Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juillet 1857 10 juillet 1857
Description : 1857/07/10 (A2,N26). 1857/07/10 (A2,N26).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306254
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
1
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS 241
dépendante surtout de la Grande-Bretagne. Ainsi l'ambassade
anglaise à Constantinople y régnerait et y gouvernerait aux
lieu et place de ses souverains. Mais le peuple anglais est plus
juste; il ne songe pas à conquérir l'Egypte directement ou
indirectement. Comme nous, il la veut indépendante sous la
suzeraineté du Sultan. C'est pour cela que les ridicules consi-
dérations stratégiques qui veulent transformer le canal de Suez
en unie ligne de défense le feront sourire de pitié. D'ailleurs,
rien ne s'oppose à cè que la Porte prenne, à ce sujet, toutes
les précautions militaires qu'il lui conviendrait d'adopter.
» Ces considérations suffisent. Nous ne ferons que men-
tionner le reste.
» En ce qui concerne" l'or anglais Il , M. de Lesseps a cent
fois déclaré qu'il n'en avait pas besoin. On doit une part à
l'Angleterre dans la distribution du capital social ; mais ce
- n'est qu'une déférence, ce n'est pas un besoin..
» Quant aux frais de nourriture des ouvriers, on peut les
calculer aisément sans s'arrêter aux expressions d'immense
canal et de prodigieuse étendue de désert que le Morning-Post
emploie fort ridiculement pour parler d'un canal de trente
lieues de longueur. En effet, il existe un règlement que ce
journal n'aura pas lu, aimant mieux parler sans savoir, et
d'après lequel chaque ouvrier fellah recevra un salaire de
un franc par jour. Quiconque connaît tant soit peu l'Egypte
et ses habitants, sait que ce salaire, si faible en comparaison
de ce que coûte le travail en Europe, sera toute une fortune
pour ceux qui l'obtiendront. Ce même règlement pourvoit à
la nourriture des ouvriers , et la Compagnie , quand elle aura
payé salaire et nourriture, se trouvera encore avoir obtenu le
travail à bien meilleur marché qu'il ne coûte en Europe. Cela
ne fait pas de doute pour quiconque étudie la question avec
bonne foi et en connaissance'de cause.
» Nous signalons l'article du Morning-Post à cette masse
d'Anglais libres, éclairés et souverains chez eux, qui ont
approuvé le percement de l'isthme de Suez et qui ont recom-
mandé ce projet à leur gouvernement. C'est à ces négociants,
à ces navigateurs, à ces manufacturiers, l'honneur et la force
de l'Angleterre, qu'il appartient de faire justice de cette-poli-
tique rétrograde et pleine d'aveugles préjugés. — P. DUBOIS. »
A la suite de ces considérations excellentes, nous
publions aussi une réponse du Moniteur de la Flotte
à cet article du Morning-Post.
Voici l'article du Moniteur de la Flotte sur l'article
du Morning-Post. Il est intitulé :
ATTAQUE DU « MORNING-POST » CONTRE LE CANAL DE SUEZ.
« Nos lecteurs croient apparemment connaître la question
du canal du Suez; ils croient que c'est une question résolue
techniquement après trois années des études les plus attentives
faites sur les lieux mêmes par les ingénieurs les plus compé-
tents de l'Europe ; ils croient que cette entreprise est éminem-
ment utile au commerce du monde, puisqu'elle réunit les
sympathies unanimes des peuples civilisés, y compris main-
tenant le peuple anglais, qui vient de se prononcer d'une ma-
nière si péremptoire dans dix-huit meetings^ enfin ils croient
que jamais affaire plus belle n'a été menée plus honnêtement,
puisqu'elle s'est maintenue à l'abri de toutes les manœuvres
de l'agiotage, et qu'elle a voulu résoudre toutes les difficultés
politiques avant de faire appel aux capitaux, tout prêts d'ail-
leurs à la soutenir.
