Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-04-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 avril 1857 25 avril 1857
Description : 1857/04/25 (A2,N21). 1857/04/25 (A2,N21).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306202
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
140 L'ISTHME DE SUEZ,
ciale se rallie peu à peu à l'opinion commerciale de toute
l'Europe. »
Le Railway-Times du 4 avril 1857 publie, outre plusieurs
de nos articles, les rapports du capitaine Philigret sur la sta-
tion de la baie de Péluse, et il fait précéder cette publication
des lignes suivantes :
« Nous avons souvent rappelé que pour explorer la baie de
Péluse sous le point de vue du mouillage, une corvette avait
été envoyée à Tineh avec ordre de rester à cette station pen-
dant tout l'hiver. La Commission internationale, après avoir
fait exécuter avec le plus grand soin un relevé de la baie, et
après une série d'observations fort habilement dirigées, s'est
prononcée dans son Rapport d'une manière très-favorable
sur la configuration de la rade de Péluse, qui, comme nos
lecteurs le savent, doit être une des entrées du canal entre la
Méditerranée et la mer Rouge. Mais le Vice-roi, poussant en-
core plus loin le désir de vérifier les conclusions arrêtées par
la Commission internationale, a décidé que la corvette reste-
rait à Tineh pendant la saison la plus orageuse de l'année; et
il a mené à bout cette résolution d'une manière heureuse
pendant tout un hiver, qui dans les eaux d'Angleterre aussi
bien que dans celles d'Egypte, a été très-mauvais pour la na-
vigation , et par conséquent très-propre à éprouver les bonnes
qualités d'un mouillage. Nous donnons plus bas une série
complète des rapports faits par le capitaine Philigret à bord
de la corvette, qui, durant les terribles tempêtes des mois de
janvier et de février, est toujours restée à la station de Tineh
sans changer de position le moins du monde et sans chasser
sur son ancre. »
Le Railway-Times publie aussi la lettre de M. Ferd. de
Lesseps à M. Kenney, que nous avons donnée plus haut.
Le Portafoglio Maltese a publié récemment une corres-
pondance d'Alexandrie, dans laquelle nous remarquons le
passage suivant :
« Il est manifeste que depuis quelque temps la presse euro-
péenne se préoccupe sérieusement de la grande entreprise du
percement de l'isthme de Suez. Quelques journaux prétendent
que le gouvernement anglais cherche par tous les moyens à
empêcher l'exécution de ce projet; néanmoins il n'y a plus de
doute qu'il ne se réalise bientôt. L'Angleterre ne saurait mé-
connaître que l'union des deux mers, par les avantages qu'elle
offre au commerce général, est conséquemment aussi de la
plus grande utilité pour ses immenses possessions au delà de
Ja mer Rouge; c'est elle qui en tirera le plus de profit au
point de vue politique aussi bien qu'au point de vue commer-
cial. Nous sommes aujourd'hui témoins du différend anglo-
persan, et nous pouvons prendre note des dépenses que l'An-
gleterre est obligée de faire pour suppléer aux besoins d'une
armée stationnée à un point si éloigné qu'il faut cinq mois de
traversée pour lui amener des renforts et des approvisionne-
ments. Il y a parmi nous des personnes qui peuvent apprécier
les immenses avantages d'une entreprise pareille à celle du
canal de Suez, et le gouvernement anglais ne manquera
certes pas de se prévaloir de la sincère coopération de notre
Vice-roi. »
Cette opinion si nettement exprimée nous a paru remar-
quable dans un journal qui paraît à Malte.
Le Journal de Constantinople du 19.mars termine dans un
second article l'analyse du Rapport de la Commission inter-
nationale. Cet article est aussi développé et aussi approfondi
que k- premier. L'auteur cite les conclusions du Rapport de la
Commission internationale, et il ajoute :
f( Nous nous associons de cœur à ce vœu, et nous pouvons
affirmer qu'après la lecture de ce lumineux Rapport il n'est
personne qui ne reconnaisse la nécessité d'ouvrir au com-
merce des deux mondes une communication aussi prompte,
aussi sûre, aussi facile et aussi peu coûteuse. »
Nous remercions le Journal de Constantinople d'une sym-
pathie si sincère et si vive. Nous espérons comme lui que la
voix de la science sera entendue par la politique.
La Presse d'Orient du 16, du 19 et du 26 mars continue
son excellente analyse du Rapport de la Commission inter-
nationale. Elle résume dans le troisième article les chapitres 7,,
8 et 9 du Rapport, et elle en est parvenue à la discussion des
embouchures du canal dans les deux mers. Dans un quatrième
article, elle achève l'examen de la première partie du Rap-
port. Un cinquième et dernier article en donne les conclu-
sions.
