Presse et revues
24 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1857 25 juin 1857
Description : 1857/06/25 (A2,N25). 1857/06/25 (A2,N25).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530624q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
224 L'ISTHME DE SUEZ.
où l'on trouve du soufre de la plus grande pureté. A une petite
distance de ce port sont les vastes dépôts de sel, d'où l'intérieur
de l'Inde. est approvisionné.
H A l'entrée de la mer Rouge se trouve le port de Zelah ,
qui exporte annuellement de grandes quantités de cornes et
de peaux, de gomme arabique et de myrrhe, et une foule
d'autres produits. Le pays voisin est extrêmement fertile - et
entre les mains d'Européens ou protégé par eux, il serait
bientôt excessivement productif.
» Nous avons passé en revue, très-rapidement, les forces
et qualités productives de la mer Rouge et des pays voisins,
simplement parce que nous ne les voyons traitées dans aucun
ouvrage. Mais quelque grands que soient ces avantages, par-
faitement suffisants par eux-mêmes pour justifier la dépense
proposée et même une plus grande, ils disparaissent complè-
tement devant le champ illimité d'action qui se trouve au delà.
Les plaines sans bornes de l'Inde et de la Chine, et les innom-
brables îles dispersées dans la partie orientale du monde, nous
sont toutes ouvertes par une route non intetrompue, et par
laquelle on pourrait faire le tour du monde. Par l'ouverture
du canal de Suez, les longueurs et les dangers du Cap nous
seront épargnés ; et les facilités de communication, intertro-
picale une fois assurées nous rapprocheront de nos posses-
sions orientales, et donneront le moyen de diriger notre
surplus de richesse, notre industrie .et notre intelligence
proverbiales, vers cette partie du monde qui mûrit déjà pour
une grande révolution sociale et morale.
» 11 est vrai que les vents alizés et les moussons empêche-
ront à un certain degré le passage des navires à voiles à travers
la mer Rouge, à moins que l'on ne choisisse les saisons con-
venables; mais il est également vrai que, tandis que ces vents
contribuent à retarder le voyage à de certaines époques, ils
peuvent être considérés, pendant la plus grande partie de
l'année, comme Irès-favorables lorsque le navire est bien
commandé. Dans tous les cas, si la mer ne peut être adaptée
à la nature particulière des navires à voiles, les navires
peuvent déjà, sous forme de vapeurs à hélice, être adaptés
aux particularités de la mer.
1) La question de la durée relative des voyages par les deux
routes est trop absurde pour que l'on s'en occupe un mo-
ment.
33 Nous ne pouvons terminer cette notice sans accorder nos
louanges aux ouvrages que nous avons sous les yeux. Le rap-
port et le plan de la Commission internationale, ainsi que
l'ouvrage tic M. Charles Kenney, sont pleins de renseignements
utiles; et quoique nous puissions, nous qui avons traversé
ces parties du monde, différer sur quelques points peu impor-
tants avec les opinions émises dans ces ouvrages, nous devons
nous déclarer d'accord sur la facilité de l'entreprise et' les
grands avantages qui en résulteront pour ce pays. Les frais
ne sont rien en comparaison des avantages que l'on ob-
tiendra une fois que le canal sera ouvert au commerce du
monde. »
G. WAGENER.
Nous complétons ces renseignements sur les res-
sources commerciales de la mer Rouge en emprun-
tant à la Gazette de Ti-ieste du 8 juin 1857 le docu-
ment suivant, qui porte un caractère officiel :
Mouvement maritime sur la rade de Suez pendant les mois
de décembre 1856, de janvier, février et mars 1857.
ARRIVAGES.
Dorée Nombre Nombre Marchandises. Valeur
do voyage. des des Nombre en livres
Jours. passagers, valises. des colis. sterling.
1856. De
1er déc. Bombay. 14 39 26 3,177 87,364
5 » Calcutta. 26 35 53 295 15,653
31 ) - Bombay. 13 18 18 17 3,354
1857.
