Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
270 L'ISTHME SE SUEZ,
en effet, que l'ambassadeur anglais à Constantinople a sou-
terrainement, mais très-activement employé l'immense in-
fluence qu'il y exerce pour empêcher la Porte de donner sa
sanction à l'acle de concession signé déjà par le Vice-roi d'E-
gypte. Il était donc utile de savoir si le chef du cabinet an-
glais, cet apôtre prétendu de la libre concurrence, était d'ac-
cord avec son ambassadeur dans son opposition obstinée
contre l'avènement de ce grand progrès maritime et commer-
cial. Nous donnons le textedes interpellations qui ont eu lieu à la
Chambre des communes le 7 de ce mois, et nous l'empruntons
au Times du 8. Des extraits de cette conversation ont paru
dans les journaux français, mais aucun jusqu'ici n'en a donné
la teneur exacte ,et complète. C'est une lacune que nous
croyons devoir remplir. Voici donc dans toute leur exactitude
les paroles échangées dans cette occasion :
Ici le Moniteur industriel donne les discours de
M. H. Berkeley et de lord Palmerston, que nos lecteurs
connaissent. Puis il poursuit :
« Nous ne pouvons nous arrêter aux objections commerciales
et politiques présentées par le Premier Lord de la Trésorerie.
Selon nous, elles ne. sont pas sérieuses, elles ne supportent
pas l'examen ; elles ne semblent que l'application de cette
maxime célèbre : La parole a été donnée à l' homme pour dé-
guiser sa pensée. Lord Palmerston prétend que ce projet n'est
pas praticable. C'est-à-dire, comme autorité dans la matière,
il donne un démenti aux plus célèbres ingénieurs de l'Europe,
y compris ceux de l'Angleterre elle-même, qui, réunis en
commission après un voyage sur les lieux, avec tous les élé-
ments du problème sous les yeux, ont prononcé que le per-
cement était non-seulement praticable, mais encore facile.
Évidemment, entre l'affirmation arbitraire et légère de lord
Palmerston et les études des hommes de l'art les plus émi-
nents, appuyés de la sanction de notre Académie des sciences,
l'opinion du monde a déjà jugé.
« Le noble lord a prétendu encore que le percement de
l'isthme de Suez était un commencement de séparation entre
la Turquie et l'Egypte, et même une sorte d'attentat au traité
de Paris. Si cette dernière assertion se trouvait placée dans la
bouche d'un homme moins éminent par sa'position, elle ne
prêterait qu'au ridicule. La Prusse, l'Autriche, la France, la
Sardaigne et la Russie ont participé comme l'Angleterre au
traité de Paris. Ce traité et sous leur sauvegarde tout aussi
bien que sous celle de lord Palmerston. Or, elles sont toutes
les cinq sympathiques au plus haut degré à l'entreprise en
question. Elles y voient avec leurs peuples un immense moyen
de propager la richesse , le commerce et la civilisation, de
faciliter les communications entre les peuples barbares et les
peuple éclairés, de faire en un mot pour les voyages mari-
times ce que les chemins de fer ont fait pour les transports
territoriaux, et, comme l'a si bien dit un journal anglais, de
gagner sur le temps et l'espace.
u Est-il donc dit que ces cinq puissances n'ont pas l'intelli-
gence du traité de Paris et qu'elle est tout entière contenue
dans la tête de lord Palmerston? Et enfin est-il permis à un
premier ministre d'accuser, sans motifs et pour le simple
besoin de sa cause, un prince vassal de déloyauté, de mau-
vaise foi et de trahison préconçue contre ses devoirs et son
suzerain ?
« Mais, après les cinq puissances dont nous venons de parler,
la Turquie elle-même qui a bien quelque intérêt à .ne pas se
tromper, est d'un avis contraire à celui de lord Palmerston.
