Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-06-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juin 1857 10 juin 1857
Description : 1857/06/10 (A2,N24). 1857/06/10 (A2,N24).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306239
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
184 L'ISTHME DE SUEZ,
l'écart jusqu'à ce qu'il connût l'opinion des différentes classes
commerciales à ce suj et.
B M. ROGERSON. Alors cette entreprise n'a pas de rapport
avec le gouvernement français. -
» M. LANGE. Je vous ai dit clairement que M. de Lesseps n'est
aucunement lié avec le gouvernement français, mais qu'il est
seulement autorisé par le Vice-roi d'Egypte à recueillir ces
expressions d'opinion, et qu'il n'a absolument rien à faire
en particulier avec le gouvernement français (applaudisse-
ments).
» M. ROGERSON s'est déclaré satisfait de cette explication, et
a appuyé la résolution qui a été adoptée à l'unanimité.
» M. LOCKEY HARLE a dit qu'il était heureux de proposer un
vote de remercîments pour le gentleman distingué qui était
venu parmi eux pour attirer leur attention sur ce beau projet;
que M. de Lesseps méritait les remercîments de l'assemblée
pour la manière admirable dont il avait présenté l'affaire;
qu'évidemment c'était un grand projet et très-avantageux
pour le monde civilisé ; qu'il avait la confiance qu'il n'y aurait
point de jalousies nationales dans cette affaire, et que la
meilleure preuve qu'une telle chose n'existait pas était celle à
laquelle M. Rogerson avait fait allusion, savoir : que ce gent-
leman (gentleman de science et de connaissance) vient ici
pour exposer ses intentions au public de ce pays et lui deman-
der son concours, non pas pour le capital, mais pour l'opi-
nion ; qu'il était très-content de proposer ce vote de remer-
ciments pour M. de Lesseps, et qu'il désirait que son excellent
ami M. Lange fût compris dans le vote, et qu'il espérait
que M. Lange concourrait longtemps avec M. de Lesseps pour
mener à fin cette entreprise (vifs applaudissements).
Il M. GLYNN a appuyé la résolution et a fait remarquer que son
ami M. Harle avait anticipé ce qu'il avait voulu dire relati-
vement à son ami M. Lange, Il pensait que ce n'était pas la
moindre preuve de l'excellence de cette entreprise qui était don-
née par ce fait, que M. Lange avait quitté la route tranquille du
commerce pour paraître devant eux revêtu d'un caractère qui
convenait plutôt à sa profession (de M. Glynn, avocat) qu'à
celle de M. Lange (applaudissements). Il pensait que l'avan-
tage de cette entreprise pouvait être exprimé par une seule
parole : « Comme M. Waghorn a ouvert la route de l'Over-
» land pour les passagers, ainsi M. de Lesseps ouvrira cette
» route pour les marchandises (applaudissements). aEt s'ils con-
sidéraient les difficultés que M. Waghorn a rencontrées depuis
1839 jusqu'à l'année où il réussit enfin, et s'ils considé-
raient l'opposition, l'indifférence et la négligence que rencon-
traient ces efforts , alors ce devait être un sujet de satisfaction
pour eux et un gage de la réussite de l'entreprise; que le pro-
jet était placé sous les hauts auspices "de M. de Lesseps.
M. de Lesseps avait été un travailleur très-actif et zélé pour
cette cause ; et s'ils réussissaient à obtenir ce canal, ils le de-
vraient à M. de Lesseps, comme ils devaient à M. Waghorn
la route des passagers.
» Le vote a été adopté avec de vifs applaudissements.
