Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 267
pour la bourse de ses compatriotes. Dans un second discours,
plus mesuré mais aussi peu concluant que le premier, il a
déclaré ne s'opposer au percement de l'isthme de Suez que
comme à une entreprise infructueuse pour ses actionnaires
futurs. Le gouvernement anglais n'a point pour habitude de
s'ériger en conseiller des spéculateurs de la Cité; il les regarde
en général, et avec toute raison, comme les meilleurs juges
de l'emploi de leur argent. Cette fois encore, il aurait pu se
reposer avec une entière sécurité sur leurs lumières. Ce n'est
pas par un aveugle engouement que les premières maisons de
tous les grands ports de commerce se sont déclarées favora-
bles au percement de l'isthme de Suez.
» Acceptons comme exactes les prévisions de lord Pal-
merston. Le canal international, une fois ouvert, couvrira à
peine ses frais : il sera impossible de donner jamais un divi-
dende aux actionnaires. Les maisons de Bristol, de Liverpool
et de Glasgow qui auront pris des actions, perdront ainsi tous
les ans une certaine somme. Main le canal est ouvert; un bâ-
timent parti de Bristol peut, un mois après, débarquer sa
cargaison à Bombay, et toutes les maisons anglaises économi-
sent les trois quarts de ce qu'elles payaient annuellement
comme fret et comme primes d'assurances. Croit-on qu'elles
regarderaient comme une mauvaise affaire d'avoir sacrifié un
certain capital, si le percement de l'isthme leur procurait sur
leurs dépenses annuelles une économie dix fois plus considé-
rable?
» Le principal obstacle au développement du commerce de
l'Europe avec l'Inde, c'est précisément la nécessité d'une na-
vigation longue et dangereuse. Il faut, dans les conditions ac-
tuelles, attendre dix et douze mois avant de savoir si une opé-
ration a donné du profit ou de la perte; et cette longue
incertitude donne à tout le trafic avec l'Inde un caractère émi-
nemment aléatoire. Supprimez les trois quarts de la distance
à franchir, les trois quarts des risques à courir, les trois quarts
des frais à supporter, et les opérations avec l'Inde rentrent
dans le cadre de toutes les opérations ordinaires. Les relations
commerciales se développent aussitôt en proportion des habi-
tudes prises et de la richesse de chaque pays. A qui profitera
surtout ce développement, sinon à l'Angleterre, depuis si
longtemps en position d'approvisionner les Indes? Si Marseille
et Trieste voient leur trafic s'étendre, celui de Bristol et de
Liverpool ne s'accroitra-t-il pas bien davantage ? C'est ce que
comprennent à merveille les industriels et les commerçants de
l'Angleterre, toujours éveillés sur leurs véritables intérêts.
Voilà pourquoi ils se montrent si favorables à une entreprise
que la diplomatie de leur pays n'a cessé de combattre. Voilà
pourquoi, au nom de la prospérité commerciale de l'Angle-
terre, au nom de la sécurité de l'empire anglo-indien , ils im-
poseront à leur gouvernement un changement de politique.
- CICHEVAL-CLARIGXY. »
Messager de la Bourse (Il juillet) :
a Notre intention n'est pas de répondre, aujourd'hui, aux
objections faites par lord Palmerston à l'accomplissement du
canal maritime de Suez. Elles n'ont pas plus de fondement
sous le rapport commercial que sous le rapport politique;
elles seront d'ailleurs réfutées plus tard , lorsque la question
sera de nouveau portée devant la Chambre des communes, et
il serait inutile et peut-être même nuisible de devancer le mo-
ment de la discussion. Constatons seulement aujourd'hui que,
sous le rapport commercial, on a peine à s'expliquer les
paroles de lord Palmerston , en présence des meetings qui ont
eu lieu dans les localités les plus importantes du Royaume-
Uni, et tout récemment à Londres même, en présence surtout
des résolutions qui ont été la conséquence de ces nombreuses
assemblées; contrairement aux conclusions qui ont été adop-
tées dans ces réunions, lord Palmerston continue son oppo-
sition systématique, et prétend ainsi être meilleur juge des
intérêts commerciaux de la Grande-Bretagne que ses commer-
çants eux-mêmes.
, » Le Premier Lord de la Trésorerie traite le projet de cana-
lisation de l'isthme de chimérique; il nous semble que le
jugement de la Commission internationale, à l'égard de cette
entreprise, doit nous rassurer complètement sur celui de Sa
Seigneurie. Sous le rapport politique, on ne comprend pas
que lord Palmerston puisse invoquer des motifs aussi peu
fondés, pour s'opposer à l'exécution du canal; et pour nous
servir des expressions du chef du cabinet anglais, s'il y a
quelque chose de chimérique en cette affaire, ce sont les
craintes du gouvernement.
Il En ce qui touche le canal et le chemin de fer de Suez,
nous ne dirons qu'un mot. L'un et l'autre sont parfaitement
utiles, mais ils ne peuvent se suppléer. Les services que rendra
au commerce le canal maritime, le chemin de fer ne les lui
rendra pas; et réciproquement, le chemin de fer fera pour
lui ce que ne pourra faire le canal maritime. Ils sont tous deux
utiles aux transactions commerciales. C'est du reste ce qu'a
parfaitement compris le Vice-roi d'Egypte, en les décrétant
tous les deux.
