Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-04-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 avril 1857 10 avril 1857
Description : 1857/04/10 (A2,N20). 1857/04/10 (A2,N20).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530619d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
120 L'ISTHME DE SUEZ,
M. Murray était à Bouchir, où il a eu une entrevue avec
sir James Outram.
- Il paraît que la présence de sir James Outram à Bouchir
a provoqué quelques opérations de la part des Anglais sur le
territoire persan. Ils ont occupé Déca et Boraz, place située
sur la route de Shiraz et à 50 milles à peu près de cette ville.
Le 8 février, ils ont gagné à Kouchabe, où ils se retiraient
par une marche en arrière, une bataille dans laquelle les
Persans ont eu plus de 700 morts. Ç'a été surtout un com-
bat de cavalerie des deux parts. Les Persans étaient à peu
près au nombre de 6,000; les Anglais n'étaient guère plus
de 400 cavaliers. La nouvelle du traité de paix conclu à Paris
mettra fin sans doute aux hostilités.
— D'après les dernières nouvelles (Bombay, 5 mars), les
affaires de Chine sont toujours au même point. On attend les
renforts anglais.
On dit aussi que l'empereur de Chine a désavoué la conduite
de Yeh, le vice-roi de Canton, et qu'il songe à donner la satis-
faction qu'on lui demande. Cette concession terminerait la
guerre. En attendant, la lutte continuait à Canton ; et d'après
des nouvelles de Hong-kong, 15 février, le feu des Anglais
- avait récemment détruit encore 10,000 maisons. La flotte
chinoise avait essayé une nouvelle attaque, mais elle avait été
repoussée comme la première fois.
Le boulanger chinois Allum, qui avait essayé d'empoison-
ner la colonie européenne à Hong-kong, a été acquitté par le
jury; les preuves n'étaient pas suffisantes, à ce qu'il semble.
— On lit dans les journaux de Constantinople du 19 mars :
a Par ordonnance impériale en date du 18 mars :
» Sami-Pacha, membre du conseil du Tanzimat, est nommé
ministre de l'instruction publique, poste qui vient d'ètra créé.
» Ahmed-Véfik-Effendi, membre du conseil d'Etat, est
nommé ministre de la justice (daavi naziri) et élevé à cette
.occasion au rang de Bala. »
Le Nouvelliste de Marseille du 1er avril, en citant cette
excellente mesure du gouvernement ottoman, ajoute :
« Le gouvernement turc vient d'instituer un ministère de
l'instruction publique, et de nommer à ce poste un fonction-
naire qui jouit d'une grande réputation de savoir et d'habileté.
Il est à désirer que ses efforts soient convenablement secondés;
car c'est dans le développement moral de la population que
gît l'avenir de la Turquie. »
C'est certainement une grande nouveauté qu'un ministère
de l'instruction publique en Turquie ; et nous ne saurions
trop féliciter la Porte d'une initiative aussi intelligente et aussi
féconde.
- Le Nouvelliste de Marseille, du 21 mars, annonce en
ces termes la mesure très-louable que vient de prendre le
gouvernement ottoman, pour permettre aux colons euro-
péens de venir s'établir et d'être propriétaires en Turquie :
« Nous trouvons dans les correspondances et les journaux
de Constantinople une nouvelle importante. Le gouvernement
turc a décidé que des terres seraient données en toute pro-
priété aux Européens qui viendraient s'établir dans ses États.
Une condition essentielle est cependant attachée à cette con-
cession, c'est que les émigrants deviendront sujets du Sultan
atjui jureront fidélité.-Cette restriction montre qu'en Turquie
on a de la peine à se défaire des idées exclusives qui l'ont
pendant si longtemps privée du concours efficace que lui
a tuaient prêté les intérêts de l'étranger.
o Néanmoins, la mesure qui vient d'être prise est un pro-
grès, nous le reconnaissons ; mais ce progrès en promet d'au-
tres, et nous devons espérer que le gouvernement turc, en-
trant franchement dans la voie de la civilisation, se rappro-
chera tous les jours davantage des législations qui sont en
honneur parmi les nations policées. a
- Le nombre des marins employés sur la flotte militaire
de l'Angleterre est de 53,700 hommes. Ce chiffre se décom-
pose de la manière suivante : 33,000 matelots proprement
dits, y compris 2,000 mousses ; 5,700 gardes-côtes et 15,000
soldats de marine.
