Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-04-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 avril 1857 10 avril 1857
Description : 1857/04/10 (A2,N20). 1857/04/10 (A2,N20).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530619d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 125
« Nous apprenons que le cabinet anglais a des intentions
» hostiles non-seulement contre le canal de Suez, mais aussi
» contre le canal du Nil à l'Ouadée Toumilat, et qui, bien
» qu'il fasse partie du plan de M. de Lesseps, est par lui-
» même important, en ce qu'il donnera la fertilité à un pays
» aride, et contribuera ainsi à la civilisation de l'humanité.
a Si cela est vrai,, nous pouvons à peine nous figurer que la di-
a plomatie du dix-neuvième siècle soit animée d'un esprit aussi
» étroit. En effet,, nous ne saurions penser que la mission
» de l'Angleterre, qui a montré le chemin du libre'échange,
» soit de barrer les grandes routes de l'Océan , et d'empêcher
a par une crainte timide ou égoïste la marche du progrès
» commercial. »
cc Nous remercions le Morning Herald, dit le Railway-
Times, diavoir seul, parmi nos confrères, appelé l'attention
du public sur les nouvelles du Malta-Times. Depuis long-
temps on s'est dit à l'oreille, et la suite l'a démontré, que le
gouvernement anglais, pour quelque raison inexpliquée et
apparemment inexplicable, enirave par tous les moyens la
marche1 des arrangements diplomatiques indispensables pour
le commencement des travaux du canal qui doit s'ouvrir dans
l'Orient. Mais nous n'étions pas préparés à cette nouvelle,
que des fonctionnaires anglais aient l'ordre de discréditer
leur pays, en s'opposant aux améliorations d'un intérêt pu-
rement intérieur en Egypte. Il est vrai que le canal d'eau
douce allant du Nil à la vallée de. Goschen (l'Ouadée Toumilat)
est un préliminaire indispensable pour commencer les tra-
vaux dii grand canal. Il doit servir au transport de provi-
sions et de matériaux de construction, et fournir de l'eau
pour la consommation des ouvriers. Mais il doit aussi fournir
de l'eau, — c'est-à-dire la végétation, la fertilité, l'abon-
dance, — à de vastes pays, dont l'ancienne fertilité est aussi
proverbiale que leur aridité actuelle. Il semble presque fabu-
leux qu'un ouvrage de cette nature puisse rencontrer l'hosti-
lité des fonctionnaires anglais. Avant toutes les nations, nous
avons un intérêt matériel à la prospérité de l'Egypte, non-
seulement parce que ce pays est notre grande route postale
aux Indes et en Australie, mais parce que l'Égypte produit
déjà et est excessivement susceptible de produire en plus
grande quantité la frêle matière sur laquelle nous avons
fondé en bonne partie notre grandeur commerciale. Chaque
morceau de terre arraché à la stérilité en Égypte augmente
les provisions de coton sur lésquelles nous pouvons compter.
Aucun autre pays ne peut fournir du coton en laine à un
prix aussi minime; d'aucun autre pays le coton ne peut être
importé en Angleterre avec autant d'avantage. On a toujours
demandé à grands cris du coton d'Égypte; et nos meilleurs
journaux ont dit au Vice-roi qu'il est de son devoir d'aug-
menter les récoltes de coton, parce que nous en avons
besoin.