» M. LANGE a dit que M. de Lesseps (qui n'était pas en état
de parler couramment l'anglais) et lui-même étaient très-re-
connaissants de la manière dont le sujet avait été accueilli, du
profond intérêf qu'ils y avaient pris, et des résolutions tmpor-
tantes et encourageantes qu'ils avaient arrêtées, et qui étaient
peut-être plus importantes que toutes les résolutions prises
^utre^gSfejî^l ^^Lesseps gar d erait certainement un souvenir
~gret Ir venu en étran g er parmi eux, il était pro-
îraant de leur amabilité. Il conc l ut en pro-
e Wcnerclmerts au Maire, pour son excel-
I^te«^t|^ rassemblée.
» M. de Lesseps a appuyé la résolution, qui a été adoptée
par acclamation.
» Le meeting s'est ensuite séparé.
» Nous ajoutons que la grande table, à l'intérieur des bancs
de Guildhall, était couverte de cartes et plans des localités et
des travaux projetés, ainsi que de publications faites sur ce
sujet par M. de Lesseps, dont les explications sont claires,
judicieuses et très-bien présentées, et contenant les rapports
des ingénieurs et autres sur lesquels le projet est basé. »
Le lendemain du meeting, dont on vient de lire
les détails, le Gateshead Observer, samedi 30 mai 1857,
publiait l'article suivant sur le canal de Suez :
« Nous avons eu' parmi nous, à Newcastle sur Tyne,
M. Ferdinand de Lesseps, le concessionnaire du canal de
Suez, venu pour établir son projet et demander un jugement.
Le Vice-roi d'Egypte est soucieux de connaître comment le
monde civilisé se prononcera sur ce projet. Il appartient à
M. de Lesseps de faire savoir à S. A. le Vice-roi ce que l'on
dit en Angleterre. Ce que Newcastle a dit est publié dans
une autre de nos colonnes.
» Newcastle pense que ce serait une belle chose d'être à
quelques milliers de milles plus proches par mer de Suez,
d'Aden et de l'Inde, que l'on ne l'est aujourd'hui. C'est pour
cela qu'elle se prononce en faveur de l'exécution d'un canal
maritime de la Méditerranée à la mer Rouge, ouvrage que
des ingénieurs de distinction, de Paris, Londres, Vienne, et
de la Haye, après inspection et visite des lieux, ont déclaré
ne pas être le une chose difficile, » et dont le succès n'est
point douteux. « Le temps, disent-ils, n'est pas fort éloigné
» où la marine marchande, changeant de forme pour l'ac-
» cornplissement des longs voyages ( l'hélice étant désormais
i) la principale force motrice employée pour la navigation)
» viendra demander l'ouverture de cette nouvelle route, qui
n donnera des facilités considérables et des profits immenses.
» Ce n'est point le canal de Suez qui hâtera cette transforma-
» tion; au contraire ce seront les navires à hélice qui, par
» leur augmentation, nécessiteront l'enlèvement de cette bar-
» rière. Il n'est pas possihle qu'un obstacle aussi insignifiant
» que cette étendue de terrain parfaitement uni, à peine de
» trente lieues , puisse continuer encore beaucoup plus long-
» temps à être un obstacle à des résultats si évidents et si
« profitables. Un grand canal maritime, présentant un pas-
» sage facile, toujours ouvert et toujours sûr, est une œuvre
,) qui, dans l'état actuel des relations commerciales du
» monde, est réclamée par le monde civilisé. »
n Il ne peut y avoir de doute qu'un tel canal ne soit un
des plus grands avantages qui puissent être assurés à tout
l'univers, et plus spécialement à notre empire de l'Inde et à
nous-mêmes; car les longs, ennuyeux et dangereux passages
entre l'Europe et l'Orient enchérissent infailliblement les prix
des marchandises et apportent des empêchements au com-
merce entre les deux plus grandes parties du royaume bri-
tannique , dont les intérêts et les bénéfices dépendent de
l'intimité de leurs relations et de la fréquence des transac-
tions.
Il M. Plummer a rendu un grand service en appelant
l'attention de M. Ferd. de Lesseps sur la question des droits
du canal.