a Eh bien ! il faut que nos lecteurs sachent qu'ils sont sur
tous ces points dans une complète erreur; et c'est le Morning-
Post, journal semi-officiel. aui va le leur aDDrendre. Voici
comment le Morning-Post du 26 juin envisage le canal de
Suez :
a Le canal de Suez est une manœuvre audacieuse sur la
» bourse des Anglais ; c'est une attrape dans le genre des
>1 chemins de fer russes; et de même que le Morning-Post a
a dénoncé ces chemins aux capitalistes anglais, de même il
« leur dénonce le canal de Suez, qui peut les mettre à mal,
» si dans leur naïve confiance ils allaient y hasarder leurs
11 guinées. Le canal de Suez est une chimère inexécutable, et
» les ingénieurs anglais l'ont condamné. D'ailleurs le chemin
» de fer égyptien suffit," et le commerce anglais qui en doit
» faire usage le sait bien, sans avoir besoin que personne
» vienne l'éclairer sur ses véritables intérêts.
» Politiquement, ce projet est hostile à l'Angleterre; c'est
» une invention des Bourbons patronée par les d'Orléans,
» et destinée à émanciper l'Egypte, que le canal séparera
» à jamais de la Turquie, sans compter les fortifications inex-
» pugnables que les Francais ont élevées sur les côtes de
» l'Egypte. La France, en outre, a déjà bien assez de puis-
» sance dans le nord de l'Afrique; et en cas .de guerre ses
» flottes pourraient subitement arriver dans les Indes par le
» canal, et y ravager les possessions britanniques. Il n'y a
» que les Anglais qui soient les juges compétents de cette
» question, et encore une fois le Morning-Post, défenseur
» vigilant de la bourse de ses compatriotes, ne négligera rien
» pour les mettre en garde contre ce piège. »
a En vérité, c'est à n'y pas croire, et c'est bien cependant
le résumé fidèle, quoique appâli, du langage du Morning-
Post. Ce langage nous afflige au moins autant qu'il nous
étonne. Il rappelle à la fois de bien mauvais temps; et de plus
il est en contradiction flagrante avec les faits les plus avérés
et les plus récents. Nous pourrions nous servir d'expressions,
plus sévères et plus justes; mais nous préférons rester mo-
dérés contre des gens qui le sont si peu. -
» D'abord, il est constant que dans tous les meetings qui
ont été tenus depuis deux mois, M. de Lesseps a déclaré qu'il
ne venait pas s'adresser aux capitaux anglais et qu'il venait
seulement interroger l'opinion du commerce-anglais sur l'uti-
lité du futur canal. L'Angleterre aura la même part que la
France dans la répartition du capital de la compagnie uni-
verselle, c'est-à-dire quarante millions. C'est un acte de pure
déférence pour la nation anglaise ; ce n'est pas du tout un
besoin qu'on la prie de satisfaire.
» En second lieu, il est connu du monde entier que les
ingénieurs anglais de la Commission internationale ont
approuvé formellement le projet en y apposant leur signa-
ture, après que l'un d'eux eut exploré les lieux en compagnie
des autres ingénieurs européens. Les ingénieurs anglais sont :
MM. Rendel, Mac Clean et Charles Manby, auxquels il faut
joindre leur collègue, M. le capitaine Harris, qui a fait
soixante-dix traversées de l'Europe aux Indes par la mer
Rouge, et qui, comme marin, a approuvé le projet aussi
bien que ses collègues ingénieurs.
„ Troisièmement, le chemin de fer égyptien suffit pour
transporter des voyageurs; mais il ne suffit pas pour trans-
porter les trois millions de tonnes qui passent annuellement
par le cap de Bonne-Espérance ; et il faut ignorer bien gra-
tuitement ce que coûtent les transbordements de marchan-
dises pour proposer si lestement d'en faice deux de plus, l'un
à Suez et l'autre à Alexandrie, sans compter l'embarquement
et le débarquement. Le commerce anglais n'a pas besoin, en
effet, qu'on l'éclairé sur ses vrais intérêts; et cel a explique
comment les meetings se sont prononcés à l'unanimité pour
un canal, sachant, tout aussi bien que le Morning-Post sans
2b.
