Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1857 25 juin 1857
Description : 1857/06/25 (A2,N25). 1857/06/25 (A2,N25).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530624q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 205
» M. BRACONING. Quels seront les frais, en comparaison
avec les frais actuels?
» M. LANGE. Il y aura une économie de 50 fr. par tonne.
» LE PRÉSIDENT. Les 10 fr. par tonne comprennent aussi
les frais de remorquage à travers le canal. Cependant ce n'est
qu'un maximum, que la Compagnie ne peut dépasser. Il lui
est permis de modifier ce droit de 10 fr., mais seulement en
le diminuant.
J> M. W. R. LLOYD. Comme nous ne connaissons pas les me-
sures préliminaires prises dans cette affaire, je vous prierai
de nous expliquer de quelle manière on entend réunir les ca-
pitaux nécessaires.
« M. LANGE. Votre question est d'une grande importance,
et je suis content que vous l'ayez posée.
J) M. LANGE donne ici des détails sur la répartition des sou-
scriptions entre les différents pays, etc., etc.
» M. LLOYD. A-t-on l'intention de nous enrôler comme
souscripteurs à l'affaire, ou avez-vous déjà obtenu le concours
des capitalistes?
» M. LANGE. Quelque ardemment que vous pussiez désirer
de déposer aujourd'hui un million, nous ne serions pas dans
la position de vous réserver des actions, parce que ce n'est pas
notre but de venir parmi vous pour demander de l'argent
pour le moment. Nous demandons simplement une expression
d'opinion, et nous ne vous demandons pas à présent de prendre
part financièrement à l'entreprise. Je crois qu'elle sera saisie
avidement par les capitalistes, quand le moment sera venu.
« M. S. S. LLOYD. Je désire que vous nous donniez un aperçu
de la manière doni vous calculez l'économie que l'on fera par
la nouvelle route. Prenez un navire de 1,000 tonnes, venant
de Sydney ou Bombay, dont la dépense, au tarif de 10 fr. par
tonne, serait de 400 livres sterl. pour passer à travers le
canal.
» M. EVERITT. Y a-t-il quelque différence dans le tarif,
pour les cargaisons de charbon ou de thé?
Il M. LANGE. Les charbons payeront autant que la cargaison
la plus précieuse de thé ou de sucre ; mais cela affectera seu-
lement le fret, et, après tout, le fret pour le charbon ou pour
des cargaisons d'une grande valeur ne diffère pas beaucoup.
La cargaison n'a rien à faire avec le droit, parce que c'est le
tonnage enregistré qui est taxé, et non la marchandise. Mais
ce sont des détails qui seront pris de nouveau en considéra-
tion , quand l'administration sera formée.
« LE PRÉSIDENT. La question est très-importante, et nous
pouvons la mettre plus en rapport avec nos intérêts, en la
posant relativement au fer. Le fer paye un fret très-différent
de celui qui est payé par des marchandises légères. Il est aussi
souvent nécessaire aux navires pour leur lest, et alors ils aiment
à l'avoir à bon marché. Un droit de 10 fr. par tonne augmen-
terait considérablement le prix. Je pense que le fret actuel
pour l'Inde est de 30 schellings par tonne.
» M. LANGE. Quelquefois le fer est porté sous forme de lest.
Cependant, bien que je ne puisse exprimer une opinion per-
sonnelle à ce sujet, je sens très-bien que les remarques que
vous venez de faire sont d'une très-grande importance.
Comme marchand, je pense qu'il .est très-avantageux que
toutes sortes de cargaisons soient taxées uniformément, parce
que ce serait une chose inopportune que de traiter un article
d'une manière différente d'un autre. Cependant, comme je
l'ai déjà dit, tout devrait être fait pour traiter convenablement
tous les articles. C'est un sujet sur lequel j'ai eu plusieurs en-
tretiens avec M. de Lesseps, et il a dit que, quoique cela ne se
trouvât pas dans la concession, c'était une question qu'il exa-
minerait, et qui ne pouvait être résolue qu'avec le concours
d'hommes pratiques, tels qu'il en avait rencontré en Angle-
terre, et en écoutant les opinions émises dans des meetings
importants comme celui-ci, où sont posées des questions qui
nous donnent souvent plus d'éclaircissements que (as we im-
part) nous n'en communiquons nous-mêmes à nos auditeurs,
parce que nous faisons exprimer ainsi des observations qui
nous sont très-utiles et nous mettront en état, lorsque l'admi-
nistration sera formée, de faire un code de nature à être avan-
tageux pour toutes les nations et à satisfaire à tous les intérêts.
