Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-06-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juin 1857 10 juin 1857
Description : 1857/06/10 (A2,N24). 1857/06/10 (A2,N24).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306239
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 191
tions faites dernièrement d'Angleterre n'étaient pas considé-
rables. Le mouvement en faveur de l'établissement d'un tarif
uniforme pour toutes les colonies australiennes continuait; et
on regardait comme probable la ponclusion d'un arrangement
à ce sujet dans le cours de cette année.
» Le trésorier colonial a fait son rapport financier, qui
prévoit un excédant de revenu de 85,000 livres sterl. pour
l'année j857, et qui est dû aux grandes réductions qui
ont eu lieu dans les établissements du gouvernement. Les dé-
penses, évaluées à 3,300,000 livres stert., comprenaient
1,157,390 livres sterl. pour travaux publics et 281,000 pour
l'immigration. On disait que le gouvernement se propo-
sait d'établir une banque publique; mais les détails n'ont
point encore transpiré. On disait aussi qu'il se proposait d'au-
toriser des emprunts pour la construction de chemins de
fer.
La valeur totale de l'or reçu par les escortes, pour les
trois mois écoulés du 6 septembre au 5 décembre, a été de
2,620,652 livres sterl. ; ce qui donne un excédant de 2,876
livres sterl. sur l'époque correspondante de 1855.
On voit que la situation de l'Australie est très- prospère. Il
paraît qu'il n'en est pas de même en Tasmanie.
Voici ce que dit encore le Times sur cette dernière colonie:
« Nous avons reçu les journaux d'Hobart-Town et ceux de
Launcestoll. Dans l'assemblée législative, le trésorier colonial
a déposé les documents des produits financiers, il paraîtrait,
d'après les conclusions de l'honorable membre, que les re-
venus, qui pour 1856 avaient été évalués devoir produire
368,512 livres sterl., ne produiront pas plus de 260,000 livres.
Les dépenses coloniales ont été arrêtées à 310,037 livres sterl. ;
et le trésorier colonial a affirmé que les finances de Tasmanie
n'avaient jamais été dans un état plus critique. M. Maxwell
Miller a fait connaître son intention de proposer un bill dé-
fendant à toute personne engagée dans des opérations com-
merciales de remplir les fonctions de trésorier colonial. a
- La France est, à l'égard du tarif joint au traité que
M. do Montigny a récemment conclu avec le royaume de Siam,
comme à tous autres égards, au nombre des nations les plus
favoijsées. Le roi de Sjam, de même que son frère, qui par-
tage avec lui le pouvoir suprême, est animé des meilleures
intentions.
Le 20 décernée dernier, un événement qui impressionne
toujours vivement la popr et la ville venait d'arriver. L'élé-
phant sacré, objet d'une véneration particulière, était mort
d'une manière inexplicable. Il avait succédé le 8 septembre
1855 à un éléphant dont l'existence avait été de 33 ans;
et comme il était tout jeune, les prêtres ne pouvaient expli-
quer sa fin inattendue.
La mort de cet animal avait donné lieu à des cérémonies
funèbres dont la durée ordinaire fst de trois jours; après la
fin de ces cérémonies, ses crins, ses défensps et sa ppaij ont
été partagés entre les prêtres et les grands du royaume
pour lesquels ces sortes ds présents sont un grand titre
d'honneur.
Le roi, voulant se mettre plus directement en communica-
tion avec l'Europe, vient de décider l'envoi d'un ambassadeur
extraordinaire qui se rendra en France et en Angleterre. Sop
choix est tombé sur un des principaux officiers de sa cptir,
Ghibbel-Ahaka, qui connaît bien les habitudes et les mœurs
européennes. Il prendra passage sur un navire anglais, dont
le départ est annoncé pour les premiers jours du mois de jan-
vier prochain.
— Une lettre des frontières d'Arabie apporte des nouvelles
assez intéressantes.
On avait appris, depuis quelques jours, la mort de Saïd-
Ebne, iman de Mascate et de Zanzibar; et aussitôt son fils
aîné, Hilal-Sebdou, qui habite Mascate, s'était fait proclamer
dans cette ville à sa place.
Les États de l'iman de Mascate comprennent, indépendam-
ment de cette ville et de son territoire, une partie du Moghes-
tan dans l'Iran, les îles de Kischm et d'Ormus, sous la sou-
veraineté de la Perse, plusieurs places fortes de la côte
d'Afrique et l'ile de Zanzibar en toute propriété.
Cette île, située dans l'Afrique orientale, près de la côte
du royaume de Zanguéhar et sur la mer df's Indes, est un
point commercial et maritime très-important. Elle était la
résidence d'un des fils de l'iman Saïd-Aledjid, qui, comme
nous l'avons dit, s'est également fait proclamer à la place de
son père.
Si les deux frères n'entrent pas en arrangement, les vastes
États de l'iman de Mascate formeront désormais deux Etats
séparés.
