Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-04-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 avril 1857 25 avril 1857
Description : 1857/04/25 (A2,N21). 1857/04/25 (A2,N21).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306202
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 143
d'une quarantaine de maisons, et peut avoir cent cinquante
habitants, qui font le commerce des dattes recueillies autour
de la ville.
» Le 9, nous remîmes à la voile, et ne pouvant nous arrêter
à Antar à cause d'une très-grosse mer, nous jetions l'ancre,
le 10, dans le petit port de Wadje. La ville, qui semble être
assez grande, est sale, et elle a de cinq à six cents habitants.
n Le 11, nous reprimes notre route; et, à dater de ce jour,
nous ne devions plus quitter la ligne de rochers; dans l'après-
midi, nous passâmes auprès d'une petite île où, suivant le
reis, avait habité un santon, et pour se le rendre propice,
ayant fait faire du café, il en jeta une tasse à la mer. Les
nuits du Il et du 12 se passèrent auprès des rochers.
» Le 13, nous entrions dans le port de Yambo. Le reis nous
conseilla de ne pas quitter la barque; car, disait-il, les habi-
tants de Yambo étant très-fanatiques, il pourrait nous arriver
malheur. Malgré ces avis, nous descendîmes à terre et nous
nous dirigeâmes vers la maison du gouverneur, Reschid-Effendi,
qui nous reçut fort bien ; puis, ayant appris que je m'occupais
- d'histoire naturelle, il mit en chasse une partie de ses admi-
nistrés, qui, poussés par la crainte du bâton, m'apportèrent
beaucoup d'objets différents ; il fut cependant impossible de
lui faire comprendre à quel usage je les destinais, et à chaque
chose que je gardais, il s'écriait : « Mais cela ne se vend pas !
« mais cela ne se mange pas ! » M. Pons finit par lui dire que
c'était destiné à l'usage de la médecine ; il fut satisfait de cette
explication, et nous remarquâmes que sa considération pour
moi s'accrut de beaucoup. Ayant quitté le gouverneur, nous
retournâmes à bord, après avoir eu grand'peine à échap-
per à de nombreux malades qui, ayant appris l'arrivée d'un
médecin, voulaient absolument le consulter; je leur pres-
crivis à tous des bains de mer, dont ils semblaient avoir le plus
grand besoin.
» La partie la plus considérable de la ville est en ruines ;
beaucoup de maisons sont bâties en pierre calcaire. Le port
est ouvert et peu sûr; à son entrée se trouvent deux îlots,
habités chacun par un santon. On me raconta qu'il y a quel-
ques années ces deux saints personnages vivaient ensemble
sur un des îlots, mais qu'une querelle s'étant élevée entre eux,
ils s'étaient tellement assommés que, quand on vint les voir,
ils étaient sans connaissance. On en transporta un sur l'autre
îlot ; on lui construisit une maison, et séparation de corps fut
prononcée entre eux. Depuis ce jour, ils se contre-carrent en
tout; si l'un dit blanc, l'autre dit noir, ce qui fait que la po-
pulation de Yamho est partagée en deux camps. Le 14, nous
quittâmes, fort satisfaits, cette ville où nous devions être mal-
traités.
a Les nuits du 14 et du 15 se passèrent en mer.
» Le 16, le reis étant tombé à la mer, on mit beaucoup de
temps à le repêchert ce qui ne nous permit pas d'arriver en
tue de Djeddah avant midi. Une heure après, ayant franchi
sans accident les bas-fonds qui bordent la côte, nous débar-
quâmes dans la capitale de l'Hedjaz.