Elle pense si peu que le percement .de l'isthme de Suez soit
un moyen de rendre FÉgypte indépendante, que toute la pres-
sion de lord de Redcliffe est nécessaire pour l'empêcher d'ac-
corder sa sanction à l'acte du vice-roi.
u Enfin, pour en finir radicalement sur ce point, l'Europe
tout entière qui a pris les engagements les plus formels pour
maintenir l'intégrité de l'empire ottoman, ne donne-t-elle pas
toute garantie à l'Angleterre que l'indépendance de l'Egypte
ne pourrait être déclarée sans provoquer immédiatement l'in-
tervention armée de toutes les puissances, à moins que lord
Palmerston ne veuille par anticipation les accuser æune infi-
délité préconçue à leurs engagements?
« Quant aux dangers que courrait l'Inde, c'est un de ces man-
nequins que le noble lord sait faire jouer à propos devant la
susceptibilité britannique, comme le picador agite un drapeau
rouge aux yeux du taureau qu'il veut irriter. Aden et Malte
gardent les deux ouvertures du canal, et, par un acte de pré-
caution aussi excessif que peu légal, le gouvernement anglais
vient en outre de s'emparer de l'île Périm , qui est la clef de
la mer Rouge plus encore que Gibraltar n'est la clef de la
Méditerranée.
« Il est enfin un dernier motif avancé par lord Palmerston,
mais si triste et si déplorable que nous ne nous y arrêterons
qu'un moment. Il a déclaré, dans des termes que le vocabulaire
des gens bien élevés n'admet pas, que le projet n'était autre chose
qu'un coup de filet essayé sur les capitalistes anglais,' et il n'a
pas craint de porter en face de tous les peuples attentifs une
imputation plus que blessante pour le caractère et l'honneur
d'une entreprise respectable et respectée. Il n'a pas même
pensé qu'il blessait en même temps et les gouvernements qui,
sympathiques à l'entreprise, étaient implicitement entachés
par lui de complicité dans ces manœuvres , et les maîtres de
la science européenne dont il cherchait à flétrir les travaux
consciencieux. Ces imputations, elles étaient d'autant plus gra-
tuites et sont d'autant plus inexplicables que lord Palmerston
n'ignore pas que les concessionnaires, dans les nombreuses
réunions qu'ils ont tenues en Angleterre, en Irlande et en
Ecosse, n'ont cessé de faire connaître à leurs auditeurs qu'ils
venaient leur demander un concours purement moral, et que,
quant à leur concours financier, ils étaient d'autant plus libres
que les fonds nécessaires étaient déjà plus que souscrits.
a Ce n'est donc point, évidemment, dans ces prétextes fardés
et dans ces raisons tirées qu'il faut aller chercher la pensée
du premier ministre anglais. Cette pensée, il n'ose pas la dire
et il ne peut pas. la dire. Nous avons le droit d'être plus indis-
crets. Il croit que l'Angleterre possède le monopole de l'Asie,
et il veut le lui conserver à tout prix. Il sait que l'Angleterre
profitera immensément et plus que tout autre de l'ouverture
du canal maritime. Mais il craint que l'Europe continentale
n'en bénéficie dans une certaine mesure, et, fidèle à la vieille
politique de Chatham et de Castlereagh, il veut que le con-
tinent reste immobile dans son ornière commerciale. Il sait
que l'Égyple n'a qu'un moyen de ne pas tomber dans les
mains d'un conquérant étranger, c'est d'être bien gouvernée
et florissante, et il répugne à tout ce qui peut rendre l'Égypte
tranquille et heureuse, parce qu'alors elle est à jamais perdue
pour ces ambitions insatiables qui osent signifier au monde
qu'elles doivent être maîtresses de toute la route qui, par la
mer Rouge, sépare Calcutta de Londres. Il sait enfin que l'ou-
verture de l'isthme de Suez donnerait aux marines méditerra-
néennes les moyens d'une concurrence modeste, mais enfin
d'une concurrence au pavillon anglais dans le golfe Arabique