a Mais au moment où ce conseil est suivi, au moment où
des mesures sont prises pour rendre productifs quelques
millions d'acres en Egypte, l'amélioration est arrêtée par un
fonctionnaire qu'on dit représentant de l'Angleterre, mais qui
ne représente rien que les préjugés de l'ambassade anglaise à
Constantinople. Nous constatons ce fait, et nous le regret-
tons; mais nous n'avons pas de remède à proposer. Le par-
lement n'existe plus, et nos journaux n'ont qu'une seule
matière à traiter : les mérites et les fautes de sir John
Bowring. »
Le Railway-Times traite ensuite de la guerre en Chine,
et il fait quelques réflexions qui nous ont frappés et que
nous reproduisons :
- Il La guerre en Chine, dans tous ses incidents et toutes ses
phases, impose pour ainsi dire à la nation la nécessité de
perfectionner et d'accélérer ses communications avec l'Empire
de l'Orient, dont les fortunes et les revers sont si fortement
ressenties dans notre pays. Si sir John Bowring avait pu
communiquer avec ses supérieurs dans Downing street en
moins de temps que cinq à six semaines, il aurait probable-
ment attendu des instructions avant de pousser lés choses si
loin. Si le gouvernement avait eu plus tôt connaissance du
nuage qui se levait dans l'est, il aurait envoyé des troupes
et des navires au mois de janvier, au lieu de mars. Mais s'il
n'y avait pas ces 90 milles de basses dunes qui séparent la
Méditerranée de la mer Rouge, nos marchands et fonction-
naires dans les ports chinois, qui ne sont nullement dans
une position enviable, recevraient des secours aussi vite que'
la malle-poste peut leur donner la nouvelle qu'une escadre
destinée à les protéger a quitté les côtes d'Angleterre. Si un
télégraphe était établi entre Londres et Kurracbi, les minis-
tres auraient fait il y a deux mois ce qu'ils font à présent;
et si un canal navigable était ouvert à travers l'isthme de
Suez, les bâtiments de transport et les canonnières qui sont
attendus avec tant d'anxiété, et dont on a un besoin si urgent
en Chine, traverseraient déjà à toute vapeur l'océan des
Indes, tandis qu'actuellement ils sont à peine sortis du canal
de la Manche. Ils arriveront à destination vers le milieu de
l'été. »
Le Railway-Times conclut avec raison que ce qui est fait
est fait, et qu'il n'y a point à revenir sur le passé; mais il
adjure la nation anglaise de ne pas souffrir qu'un tel état.de
choses subsiste plus longtemps, au grand détriment du pays.
Le Sunderland-Times contient un article très-favorable et
très-important sur la canalisation de l'isthme de Suez. Il
compare la voie maritime à la voie ferrée qu'on se propose
d'ouvrir par la vallée de l'Euphrate; et il donne hautement
la préférence à la première sur la seconde. Quant à nous, on
sait notre opinion : les deux voies ne se font point concur-
rence.
La North and South Shields Gazette contient dans son nu-
méro du 12 mars un article sur le chemin de l'Euphrate,
et « sur le patronage officiel, tout à fait incompréhensible, Il
dont ce chemin est l'objet de la part du gouvernement. La
Gazette rappelle que ce projet a, été mis en avant pour dé-
tourner les esprits de la pensée du canal de Suez. Nous ne
reproduisons pas cet article du journal anglais, parce que les
détails où il entre s'éloignent un peu trop de notre objet spé-
cial. Mais il est difficile de porter dans ses critiques plus de
vivacité et plus de bon sens. Nous ne savons si les promoteurs
du chemin de fer de l'Euphrate ont fait une réponse à ces
attaques. La North and South Shields Gazette remarque en
fin que le télégraphe électrique par la mer Rouge a été aussi
privé du patronage officiel qui l'entourait d'abord pour le
télégraphe au moins fort problématique de la vallée de l'Eug
phrate. Nous reviendrons sur ce sujet.
La Gazette de Cologne, du 14 mars, a joint à la traduc-
tion de plusieurs de nos articles un article original dont nous
extrayons les passages suivants :
« Que peut dire lord Palmerston à ses électeurs s'ils lui
demandent pourquoi il s'oppose à l'exécution du cana l de
Suez? Qu'on fasse la supposition qu'au moment où nous
sommes le canal de Suez est déjà ouvert, et qu'on se figure
les conséquences de cette communication maritime sur la
direction de la guerre contre la Chine. Lord Palmerston pour-
rait pour ainsi dire jeter des bulletins victorieux dans l'urne
électorale, et le temps que l'on consacre à des préparatifs
suffirait alors pour mener à fin la guerre entière ; il n'y aurait
« Nous apprenons que le cabinet anglais a des intentions
» hostiles non-seulement contre le canal de Suez, mais aussi
» contre le canal du Nil à l'Ouadée Toumilat, et qui, bien
» qu'il fasse partie du plan de M. de Lesseps, est par lui-
» même important, en ce qu'il donnera la fertilité à un pays
» aride, et contribuera ainsi à la civilisation de l'humanité.
