Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-05-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 mai 1857 25 mai 1857
Description : 1857/05/25 (A2,N23). 1857/05/25 (A2,N23).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530622w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 167
Le Lloyd français du 7 mai, en reproduisant cette
note, ajoute :
» Après la publication du projet qu'on vient de lire, a eu
lieu à Rotterdam une réunion des principaux commerçants et
armateurs, ainsi que des présidents des Chambres de com-
merce, tant de cette ville que de Schiedam et de Dordrecht, et
il a été formé une commission chargée d'examiner les propo-
sitions du ministre des colonies. Le prince Henri, des Pays-
Bas, en a été nommé le président. » -
G. WAGENER.
LE CHEMIN DE FER DE L'EUPHRATE.
On lit dans une correspondance particulière de la
Presse d'Orient du 27 avril :
« Alexandrette, 14 avril.
» Des ordres partis de la direction du chemin de fer de
l'Euphrate ont rappelé en Angleterre les deux ingénieurs an-
glais, MM. Mac-Neil et Howe.
n Ils se rendent d'abord à Constantinople avec le major
interprète Seïd Ali.
- » Depuis Suédié jusqu'à Antioche, les plans du chemin de
fer sont terminés et la ligne est tracée ; pour être exact, la
ligne part de Karabjak et aboutit à Soussa à une heure et
demie d'Antioche.
» Le port ne sera point placé, comme on l'avait pensé
d'abord, à Suédié; les ingénieurs pensent que Karabjak pré-
sentera plus d'avantages sous tous les rapports ; mais il y
aura des travaux assez considérables à exécuter.
» Après avoir terminé ces travaux, les ingénieurs se sont
établis à Antioche, dans une caserne qui leur a été affectée.
Ces messieurs se louent beaucoup de l'accueil qu'ils ont reçu
partout et de l'amistaince que leur a donnée la population. Il
paraît que leur départ a causé un grand désappointement
dans le pays ; beaucoup d'ouvriers de l'intérieur s'étaient
préparés à partir.
» MM. Mac-Neil et Howe avaient d'abord l'intention de
rentrer à Constantinople parterre, pour calculer, je crois,
exactement les distances, généralement mal connues; en
même temps ils auraient fait un voyage d'exploration dans les
contrées déjà signalées comme renfermant du fer, du cuivre
ou dû charbon, et surtout du côté d'Adana.
» Le long du tracé du chemin de fer des recherches som-
maires de mines ont été faites, A deux heures et demie de la
mer, dans une gorge creusée par l'Oronte, que le chemin de
fer franchira sur un pont, on a trouvé une mine d'émeri qui
semble assez riche.
» La mise à exécution du plan présentera des difficultés ;
car le chemin doit passer parmi les propriétés des aïans et
des éfendis d'Antioche, dont je vous ai déjà parlé comme
d'un terrible fléau pour le pays. Ces hommes exercent un
véritable pouvoir dans la contrée, et il faudra compter avec
leurs exigences. »
Nous extrayons de deux lettres, datées de llaiioulli
le 27 avril 1857, les passages suivants :
« Je ne puis trop comprendre ce qui advient au chemin de
fer de l'Euphrate; mais des difficultés sérieuses doivent s'être
produites en Angleterre ; le fait est que les deux ingénieurs
qui avaient été chargés du tracé, après avoir placé les jalons
sur un parcours de quatre à cinq lieues, les ont fait arracher
il y a quelques jours et se sont embarqués à Alexandrette le
16 de ce mois sur le vapeur le Jourdain , pour se rendre en
Angleterre, sans pouvoir expliquer l'ordre qui les rappelle
précisément au moment où la saison leur aurait permis de
continuer les travaux sans interruption. Ce départ tend à con-
firmer le bruit qui circule déjà depuis quelque temps à Alep,
que le projet pourrait bien n'être pas poursuivi.
» Je reviens d'Alexandrette, où j'ai assisté à l'embarque-
ment des deux ingénieurs chargés du "tracé du chemin de fer
de l'Euphrate, M. Mac-Neil fils, et le capitaine ;Howe. Ces
messieurs n'avaient placé les jalons que jusqu'à Antioche,
c'est-à-dire sur un parcours de quatre à cinq lieues environ,
lorsqu'ils ont reçu l'ordre de rentrer en Angleterre. Le départ
précipité de ces messieurs est assez difficile à expliquer, puis-
qu'on entre actuellement dans la saison de l'année où les tra-
vaux pouvaient être poussés avec le plus d'activité.