: 2 janv. Calcutta. 24 19 77 179. 13,404
14 » » 22 75 98 2,065 * 181,325
16 Il Bombay. 13 33 42 73 8,482
28 » » Il 21. 26 15 74
5 fév. Calcutta. 27 97 94 540' 42,954
16 » » - 24 - 92 113 1,315 89,230
16 n Bombay. 13 26 23 608 44,908
3 mars. « 14 36 20 1,074 70,753
4 » Calcutta. 23 99 91 1,044. 70,120
10 n Bombay. 14 36 23 708 55,075
21 » Calcutta. 26 116 132 249 17,908
26 » Sydney. 43 38 176 47 22 caisses
de poudre d'or.
A l'exception du vapeur de la Compagnie austra-
lienne arrivé de Sydney, tous les autres bàtiments ap-
partenaient à la Compagnie Péninsulaire et Orientale.
Le 8 février il est arrivé une barque anglaise avec du
charbon, venue en 6 mois de New-York, et le 22 mars
-une autre de Sunderland en 5 mois, également chargée
de charbon.
DÉPARTS.
Nombre Nombre Alarchandise7. Argent. Valeur
des des Nombre Nombre en livres
passagrrs. valises. des colis. des caisses. Ileelins.
1856. Pour
7 déc. Calcutta. 135 154 590 600 171,795
7 Bombay. 51 103 932 1,766 465,609
28) » 55 69 167 1,792 464,098
28 » Calcutta. 128 418 724 1,657 469,832
1857.
7 janv. Bombay. 49 85 345 1,796 479,776
7 « Calcutta. 110 195 531 161 57,612
22 « Bombay. 43 129 158 965 250,800
22 » Calcutta. 163 370 773 1,004 304,004
7 fcv. Bombay. 65 Q 153 913 240,494
7 » Calcutta. 116 234 450 814 244,255
25 » Bombay. 37 164 264 1,409 395,327
25 » Calcutta. 116 374 810 2,871 819,315
9 mars. Bombay. 32 69 311 1,120 299,340
9 # Calcutta. 87 211 505 1,800 491,260
22 » Bombay, 36 134 236 649 174,113
23 >, Calcutta. 102 350 799 2,927 813,372
Ces départs ont été effectués par les vapeurs de la
Compagnie Péninsulaire et Orientale.
*G. WAGENER.
Le Gérant, ERNEST DESPLACES.
PARIS. TYPOGRAPHIE DE HENRI RLON, IMPRIMEUR DE L* EMPEREUR , RUE GARAGIÈRE 1 8.
où l'on trouve du soufre de la plus grande pureté. A une petite
distance de ce port sont les vastes dépôts de sel, d'où l'intérieur
de l'Inde. est approvisionné.
H A l'entrée de la mer Rouge se trouve le port de Zelah ,
qui exporte annuellement de grandes quantités de cornes et
de peaux, de gomme arabique et de myrrhe, et une foule
d'autres produits. Le pays voisin est extrêmement fertile - et
entre les mains d'Européens ou protégé par eux, il serait
bientôt excessivement productif.
» Nous avons passé en revue, très-rapidement, les forces
et qualités productives de la mer Rouge et des pays voisins,
simplement parce que nous ne les voyons traitées dans aucun
ouvrage. Mais quelque grands que soient ces avantages, par-
faitement suffisants par eux-mêmes pour justifier la dépense
proposée et même une plus grande, ils disparaissent complè-
tement devant le champ illimité d'action qui se trouve au delà.
Les plaines sans bornes de l'Inde et de la Chine, et les innom-
brables îles dispersées dans la partie orientale du monde, nous
sont toutes ouvertes par une route non intetrompue, et par
laquelle on pourrait faire le tour du monde. Par l'ouverture
du canal de Suez, les longueurs et les dangers du Cap nous
seront épargnés ; et les facilités de communication, intertro-
picale une fois assurées nous rapprocheront de nos posses-
sions orientales, et donneront le moyen de diriger notre
surplus de richesse, notre industrie .et notre intelligence
proverbiales, vers cette partie du monde qui mûrit déjà pour
une grande révolution sociale et morale.
» 11 est vrai que les vents alizés et les moussons empêche-
ront à un certain degré le passage des navires à voiles à travers
la mer Rouge, à moins que l'on ne choisisse les saisons con-
venables; mais il est également vrai que, tandis que ces vents
contribuent à retarder le voyage à de certaines époques, ils
peuvent être considérés, pendant la plus grande partie de
l'année, comme Irès-favorables lorsque le navire est bien
commandé. Dans tous les cas, si la mer ne peut être adaptée
à la nature particulière des navires à voiles, les navires
peuvent déjà, sous forme de vapeurs à hélice, être adaptés
aux particularités de la mer.