Il Nous remercions M. Henri Berkeley de la question qu'il
a adressée à lord Palmerston , non pas à cause de la réponse
qu'elle a suscitée à Sa Seigneurie, mais parce que de ce simple
engagement surgit la vraie position de la question, et que l'on
voit clairement aujourd'hui sur quel terrain la discussion se
videra, quand elle sera sérieusement engagée devant la
Chambre des communes. Nous savons maintenant avec quelles
armes nous pourrons combattre avantageusement le mauvais
vouloir du gouvernement anglais , pour une entreprise qui
excite à un si haut degré les sympathies les plus vives de la
nation. — SAIT-ELAIE PETIT. »
Moniteur de la Flotte (13 juillet) :
DÉCLARATION DE LORD PALMERSTON COXTRE LK CANAL DE SUEZ.
» Xous ne nous doutions pas, en répondant ces jours-ci à
l'article odieux du Morning-Post, que nous avions affaire non
pas à un journaliste, notre confrère, mais au premier mi-
nistre de la Grande-Bretagne. Lord Palmerston n'a pas craint,
dans la séance du 7 juillet, à la Chambre des communes, de
porter à la tribune les erreurs, les sophismes, tout l'attirail
d'arguments ordinaires du journal qui passe pour recevoir
habituellement des communications de lui. Il a attaqué, dans
les termes les moins ménagés, le canal de Suez, et même la
personne de M. Ferd. de Lesseps, tout en sachant que M. de
Lesseps ne pouvait pas lui répondre.
» Suivant le Premier Lord de la Trésorerie, « le canal de Suez
est un piège dressé à la bourse des Anglais, qu'on suppose
assez crédules pour se laisser prendre. Ce canai est inexécu-
table au point de vue de l'art; commercialement, il n'aurait
aucun avantage; au point de vue pratique, c'est bien pis. Ce
projet a pour but d'émanciper l'Égypte de son vasselage à l'é-
gard de la Porte, et un canal entre Suez et Péluse permettra
sur-le-champ au Vice-roi de se rendre indépendant de la Tur-
quie. Ce projet, enfin, est hostile à l'Angleterre, parce qu'il
ouvre un accès trop facile vers ses possessions des Indes
orientales. »
» Tels sont les arguments de lord Palmerston. En consé-
quence , le noble lord adjure tous les Anglais qui veuldut
suivre son conseil, de ne pas aventurer leur or dans une af-
faire à la fois chimérique et redoutable; et il déclare haute-
pour la bourse de ses compatriotes. Dans un second discours,
plus mesuré mais aussi peu concluant que le premier, il a
déclaré ne s'opposer au percement de l'isthme de Suez que
comme à une entreprise infructueuse pour ses actionnaires
futurs. Le gouvernement anglais n'a point pour habitude de
s'ériger en conseiller des spéculateurs de la Cité; il les regarde
en général, et avec toute raison, comme les meilleurs juges
de l'emploi de leur argent. Cette fois encore, il aurait pu se
reposer avec une entière sécurité sur leurs lumières. Ce n'est
pas par un aveugle engouement que les premières maisons de
tous les grands ports de commerce se sont déclarées favora-
bles au percement de l'isthme de Suez.
» Acceptons comme exactes les prévisions de lord Pal-
merston. Le canal international, une fois ouvert, couvrira à
peine ses frais : il sera impossible de donner jamais un divi-
dende aux actionnaires. Les maisons de Bristol, de Liverpool
et de Glasgow qui auront pris des actions, perdront ainsi tous
les ans une certaine somme. Main le canal est ouvert; un bâ-
timent parti de Bristol peut, un mois après, débarquer sa
cargaison à Bombay, et toutes les maisons anglaises économi-
sent les trois quarts de ce qu'elles payaient annuellement
comme fret et comme primes d'assurances. Croit-on qu'elles
regarderaient comme une mauvaise affaire d'avoir sacrifié un
certain capital, si le percement de l'isthme leur procurait sur
leurs dépenses annuelles une économie dix fois plus considé-
rable?
» Le principal obstacle au développement du commerce de
l'Europe avec l'Inde, c'est précisément la nécessité d'une na-
vigation longue et dangereuse. Il faut, dans les conditions ac-
tuelles, attendre dix et douze mois avant de savoir si une opé-
ration a donné du profit ou de la perte; et cette longue
incertitude donne à tout le trafic avec l'Inde un caractère émi-
nemment aléatoire. Supprimez les trois quarts de la distance
à franchir, les trois quarts des risques à courir, les trois quarts
des frais à supporter, et les opérations avec l'Inde rentrent
dans le cadre de toutes les opérations ordinaires. Les relations
commerciales se développent aussitôt en proportion des habi-
tudes prises et de la richesse de chaque pays. A qui profitera
surtout ce développement, sinon à l'Angleterre, depuis si
longtemps en position d'approvisionner les Indes? Si Marseille
et Trieste voient leur trafic s'étendre, celui de Bristol et de
Liverpool ne s'accroitra-t-il pas bien davantage ? C'est ce que
comprennent à merveille les industriels et les commerçants de
l'Angleterre, toujours éveillés sur leurs véritables intérêts.