Nous remercions la Presse d'Orient, comme nous venons
de le faire pour le Journal de Constantinople, de l'appui si
chaleureux qu'elle nous prête. On connaît maintenant dans la
capitale de l'Empire Ottoman tous les détails de notre grand
projet ; et par cela même on peut voir quelle valeur ont les
objections de nos adversaires. Les deux journaux que nous
venons de citer auront rendu ce grand service à la vérité et à
l'intérêt de l'Empire Turc.
Le Diario de Barcelone du 20 mars a traduit notre article
sur la distribution dans cette ville du Rapport de la Commis-
sion internationale. Il a donné également la composition de la
commission d'enquête pontificale et les renseignements pu-
bliés par nous sur le Scinde.
Le Diario du 27 mars a traduit notre correspondance d'A-
lexandrie du 7 du même mois. Il a pris la peine aussi de faire
plusieurs articles sur les Lettres de M. Barthélemy Saint-
Hilaire, notre collaborateur.
Enfin, dans son numéro du 1er avril, le Diario a fait un
excellent article où il s'élève avec vigueur contre les obstacles
qu'une politique traditionnelle oppose en Angleterre au canal
de Suez. L'auteur, M. A. B., montre d'un côté l'unanimité
de tous les peuples, et de l'autre un très-petit nombre d'ad-
versaires qui semblent, par cette résistance, se mettre en
contradiction, non pas seulement avec le monde entier, mais
encore avec eux-mêmes. Le Diario rappelle les paroles pro-
noncées dans des banquets officiels récemment tenus dans la
cité de Londres; et il s'étonne, quand on professe des prin-
cipes si libéraux sur les progrès de la civilisation dans l'hu-
manité entière, que l'on combatte si obstinément un projet
dont l'humanité doit tirer de si immenses avantages.
El Conceller du 6 avril donne une correspondance de
Constantinople, d'après laquelle il paraît que l'opposition au
canal de Suez produit dans cette ville le plus mauvais effet.
On voit avec peine que certaines personnes seraient prêtes à
sacrifier l'intérêt de toutes les nations à des intérêts et à des
préjugés inj ustifiables. Le chemin de l'Euphrate et celui d' A-
lexandrie à Suez , qui ont leur utilité spéciale, ne peuvent
remplacer le canal maritime.
Le Bollettino delV Istmo di Suez de Turin a, dans son
numéro du 31 mars, plusieurs articles originaux : d'abord
un article de M. Luciano Scarabelli sur le chemin de fer de
l'Euphrate comparé au canal maritime ; puis un mémoire de
M. Raffaële Pareto sur le même sujet, lu à la Société des
architectes et ingénieurs civils de Gênes, en réponse à
une note de M. Sarti; et enfin un article sur le second chemin
de fer de Turin à la Méditerranée.
Le Bollettino annonce aussi, d'après divers journaux de
Turin, une pièce de vers fort belle sur l'isthme de Suez, par
ciale se rallie peu à peu à l'opinion commerciale de toute
l'Europe. »
Le Railway-Times du 4 avril 1857 publie, outre plusieurs
de nos articles, les rapports du capitaine Philigret sur la sta-
tion de la baie de Péluse, et il fait précéder cette publication
des lignes suivantes :
« Nous avons souvent rappelé que pour explorer la baie de
Péluse sous le point de vue du mouillage, une corvette avait
été envoyée à Tineh avec ordre de rester à cette station pen-
dant tout l'hiver. La Commission internationale, après avoir
fait exécuter avec le plus grand soin un relevé de la baie, et
après une série d'observations fort habilement dirigées, s'est
prononcée dans son Rapport d'une manière très-favorable
sur la configuration de la rade de Péluse, qui, comme nos
lecteurs le savent, doit être une des entrées du canal entre la
Méditerranée et la mer Rouge. Mais le Vice-roi, poussant en-
core plus loin le désir de vérifier les conclusions arrêtées par
la Commission internationale, a décidé que la corvette reste-
rait à Tineh pendant la saison la plus orageuse de l'année; et
il a mené à bout cette résolution d'une manière heureuse
pendant tout un hiver, qui dans les eaux d'Angleterre aussi
bien que dans celles d'Egypte, a été très-mauvais pour la na-
vigation , et par conséquent très-propre à éprouver les bonnes
qualités d'un mouillage. Nous donnons plus bas une série
complète des rapports faits par le capitaine Philigret à bord
de la corvette, qui, durant les terribles tempêtes des mois de
janvier et de février, est toujours restée à la station de Tineh
sans changer de position le moins du monde et sans chasser
sur son ancre. »
Le Railway-Times publie aussi la lettre de M. Ferd. de
Lesseps à M. Kenney, que nous avons donnée plus haut.
