Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juillet 1857 10 juillet 1857
Description : 1857/07/10 (A2,N26). 1857/07/10 (A2,N26).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306254
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
244 L'ISTHME DE SUEEJ
dans son numéro du 1er mai deux lettres qui lui ont été com-
muniquées par la mission apostolique de Pondichéry, et qui
sont écrites : l'une par Mgr Gauthier, évêque d'Emmaüs,
vicaire- apostolique du Tonking méridional ; l'autre par
Mgr Sohier, écêque de Gadare, coadjuteur de la Cochinchine
septentrionale, qui retracent l'affligeant tableau des traite-
ments que subissent en ce moment les chrétiens de ces
contrées.
» Ces faits aujourd'hui ont une portée sérieuse en présence
des événements qui se préparent en Chine et de ceux qui se
sont accomplis dans le passé. En 1745, un homme d'un mé-
rite sérieux, et qui a rendu de grands services à la culture
coloniale, M. Poivre, ouvrit des relations avec la Cochinchine
et y établit un comptoir pour le compte de la Compagnie des
Indes françaises.
Il Ces premiers rapports ne furent pas sans intérêt. En 1787,
le souverain du pays céda à la France , d'une manière régu-
lière et inattaquable, la ville et la magnifique baie de Tou-
rane. Cette cession fut faite par l'empereur Gya-Long, auquel
les Français rendirent, dans les moments les plus difficiles de
son règne, des services signalés. Ce prince, en guerre avec le
Tonking, avait été obligé, à la suite de revers nombreux, de
se réfugier avec sa famille et l'évêque d'Adran, son ami et son
conseiller, dans l'île de Phoukok. Son armée désorganisée
manquait de chefs et de ressources. L'évêque d'Adran partit
pour la France afin de solliciter son appui. Il obtint des
secours dont les événements politiques arrêtèrent l'effet ; mais
il amena vingt officiers français qui arrivèrent avec lui en
Cochinchine, et qu'il s'empressa de présenter à l'empereur.
Pendant son absence, ce prince, excité par les fidèles habi-
tants de la province de Tsiampa, avait repris l'offensive et
s'était emparé de Saï-Gong. C'est là qu'il reçut les Français.
Ceux-ci, sans tarder, se mirent à l'œuvre; ils fortifièrent
Saï-Gong, y établirent une fabrique d'armes, et formèrent
des instructeurs pour l'armée de Gya-Long.
» L'empereur, ainsi aidé, put au bout de deux ans recom-
mencer la guerre avec avantage. En 1792, il détruisit la flotte
ennemie mouillée dans le port de Quinhoe; en 1786, il s'em-
para de cette ville, que défendait une armée de 50,000 hommes ;
et en 1802, il attaqua et prit la ville de Hué, capitale de la
Cochinchine; l'année suivante il fit la conquête du Tonking
et fonda ainsi l'empire d'Annam ou de Viet-Nam.
n Après la victoire, Gya-Long récompensa les ofnelers
français qui l'avaient si puissamment aidé pendant la lutte.
Trois d'entre eux, MM. Dayot, Chaigneau et Vannier, furent
créés mandarins de première classe, les autres reçurent des
postes militaires importants. Pendant le temps de leur séjour,
ils exécutèrent de grands travaux de défense dans la capitale
et dans les principales villes de l'empire, creusèrent des
canaux et fondèrent un arsenal militaire et maritime qui
existe encore aujourd'hui.
n Malheureusement, l'évêque d'Adran mourut, et l'empe-
reur Gya-Long ne tarda pas à le suivre dans la tombe. Il eut
pour successeur son fils naturel Mignes-Man, qui, répudiant
la politique de son père, reconnut de lui-même la suzeraineté
de la Chine, se montra hostile aux étrangers et aux chrétiens
que son prédécesseur avait protégés, et abandonna ou détruisit
toutes ses glorieuses fondations. Dans cette situation, les offi-
ciers français durent quitter un pays devenu inhospitalier
pour eux, et revinrent en France en 1823. Depuis cette
époque, aucune nation n'a pu établir des relations avec le
gouvernement de l'empire d'Annam, et on sait que, récem-
ment encore, M. de Montigny n'a pas réussi' en Cochinchine
comme il a réussi auprès de la cour de Siam.
» Les persécutions qui viennent de recommencer montrent
quelles tWt les tendances actuelles du gouvernement anna-
mite. MgriPellerin, évèque de Byblos, vicaire apostolique de
la Cochinchine septentrionale , est venu pour les affaires de sa
mission à Paris, où il a été reçu avec toute la sympathie que
mérite l'œuvre à laquelle il s'est voué. — L. D'HORTIER. »
,;, Pour tous les faits divers :
l' ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'EGYPTE.
(Correspondance particulière de HsTHME DE SUEZ.)
Alexandrie, le 13 juin 1857.
Le Vice-roi s'est embarqué le 8 de ce mois sur sa frégate à
vapeur Féézi-Gééat, qui était escortée elle-même par un
autre bâtiment à vapeur. On dit que c'est sur une invitation
qu'elle a reçue de S. H. le Sultan, que Son Altesse a entrepris
ce voyage. On prétend que le Vice-roi ira toucher à Rhodes,
et de là se rendra à Smyrne, où une entrevue aura lieu entre
le Sultan et lui.
