Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1857 25 juillet 1857
Description : 1857/07/25 (A2,N27). 1857/07/25 (A2,N27).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530626j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
266 L'ISTHME DE SUEZ,
une entreprise aussi contraire de toute façon aux intérêts
britanniques. n
» Il n'y.. au fond de cette déclaration malveillante aucun
argument sérieux. Le percement de l'isthme de Suez ne chan-
gera rien aux relations de l'Egypte avec la Turquie; il ne
saurait, sous ce rapport, avoir plus d'influence que n'en a eu
l'établissement du chemin de fer. Il y aura seulement des faci-
lités plus grandes accordées au commerce de toutes les na-
tions, et par suite un développement d'affaires qui profitera
à tout l'OccidenL Quant aux craintes que lord Palmerston
feint d'éprouver pour les possessions de l'Angleterre dans
l'Inde, elles sont purement chimériques. En face de chacune
des deux issues du canal projeté, l'Angleterre possède deux
citadelles imprenables, Malte et Aden; elle vient d'y joindre
l'île Périm, ou elle va créer une station militaire et navale;
elle commandera donc toujours l'entrée et la sortie du canal
international. Que peut-elle avoir à redouter?
x Lord Palmerston a ajouté que CI depuis quinze ans, le
» gouvernement anglais avait usé de toute son influence à
» Constantinople et à Alexandrie, pour empêcher celle en-
» treprise d'être mise à exécution. » On le savait; mais l'aveu
qui vient d'en être fait en plein parlement, n'est point inu-
tile. De plus, il est rassurant. Si toute l'influence du gouver-
nement anglais, employée avec persévérance pendant quinze
unnées, n'a. pu empêcher l'idée du percement de l'isthme de
grandir et d'arriver à maturité, c'est que celle idée possède
une vitalité qui en garantit le succès dans l'avenir. Il n'y a
que des entreprises fécondes qui puissent surmonter de pareils
obstacles. L'opposition du gouvernement anglais a été vaincue
à Alexandrie; elle le sera un jour à Constantinople.
a L'adversaire qui triomphera d'elle ne sera pas la diplo-
matie, ce sera l'opinion publique de l'Angleterre elle-même.
Déjà les commerçants de Bristol, de Liverpool, de Manchester,
de Birmingham accueillent avec faveur une entreprise qui a
d'abord excité toutes leurs méfiances; le jour où les der-
nières préventions seront tombées, où le commerce et l'in-
dustrie britanniques seront convaincus que le percement de
l'isthme, en abrégeant la route de l'Inde, profitera à l'Angle-
terre plus qu'à toute autre nation, ils feront entendre une
voix que le gouvernement anglais est habitué à écouter, et
toute hostilité de sa part disparaîtra. — CUCHEVAL-CLABIGNY. »
Patrie (21 juillet) :
LORD PALMERSTON ET L'ISTHME DE SUEZ.
u Les événements se chargent quelquefois de démontrer
l'inanité de la sagesse humaine, en donnant aux prévisions
des politiques les plus avisés le plus cruel démenti.
» Lord Palmerston, en annonçant que le gouvernement
anglais userait de toute son influence & Constantinople pour
empêcher le Sultan de donner sa sanction au percement de
l'isthme de Suez, avouait en plein parlement que, depuis
quinze ans, la diplomatie anglaise avait combattu de toutes
ses forces la pensée de cette grande entreprise, et l'avait em-
pêchée d'arriver à l'exécution. C'est nn triste succès que celui
qu'on obtient aux dépens des intérêts généraux de la civilisa-
tion; mais un homme d'État est excusable de faire passer en
première ligne les intérêts de son pays. En a-t-il cette fois
été ainsi? Lord Palmerston donnait & entendre qu'un des
inabiles principa-ax de sa conduite avait été l'appréhension
que le percement de Itslhme de Suez n'exerçât une influence
favorable sur le développement du commerce de la France et
• de l'Autriche avec l'Orient. Oisons tout de suite, à l'honneur
des journaux anglais, qu'ils ont protesté contre ce calcul
égwte, le déclarant indigne d'une grande nation; mais nous
voulons l'admettre comme légitime et honorable ; a-t-il été
justifié par l'événement?