» Pour les hommes éclairés, le chemin de fer de l'Euphrate
ne pouvait jamais être un concurrent pour le canal de Suez.
- Les deux entreprises n'ont rien à craindre l'une de l'autre ; et
elles pouvaient au contraire s'aider mutuellement. Le chemin
de l'Euphrate n'avait fait qu'une diversion dans les esprits.
Le gouvernement anglais n'aura pas moins largement con-
tribué à appeler l'attention publique sur la nécessité d'une
voie plus directe avec les Indes, et ceci ne peut que rendre
plus certain le succès du percement de l'isthme de Suez. Il
On lit dans la Presse d'Orient du 3 mai :
« M. Mac Neil et le capitaine Howe, ingénieurs du chemin
de fer de la vallée de l'Euphrate, sont partis de Smyrne pour
se rendre en Angleterre. Ils ont pris passage sur l'lonio, du
Lloyd autrichien, qui doit toucher au Pirée. Le major Saïd-
Ali, qui les accompagnait en qualité d'interprète, est parti pour
Constantinople. «
G. WAGENER.
BAIE DE PÉLUSE.
OBSERVATIONS HYDROGRAPHIQUES.
DOUZIÈME RAPPORT DU CAPITAINE B. PHILIGRE'F
EN STATION DANS LA BAIE DE PÉLUSE.
Péluse, 30 avril 1857.
Monsieur,
Le temps continue à être très-beau dans le golfe, et à
l'exception de quelques orages de peu de duree, indi-
quant le changement de saison, le mois qui vient dé
s'écouler nous a donné de très-belles journées.
Depuis le 20, les brises ont généralement régné de
l'O. N. 0. à l'E. N. E. Ces brises fraîchissaient vers dix
heures du matin et diminuaient au coucher du soleil ;
les nuits ont presque toujours été calmes.
Le 24 avril, vers deux heures du matin, il s'est établi
un brouillard très-épais, et la brise était au S. E. avec
tendances vers le S. A six heures, le vent a soufflé
Le Lloyd français du 7 mai, en reproduisant cette
note, ajoute :
» Après la publication du projet qu'on vient de lire, a eu
lieu à Rotterdam une réunion des principaux commerçants et
armateurs, ainsi que des présidents des Chambres de com-
merce, tant de cette ville que de Schiedam et de Dordrecht, et
il a été formé une commission chargée d'examiner les propo-
sitions du ministre des colonies. Le prince Henri, des Pays-
Bas, en a été nommé le président. » -
G. WAGENER.
LE CHEMIN DE FER DE L'EUPHRATE.
On lit dans une correspondance particulière de la
Presse d'Orient du 27 avril :
« Alexandrette, 14 avril.
» Des ordres partis de la direction du chemin de fer de
l'Euphrate ont rappelé en Angleterre les deux ingénieurs an-
glais, MM. Mac-Neil et Howe.
n Ils se rendent d'abord à Constantinople avec le major
interprète Seïd Ali.
- » Depuis Suédié jusqu'à Antioche, les plans du chemin de
fer sont terminés et la ligne est tracée ; pour être exact, la
ligne part de Karabjak et aboutit à Soussa à une heure et
demie d'Antioche.
» Le port ne sera point placé, comme on l'avait pensé
d'abord, à Suédié; les ingénieurs pensent que Karabjak pré-
sentera plus d'avantages sous tous les rapports ; mais il y
aura des travaux assez considérables à exécuter.
» Après avoir terminé ces travaux, les ingénieurs se sont
établis à Antioche, dans une caserne qui leur a été affectée.
Ces messieurs se louent beaucoup de l'accueil qu'ils ont reçu
partout et de l'amistaince que leur a donnée la population. Il
paraît que leur départ a causé un grand désappointement
dans le pays ; beaucoup d'ouvriers de l'intérieur s'étaient
préparés à partir.