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS 241
dépendante surtout de la Grande-Bretagne. Ainsi l'ambassade
anglaise à Constantinople y régnerait et y gouvernerait aux
lieu et place de ses souverains. Mais le peuple anglais est plus
juste; il ne songe pas à conquérir l'Egypte directement ou
indirectement. Comme nous, il la veut indépendante sous la
suzeraineté du Sultan. C'est pour cela que les ridicules consi-
dérations stratégiques qui veulent transformer le canal de Suez
en unie ligne de défense le feront sourire de pitié. D'ailleurs,
rien ne s'oppose à cè que la Porte prenne, à ce sujet, toutes
les précautions militaires qu'il lui conviendrait d'adopter.
» Ces considérations suffisent. Nous ne ferons que men-
tionner le reste.
» En ce qui concerne" l'or anglais Il , M. de Lesseps a cent
fois déclaré qu'il n'en avait pas besoin. On doit une part à
l'Angleterre dans la distribution du capital social ; mais ce
- n'est qu'une déférence, ce n'est pas un besoin..
» Quant aux frais de nourriture des ouvriers, on peut les
calculer aisément sans s'arrêter aux expressions d'immense
canal et de prodigieuse étendue de désert que le Morning-Post
emploie fort ridiculement pour parler d'un canal de trente
lieues de longueur. En effet, il existe un règlement que ce
journal n'aura pas lu, aimant mieux parler sans savoir, et
d'après lequel chaque ouvrier fellah recevra un salaire de
un franc par jour. Quiconque connaît tant soit peu l'Egypte
et ses habitants, sait que ce salaire, si faible en comparaison
de ce que coûte le travail en Europe, sera toute une fortune
pour ceux qui l'obtiendront. Ce même règlement pourvoit à
la nourriture des ouvriers , et la Compagnie , quand elle aura
payé salaire et nourriture, se trouvera encore avoir obtenu le
travail à bien meilleur marché qu'il ne coûte en Europe. Cela
ne fait pas de doute pour quiconque étudie la question avec
bonne foi et en connaissance'de cause.
» Nous signalons l'article du Morning-Post à cette masse
d'Anglais libres, éclairés et souverains chez eux, qui ont
approuvé le percement de l'isthme de Suez et qui ont recom-
mandé ce projet à leur gouvernement. C'est à ces négociants,
à ces navigateurs, à ces manufacturiers, l'honneur et la force
de l'Angleterre, qu'il appartient de faire justice de cette-poli-
tique rétrograde et pleine d'aveugles préjugés. — P. DUBOIS. »
A la suite de ces considérations excellentes, nous
publions aussi une réponse du Moniteur de la Flotte
à cet article du Morning-Post.
Voici l'article du Moniteur de la Flotte sur l'article
du Morning-Post. Il est intitulé :
ATTAQUE DU « MORNING-POST » CONTRE LE CANAL DE SUEZ.
« Nos lecteurs croient apparemment connaître la question
du canal du Suez; ils croient que c'est une question résolue
techniquement après trois années des études les plus attentives
faites sur les lieux mêmes par les ingénieurs les plus compé-
tents de l'Europe ; ils croient que cette entreprise est éminem-
ment utile au commerce du monde, puisqu'elle réunit les
sympathies unanimes des peuples civilisés, y compris main-
tenant le peuple anglais, qui vient de se prononcer d'une ma-
nière si péremptoire dans dix-huit meetings^ enfin ils croient
que jamais affaire plus belle n'a été menée plus honnêtement,
puisqu'elle s'est maintenue à l'abri de toutes les manœuvres
de l'agiotage, et qu'elle a voulu résoudre toutes les difficultés
politiques avant de faire appel aux capitaux, tout prêts d'ail-
leurs à la soutenir.