Nous avons déjà été à Liverpool , Manchester, Dublin, Cork ,
Belfast, Glasgow, Edimbourg, Aberdeen, Newcastle et Hull;
et nous avons reçu des Chambres de commerce et corps mu-
nicipaux les plus importants, non moins de dix-huit résolu-
tions qui s'expriment hautement en faveur du projet ; quel-
ques-unes de ces résolutions nous prient instamment de leur
permettre d'envoyer des députations à Londres, pour exposer
au Bureau de commerce la nécessité de coopérer de toutes les
manières à l'exécution du projet. M. de Lesseps me prie de
faire remarquer que dans le cas de l'ouverture de l'isthme de
Panama, on avait l'intention d'y fixer le droit à 15 fr. par
tonne.
» LE PRÉSIDET. Il sera naturellement dans l'intérêt de la
Compagnie elle-même, de ne pas ruiner son œuvre par un
tarif trop élevé (Ecoutez, écoutez !).
» L'alderman LLOYD. On devrait se rappeler qu'en allant
dans l'Inde ou l'Australie, on a des vents d'ouest au moment
où l'on arrive au Cap, de sorte que le vent peut abréger de
beaucoup la distance. Quant aux articles de Birmingham en
général, dont le fret .varie de 28 à 35 schellings par tonne,
une taxe de 10 fr. serait très-jforte, et aurait probablement
pour résultat que l'on préférera la route la plus longue. Nos
articles sont généralement de peu de valeur, et un retard de
quelques semaines n'est d'aucune conséquence. A présent, le
voyage du cap de Bonne-Espérance en Australie est de trente-
cinq jours environ, de sorte que l'économie principale sera
effectuée d'ici au Cap; mais selon ma connaissance des vents
dominant entre ce pays et Suez, le voyage à Suez serait pres-
que aussi long que celui du Cap.
» M. LANGE. Les observations qui ont été faites sont impor-
tantes, parce qu'elles nous montrent la nécessité de mettre un
soin particulier à la fixation définitive du droit de tonnage.
Notre but sera naturellement d'attirer le plus de navires pos-
sible à travers le canal, et ce serait évidemment ne pas con-
sulter nos propres intérêts et encore moins ceux du commerce
général, que de ne pas nous conformer aux besoins de tous
les intérêts commerciaux et industriels. Il faut ajouter cepen-
dant que nous ne sommes pas venus ici seulement dans le seul
but de recuèillir une expression d'opinion particulière sur les
avantages que ce canal aurait pour votre propre ville, mais
aussi pour connaître l'opinion des négociants, etc., relative-
ment aux intérêts du canal pour le commerce en général.
» M. BROWETT. Pouvez-vous nous dire combien de temps
économisera cette route?
» M. LANGE. Dans nos estimations, nous avons fait nos cal-
culs plutôt pour les vapeurs que pour les navires à voiles. Mais
je vous dirai quelles sont nos espérances pour ces derniers.
Les vents du nord, nord-ouest, qui soufflent du mois d'avril
jusqu'au mois de septembre, sont favorables aux voyages
dans l'Inde. Comme je l'ai déjà dit, il ferait gagner 7,000 milles,
ou la moitié de la distance allant à Bombay et d'Aden à Bom-
bay. C'est une traversée de huit jours pour un navire à voile;
beaucoup l'ont faite en sept jours. Le voyage de l'Inde eu An-
gleterre peut être fait avec un vent favorable, du mois de
septembre au mois d'avril, ou, si le navire quitte l'Angleterre
» M. BRACONING. Quels seront les frais, en comparaison
avec les frais actuels?