Ce document est officiel, et il est extrait du budget présenté
par sir Charles Wood, premier lord de l'Amirauté.
— Sur les 5,000 hommes de renfort que l'Angleterre doit
prochainement envoyer en Chine, on suppose que le grand
steamer VHimalaya pourra recevoir à lui seul deux régiments
complets. Il suffirait donc de deux bâtiments comme l'Himalaya
pour transporter le renfort entier à l'autre extrémité du globe
avec toute la rapidité d'une navigation à vapeur.
— Les dépenses des douanes pour le service du port de
Londres tout seul se montent à 302,363 livres (7,500,000 fr.)
Ce chiffre montre quel est l'énorme mouvement qui a lieu sur
la Tamise, quand on songe que le service de tous les autres
ports réunis ne va pas à plus de 328,423 livres (8,200,000 fr.)
Le port de Liverpool, tout important qu'il est, n'exige qu'une
dépense de 121,131 livres (3,000,000 de francs à peu près).
Le nombre des employés des douanes au port de la métro-
pole est de 1,879; à Liverpool de 935; le reste du pays exige
2,611 fonctionnaires.
— Le compte rendu annuel des directeurs de la banque de
Bombay vient d'être publié avec des détails qui prouvent que
ses affaires et ses bénéfices ont subi une augmentation gra-
duelle et constante. Un fait remarquable dans ce rapport, c'est
la faible proportion qui existe entre les pertes faites par la
banque depuis sa fondation (en 1841) et les facilités accor-
dées pour l'escompte dans le courant de cette même période ;
car tandis que le nombre d'effets escomptés s'est élevé à
22,000,000 de livres sterl. (550,000,000 de francs), les pertes
totales n'ont atteint que le chiffre de 1,600 livres sterl. C'est
une preuve frappante et honorable de l'importance, de la
sûreté et de la grandeur du commerce de cette place.
— Voici quelques détails extraits des journaux anglais sur
les chemins de fer des Indes orientales :
Le montant du capital dû aux diverses compagnies des che-
mins de fer de l'Inde, et déposé entre les mains de la Com-
pagnie des Indes orientales jusqu'à la fin d'avril 1856, s'éta-
blit ainsi : à la Compagnie des Indes orientales, 1,411,692
livres sterl.; à la grande Compagnie de la Péninsule indienne,
1,104,753 livres; A la Compagnie de Madras, 317,656 livres ;
à la Compagnie du Scinde, 214,256 livres; à la Compagnie
du Chemin de fer de Bombay à Baroda et de l'Inde centrale,
203,913 livres. Ces chiffres sont extraits du dernier compte
rendu qui a été publié. -
Le total déjà déposé se monte, comme on voit, à 3,300,000
livres sterl. environ, c'est-à-dire 83,000,000 de francs.
— Nous trouvons dans les journaux de l'Inde quelques ren-
seignements sur le monnayage de l'argent dans ce pays :
En 1854-1855, la valeur de la monnaie d'argent frappée
dans l'Inde s'est élevée aux chiffres suivants : à l'hôtel des
monnaies de Calcutta, à 7,043,170 roupies; à celui de
Madras, 2,868,469, et à Bombay, 3,747,416. La décrois-
sance, comparée avec les années 1853-1854 et les années
antérieures, est frappante. Dans la première, l'hôtel des
monnaies de Calcutta frappa pour 23,182,702 roupies en
argent ; celui de Madras, 6,750,846, et enfin celui de Bombay,
22,600,817 roupies.