a Si cela est vrai,, nous pouvons à peine nous figurer que la di-
a plomatie du dix-neuvième siècle soit animée d'un esprit aussi
» étroit. En effet,, nous ne saurions penser que la mission
» de l'Angleterre, qui a montré le chemin du libre'échange,
» soit de barrer les grandes routes de l'Océan , et d'empêcher
a par une crainte timide ou égoïste la marche du progrès
» commercial. »
cc Nous remercions le Morning Herald, dit le Railway-
Times, diavoir seul, parmi nos confrères, appelé l'attention
du public sur les nouvelles du Malta-Times. Depuis long-
temps on s'est dit à l'oreille, et la suite l'a démontré, que le
gouvernement anglais, pour quelque raison inexpliquée et
apparemment inexplicable, enirave par tous les moyens la
marche1 des arrangements diplomatiques indispensables pour
le commencement des travaux du canal qui doit s'ouvrir dans
l'Orient. Mais nous n'étions pas préparés à cette nouvelle,
que des fonctionnaires anglais aient l'ordre de discréditer
leur pays, en s'opposant aux améliorations d'un intérêt pu-
rement intérieur en Egypte. Il est vrai que le canal d'eau
douce allant du Nil à la vallée de. Goschen (l'Ouadée Toumilat)
est un préliminaire indispensable pour commencer les tra-
vaux dii grand canal. Il doit servir au transport de provi-
sions et de matériaux de construction, et fournir de l'eau
pour la consommation des ouvriers. Mais il doit aussi fournir
de l'eau, — c'est-à-dire la végétation, la fertilité, l'abon-
dance, — à de vastes pays, dont l'ancienne fertilité est aussi
proverbiale que leur aridité actuelle. Il semble presque fabu-
leux qu'un ouvrage de cette nature puisse rencontrer l'hosti-
lité des fonctionnaires anglais. Avant toutes les nations, nous
avons un intérêt matériel à la prospérité de l'Egypte, non-
seulement parce que ce pays est notre grande route postale
aux Indes et en Australie, mais parce que l'Égypte produit
déjà et est excessivement susceptible de produire en plus
grande quantité la frêle matière sur laquelle nous avons
fondé en bonne partie notre grandeur commerciale. Chaque
morceau de terre arraché à la stérilité en Égypte augmente
les provisions de coton sur lésquelles nous pouvons compter.
Aucun autre pays ne peut fournir du coton en laine à un
prix aussi minime; d'aucun autre pays le coton ne peut être
importé en Angleterre avec autant d'avantage. On a toujours
demandé à grands cris du coton d'Égypte; et nos meilleurs
journaux ont dit au Vice-roi qu'il est de son devoir d'aug-
menter les récoltes de coton, parce que nous en avons
besoin.