1) La question de la durée relative des voyages par les deux
routes est trop absurde pour que l'on s'en occupe un mo-
ment.
33 Nous ne pouvons terminer cette notice sans accorder nos
louanges aux ouvrages que nous avons sous les yeux. Le rap-
port et le plan de la Commission internationale, ainsi que
l'ouvrage tic M. Charles Kenney, sont pleins de renseignements
utiles; et quoique nous puissions, nous qui avons traversé
ces parties du monde, différer sur quelques points peu impor-
tants avec les opinions émises dans ces ouvrages, nous devons
nous déclarer d'accord sur la facilité de l'entreprise et' les
grands avantages qui en résulteront pour ce pays. Les frais
ne sont rien en comparaison des avantages que l'on ob-
tiendra une fois que le canal sera ouvert au commerce du
monde. »
G. WAGENER.
Nous complétons ces renseignements sur les res-
sources commerciales de la mer Rouge en emprun-
tant à la Gazette de Ti-ieste du 8 juin 1857 le docu-
ment suivant, qui porte un caractère officiel :
Mouvement maritime sur la rade de Suez pendant les mois
de décembre 1856, de janvier, février et mars 1857.
ARRIVAGES.
Dorée Nombre Nombre Marchandises. Valeur
do voyage. des des Nombre en livres
Jours. passagers, valises. des colis. sterling.
1856. De
1er déc. Bombay. 14 39 26 3,177 87,364
5 » Calcutta. 26 35 53 295 15,653
31 ) - Bombay. 13 18 18 17 3,354
1857.
: 2 janv. Calcutta. 24 19 77 179. 13,404
14 » » 22 75 98 2,065 * 181,325
16 Il Bombay. 13 33 42 73 8,482
28 » » Il 21. 26 15 74
5 fév. Calcutta. 27 97 94 540' 42,954
16 » » - 24 - 92 113 1,315 89,230
16 n Bombay. 13 26 23 608 44,908
3 mars. « 14 36 20 1,074 70,753
4 » Calcutta. 23 99 91 1,044. 70,120
10 n Bombay. 14 36 23 708 55,075
21 » Calcutta. 26 116 132 249 17,908
26 » Sydney. 43 38 176 47 22 caisses
de poudre d'or.
A l'exception du vapeur de la Compagnie austra-
lienne arrivé de Sydney, tous les autres bàtiments ap-
partenaient à la Compagnie Péninsulaire et Orientale.
Le 8 février il est arrivé une barque anglaise avec du
charbon, venue en 6 mois de New-York, et le 22 mars
-une autre de Sunderland en 5 mois, également chargée
de charbon.
DÉPARTS.
Nombre Nombre Alarchandise7. Argent. Valeur
des des Nombre Nombre en livres
passagrrs. valises. des colis. des caisses. Ileelins.
1856. Pour
7 déc. Calcutta. 135 154 590 600 171,795
7 Bombay. 51 103 932 1,766 465,609
28) » 55 69 167 1,792 464,098
28 » Calcutta. 128 418 724 1,657 469,832
1857.
7 janv. Bombay. 49 85 345 1,796 479,776
7 « Calcutta. 110 195 531 161 57,612
22 « Bombay. 43 129 158 965 250,800
22 » Calcutta. 163 370 773 1,004 304,004
7 fcv. Bombay. 65 Q 153 913 240,494
7 » Calcutta. 116 234 450 814 244,255
25 » Bombay. 37 164 264 1,409 395,327
25 » Calcutta. 116 374 810 2,871 819,315
9 mars. Bombay. 32 69 311 1,120 299,340
9 # Calcutta. 87 211 505 1,800 491,260
22 » Bombay, 36 134 236 649 174,113
23 >, Calcutta. 102 350 799 2,927 813,372
Ces départs ont été effectués par les vapeurs de la
Compagnie Péninsulaire et Orientale.
*G. WAGENER.
Le Gérant, ERNEST DESPLACES.
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