et les côtes qui le suivent ; et le grand propagateur de la libre
concurrence en Europe aime mieux encourir tous les dangers
d'un éloignement entre la métropole et les Indes, que ceux'
en effet, que l'ambassadeur anglais à Constantinople a sou-
terrainement, mais très-activement employé l'immense in-
fluence qu'il y exerce pour empêcher la Porte de donner sa
sanction à l'acle de concession signé déjà par le Vice-roi d'E-
gypte. Il était donc utile de savoir si le chef du cabinet an-
glais, cet apôtre prétendu de la libre concurrence, était d'ac-
cord avec son ambassadeur dans son opposition obstinée
contre l'avènement de ce grand progrès maritime et commer-
cial. Nous donnons le textedes interpellations qui ont eu lieu à la
Chambre des communes le 7 de ce mois, et nous l'empruntons
au Times du 8. Des extraits de cette conversation ont paru
dans les journaux français, mais aucun jusqu'ici n'en a donné
la teneur exacte ,et complète. C'est une lacune que nous
croyons devoir remplir. Voici donc dans toute leur exactitude
les paroles échangées dans cette occasion :
Ici le Moniteur industriel donne les discours de
M. H. Berkeley et de lord Palmerston, que nos lecteurs
connaissent. Puis il poursuit :
« Nous ne pouvons nous arrêter aux objections commerciales
et politiques présentées par le Premier Lord de la Trésorerie.
Selon nous, elles ne. sont pas sérieuses, elles ne supportent
pas l'examen ; elles ne semblent que l'application de cette
maxime célèbre : La parole a été donnée à l' homme pour dé-
guiser sa pensée. Lord Palmerston prétend que ce projet n'est
pas praticable. C'est-à-dire, comme autorité dans la matière,
il donne un démenti aux plus célèbres ingénieurs de l'Europe,
y compris ceux de l'Angleterre elle-même, qui, réunis en
commission après un voyage sur les lieux, avec tous les élé-
ments du problème sous les yeux, ont prononcé que le per-
cement était non-seulement praticable, mais encore facile.
Évidemment, entre l'affirmation arbitraire et légère de lord
Palmerston et les études des hommes de l'art les plus émi-
nents, appuyés de la sanction de notre Académie des sciences,
l'opinion du monde a déjà jugé.
« Le noble lord a prétendu encore que le percement de
l'isthme de Suez était un commencement de séparation entre
la Turquie et l'Egypte, et même une sorte d'attentat au traité
de Paris. Si cette dernière assertion se trouvait placée dans la
bouche d'un homme moins éminent par sa'position, elle ne
prêterait qu'au ridicule. La Prusse, l'Autriche, la France, la
Sardaigne et la Russie ont participé comme l'Angleterre au
traité de Paris. Ce traité et sous leur sauvegarde tout aussi
bien que sous celle de lord Palmerston. Or, elles sont toutes
les cinq sympathiques au plus haut degré à l'entreprise en
question. Elles y voient avec leurs peuples un immense moyen
de propager la richesse , le commerce et la civilisation, de
faciliter les communications entre les peuples barbares et les
peuple éclairés, de faire en un mot pour les voyages mari-
times ce que les chemins de fer ont fait pour les transports
territoriaux, et, comme l'a si bien dit un journal anglais, de
gagner sur le temps et l'espace.
u Est-il donc dit que ces cinq puissances n'ont pas l'intelli-
gence du traité de Paris et qu'elle est tout entière contenue
dans la tête de lord Palmerston? Et enfin est-il permis à un
premier ministre d'accuser, sans motifs et pour le simple
besoin de sa cause, un prince vassal de déloyauté, de mau-
vaise foi et de trahison préconçue contre ses devoirs et son
suzerain ?
« Mais, après les cinq puissances dont nous venons de parler,
la Turquie elle-même qui a bien quelque intérêt à .ne pas se
tromper, est d'un avis contraire à celui de lord Palmerston.