» M. LANGE. Il y aura une économie de 50 fr. par tonne.
» LE PRÉSIDENT. Les 10 fr. par tonne comprennent aussi
les frais de remorquage à travers le canal. Cependant ce n'est
qu'un maximum, que la Compagnie ne peut dépasser. Il lui
est permis de modifier ce droit de 10 fr., mais seulement en
le diminuant.
J> M. W. R. LLOYD. Comme nous ne connaissons pas les me-
sures préliminaires prises dans cette affaire, je vous prierai
de nous expliquer de quelle manière on entend réunir les ca-
pitaux nécessaires.
« M. LANGE. Votre question est d'une grande importance,
et je suis content que vous l'ayez posée.
J) M. LANGE donne ici des détails sur la répartition des sou-
scriptions entre les différents pays, etc., etc.
» M. LLOYD. A-t-on l'intention de nous enrôler comme
souscripteurs à l'affaire, ou avez-vous déjà obtenu le concours
des capitalistes?
» M. LANGE. Quelque ardemment que vous pussiez désirer
de déposer aujourd'hui un million, nous ne serions pas dans
la position de vous réserver des actions, parce que ce n'est pas
notre but de venir parmi vous pour demander de l'argent
pour le moment. Nous demandons simplement une expression
d'opinion, et nous ne vous demandons pas à présent de prendre
part financièrement à l'entreprise. Je crois qu'elle sera saisie
avidement par les capitalistes, quand le moment sera venu.
« M. S. S. LLOYD. Je désire que vous nous donniez un aperçu
de la manière doni vous calculez l'économie que l'on fera par
la nouvelle route. Prenez un navire de 1,000 tonnes, venant
de Sydney ou Bombay, dont la dépense, au tarif de 10 fr. par
tonne, serait de 400 livres sterl. pour passer à travers le
canal.
» M. EVERITT. Y a-t-il quelque différence dans le tarif,
pour les cargaisons de charbon ou de thé?
Il M. LANGE. Les charbons payeront autant que la cargaison
la plus précieuse de thé ou de sucre ; mais cela affectera seu-
lement le fret, et, après tout, le fret pour le charbon ou pour
des cargaisons d'une grande valeur ne diffère pas beaucoup.
La cargaison n'a rien à faire avec le droit, parce que c'est le
tonnage enregistré qui est taxé, et non la marchandise. Mais
ce sont des détails qui seront pris de nouveau en considéra-
tion , quand l'administration sera formée.
« LE PRÉSIDENT. La question est très-importante, et nous
pouvons la mettre plus en rapport avec nos intérêts, en la
posant relativement au fer. Le fer paye un fret très-différent
de celui qui est payé par des marchandises légères. Il est aussi
souvent nécessaire aux navires pour leur lest, et alors ils aiment
à l'avoir à bon marché. Un droit de 10 fr. par tonne augmen-
terait considérablement le prix. Je pense que le fret actuel
pour l'Inde est de 30 schellings par tonne.
» M. LANGE. Quelquefois le fer est porté sous forme de lest.
Cependant, bien que je ne puisse exprimer une opinion per-
sonnelle à ce sujet, je sens très-bien que les remarques que
vous venez de faire sont d'une très-grande importance.
Comme marchand, je pense qu'il .est très-avantageux que
toutes sortes de cargaisons soient taxées uniformément, parce
que ce serait une chose inopportune que de traiter un article
d'une manière différente d'un autre. Cependant, comme je
l'ai déjà dit, tout devrait être fait pour traiter convenablement
tous les articles. C'est un sujet sur lequel j'ai eu plusieurs en-
tretiens avec M. de Lesseps, et il a dit que, quoique cela ne se
trouvât pas dans la concession, c'était une question qu'il exa-
minerait, et qui ne pouvait être résolue qu'avec le concours
d'hommes pratiques, tels qu'il en avait rencontré en Angle-
terre, et en écoutant les opinions émises dans des meetings
importants comme celui-ci, où sont posées des questions qui
nous donnent souvent plus d'éclaircissements que (as we im-
part) nous n'en communiquons nous-mêmes à nos auditeurs,
parce que nous faisons exprimer ainsi des observations qui
nous sont très-utiles et nous mettront en état, lorsque l'admi-
nistration sera formée, de faire un code de nature à être avan-
tageux pour toutes les nations et à satisfaire à tous les intérêts.