v Les environs de la ville sont arides ; le peu de fruits qu'on
y trouve, tels que des melons gros comme le poing, des pas-
tèques, des aubergines, de même que le fourrage, viennent de
la Mecque. Des bandes armées j qui tiennent pour Bout-Bled,
l'ancien grand chérif, rendent les excursions dans la cam-
pagne fort dangereuses; et si ce chef faisait une tentative sé-
rieuse, la ville elle-même ne tiendrait pas contre lui; car les
troupes turques qui s'y trouvent, très-mécontentes de n'avoir
pas été payées depuis vingt-trois mois, lui rendraient immé-
diatement les forts. L'eau de Djeddah est fort mauvaise, et ce
n'est qu'après avoir été filtrée trois ou quatre fois qu'on peut
la boire; cette eau est apportée sur des chameaux, les puits
étant fort éloignés de la ville. Un chrétien ne peut s'y procurer
que très-difficilement un domestique ; car tel Arabe qui servira
un musulman pour un thalari' (cinq francs) par mois ne
viendra pas chez un chrétien à moins de huit ou dix fois cette
somme. Les maisons sont vastes et bien construites ; elles ont
souvent deux ou trois étages. Le bazar a une très-misérable
apparence.
» Tous les ans, il vient de vingt-cinq à trente-cinq navires
à Djeddah, bricks et trois-mâts ; ils appartiennent pour la
plupart à des Hindous, sont de construction anglaise, et sou-
vent même commandés par des capitaines anglais; l'équipage
se compose le plus ordinairement de Lascars; ils apportent
des pèlerins, et leur chargement se compose de poivre et de
riz. Ne trouvant jamais un fret suffisant, ils sont obligés d'aller
à Hodeidah pour compléter leur chargement.
» Pendant le simoun, le thermomètre Fahreinheit s'élève à
110 degrés, et dans le bazar et les rues, jusqu'à 130; mais
ce vent ne souffle jamais à Djeddah que pendant quelques
heures ; on dit qu'à la Mecque ce vent dure deux ou trois jours,
et qu'il n'est pas rare que des habitants de cette ville en soient
les victimes.
« Dans les jours de calme, il s'élève, à sept heures du soir,
une brise de terre qui dure jusqu'à neuf heures; puis elle
tourne au nord-nord-ouest et dure souvent jusqu'au lende-
main trois heures, tournant alors au nord-nord-est ou au sud,
puis au sud-sud-ouest. ,
» Le 1er avril, je quittai Djeddah, sur une barque arabe,
pour me rendre à Hodeidah, et le 7 j'arrivai à Gonfoda fort
souffrant de la fièvre.
» Cette ville est petite, construite sur un terrain plat, et est
entourée de murs; on voit de chaque côté des faubourgs for-
més de huttes. La mer entre jusque dans les rues de la ville.
A trois ou quatre cents mètres de Gonfoda, il y a une petite
île assez verte, où l'on construit les embarcations des habi-
tants; elle a un aspect assez animé ; l'eau, dans cette localité,
est excellente.
» Il y a un fait à remarquer sur le cabptage de la mer
Rouge, c'est que les barques qui vont de Suez 4 Djeddah, et
vice versa, ne font que ce trajet et sont montées par des
Arabes, tandis que celles qui vont de Djeddah à Aden ne vont
pas plus haut que Djeddah, appartiennent pour la plupart à
des Mascates, et sont montées par des Lascars ; ils sont plus
vifs que les premiers et travaillent à la manœuvre avec plus
d'entrain.
y Les Arabes n'aiment pas les Anglais ; tous ceux que j'ai
vus me l'ont fait comprendre : ils croient qu'ils veulent en-
vahir leur territoire, et comme exemple ils me citaient Aden,
Bomb.ay, Calcutta. A Gonfoda, un tomme me dit : cc Vous
» autres chrétiens, vous envoyez des consuls chez nous, mais
» pourquoi faire ? » J'essayai de lui faire comprendre, que
c'était pour protéger le commerce. « Non, répondit-il, ce
n n'est pas pour cela que vous les envoyez; c'est pour prendre
» pied chez nous; car il est écrit dans nos livres qu'un jour
» les chrétiens doivent s'emparer du pays des mahométans, et
» vous ne les envoyez que pour vous en préparer les voies. »
Je tàchai de le dissuader; mais lui-même, ainsi que ceux qui
étaient présents, me quittèrent en se disant qu'il était tout
simple que je ne voulusse pas le dire.
» Avec ces idées, qui sont enracinées dans l'esprit de tous
les Arabes, tout progrès vers la civilisation est impossible, ou
du moins fort difficile ; car à toute innovation ils vous diront:
« A quoi cela sert-il? Cela vous donne un pied chez nous ;
» nous nous en sommes bien passés jusqu'ici. »
d'une quarantaine de maisons, et peut avoir cent cinquante
habitants, qui font le commerce des dattes recueillies autour
de la ville.