Elle pense si peu que le percement .de l'isthme de Suez soit
un moyen de rendre FÉgypte indépendante, que toute la pres-
sion de lord de Redcliffe est nécessaire pour l'empêcher d'ac-
corder sa sanction à l'acte du vice-roi.
u Enfin, pour en finir radicalement sur ce point, l'Europe
tout entière qui a pris les engagements les plus formels pour
maintenir l'intégrité de l'empire ottoman, ne donne-t-elle pas
toute garantie à l'Angleterre que l'indépendance de l'Egypte
ne pourrait être déclarée sans provoquer immédiatement l'in-
tervention armée de toutes les puissances, à moins que lord
Palmerston ne veuille par anticipation les accuser æune infi-
délité préconçue à leurs engagements?
« Quant aux dangers que courrait l'Inde, c'est un de ces man-
nequins que le noble lord sait faire jouer à propos devant la
susceptibilité britannique, comme le picador agite un drapeau
rouge aux yeux du taureau qu'il veut irriter. Aden et Malte
gardent les deux ouvertures du canal, et, par un acte de pré-
caution aussi excessif que peu légal, le gouvernement anglais
vient en outre de s'emparer de l'île Périm , qui est la clef de
la mer Rouge plus encore que Gibraltar n'est la clef de la
Méditerranée.
« Il est enfin un dernier motif avancé par lord Palmerston,
mais si triste et si déplorable que nous ne nous y arrêterons
qu'un moment. Il a déclaré, dans des termes que le vocabulaire
des gens bien élevés n'admet pas, que le projet n'était autre chose
qu'un coup de filet essayé sur les capitalistes anglais,' et il n'a
pas craint de porter en face de tous les peuples attentifs une
imputation plus que blessante pour le caractère et l'honneur
d'une entreprise respectable et respectée. Il n'a pas même
pensé qu'il blessait en même temps et les gouvernements qui,
sympathiques à l'entreprise, étaient implicitement entachés
par lui de complicité dans ces manœuvres , et les maîtres de
la science européenne dont il cherchait à flétrir les travaux
consciencieux. Ces imputations, elles étaient d'autant plus gra-
tuites et sont d'autant plus inexplicables que lord Palmerston
n'ignore pas que les concessionnaires, dans les nombreuses
réunions qu'ils ont tenues en Angleterre, en Irlande et en
Ecosse, n'ont cessé de faire connaître à leurs auditeurs qu'ils
venaient leur demander un concours purement moral, et que,
quant à leur concours financier, ils étaient d'autant plus libres
que les fonds nécessaires étaient déjà plus que souscrits.
a Ce n'est donc point, évidemment, dans ces prétextes fardés
et dans ces raisons tirées qu'il faut aller chercher la pensée
du premier ministre anglais. Cette pensée, il n'ose pas la dire
et il ne peut pas. la dire. Nous avons le droit d'être plus indis-
crets. Il croit que l'Angleterre possède le monopole de l'Asie,
et il veut le lui conserver à tout prix. Il sait que l'Angleterre
profitera immensément et plus que tout autre de l'ouverture
du canal maritime. Mais il craint que l'Europe continentale
n'en bénéficie dans une certaine mesure, et, fidèle à la vieille
politique de Chatham et de Castlereagh, il veut que le con-
tinent reste immobile dans son ornière commerciale. Il sait
que l'Égyple n'a qu'un moyen de ne pas tomber dans les
mains d'un conquérant étranger, c'est d'être bien gouvernée
et florissante, et il répugne à tout ce qui peut rendre l'Égypte
tranquille et heureuse, parce qu'alors elle est à jamais perdue
pour ces ambitions insatiables qui osent signifier au monde
qu'elles doivent être maîtresses de toute la route qui, par la
mer Rouge, sépare Calcutta de Londres. Il sait enfin que l'ou-
verture de l'isthme de Suez donnerait aux marines méditerra-
néennes les moyens d'une concurrence modeste, mais enfin
d'une concurrence au pavillon anglais dans le golfe Arabique
et les côtes qui le suivent ; et le grand propagateur de la libre
concurrence en Europe aime mieux encourir tous les dangers
d'un éloignement entre la métropole et les Indes, que ceux'
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