La roupie vaut à peu près, comme on sait, 2 fr. 50 c.
M. Murray était à Bouchir, où il a eu une entrevue avec
sir James Outram.
- Il paraît que la présence de sir James Outram à Bouchir
a provoqué quelques opérations de la part des Anglais sur le
territoire persan. Ils ont occupé Déca et Boraz, place située
sur la route de Shiraz et à 50 milles à peu près de cette ville.
Le 8 février, ils ont gagné à Kouchabe, où ils se retiraient
par une marche en arrière, une bataille dans laquelle les
Persans ont eu plus de 700 morts. Ç'a été surtout un com-
bat de cavalerie des deux parts. Les Persans étaient à peu
près au nombre de 6,000; les Anglais n'étaient guère plus
de 400 cavaliers. La nouvelle du traité de paix conclu à Paris
mettra fin sans doute aux hostilités.
— D'après les dernières nouvelles (Bombay, 5 mars), les
affaires de Chine sont toujours au même point. On attend les
renforts anglais.
On dit aussi que l'empereur de Chine a désavoué la conduite
de Yeh, le vice-roi de Canton, et qu'il songe à donner la satis-
faction qu'on lui demande. Cette concession terminerait la
guerre. En attendant, la lutte continuait à Canton ; et d'après
des nouvelles de Hong-kong, 15 février, le feu des Anglais
- avait récemment détruit encore 10,000 maisons. La flotte
chinoise avait essayé une nouvelle attaque, mais elle avait été
repoussée comme la première fois.
Le boulanger chinois Allum, qui avait essayé d'empoison-
ner la colonie européenne à Hong-kong, a été acquitté par le
jury; les preuves n'étaient pas suffisantes, à ce qu'il semble.
— On lit dans les journaux de Constantinople du 19 mars :
a Par ordonnance impériale en date du 18 mars :
» Sami-Pacha, membre du conseil du Tanzimat, est nommé
ministre de l'instruction publique, poste qui vient d'ètra créé.
» Ahmed-Véfik-Effendi, membre du conseil d'Etat, est
nommé ministre de la justice (daavi naziri) et élevé à cette
.occasion au rang de Bala. »
Le Nouvelliste de Marseille du 1er avril, en citant cette
excellente mesure du gouvernement ottoman, ajoute :
« Le gouvernement turc vient d'instituer un ministère de
l'instruction publique, et de nommer à ce poste un fonction-
naire qui jouit d'une grande réputation de savoir et d'habileté.
Il est à désirer que ses efforts soient convenablement secondés;
car c'est dans le développement moral de la population que
gît l'avenir de la Turquie. »
C'est certainement une grande nouveauté qu'un ministère
de l'instruction publique en Turquie ; et nous ne saurions
trop féliciter la Porte d'une initiative aussi intelligente et aussi
féconde.
- Le Nouvelliste de Marseille, du 21 mars, annonce en
ces termes la mesure très-louable que vient de prendre le
gouvernement ottoman, pour permettre aux colons euro-
péens de venir s'établir et d'être propriétaires en Turquie :
« Nous trouvons dans les correspondances et les journaux
de Constantinople une nouvelle importante. Le gouvernement
turc a décidé que des terres seraient données en toute pro-
priété aux Européens qui viendraient s'établir dans ses États.
Une condition essentielle est cependant attachée à cette con-
cession, c'est que les émigrants deviendront sujets du Sultan
atjui jureront fidélité.-Cette restriction montre qu'en Turquie
on a de la peine à se défaire des idées exclusives qui l'ont
pendant si longtemps privée du concours efficace que lui
a tuaient prêté les intérêts de l'étranger.
o Néanmoins, la mesure qui vient d'être prise est un pro-
grès, nous le reconnaissons ; mais ce progrès en promet d'au-
tres, et nous devons espérer que le gouvernement turc, en-
trant franchement dans la voie de la civilisation, se rappro-
chera tous les jours davantage des législations qui sont en
honneur parmi les nations policées. a
- Le nombre des marins employés sur la flotte militaire
de l'Angleterre est de 53,700 hommes. Ce chiffre se décom-
pose de la manière suivante : 33,000 matelots proprement
dits, y compris 2,000 mousses ; 5,700 gardes-côtes et 15,000
soldats de marine.