a Eh bien ! il faut que nos lecteurs sachent qu'ils sont sur
tous ces points dans une complète erreur; et c'est le Morning-
Post, journal semi-officiel. aui va le leur aDDrendre. Voici
comment le Morning-Post du 26 juin envisage le canal de
Suez :
a Le canal de Suez est une manœuvre audacieuse sur la
» bourse des Anglais ; c'est une attrape dans le genre des
>1 chemins de fer russes; et de même que le Morning-Post a
a dénoncé ces chemins aux capitalistes anglais, de même il
« leur dénonce le canal de Suez, qui peut les mettre à mal,
» si dans leur naïve confiance ils allaient y hasarder leurs
11 guinées. Le canal de Suez est une chimère inexécutable, et
» les ingénieurs anglais l'ont condamné. D'ailleurs le chemin
» de fer égyptien suffit," et le commerce anglais qui en doit
» faire usage le sait bien, sans avoir besoin que personne
» vienne l'éclairer sur ses véritables intérêts.
» Politiquement, ce projet est hostile à l'Angleterre; c'est
» une invention des Bourbons patronée par les d'Orléans,
» et destinée à émanciper l'Egypte, que le canal séparera
» à jamais de la Turquie, sans compter les fortifications inex-
» pugnables que les Francais ont élevées sur les côtes de
» l'Egypte. La France, en outre, a déjà bien assez de puis-
» sance dans le nord de l'Afrique; et en cas .de guerre ses
» flottes pourraient subitement arriver dans les Indes par le
» canal, et y ravager les possessions britanniques. Il n'y a
» que les Anglais qui soient les juges compétents de cette
» question, et encore une fois le Morning-Post, défenseur
» vigilant de la bourse de ses compatriotes, ne négligera rien
» pour les mettre en garde contre ce piège. »
a En vérité, c'est à n'y pas croire, et c'est bien cependant
le résumé fidèle, quoique appâli, du langage du Morning-
Post. Ce langage nous afflige au moins autant qu'il nous
étonne. Il rappelle à la fois de bien mauvais temps; et de plus
il est en contradiction flagrante avec les faits les plus avérés
et les plus récents. Nous pourrions nous servir d'expressions,
plus sévères et plus justes; mais nous préférons rester mo-
dérés contre des gens qui le sont si peu. -
» D'abord, il est constant que dans tous les meetings qui
ont été tenus depuis deux mois, M. de Lesseps a déclaré qu'il
ne venait pas s'adresser aux capitaux anglais et qu'il venait
seulement interroger l'opinion du commerce-anglais sur l'uti-
lité du futur canal. L'Angleterre aura la même part que la
France dans la répartition du capital de la compagnie uni-
verselle, c'est-à-dire quarante millions. C'est un acte de pure
déférence pour la nation anglaise ; ce n'est pas du tout un
besoin qu'on la prie de satisfaire.
» En second lieu, il est connu du monde entier que les
ingénieurs anglais de la Commission internationale ont
approuvé formellement le projet en y apposant leur signa-
ture, après que l'un d'eux eut exploré les lieux en compagnie
des autres ingénieurs européens. Les ingénieurs anglais sont :
MM. Rendel, Mac Clean et Charles Manby, auxquels il faut
joindre leur collègue, M. le capitaine Harris, qui a fait
soixante-dix traversées de l'Europe aux Indes par la mer
Rouge, et qui, comme marin, a approuvé le projet aussi
bien que ses collègues ingénieurs.
„ Troisièmement, le chemin de fer égyptien suffit pour
transporter des voyageurs; mais il ne suffit pas pour trans-
porter les trois millions de tonnes qui passent annuellement
par le cap de Bonne-Espérance ; et il faut ignorer bien gra-
tuitement ce que coûtent les transbordements de marchan-
dises pour proposer si lestement d'en faice deux de plus, l'un
à Suez et l'autre à Alexandrie, sans compter l'embarquement
et le débarquement. Le commerce anglais n'a pas besoin, en
effet, qu'on l'éclairé sur ses vrais intérêts; et cel a explique
comment les meetings se sont prononcés à l'unanimité pour
un canal, sachant, tout aussi bien que le Morning-Post sans
2b.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 17/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65306254/f17.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65306254/f17.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65306254/f17.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65306254
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65306254
Facebook
Twitter