a Mais au moment où ce conseil est suivi, au moment où
des mesures sont prises pour rendre productifs quelques
millions d'acres en Egypte, l'amélioration est arrêtée par un
fonctionnaire qu'on dit représentant de l'Angleterre, mais qui
ne représente rien que les préjugés de l'ambassade anglaise à
Constantinople. Nous constatons ce fait, et nous le regret-
tons; mais nous n'avons pas de remède à proposer. Le par-
lement n'existe plus, et nos journaux n'ont qu'une seule
matière à traiter : les mérites et les fautes de sir John
Bowring. »
Le Railway-Times traite ensuite de la guerre en Chine,
et il fait quelques réflexions qui nous ont frappés et que
nous reproduisons :
- Il La guerre en Chine, dans tous ses incidents et toutes ses
phases, impose pour ainsi dire à la nation la nécessité de
perfectionner et d'accélérer ses communications avec l'Empire
de l'Orient, dont les fortunes et les revers sont si fortement
ressenties dans notre pays. Si sir John Bowring avait pu
communiquer avec ses supérieurs dans Downing street en
moins de temps que cinq à six semaines, il aurait probable-
ment attendu des instructions avant de pousser lés choses si
loin. Si le gouvernement avait eu plus tôt connaissance du
nuage qui se levait dans l'est, il aurait envoyé des troupes
et des navires au mois de janvier, au lieu de mars. Mais s'il
n'y avait pas ces 90 milles de basses dunes qui séparent la
Méditerranée de la mer Rouge, nos marchands et fonction-
naires dans les ports chinois, qui ne sont nullement dans
une position enviable, recevraient des secours aussi vite que'
la malle-poste peut leur donner la nouvelle qu'une escadre
destinée à les protéger a quitté les côtes d'Angleterre. Si un
télégraphe était établi entre Londres et Kurracbi, les minis-
tres auraient fait il y a deux mois ce qu'ils font à présent;
et si un canal navigable était ouvert à travers l'isthme de
Suez, les bâtiments de transport et les canonnières qui sont
attendus avec tant d'anxiété, et dont on a un besoin si urgent
en Chine, traverseraient déjà à toute vapeur l'océan des
Indes, tandis qu'actuellement ils sont à peine sortis du canal
de la Manche. Ils arriveront à destination vers le milieu de
l'été. »
Le Railway-Times conclut avec raison que ce qui est fait
est fait, et qu'il n'y a point à revenir sur le passé; mais il
adjure la nation anglaise de ne pas souffrir qu'un tel état.de
choses subsiste plus longtemps, au grand détriment du pays.
Le Sunderland-Times contient un article très-favorable et
très-important sur la canalisation de l'isthme de Suez. Il
compare la voie maritime à la voie ferrée qu'on se propose
d'ouvrir par la vallée de l'Euphrate; et il donne hautement
la préférence à la première sur la seconde. Quant à nous, on
sait notre opinion : les deux voies ne se font point concur-
rence.
La North and South Shields Gazette contient dans son nu-
méro du 12 mars un article sur le chemin de l'Euphrate,
et « sur le patronage officiel, tout à fait incompréhensible, Il
dont ce chemin est l'objet de la part du gouvernement. La
Gazette rappelle que ce projet a, été mis en avant pour dé-
tourner les esprits de la pensée du canal de Suez. Nous ne
reproduisons pas cet article du journal anglais, parce que les
détails où il entre s'éloignent un peu trop de notre objet spé-
cial. Mais il est difficile de porter dans ses critiques plus de
vivacité et plus de bon sens. Nous ne savons si les promoteurs
du chemin de fer de l'Euphrate ont fait une réponse à ces
attaques. La North and South Shields Gazette remarque en
fin que le télégraphe électrique par la mer Rouge a été aussi
privé du patronage officiel qui l'entourait d'abord pour le
télégraphe au moins fort problématique de la vallée de l'Eug
phrate. Nous reviendrons sur ce sujet.
La Gazette de Cologne, du 14 mars, a joint à la traduc-
tion de plusieurs de nos articles un article original dont nous
extrayons les passages suivants :
« Que peut dire lord Palmerston à ses électeurs s'ils lui
demandent pourquoi il s'oppose à l'exécution du cana l de
Suez? Qu'on fasse la supposition qu'au moment où nous
sommes le canal de Suez est déjà ouvert, et qu'on se figure
les conséquences de cette communication maritime sur la
direction de la guerre contre la Chine. Lord Palmerston pour-
rait pour ainsi dire jeter des bulletins victorieux dans l'urne
électorale, et le temps que l'on consacre à des préparatifs
suffirait alors pour mener à fin la guerre entière ; il n'y aurait
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 13/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530619d/f13.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530619d/f13.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530619d/f13.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530619d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530619d
Facebook
Twitter