» La concession ou la charte du Vice-roi d'Egypte pour
l'établissement du canal stipule avec raison que les navires de
toutes les nations doivent être traités sur le même pied, en ce
qui concerne les droits aussi bien que sous tout autre égard;
mais la question est de savoir si des navires avec chargements
l'écart jusqu'à ce qu'il connût l'opinion des différentes classes
commerciales à ce suj et.
B M. ROGERSON. Alors cette entreprise n'a pas de rapport
avec le gouvernement français. -
» M. LANGE. Je vous ai dit clairement que M. de Lesseps n'est
aucunement lié avec le gouvernement français, mais qu'il est
seulement autorisé par le Vice-roi d'Egypte à recueillir ces
expressions d'opinion, et qu'il n'a absolument rien à faire
en particulier avec le gouvernement français (applaudisse-
ments).
» M. ROGERSON s'est déclaré satisfait de cette explication, et
a appuyé la résolution qui a été adoptée à l'unanimité.
» M. LOCKEY HARLE a dit qu'il était heureux de proposer un
vote de remercîments pour le gentleman distingué qui était
venu parmi eux pour attirer leur attention sur ce beau projet;
que M. de Lesseps méritait les remercîments de l'assemblée
pour la manière admirable dont il avait présenté l'affaire;
qu'évidemment c'était un grand projet et très-avantageux
pour le monde civilisé ; qu'il avait la confiance qu'il n'y aurait
point de jalousies nationales dans cette affaire, et que la
meilleure preuve qu'une telle chose n'existait pas était celle à
laquelle M. Rogerson avait fait allusion, savoir : que ce gent-
leman (gentleman de science et de connaissance) vient ici
pour exposer ses intentions au public de ce pays et lui deman-
der son concours, non pas pour le capital, mais pour l'opi-
nion ; qu'il était très-content de proposer ce vote de remer-
ciments pour M. de Lesseps, et qu'il désirait que son excellent
ami M. Lange fût compris dans le vote, et qu'il espérait
que M. Lange concourrait longtemps avec M. de Lesseps pour
mener à fin cette entreprise (vifs applaudissements).
Il M. GLYNN a appuyé la résolution et a fait remarquer que son
ami M. Harle avait anticipé ce qu'il avait voulu dire relati-
vement à son ami M. Lange, Il pensait que ce n'était pas la
moindre preuve de l'excellence de cette entreprise qui était don-
née par ce fait, que M. Lange avait quitté la route tranquille du
commerce pour paraître devant eux revêtu d'un caractère qui
convenait plutôt à sa profession (de M. Glynn, avocat) qu'à
celle de M. Lange (applaudissements). Il pensait que l'avan-
tage de cette entreprise pouvait être exprimé par une seule
parole : « Comme M. Waghorn a ouvert la route de l'Over-
» land pour les passagers, ainsi M. de Lesseps ouvrira cette
» route pour les marchandises (applaudissements). aEt s'ils con-
sidéraient les difficultés que M. Waghorn a rencontrées depuis
1839 jusqu'à l'année où il réussit enfin, et s'ils considé-
raient l'opposition, l'indifférence et la négligence que rencon-
traient ces efforts , alors ce devait être un sujet de satisfaction
pour eux et un gage de la réussite de l'entreprise; que le pro-
jet était placé sous les hauts auspices "de M. de Lesseps.
M. de Lesseps avait été un travailleur très-actif et zélé pour
cette cause ; et s'ils réussissaient à obtenir ce canal, ils le de-
vraient à M. de Lesseps, comme ils devaient à M. Waghorn
la route des passagers.
» Le vote a été adopté avec de vifs applaudissements.
» M. LANGE a dit que M. de Lesseps (qui n'était pas en état
de parler couramment l'anglais) et lui-même étaient très-re-
connaissants de la manière dont le sujet avait été accueilli, du
profond intérêf qu'ils y avaient pris, et des résolutions tmpor-
tantes et encourageantes qu'ils avaient arrêtées, et qui étaient
peut-être plus importantes que toutes les résolutions prises
^utre^gSfejî^l ^^Lesseps gar d erait certainement un souvenir
~gret Ir venu en étran g er parmi eux, il était pro-
îraant de leur amabilité. Il conc l ut en pro-
e Wcnerclmerts au Maire, pour son excel-
I^te«^t|^ rassemblée.