Le Sultan de Mascate est mort en mer, à bord d'une de
ses frégates. Voici quelques détails sur la puissance de ce
personnage, dont le nom arabe était Saïd-Ehne-Sultan :
La puissance du Sutfan de Mascate s'étend d'abord sur les
côtes d'Afrique, depuis Quérimbe jusqu'à Guardafui, puis le
long de la mer des Indes et du golfe Persique, c'est-à-dire
sur près de 10 millions d'hommes.
L'ile de Zanzibar, dont l'iman habitait ordinairement la
capitale, Sawoychcl, renferme, dit-on, 500 mille habitants.
Le revenu du Sultan est, à ce qu'on suppose, d'une cen-
taine de millions de francs.
Sa marine se cpmppse d'une quarantainp de bâtiments de
guerre et son armée de 20,0QQ hommes environ ; plie est
susceptible d'être portée à 200,QOQ hommes an besoin. Les
navires ont été construits soit à Cochin, soit à Bombay, soit à
Zanzibar. En général, ils n'ont pas à bord toute leur artil-
lerie; mais elle existe à terre.
Le Sultan de Mapçate n'a pas d'héritiers légitimes, mais il
a eu de deux concubines un grand nombre de fils et de filles.
L'aîné, Hilal) peut avoir aujourd'hui quarante-deux ans; il
a fait, en 1845, un voyage en Angleterre; il est, dit-on, actif,
intelligent et courageux.
- Nous empruntons au Times du 29 mai quelques çurieux
détails sur la marine commerciale anglaise.
Statistique sur la navigation du Royaume Uni. — « Le
31 décembre 1856, il avait été enregistré dans tous les ports
d'Angleterre : 6,479 navires à voiles, jaugeant 196 mille
275 tonnes (navires de 50 tonnes et au-dessous), et 12,027
navires à voiles, jaugeant 2,989,121 tonnes (navires au-des-
sus de 50 tonnes). Il y avait encore d'enregistrés 529 vapeurs,
jaugeant 12,884 tonnes (bateaux de 50 tonnes et au-dessous),
et 743 vapeurs, jaugeant 262,751 tonnes (bâtiments au-dessus
de 50 tpnnes). En Ecosse, il y avait 1,097 navires à voiles
au-dessous, et 1,987 au-dessus de 50 tonnes; et 51 vapeurs
au-dessous et 219 au-dessus de 50 tonnes. En Irlande, il y
avait 1,010 navires à voiles au-dessous et 1,048 au-dessus de
50 tonnes, et 25 vapeurs au-dessous, et 120 au-dessus de
50 tonnes.
„ Sont entrés en Angleterre en 1856, par cabotage,
93,328 navires anglais de 7,253,608 tonnes, et 262 navires
étrangers, de 45,901 tonnes; tandis que 106,896 navires
anglais, de 8,170,971 tonnes, et 85 navires étrangers, de
tions faites dernièrement d'Angleterre n'étaient pas considé-
rables. Le mouvement en faveur de l'établissement d'un tarif
uniforme pour toutes les colonies australiennes continuait; et
on regardait comme probable la ponclusion d'un arrangement
à ce sujet dans le cours de cette année.
» Le trésorier colonial a fait son rapport financier, qui
prévoit un excédant de revenu de 85,000 livres sterl. pour
l'année j857, et qui est dû aux grandes réductions qui
ont eu lieu dans les établissements du gouvernement. Les dé-
penses, évaluées à 3,300,000 livres stert., comprenaient
1,157,390 livres sterl. pour travaux publics et 281,000 pour
l'immigration. On disait que le gouvernement se propo-
sait d'établir une banque publique; mais les détails n'ont
point encore transpiré. On disait aussi qu'il se proposait d'au-
toriser des emprunts pour la construction de chemins de
fer.
La valeur totale de l'or reçu par les escortes, pour les
trois mois écoulés du 6 septembre au 5 décembre, a été de
2,620,652 livres sterl. ; ce qui donne un excédant de 2,876
livres sterl. sur l'époque correspondante de 1855.
On voit que la situation de l'Australie est très- prospère. Il
paraît qu'il n'en est pas de même en Tasmanie.
Voici ce que dit encore le Times sur cette dernière colonie:
« Nous avons reçu les journaux d'Hobart-Town et ceux de
Launcestoll. Dans l'assemblée législative, le trésorier colonial
a déposé les documents des produits financiers, il paraîtrait,
d'après les conclusions de l'honorable membre, que les re-
venus, qui pour 1856 avaient été évalués devoir produire
368,512 livres sterl., ne produiront pas plus de 260,000 livres.
Les dépenses coloniales ont été arrêtées à 310,037 livres sterl. ;
et le trésorier colonial a affirmé que les finances de Tasmanie
n'avaient jamais été dans un état plus critique. M. Maxwell
Miller a fait connaître son intention de proposer un bill dé-
fendant à toute personne engagée dans des opérations com-
merciales de remplir les fonctions de trésorier colonial. a
- La France est, à l'égard du tarif joint au traité que
M. do Montigny a récemment conclu avec le royaume de Siam,
comme à tous autres égards, au nombre des nations les plus
favoijsées. Le roi de Sjam, de même que son frère, qui par-
tage avec lui le pouvoir suprême, est animé des meilleures
intentions.