Ce document est officiel, et il est extrait du budget présenté
par sir Charles Wood, premier lord de l'Amirauté.
— Sur les 5,000 hommes de renfort que l'Angleterre doit
prochainement envoyer en Chine, on suppose que le grand
steamer VHimalaya pourra recevoir à lui seul deux régiments
complets. Il suffirait donc de deux bâtiments comme l'Himalaya
pour transporter le renfort entier à l'autre extrémité du globe
avec toute la rapidité d'une navigation à vapeur.
— Les dépenses des douanes pour le service du port de
Londres tout seul se montent à 302,363 livres (7,500,000 fr.)
Ce chiffre montre quel est l'énorme mouvement qui a lieu sur
la Tamise, quand on songe que le service de tous les autres
ports réunis ne va pas à plus de 328,423 livres (8,200,000 fr.)
Le port de Liverpool, tout important qu'il est, n'exige qu'une
dépense de 121,131 livres (3,000,000 de francs à peu près).
Le nombre des employés des douanes au port de la métro-
pole est de 1,879; à Liverpool de 935; le reste du pays exige
2,611 fonctionnaires.
— Le compte rendu annuel des directeurs de la banque de
Bombay vient d'être publié avec des détails qui prouvent que
ses affaires et ses bénéfices ont subi une augmentation gra-
duelle et constante. Un fait remarquable dans ce rapport, c'est
la faible proportion qui existe entre les pertes faites par la
banque depuis sa fondation (en 1841) et les facilités accor-
dées pour l'escompte dans le courant de cette même période ;
car tandis que le nombre d'effets escomptés s'est élevé à
22,000,000 de livres sterl. (550,000,000 de francs), les pertes
totales n'ont atteint que le chiffre de 1,600 livres sterl. C'est
une preuve frappante et honorable de l'importance, de la
sûreté et de la grandeur du commerce de cette place.
— Voici quelques détails extraits des journaux anglais sur
les chemins de fer des Indes orientales :
Le montant du capital dû aux diverses compagnies des che-
mins de fer de l'Inde, et déposé entre les mains de la Com-
pagnie des Indes orientales jusqu'à la fin d'avril 1856, s'éta-
blit ainsi : à la Compagnie des Indes orientales, 1,411,692
livres sterl.; à la grande Compagnie de la Péninsule indienne,
1,104,753 livres; A la Compagnie de Madras, 317,656 livres ;
à la Compagnie du Scinde, 214,256 livres; à la Compagnie
du Chemin de fer de Bombay à Baroda et de l'Inde centrale,
203,913 livres. Ces chiffres sont extraits du dernier compte
rendu qui a été publié. -
Le total déjà déposé se monte, comme on voit, à 3,300,000
livres sterl. environ, c'est-à-dire 83,000,000 de francs.
— Nous trouvons dans les journaux de l'Inde quelques ren-
seignements sur le monnayage de l'argent dans ce pays :
En 1854-1855, la valeur de la monnaie d'argent frappée
dans l'Inde s'est élevée aux chiffres suivants : à l'hôtel des
monnaies de Calcutta, à 7,043,170 roupies; à celui de
Madras, 2,868,469, et à Bombay, 3,747,416. La décrois-
sance, comparée avec les années 1853-1854 et les années
antérieures, est frappante. Dans la première, l'hôtel des
monnaies de Calcutta frappa pour 23,182,702 roupies en
argent ; celui de Madras, 6,750,846, et enfin celui de Bombay,
22,600,817 roupies.
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