» Voici quinze ans que le projet de percer l'isthme de Suez
avorte devant l'opposition de la diplomatie anglaise : le com-
merce de la France et de l'Autriche , le commerce de toutes les
nations assises autour de la Méditerranée ont-ils été arrêtés
dans leur développement ? Les ports de Marseille, de Trieste
et de Gênes sont-ils déserts? La navigation n'y a jamais été
plus florissante. A qui donc la politique de lord Palmerston
a-t-elle fait tort? A l'Angleterre seule. La guerre de Crimée a
éclaté, et l'Angleterre n'a pu tirer aucun parti de son armée
des Indes, parce que les lenteurs et les dépenses de plusieurs
transbordements, auraient rendu trop long et trop coûteux
le transport d'un corps d'armée de Bombay à Balaklava. Au-
jourd'hui , c'est l'Inde qu'il faut secourir, et les mêmes diffi-
cultés viennent compromettre l'existence de l'empire anglo-
indien.
» Les ministres anglais ont avoué au parlement que les ren-
forts expédiés d'Angleterre dans les premiers jours de juillet,
ne seraient à la disposition du gouverneur général des Indes,
que dans le courant de novembre. Quatre mois pleins sont
nécessaires pour transporter des troupes d'Angleterre au Ben-
gale, en contournant l'Afrique, et les navires à vapeur ne
gagnent point sensiblement de vitesse les navires à voile, par
suite de la nécessité où ils sont de faire relâche pour renou-
veler leur provision de charbon. On comprend quelles inquié-
tudes un pareil aveu a éveillées au sein du parlement. Par un
bonheur tout à fait accidentel, le gouverneur général a pu
arrêter au passage le corps expéditionnaire destiné à opérer
en Chine, et profiler ainsi des renforts qui n'étaient pas des-
tinés aux Indes; mais sans cette circonstance tout à fait for-
tuite, les Anglais auraient été réduits à se tenir quatre mois
sur la défensive, pendant que l'insurrection se serait libre-
ment développée autour d'eux.
Il Supposons, au contraire, qu'animée de pensées plus libé- *
raies, et poursuivant avant tout les progrès de la civilisation
dans l'extrême Orient, la diplomatie anglaise ait mis, depuis
quinze ans, à presser le percement de l'isthme de Suez , toute
l'énergie qu'elle a dépensée pour l'entraver; supposons l'isthme
ouvert : que se serait-il passé? A la première nouvelle de l'in-
surrection, les régiments en garnison à Malte auraient pu
être embarqués sur les bateaux à vapeur de la station an-
glaise de la Méditerranée; et ces bâtiments, passant de la
Méditerranée dans la mer Rouge sans rompre charge, auraient
été, huit jours après, à Bombay. Eût-il fallu expédier des
renforts d'Angleterre même? En quinze jours, ces renforts
eussent abordé à Bombay; en un mois, en six semaines au
plus, ils auraient été rendus sur le haut Indus, ou transportés
à Calcutta. Laissons de côté la question d'économie, quoique
le Parlement n'y puisse être indifférent; ces deux mois et demi
qu'il serait possible de gagner, ne peuvent-ils, à un moment
donné, décider du sort de l'Inde?