» MM. Mac-Neil et Howe avaient d'abord l'intention de
rentrer à Constantinople parterre, pour calculer, je crois,
exactement les distances, généralement mal connues; en
même temps ils auraient fait un voyage d'exploration dans les
contrées déjà signalées comme renfermant du fer, du cuivre
ou dû charbon, et surtout du côté d'Adana.
» Le long du tracé du chemin de fer des recherches som-
maires de mines ont été faites, A deux heures et demie de la
mer, dans une gorge creusée par l'Oronte, que le chemin de
fer franchira sur un pont, on a trouvé une mine d'émeri qui
semble assez riche.
» La mise à exécution du plan présentera des difficultés ;
car le chemin doit passer parmi les propriétés des aïans et
des éfendis d'Antioche, dont je vous ai déjà parlé comme
d'un terrible fléau pour le pays. Ces hommes exercent un
véritable pouvoir dans la contrée, et il faudra compter avec
leurs exigences. »
Nous extrayons de deux lettres, datées de llaiioulli
le 27 avril 1857, les passages suivants :
« Je ne puis trop comprendre ce qui advient au chemin de
fer de l'Euphrate; mais des difficultés sérieuses doivent s'être
produites en Angleterre ; le fait est que les deux ingénieurs
qui avaient été chargés du tracé, après avoir placé les jalons
sur un parcours de quatre à cinq lieues, les ont fait arracher
il y a quelques jours et se sont embarqués à Alexandrette le
16 de ce mois sur le vapeur le Jourdain , pour se rendre en
Angleterre, sans pouvoir expliquer l'ordre qui les rappelle
précisément au moment où la saison leur aurait permis de
continuer les travaux sans interruption. Ce départ tend à con-
firmer le bruit qui circule déjà depuis quelque temps à Alep,
que le projet pourrait bien n'être pas poursuivi.
» Je reviens d'Alexandrette, où j'ai assisté à l'embarque-
ment des deux ingénieurs chargés du "tracé du chemin de fer
de l'Euphrate, M. Mac-Neil fils, et le capitaine ;Howe. Ces
messieurs n'avaient placé les jalons que jusqu'à Antioche,
c'est-à-dire sur un parcours de quatre à cinq lieues environ,
lorsqu'ils ont reçu l'ordre de rentrer en Angleterre. Le départ
précipité de ces messieurs est assez difficile à expliquer, puis-
qu'on entre actuellement dans la saison de l'année où les tra-
vaux pouvaient être poussés avec le plus d'activité.
» Pour les hommes éclairés, le chemin de fer de l'Euphrate
ne pouvait jamais être un concurrent pour le canal de Suez.
- Les deux entreprises n'ont rien à craindre l'une de l'autre ; et
elles pouvaient au contraire s'aider mutuellement. Le chemin
de l'Euphrate n'avait fait qu'une diversion dans les esprits.
Le gouvernement anglais n'aura pas moins largement con-
tribué à appeler l'attention publique sur la nécessité d'une
voie plus directe avec les Indes, et ceci ne peut que rendre
plus certain le succès du percement de l'isthme de Suez. Il
On lit dans la Presse d'Orient du 3 mai :
« M. Mac Neil et le capitaine Howe, ingénieurs du chemin
de fer de la vallée de l'Euphrate, sont partis de Smyrne pour
se rendre en Angleterre. Ils ont pris passage sur l'lonio, du
Lloyd autrichien, qui doit toucher au Pirée. Le major Saïd-
Ali, qui les accompagnait en qualité d'interprète, est parti pour
Constantinople. «
G. WAGENER.
BAIE DE PÉLUSE.
OBSERVATIONS HYDROGRAPHIQUES.
DOUZIÈME RAPPORT DU CAPITAINE B. PHILIGRE'F
EN STATION DANS LA BAIE DE PÉLUSE.
Péluse, 30 avril 1857.
Monsieur,
Le temps continue à être très-beau dans le golfe, et à
l'exception de quelques orages de peu de duree, indi-
quant le changement de saison, le mois qui vient dé
s'écouler nous a donné de très-belles journées.
Depuis le 20, les brises ont généralement régné de
l'O. N. 0. à l'E. N. E. Ces brises fraîchissaient vers dix
heures du matin et diminuaient au coucher du soleil ;
les nuits ont presque toujours été calmes.
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un brouillard très-épais, et la brise était au S. E. avec
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