On espère que ce voyage sera de courte durée, et que sous
peu de jours Son Altesse sera de retour.
Le bruit a couru au Caire, ainsi que vous le verrez par la
copie de la lettre incluse, qu'une révolution a éclaté au Soudan
et que le nouveau gouverneur Arakel-Bey avait été assassiné. Il
faut espérer que ce ne sera qu'un faux bruit comme on se plaît
tant à en répandre; et le gouvernement n'ayant reçu aucun
- avis officiel à ce sujet, on peut penser que rien de pareil n'a
eu lieu, ou qu'au moins il y a beaucoup d'exagération dans
les on dit.
L'enthousiasme continue ici pour le futur canal de Suez. Il
est bien certain que dès que le firman de concession sera
obtenu, des affaires considérables se feront sur place; car
l'entreprise y est vue avec faveur.
Mais jusqu'au moment de cette sanction, il paraît sage et
prudent de tempérer plutôt que d'exciter l'opinion publique à
ce sujet.
Je vous transmets l'état de l'exportation d'Egypte pendant
le mois de mai dernier. Ce tableau se ressent plus encore que
les précédents de l'épuisement des récoltes.
Les travaux préparatoires du canal d'eau douce ont été
repris, et déjà un certain nombre d'ingénieurs et d'ouvriers
se trouvent sur les lieux.
Un négociant qui arrive du Caire me confirme verbalement
ce qu'il m'a écrit le 9 juin, en ce qui concerne le fait de mou-
vements insurrectionnels et d'agitations dans le Soudan et dans
le Darfour. Il dit également que l'insulte faite en plein divan
à Arakel-Bey, comme chrétien, parait positive; mais quant
à l'assassinat d'A rakel-Bey , on espère que ce sera un faux
bruit.
Un bateau à vapeur arrivé hier soir de Constantinople
donne, dit-on, la nouvelle que le Sultan ne quittera pas sa
capitale; et on pense dès lors que le Vice-roi reviendra bien-
tôt ici ou peut-être se rendra directement de Rhodes à Con-
stantinople.
Alexandrie, 20 juin 1857.
Ma dernière lettre du 13 juin vous parlait d'un voyage que
Son Altesse venait d'effectuer, et j'ai le plaisir de vous annon-
cer aujourd'hui son heureux retour. Le Vice-roi, après avoir
touché à Rhodes, s'est rendu à Smyrne, où il est resté 18 à
20 heures. Ayant appris que S. M. le Sultan ne quitterait pas
Constantinople, Son Altesse s'est décidée alors à revenir.
dans son numéro du 1er mai deux lettres qui lui ont été com-
muniquées par la mission apostolique de Pondichéry, et qui
sont écrites : l'une par Mgr Gauthier, évêque d'Emmaüs,
vicaire- apostolique du Tonking méridional ; l'autre par
Mgr Sohier, écêque de Gadare, coadjuteur de la Cochinchine
septentrionale, qui retracent l'affligeant tableau des traite-
ments que subissent en ce moment les chrétiens de ces
contrées.
» Ces faits aujourd'hui ont une portée sérieuse en présence
des événements qui se préparent en Chine et de ceux qui se
sont accomplis dans le passé. En 1745, un homme d'un mé-
rite sérieux, et qui a rendu de grands services à la culture
coloniale, M. Poivre, ouvrit des relations avec la Cochinchine
et y établit un comptoir pour le compte de la Compagnie des
Indes françaises.
Il Ces premiers rapports ne furent pas sans intérêt. En 1787,
le souverain du pays céda à la France , d'une manière régu-
lière et inattaquable, la ville et la magnifique baie de Tou-
rane. Cette cession fut faite par l'empereur Gya-Long, auquel
les Français rendirent, dans les moments les plus difficiles de
son règne, des services signalés. Ce prince, en guerre avec le
Tonking, avait été obligé, à la suite de revers nombreux, de
se réfugier avec sa famille et l'évêque d'Adran, son ami et son
conseiller, dans l'île de Phoukok. Son armée désorganisée
manquait de chefs et de ressources. L'évêque d'Adran partit
pour la France afin de solliciter son appui. Il obtint des
secours dont les événements politiques arrêtèrent l'effet ; mais
il amena vingt officiers français qui arrivèrent avec lui en
Cochinchine, et qu'il s'empressa de présenter à l'empereur.
Pendant son absence, ce prince, excité par les fidèles habi-
tants de la province de Tsiampa, avait repris l'offensive et
s'était emparé de Saï-Gong. C'est là qu'il reçut les Français.
Ceux-ci, sans tarder, se mirent à l'œuvre; ils fortifièrent
Saï-Gong, y établirent une fabrique d'armes, et formèrent
des instructeurs pour l'armée de Gya-Long.