» M. de Lesseps a appuyé la résolution, qui a été adoptée
par acclamation.
» Le meeting s'est ensuite séparé.
» Nous ajoutons que la grande table, à l'intérieur des bancs
de Guildhall, était couverte de cartes et plans des localités et
des travaux projetés, ainsi que de publications faites sur ce
sujet par M. de Lesseps, dont les explications sont claires,
judicieuses et très-bien présentées, et contenant les rapports
des ingénieurs et autres sur lesquels le projet est basé. »
Le lendemain du meeting, dont on vient de lire
les détails, le Gateshead Observer, samedi 30 mai 1857,
publiait l'article suivant sur le canal de Suez :
« Nous avons eu' parmi nous, à Newcastle sur Tyne,
M. Ferdinand de Lesseps, le concessionnaire du canal de
Suez, venu pour établir son projet et demander un jugement.
Le Vice-roi d'Egypte est soucieux de connaître comment le
monde civilisé se prononcera sur ce projet. Il appartient à
M. de Lesseps de faire savoir à S. A. le Vice-roi ce que l'on
dit en Angleterre. Ce que Newcastle a dit est publié dans
une autre de nos colonnes.
» Newcastle pense que ce serait une belle chose d'être à
quelques milliers de milles plus proches par mer de Suez,
d'Aden et de l'Inde, que l'on ne l'est aujourd'hui. C'est pour
cela qu'elle se prononce en faveur de l'exécution d'un canal
maritime de la Méditerranée à la mer Rouge, ouvrage que
des ingénieurs de distinction, de Paris, Londres, Vienne, et
de la Haye, après inspection et visite des lieux, ont déclaré
ne pas être le une chose difficile, » et dont le succès n'est
point douteux. « Le temps, disent-ils, n'est pas fort éloigné
» où la marine marchande, changeant de forme pour l'ac-
» cornplissement des longs voyages ( l'hélice étant désormais
i) la principale force motrice employée pour la navigation)
» viendra demander l'ouverture de cette nouvelle route, qui
n donnera des facilités considérables et des profits immenses.
» Ce n'est point le canal de Suez qui hâtera cette transforma-
» tion; au contraire ce seront les navires à hélice qui, par
» leur augmentation, nécessiteront l'enlèvement de cette bar-
» rière. Il n'est pas possihle qu'un obstacle aussi insignifiant
» que cette étendue de terrain parfaitement uni, à peine de
» trente lieues , puisse continuer encore beaucoup plus long-
» temps à être un obstacle à des résultats si évidents et si
« profitables. Un grand canal maritime, présentant un pas-
» sage facile, toujours ouvert et toujours sûr, est une œuvre
,) qui, dans l'état actuel des relations commerciales du
» monde, est réclamée par le monde civilisé. »
n Il ne peut y avoir de doute qu'un tel canal ne soit un
des plus grands avantages qui puissent être assurés à tout
l'univers, et plus spécialement à notre empire de l'Inde et à
nous-mêmes; car les longs, ennuyeux et dangereux passages
entre l'Europe et l'Orient enchérissent infailliblement les prix
des marchandises et apportent des empêchements au com-
merce entre les deux plus grandes parties du royaume bri-
tannique , dont les intérêts et les bénéfices dépendent de
l'intimité de leurs relations et de la fréquence des transac-
tions.
Il M. Plummer a rendu un grand service en appelant
l'attention de M. Ferd. de Lesseps sur la question des droits
du canal.
» La concession ou la charte du Vice-roi d'Egypte pour
l'établissement du canal stipule avec raison que les navires de
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