» Le 9, nous remîmes à la voile, et ne pouvant nous arrêter
à Antar à cause d'une très-grosse mer, nous jetions l'ancre,
le 10, dans le petit port de Wadje. La ville, qui semble être
assez grande, est sale, et elle a de cinq à six cents habitants.
n Le 11, nous reprimes notre route; et, à dater de ce jour,
nous ne devions plus quitter la ligne de rochers; dans l'après-
midi, nous passâmes auprès d'une petite île où, suivant le
reis, avait habité un santon, et pour se le rendre propice,
ayant fait faire du café, il en jeta une tasse à la mer. Les
nuits du Il et du 12 se passèrent auprès des rochers.
» Le 13, nous entrions dans le port de Yambo. Le reis nous
conseilla de ne pas quitter la barque; car, disait-il, les habi-
tants de Yambo étant très-fanatiques, il pourrait nous arriver
malheur. Malgré ces avis, nous descendîmes à terre et nous
nous dirigeâmes vers la maison du gouverneur, Reschid-Effendi,
qui nous reçut fort bien ; puis, ayant appris que je m'occupais
- d'histoire naturelle, il mit en chasse une partie de ses admi-
nistrés, qui, poussés par la crainte du bâton, m'apportèrent
beaucoup d'objets différents ; il fut cependant impossible de
lui faire comprendre à quel usage je les destinais, et à chaque
chose que je gardais, il s'écriait : « Mais cela ne se vend pas !
« mais cela ne se mange pas ! » M. Pons finit par lui dire que
c'était destiné à l'usage de la médecine ; il fut satisfait de cette
explication, et nous remarquâmes que sa considération pour
moi s'accrut de beaucoup. Ayant quitté le gouverneur, nous
retournâmes à bord, après avoir eu grand'peine à échap-
per à de nombreux malades qui, ayant appris l'arrivée d'un
médecin, voulaient absolument le consulter; je leur pres-
crivis à tous des bains de mer, dont ils semblaient avoir le plus
grand besoin.
» La partie la plus considérable de la ville est en ruines ;
beaucoup de maisons sont bâties en pierre calcaire. Le port
est ouvert et peu sûr; à son entrée se trouvent deux îlots,
habités chacun par un santon. On me raconta qu'il y a quel-
ques années ces deux saints personnages vivaient ensemble
sur un des îlots, mais qu'une querelle s'étant élevée entre eux,
ils s'étaient tellement assommés que, quand on vint les voir,
ils étaient sans connaissance. On en transporta un sur l'autre
îlot ; on lui construisit une maison, et séparation de corps fut
prononcée entre eux. Depuis ce jour, ils se contre-carrent en
tout; si l'un dit blanc, l'autre dit noir, ce qui fait que la po-
pulation de Yamho est partagée en deux camps. Le 14, nous
quittâmes, fort satisfaits, cette ville où nous devions être mal-
traités.
a Les nuits du 14 et du 15 se passèrent en mer.
» Le 16, le reis étant tombé à la mer, on mit beaucoup de
temps à le repêchert ce qui ne nous permit pas d'arriver en
tue de Djeddah avant midi. Une heure après, ayant franchi
sans accident les bas-fonds qui bordent la côte, nous débar-
quâmes dans la capitale de l'Hedjaz.
v Les environs de la ville sont arides ; le peu de fruits qu'on
y trouve, tels que des melons gros comme le poing, des pas-
tèques, des aubergines, de même que le fourrage, viennent de
la Mecque. Des bandes armées j qui tiennent pour Bout-Bled,
l'ancien grand chérif, rendent les excursions dans la cam-
pagne fort dangereuses; et si ce chef faisait une tentative sé-
rieuse, la ville elle-même ne tiendrait pas contre lui; car les
troupes turques qui s'y trouvent, très-mécontentes de n'avoir
pas été payées depuis vingt-trois mois, lui rendraient immé-
diatement les forts. L'eau de Djeddah est fort mauvaise, et ce
n'est qu'après avoir été filtrée trois ou quatre fois qu'on peut
la boire; cette eau est apportée sur des chameaux, les puits
étant fort éloignés de la ville. Un chrétien ne peut s'y procurer
que très-difficilement un domestique ; car tel Arabe qui servira
un musulman pour un thalari' (cinq francs) par mois ne
viendra pas chez un chrétien à moins de huit ou dix fois cette
somme. Les maisons sont vastes et bien construites ; elles ont
souvent deux ou trois étages. Le bazar a une très-misérable
apparence.