» L'empereur, ainsi aidé, put au bout de deux ans recom-
mencer la guerre avec avantage. En 1792, il détruisit la flotte
ennemie mouillée dans le port de Quinhoe; en 1786, il s'em-
para de cette ville, que défendait une armée de 50,000 hommes ;
et en 1802, il attaqua et prit la ville de Hué, capitale de la
Cochinchine; l'année suivante il fit la conquête du Tonking
et fonda ainsi l'empire d'Annam ou de Viet-Nam.
n Après la victoire, Gya-Long récompensa les ofnelers
français qui l'avaient si puissamment aidé pendant la lutte.
Trois d'entre eux, MM. Dayot, Chaigneau et Vannier, furent
créés mandarins de première classe, les autres reçurent des
postes militaires importants. Pendant le temps de leur séjour,
ils exécutèrent de grands travaux de défense dans la capitale
et dans les principales villes de l'empire, creusèrent des
canaux et fondèrent un arsenal militaire et maritime qui
existe encore aujourd'hui.
n Malheureusement, l'évêque d'Adran mourut, et l'empe-
reur Gya-Long ne tarda pas à le suivre dans la tombe. Il eut
pour successeur son fils naturel Mignes-Man, qui, répudiant
la politique de son père, reconnut de lui-même la suzeraineté
de la Chine, se montra hostile aux étrangers et aux chrétiens
que son prédécesseur avait protégés, et abandonna ou détruisit
toutes ses glorieuses fondations. Dans cette situation, les offi-
ciers français durent quitter un pays devenu inhospitalier
pour eux, et revinrent en France en 1823. Depuis cette
époque, aucune nation n'a pu établir des relations avec le
gouvernement de l'empire d'Annam, et on sait que, récem-
ment encore, M. de Montigny n'a pas réussi' en Cochinchine
comme il a réussi auprès de la cour de Siam.
» Les persécutions qui viennent de recommencer montrent
quelles tWt les tendances actuelles du gouvernement anna-
mite. MgriPellerin, évèque de Byblos, vicaire apostolique de
la Cochinchine septentrionale , est venu pour les affaires de sa
mission à Paris, où il a été reçu avec toute la sympathie que
mérite l'œuvre à laquelle il s'est voué. — L. D'HORTIER. »
,;, Pour tous les faits divers :
l' ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'EGYPTE.
(Correspondance particulière de HsTHME DE SUEZ.)
Alexandrie, le 13 juin 1857.
Le Vice-roi s'est embarqué le 8 de ce mois sur sa frégate à
vapeur Féézi-Gééat, qui était escortée elle-même par un
autre bâtiment à vapeur. On dit que c'est sur une invitation
qu'elle a reçue de S. H. le Sultan, que Son Altesse a entrepris
ce voyage. On prétend que le Vice-roi ira toucher à Rhodes,
et de là se rendra à Smyrne, où une entrevue aura lieu entre
le Sultan et lui.
On espère que ce voyage sera de courte durée, et que sous
peu de jours Son Altesse sera de retour.
Le bruit a couru au Caire, ainsi que vous le verrez par la
copie de la lettre incluse, qu'une révolution a éclaté au Soudan
et que le nouveau gouverneur Arakel-Bey avait été assassiné. Il
faut espérer que ce ne sera qu'un faux bruit comme on se plaît
tant à en répandre; et le gouvernement n'ayant reçu aucun
- avis officiel à ce sujet, on peut penser que rien de pareil n'a
eu lieu, ou qu'au moins il y a beaucoup d'exagération dans
les on dit.
L'enthousiasme continue ici pour le futur canal de Suez. Il
est bien certain que dès que le firman de concession sera
obtenu, des affaires considérables se feront sur place; car
l'entreprise y est vue avec faveur.
Mais jusqu'au moment de cette sanction, il paraît sage et
prudent de tempérer plutôt que d'exciter l'opinion publique à
ce sujet.
Je vous transmets l'état de l'exportation d'Egypte pendant
le mois de mai dernier. Ce tableau se ressent plus encore que
les précédents de l'épuisement des récoltes.
Les travaux préparatoires du canal d'eau douce ont été
repris, et déjà un certain nombre d'ingénieurs et d'ouvriers
se trouvent sur les lieux.
Un négociant qui arrive du Caire me confirme verbalement
ce qu'il m'a écrit le 9 juin, en ce qui concerne le fait de mou-
vements insurrectionnels et d'agitations dans le Soudan et dans
le Darfour. Il dit également que l'insulte faite en plein divan
à Arakel-Bey, comme chrétien, parait positive; mais quant
à l'assassinat d'A rakel-Bey , on espère que ce sera un faux
bruit.
Un bateau à vapeur arrivé hier soir de Constantinople
donne, dit-on, la nouvelle que le Sultan ne quittera pas sa
capitale; et on pense dès lors que le Vice-roi reviendra bien-
tôt ici ou peut-être se rendra directement de Rhodes à Con-
stantinople.
Alexandrie, 20 juin 1857.
Ma dernière lettre du 13 juin vous parlait d'un voyage que
Son Altesse venait d'effectuer, et j'ai le plaisir de vous annon-
cer aujourd'hui son heureux retour. Le Vice-roi, après avoir
touché à Rhodes, s'est rendu à Smyrne, où il est resté 18 à
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