Voilà pourquoi ils se montrent si favorables à une entreprise
que la diplomatie de leur pays n'a cessé de combattre. Voilà
pourquoi, au nom de la prospérité commerciale de l'Angle-
terre, au nom de la sécurité de l'empire anglo-indien , ils im-
poseront à leur gouvernement un changement de politique.
- CICHEVAL-CLARIGXY. »
Messager de la Bourse (Il juillet) :
a Notre intention n'est pas de répondre, aujourd'hui, aux
objections faites par lord Palmerston à l'accomplissement du
canal maritime de Suez. Elles n'ont pas plus de fondement
sous le rapport commercial que sous le rapport politique;
elles seront d'ailleurs réfutées plus tard , lorsque la question
sera de nouveau portée devant la Chambre des communes, et
il serait inutile et peut-être même nuisible de devancer le mo-
ment de la discussion. Constatons seulement aujourd'hui que,
sous le rapport commercial, on a peine à s'expliquer les
paroles de lord Palmerston , en présence des meetings qui ont
eu lieu dans les localités les plus importantes du Royaume-
Uni, et tout récemment à Londres même, en présence surtout
des résolutions qui ont été la conséquence de ces nombreuses
assemblées; contrairement aux conclusions qui ont été adop-
tées dans ces réunions, lord Palmerston continue son oppo-
sition systématique, et prétend ainsi être meilleur juge des
intérêts commerciaux de la Grande-Bretagne que ses commer-
çants eux-mêmes.
, » Le Premier Lord de la Trésorerie traite le projet de cana-
lisation de l'isthme de chimérique; il nous semble que le
jugement de la Commission internationale, à l'égard de cette
entreprise, doit nous rassurer complètement sur celui de Sa
Seigneurie. Sous le rapport politique, on ne comprend pas
que lord Palmerston puisse invoquer des motifs aussi peu
fondés, pour s'opposer à l'exécution du canal; et pour nous
servir des expressions du chef du cabinet anglais, s'il y a
quelque chose de chimérique en cette affaire, ce sont les
craintes du gouvernement.
Il En ce qui touche le canal et le chemin de fer de Suez,
nous ne dirons qu'un mot. L'un et l'autre sont parfaitement
utiles, mais ils ne peuvent se suppléer. Les services que rendra
au commerce le canal maritime, le chemin de fer ne les lui
rendra pas; et réciproquement, le chemin de fer fera pour
lui ce que ne pourra faire le canal maritime. Ils sont tous deux
utiles aux transactions commerciales. C'est du reste ce qu'a
parfaitement compris le Vice-roi d'Egypte, en les décrétant
tous les deux.
Il Nous remercions M. Henri Berkeley de la question qu'il
a adressée à lord Palmerston , non pas à cause de la réponse
qu'elle a suscitée à Sa Seigneurie, mais parce que de ce simple
engagement surgit la vraie position de la question, et que l'on
voit clairement aujourd'hui sur quel terrain la discussion se
videra, quand elle sera sérieusement engagée devant la
Chambre des communes. Nous savons maintenant avec quelles
armes nous pourrons combattre avantageusement le mauvais
vouloir du gouvernement anglais , pour une entreprise qui
excite à un si haut degré les sympathies les plus vives de la
nation. — SAIT-ELAIE PETIT. »
Moniteur de la Flotte (13 juillet) :
DÉCLARATION DE LORD PALMERSTON COXTRE LK CANAL DE SUEZ.
» Xous ne nous doutions pas, en répondant ces jours-ci à
l'article odieux du Morning-Post, que nous avions affaire non
pas à un journaliste, notre confrère, mais au premier mi-
nistre de la Grande-Bretagne. Lord Palmerston n'a pas craint,
dans la séance du 7 juillet, à la Chambre des communes, de
porter à la tribune les erreurs, les sophismes, tout l'attirail
d'arguments ordinaires du journal qui passe pour recevoir
habituellement des communications de lui. Il a attaqué, dans
les termes les moins ménagés, le canal de Suez, et même la
personne de M. Ferd. de Lesseps, tout en sachant que M. de
Lesseps ne pouvait pas lui répondre.
» Suivant le Premier Lord de la Trésorerie, « le canal de Suez
est un piège dressé à la bourse des Anglais, qu'on suppose
assez crédules pour se laisser prendre. Ce canai est inexécu-
table au point de vue de l'art; commercialement, il n'aurait
aucun avantage; au point de vue pratique, c'est bien pis. Ce
projet a pour but d'émanciper l'Égypte de son vasselage à l'é-
gard de la Porte, et un canal entre Suez et Péluse permettra
sur-le-champ au Vice-roi de se rendre indépendant de la Tur-
quie. Ce projet, enfin, est hostile à l'Angleterre, parce qu'il
ouvre un accès trop facile vers ses possessions des Indes
orientales. »
» Tels sont les arguments de lord Palmerston. En consé-
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