» Tous les ans, il vient de vingt-cinq à trente-cinq navires
à Djeddah, bricks et trois-mâts ; ils appartiennent pour la
plupart à des Hindous, sont de construction anglaise, et sou-
vent même commandés par des capitaines anglais; l'équipage
se compose le plus ordinairement de Lascars; ils apportent
des pèlerins, et leur chargement se compose de poivre et de
riz. Ne trouvant jamais un fret suffisant, ils sont obligés d'aller
à Hodeidah pour compléter leur chargement.
» Pendant le simoun, le thermomètre Fahreinheit s'élève à
110 degrés, et dans le bazar et les rues, jusqu'à 130; mais
ce vent ne souffle jamais à Djeddah que pendant quelques
heures ; on dit qu'à la Mecque ce vent dure deux ou trois jours,
et qu'il n'est pas rare que des habitants de cette ville en soient
les victimes.
« Dans les jours de calme, il s'élève, à sept heures du soir,
une brise de terre qui dure jusqu'à neuf heures; puis elle
tourne au nord-nord-ouest et dure souvent jusqu'au lende-
main trois heures, tournant alors au nord-nord-est ou au sud,
puis au sud-sud-ouest. ,
» Le 1er avril, je quittai Djeddah, sur une barque arabe,
pour me rendre à Hodeidah, et le 7 j'arrivai à Gonfoda fort
souffrant de la fièvre.
» Cette ville est petite, construite sur un terrain plat, et est
entourée de murs; on voit de chaque côté des faubourgs for-
més de huttes. La mer entre jusque dans les rues de la ville.
A trois ou quatre cents mètres de Gonfoda, il y a une petite
île assez verte, où l'on construit les embarcations des habi-
tants; elle a un aspect assez animé ; l'eau, dans cette localité,
est excellente.
» Il y a un fait à remarquer sur le cabptage de la mer
Rouge, c'est que les barques qui vont de Suez 4 Djeddah, et
vice versa, ne font que ce trajet et sont montées par des
Arabes, tandis que celles qui vont de Djeddah à Aden ne vont
pas plus haut que Djeddah, appartiennent pour la plupart à
des Mascates, et sont montées par des Lascars ; ils sont plus
vifs que les premiers et travaillent à la manœuvre avec plus
d'entrain.
y Les Arabes n'aiment pas les Anglais ; tous ceux que j'ai
vus me l'ont fait comprendre : ils croient qu'ils veulent en-
vahir leur territoire, et comme exemple ils me citaient Aden,
Bomb.ay, Calcutta. A Gonfoda, un tomme me dit : cc Vous
» autres chrétiens, vous envoyez des consuls chez nous, mais
» pourquoi faire ? » J'essayai de lui faire comprendre, que
c'était pour protéger le commerce. « Non, répondit-il, ce
n n'est pas pour cela que vous les envoyez; c'est pour prendre
» pied chez nous; car il est écrit dans nos livres qu'un jour
» les chrétiens doivent s'emparer du pays des mahométans, et
» vous ne les envoyez que pour vous en préparer les voies. »
Je tàchai de le dissuader; mais lui-même, ainsi que ceux qui
étaient présents, me quittèrent en se disant qu'il était tout
simple que je ne voulusse pas le dire.
» Avec ces idées, qui sont enracinées dans l'esprit de tous
les Arabes, tout progrès vers la civilisation est impossible, ou
du moins fort difficile ; car à toute innovation ils vous diront:
« A quoi cela sert-il? Cela vous donne un pied chez nous ;
» nous nous en sommes bien passés jusqu'ici. »
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