Le 20 décernée dernier, un événement qui impressionne
toujours vivement la popr et la ville venait d'arriver. L'élé-
phant sacré, objet d'une véneration particulière, était mort
d'une manière inexplicable. Il avait succédé le 8 septembre
1855 à un éléphant dont l'existence avait été de 33 ans;
et comme il était tout jeune, les prêtres ne pouvaient expli-
quer sa fin inattendue.
La mort de cet animal avait donné lieu à des cérémonies
funèbres dont la durée ordinaire fst de trois jours; après la
fin de ces cérémonies, ses crins, ses défensps et sa ppaij ont
été partagés entre les prêtres et les grands du royaume
pour lesquels ces sortes ds présents sont un grand titre
d'honneur.
Le roi, voulant se mettre plus directement en communica-
tion avec l'Europe, vient de décider l'envoi d'un ambassadeur
extraordinaire qui se rendra en France et en Angleterre. Sop
choix est tombé sur un des principaux officiers de sa cptir,
Ghibbel-Ahaka, qui connaît bien les habitudes et les mœurs
européennes. Il prendra passage sur un navire anglais, dont
le départ est annoncé pour les premiers jours du mois de jan-
vier prochain.
— Une lettre des frontières d'Arabie apporte des nouvelles
assez intéressantes.
On avait appris, depuis quelques jours, la mort de Saïd-
Ebne, iman de Mascate et de Zanzibar; et aussitôt son fils
aîné, Hilal-Sebdou, qui habite Mascate, s'était fait proclamer
dans cette ville à sa place.
Les États de l'iman de Mascate comprennent, indépendam-
ment de cette ville et de son territoire, une partie du Moghes-
tan dans l'Iran, les îles de Kischm et d'Ormus, sous la sou-
veraineté de la Perse, plusieurs places fortes de la côte
d'Afrique et l'ile de Zanzibar en toute propriété.
Cette île, située dans l'Afrique orientale, près de la côte
du royaume de Zanguéhar et sur la mer df's Indes, est un
point commercial et maritime très-important. Elle était la
résidence d'un des fils de l'iman Saïd-Aledjid, qui, comme
nous l'avons dit, s'est également fait proclamer à la place de
son père.
Si les deux frères n'entrent pas en arrangement, les vastes
États de l'iman de Mascate formeront désormais deux Etats
séparés.
Le Sultan de Mascate est mort en mer, à bord d'une de
ses frégates. Voici quelques détails sur la puissance de ce
personnage, dont le nom arabe était Saïd-Ehne-Sultan :
La puissance du Sutfan de Mascate s'étend d'abord sur les
côtes d'Afrique, depuis Quérimbe jusqu'à Guardafui, puis le
long de la mer des Indes et du golfe Persique, c'est-à-dire
sur près de 10 millions d'hommes.
L'ile de Zanzibar, dont l'iman habitait ordinairement la
capitale, Sawoychcl, renferme, dit-on, 500 mille habitants.
Le revenu du Sultan est, à ce qu'on suppose, d'une cen-
taine de millions de francs.
Sa marine se cpmppse d'une quarantainp de bâtiments de
guerre et son armée de 20,0QQ hommes environ ; plie est
susceptible d'être portée à 200,QOQ hommes an besoin. Les
navires ont été construits soit à Cochin, soit à Bombay, soit à
Zanzibar. En général, ils n'ont pas à bord toute leur artil-
lerie; mais elle existe à terre.
Le Sultan de Mapçate n'a pas d'héritiers légitimes, mais il
a eu de deux concubines un grand nombre de fils et de filles.
L'aîné, Hilal) peut avoir aujourd'hui quarante-deux ans; il
a fait, en 1845, un voyage en Angleterre; il est, dit-on, actif,
intelligent et courageux.
- Nous empruntons au Times du 29 mai quelques çurieux
détails sur la marine commerciale anglaise.
Statistique sur la navigation du Royaume Uni. — « Le
31 décembre 1856, il avait été enregistré dans tous les ports
d'Angleterre : 6,479 navires à voiles, jaugeant 196 mille
275 tonnes (navires de 50 tonnes et au-dessous), et 12,027
navires à voiles, jaugeant 2,989,121 tonnes (navires au-des-
sus de 50 tonnes). Il y avait encore d'enregistrés 529 vapeurs,
jaugeant 12,884 tonnes (bateaux de 50 tonnes et au-dessous),
et 743 vapeurs, jaugeant 262,751 tonnes (bâtiments au-dessus
de 50 tpnnes). En Ecosse, il y avait 1,097 navires à voiles
au-dessous, et 1,987 au-dessus de 50 tonnes; et 51 vapeurs
au-dessous et 219 au-dessus de 50 tonnes. En Irlande, il y
avait 1,010 navires à voiles au-dessous et 1,048 au-dessus de
50 tonnes, et 25 vapeurs au-dessous, et 120 au-dessus de
50 tonnes.
„ Sont entrés en Angleterre en 1856, par cabotage,
93,328 navires anglais de 7,253,608 tonnes, et 262 navires
étrangers, de 45,901 tonnes; tandis que 106,896 navires
anglais, de 8,170,971 tonnes, et 85 navires étrangers, de
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