficultés et des possibilités de l'entre-
prise. Au surplus, peu de jours avant les interpellations
adressées à lord Palmerston, un des organes du cabinet, le
llforning-Post, avait pris soin de rappeler et de préciser ces
motifs; et lord Palmerston n'a eu que la peine de résumer
les points posés par le journal, et qui, malgré les efforts du
ministre pour les envelopper des nuages du langage diploma-
tique, n'en sont pas moins restés fort transparents par le
commentaire anticipé du Morning-Post.
jj Ainsi, selon l'article du Morning Post, le canal de Suez
est tout à la fois une chimère et une fourberie, une trappe
imaginée pour soutirer l'or anglais, au profit d'une entreprise
impossible et condamnée par tous les ingénieurs anglais. De
plus, il fait à la fois un épouvantail pour la Turquie et pour
l'Angleterre des prétendues facilités que le canal de Suez offri-
rait au Vice-roi d'Egypte pour se rendre indépendant de la
Porte, et à la France pour tenter une agression contre l'Inde
anglaise. D'une part, il dit à la Turquie que le canal deviendra
pour le Vice-roi d'Egypte un moyen stratégique, une barrière
qui lui servira pour fermer l'entrée de l'Égypte aux armées
turques; d'autre part, il dit au peuple anglais que, dans le
cas d'une guerre entre l'Angleterre et la France, le gouver-
nement français pourrait instantanément expédier de ses ports
méditerranéens à travers le canal de Suez une Botte nom-,
breuse pour écraser le commerce et dévaster les possessions
de l'Angleterre.
» Or, le vicomte Palmerston n'a pas dit antre chose, et
même en ce qui concerne le danger pour l'Angleterre, il a été
moins explicite que son journal. Mais les explications de
celui-ci étaient même superflues pour faire comprendre que
lord Palmerston avait voulu désigner la France. Eh bien ! ces
paroles prouvent une chose, c'est qu'en général il est bien
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