Le Portafoglio Maltese a publié récemment une corres-
pondance d'Alexandrie, dans laquelle nous remarquons le
passage suivant :
« Il est manifeste que depuis quelque temps la presse euro-
péenne se préoccupe sérieusement de la grande entreprise du
percement de l'isthme de Suez. Quelques journaux prétendent
que le gouvernement anglais cherche par tous les moyens à
empêcher l'exécution de ce projet; néanmoins il n'y a plus de
doute qu'il ne se réalise bientôt. L'Angleterre ne saurait mé-
connaître que l'union des deux mers, par les avantages qu'elle
offre au commerce général, est conséquemment aussi de la
plus grande utilité pour ses immenses possessions au delà de
Ja mer Rouge; c'est elle qui en tirera le plus de profit au
point de vue politique aussi bien qu'au point de vue commer-
cial. Nous sommes aujourd'hui témoins du différend anglo-
persan, et nous pouvons prendre note des dépenses que l'An-
gleterre est obligée de faire pour suppléer aux besoins d'une
armée stationnée à un point si éloigné qu'il faut cinq mois de
traversée pour lui amener des renforts et des approvisionne-
ments. Il y a parmi nous des personnes qui peuvent apprécier
les immenses avantages d'une entreprise pareille à celle du
canal de Suez, et le gouvernement anglais ne manquera
certes pas de se prévaloir de la sincère coopération de notre
Vice-roi. »
Cette opinion si nettement exprimée nous a paru remar-
quable dans un journal qui paraît à Malte.
Le Journal de Constantinople du 19.mars termine dans un
second article l'analyse du Rapport de la Commission inter-
nationale. Cet article est aussi développé et aussi approfondi
que k- premier. L'auteur cite les conclusions du Rapport de la
Commission internationale, et il ajoute :
f( Nous nous associons de cœur à ce vœu, et nous pouvons
affirmer qu'après la lecture de ce lumineux Rapport il n'est
personne qui ne reconnaisse la nécessité d'ouvrir au com-
merce des deux mondes une communication aussi prompte,
aussi sûre, aussi facile et aussi peu coûteuse. »
Nous remercions le Journal de Constantinople d'une sym-
pathie si sincère et si vive. Nous espérons comme lui que la
voix de la science sera entendue par la politique.
La Presse d'Orient du 16, du 19 et du 26 mars continue
son excellente analyse du Rapport de la Commission inter-
nationale. Elle résume dans le troisième article les chapitres 7,,
8 et 9 du Rapport, et elle en est parvenue à la discussion des
embouchures du canal dans les deux mers. Dans un quatrième
article, elle achève l'examen de la première partie du Rap-
port. Un cinquième et dernier article en donne les conclu-
sions.
Nous remercions la Presse d'Orient, comme nous venons
de le faire pour le Journal de Constantinople, de l'appui si
chaleureux qu'elle nous prête. On connaît maintenant dans la
capitale de l'Empire Ottoman tous les détails de notre grand
projet ; et par cela même on peut voir quelle valeur ont les
objections de nos adversaires. Les deux journaux que nous
venons de citer auront rendu ce grand service à la vérité et à
l'intérêt de l'Empire Turc.
Le Diario de Barcelone du 20 mars a traduit notre article
sur la distribution dans cette ville du Rapport de la Commis-
sion internationale. Il a donné également la composition de la
commission d'enquête pontificale et les renseignements pu-
bliés par nous sur le Scinde.
Le Diario du 27 mars a traduit notre correspondance d'A-
lexandrie du 7 du même mois. Il a pris la peine aussi de faire
plusieurs articles sur les Lettres de M. Barthélemy Saint-
Hilaire, notre collaborateur.
Enfin, dans son numéro du 1er avril, le Diario a fait un
excellent article où il s'élève avec vigueur contre les obstacles
qu'une politique traditionnelle oppose en Angleterre au canal
de Suez. L'auteur, M. A. B., montre d'un côté l'unanimité
de tous les peuples, et de l'autre un très-petit nombre d'ad-
versaires qui semblent, par cette résistance, se mettre en
contradiction, non pas seulement avec le monde entier, mais
encore avec eux-mêmes. Le Diario rappelle les paroles pro-
noncées dans des banquets officiels récemment tenus dans la
cité de Londres; et il s'étonne, quand on professe des prin-
cipes si libéraux sur les progrès de la civilisation dans l'hu-
manité entière, que l'on combatte si obstinément un projet
dont l'humanité doit tirer de si immenses avantages.
El Conceller du 6 avril donne une correspondance de
Constantinople, d'après laquelle il paraît que l'opposition au
canal de Suez produit dans cette ville le plus mauvais effet.
On voit avec peine que certaines personnes seraient prêtes à
sacrifier l'intérêt de toutes les nations à des intérêts et à des
préjugés inj ustifiables. Le chemin de l'Euphrate et celui d' A-
lexandrie à Suez , qui ont leur utilité spéciale, ne peuvent
remplacer le canal maritime.
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numéro du 31 mars, plusieurs articles originaux : d'abord
un article de M. Luciano Scarabelli sur le chemin de fer de
l'Euphrate comparé au canal maritime ; puis un mémoire de
M. Raffaële Pareto sur le même sujet, lu à la Société des
architectes et ingénieurs civils de Gênes, en réponse à
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