Nous avons déjà été à Liverpool , Manchester, Dublin, Cork ,
Belfast, Glasgow, Edimbourg, Aberdeen, Newcastle et Hull;
et nous avons reçu des Chambres de commerce et corps mu-
nicipaux les plus importants, non moins de dix-huit résolu-
tions qui s'expriment hautement en faveur du projet ; quel-
ques-unes de ces résolutions nous prient instamment de leur
permettre d'envoyer des députations à Londres, pour exposer
au Bureau de commerce la nécessité de coopérer de toutes les
manières à l'exécution du projet. M. de Lesseps me prie de
faire remarquer que dans le cas de l'ouverture de l'isthme de
Panama, on avait l'intention d'y fixer le droit à 15 fr. par
tonne.
» LE PRÉSIDET. Il sera naturellement dans l'intérêt de la
Compagnie elle-même, de ne pas ruiner son œuvre par un
tarif trop élevé (Ecoutez, écoutez !).
» L'alderman LLOYD. On devrait se rappeler qu'en allant
dans l'Inde ou l'Australie, on a des vents d'ouest au moment
où l'on arrive au Cap, de sorte que le vent peut abréger de
beaucoup la distance. Quant aux articles de Birmingham en
général, dont le fret .varie de 28 à 35 schellings par tonne,
une taxe de 10 fr. serait très-jforte, et aurait probablement
pour résultat que l'on préférera la route la plus longue. Nos
articles sont généralement de peu de valeur, et un retard de
quelques semaines n'est d'aucune conséquence. A présent, le
voyage du cap de Bonne-Espérance en Australie est de trente-
cinq jours environ, de sorte que l'économie principale sera
effectuée d'ici au Cap; mais selon ma connaissance des vents
dominant entre ce pays et Suez, le voyage à Suez serait pres-
que aussi long que celui du Cap.
» M. LANGE. Les observations qui ont été faites sont impor-
tantes, parce qu'elles nous montrent la nécessité de mettre un
soin particulier à la fixation définitive du droit de tonnage.
Notre but sera naturellement d'attirer le plus de navires pos-
sible à travers le canal, et ce serait évidemment ne pas con-
sulter nos propres intérêts et encore moins ceux du commerce
général, que de ne pas nous conformer aux besoins de tous
les intérêts commerciaux et industriels. Il faut ajouter cepen-
dant que nous ne sommes pas venus ici seulement dans le seul
but de recuèillir une expression d'opinion particulière sur les
avantages que ce canal aurait pour votre propre ville, mais
aussi pour connaître l'opinion des négociants, etc., relative-
ment aux intérêts du canal pour le commerce en général.
» M. BROWETT. Pouvez-vous nous dire combien de temps
économisera cette route?
» M. LANGE. Dans nos estimations, nous avons fait nos cal-
culs plutôt pour les vapeurs que pour les navires à voiles. Mais
je vous dirai quelles sont nos espérances pour ces derniers.
Les vents du nord, nord-ouest, qui soufflent du mois d'avril
jusqu'au mois de septembre, sont favorables aux voyages
dans l'Inde. Comme je l'ai déjà dit, il ferait gagner 7,000 milles,
ou la moitié de la distance allant à Bombay et d'Aden à Bom-
bay. C'est une traversée de huit jours pour un navire à voile;
beaucoup l'ont faite en sept jours. Le voyage de l'Inde eu An-
gleterre peut être fait avec un vent favorable, du mois de
septembre au mois d'avril, ou, si le navire quitte l'Angleterre
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