» C'est donc l'Angleterre qui a le plus souffert dans ses in-
térêts politiques, de l'opposition que son gouvernement a faite
au percement de l'isthme de Suez. Mais les opérations mili-
taires n'ont pas seules besoin de rapidité. L'économie de temps
et l'économie d'argent ne sont pas moins essentielles au com-
merce; et la diplomatie anglaise a sacrifié, en croyant les
servir, les intérêts mercantiles de son pays. Depuis quinze ans,
elle impose aux produits de toute l'Europe la nécessité de
faire le tour de l'Afrique, comme si ce n'était pas le com-
merce anglais qui supportait pour la plus forte part le fret et
les primes d'assurance d'une navigation de quatre mois. Lord
Palmerston c'est montré plein d'une singulière sollicitude'
une entreprise aussi contraire de toute façon aux intérêts
britanniques. n
» Il n'y.. au fond de cette déclaration malveillante aucun
argument sérieux. Le percement de l'isthme de Suez ne chan-
gera rien aux relations de l'Egypte avec la Turquie; il ne
saurait, sous ce rapport, avoir plus d'influence que n'en a eu
l'établissement du chemin de fer. Il y aura seulement des faci-
lités plus grandes accordées au commerce de toutes les na-
tions, et par suite un développement d'affaires qui profitera
à tout l'OccidenL Quant aux craintes que lord Palmerston
feint d'éprouver pour les possessions de l'Angleterre dans
l'Inde, elles sont purement chimériques. En face de chacune
des deux issues du canal projeté, l'Angleterre possède deux
citadelles imprenables, Malte et Aden; elle vient d'y joindre
l'île Périm, ou elle va créer une station militaire et navale;
elle commandera donc toujours l'entrée et la sortie du canal
international. Que peut-elle avoir à redouter?
x Lord Palmerston a ajouté que CI depuis quinze ans, le
» gouvernement anglais avait usé de toute son influence à
» Constantinople et à Alexandrie, pour empêcher celle en-
» treprise d'être mise à exécution. » On le savait; mais l'aveu
qui vient d'en être fait en plein parlement, n'est point inu-
tile. De plus, il est rassurant. Si toute l'influence du gouver-
nement anglais, employée avec persévérance pendant quinze
unnées, n'a. pu empêcher l'idée du percement de l'isthme de
grandir et d'arriver à maturité, c'est que celle idée possède
une vitalité qui en garantit le succès dans l'avenir. Il n'y a
que des entreprises fécondes qui puissent surmonter de pareils
obstacles. L'opposition du gouvernement anglais a été vaincue
à Alexandrie; elle le sera un jour à Constantinople.
a L'adversaire qui triomphera d'elle ne sera pas la diplo-
matie, ce sera l'opinion publique de l'Angleterre elle-même.
Déjà les commerçants de Bristol, de Liverpool, de Manchester,
de Birmingham accueillent avec faveur une entreprise qui a
d'abord excité toutes leurs méfiances; le jour où les der-
nières préventions seront tombées, où le commerce et l'in-
dustrie britanniques seront convaincus que le percement de
l'isthme, en abrégeant la route de l'Inde, profitera à l'Angle-
terre plus qu'à toute autre nation, ils feront entendre une
voix que le gouvernement anglais est habitué à écouter, et
toute hostilité de sa part disparaîtra. — CUCHEVAL-CLABIGNY. »
Patrie (21 juillet) :
LORD PALMERSTON ET L'ISTHME DE SUEZ.
u Les événements se chargent quelquefois de démontrer
l'inanité de la sagesse humaine, en donnant aux prévisions
des politiques les plus avisés le plus cruel démenti.
» Lord Palmerston, en annonçant que le gouvernement
anglais userait de toute son influence & Constantinople pour
empêcher le Sultan de donner sa sanction au percement de
l'isthme de Suez, avouait en plein parlement que, depuis
quinze ans, la diplomatie anglaise avait combattu de toutes
ses forces la pensée de cette grande entreprise, et l'avait em-
pêchée d'arriver à l'exécution. C'est nn triste succès que celui
qu'on obtient aux dépens des intérêts généraux de la civilisa-
tion; mais un homme d'État est excusable de faire passer en
première ligne les intérêts de son pays. En a-t-il cette fois
été ainsi? Lord Palmerston donnait & entendre qu'un des
inabiles principa-ax de sa conduite avait été l'appréhension
que le percement de Itslhme de Suez n'exerçât une influence
favorable sur le développement du commerce de la France et
• de l'Autriche avec l'Orient. Oisons tout de suite, à l'honneur
des journaux anglais, qu'ils ont protesté contre ce calcul
égwte, le déclarant indigne d'une grande nation; mais nous
voulons l'admettre comme légitime et honorable ; a-t-il été
justifié par l'événement?
» Voici quinze ans que le projet de percer l'isthme de Suez
avorte devant l'opposition de la diplomatie anglaise : le com-
merce de la France et de l'Autriche , le commerce de toutes les
nations assises autour de la Méditerranée ont-ils été arrêtés
dans leur développement ? Les ports de Marseille, de Trieste
et de Gênes sont-ils déserts? La navigation n'y a jamais été
plus florissante. A qui donc la politique de lord Palmerston
a-t-elle fait tort? A l'Angleterre seule. La guerre de Crimée a
éclaté, et l'Angleterre n'a pu tirer aucun parti de son armée
des Indes, parce que les lenteurs et les dépenses de plusieurs
transbordements, auraient rendu trop long et trop coûteux
le transport d'un corps d'armée de Bombay à Balaklava. Au-
jourd'hui , c'est l'Inde qu'il faut secourir, et les mêmes diffi-
cultés viennent compromettre l'existence de l'empire anglo-
indien.
» Les ministres anglais ont avoué au parlement que les ren-
forts expédiés d'Angleterre dans les premiers jours de juillet,
ne seraient à la disposition du gouverneur général des Indes,
que dans le courant de novembre. Quatre mois pleins sont
nécessaires pour transporter des troupes d'Angleterre au Ben-
gale, en contournant l'Afrique, et les navires à vapeur ne
gagnent point sensiblement de vitesse les navires à voile, par
suite de la nécessité où ils sont de faire relâche pour renou-
veler leur provision de charbon. On comprend quelles inquié-
tudes un pareil aveu a éveillées au sein du parlement. Par un
bonheur tout à fait accidentel, le gouverneur général a pu
arrêter au passage le corps expéditionnaire destiné à opérer
en Chine, et profiler ainsi des renforts qui n'étaient pas des-
tinés aux Indes; mais sans cette circonstance tout à fait for-
tuite, les Anglais auraient été réduits à se tenir quatre mois
sur la défensive, pendant que l'insurrection se serait libre-
ment développée autour d'eux.
Il Supposons, au contraire, qu'animée de pensées plus libé- *
raies, et poursuivant avant tout les progrès de la civilisation
dans l'extrême Orient, la diplomatie anglaise ait mis, depuis
quinze ans, à presser le percement de l'isthme de Suez , toute
l'énergie qu'elle a dépensée pour l'entraver; supposons l'isthme
ouvert : que se serait-il passé? A la première nouvelle de l'in-
surrection, les régiments en garnison à Malte auraient pu
être embarqués sur les bateaux à vapeur de la station an-
glaise de la Méditerranée; et ces bâtiments, passant de la
Méditerranée dans la mer Rouge sans rompre charge, auraient
été, huit jours après, à Bombay. Eût-il fallu expédier des
renforts d'Angleterre même? En quinze jours, ces renforts
eussent abordé à Bombay; en un mois, en six semaines au
plus, ils auraient été rendus sur le haut Indus, ou transportés
à Calcutta. Laissons de côté la question d'économie, quoique
le Parlement n'y puisse être indifférent; ces deux mois et demi
qu'il serait possible de gagner, ne peuvent-ils, à un moment
donné, décider du sort de l'Inde?
» C'est donc l'Angleterre qui a le plus souffert dans ses in-
térêts politiques, de l'opposition que son gouvernement a faite
au percement de l'isthme de Suez. Mais les opérations mili-
taires n'ont pas seules besoin de rapidité. L'économie de temps
et l'économie d'argent ne sont pas moins essentielles au com-
merce; et la diplomatie anglaise a sacrifié, en croyant les
servir, les intérêts mercantiles de son pays. Depuis quinze ans,
elle impose aux produits de toute l'Europe la nécessité de
faire le tour de l'Afrique, comme si ce n'était pas le com-
merce anglais qui supportait pour la plus forte part le fret et
les primes d'assurance d'une navigation de quatre mois. Lord
Palmerston c'est montré plein d'une singulière sollicitude'
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 10/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530626j/f10.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530626j/f10.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530626j/f10.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530626j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530626j
Facebook
Twitter