Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-03-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 mars 1857 25 mars 1857
Description : 1857/03/25 (A2,N19). 1857/03/25 (A2,N19).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306180
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 03
Ces gens-là ont l'habitude de semer quelques terrains sur
les versants des montagnes : vous devrez vous occuper de les
encourager et de leur faire comprendre les avantages de la
vie des villes, les exhorter à augmenter leurs cultures, et
vous efforcer de les convaincre, afin de vous les attirer.
Expliquez-leur bien que, s'ils s'adonnent de cœur à l'agri-
culture, je les dispenserai de payer l'impôt que j'ai réduit
aujourd'hui; et ils n'auront ainsi à payer que l'impôt des
seuls terrains qu'ils cultiveront, quand même cet impôt serait
inférieur à celui qu'ils payent pour leurs montagnes, et vous
les traiterez de cette manière pour leur tranquillité et de façon
à les attirer dans la voie de la civilisation. Si même, dans
vos conférences pour leur expliquer cela et pour les y enga-
ger, ils vous demandaient d'enlever cet impôt, pourvu qu'ils
promissent de s'adonner à l'agriculture en payant seulement
l'impôt des terrains, vous accepterez et vous me soumettrez
la question, afin que j'agisse avec eux selon leurs désirs,
dans le seul but de leur inspirer l'amour du bien-être et de
la "vie des villes, et de les mettre ainsi à l'abri des vicissitudes
auxquelles ils sont exposés.
Vous agirez ainsi avec les habitants des montagnes qui
vivent à l'état de sauvages et comme des brutes ; mais quant
aux habitants des montagnes qui, comme ceux de Fengh,
sont un peu plus civilisés, je vous donnerai mes ordres pour
les montagnes dont les cheiks sont venus auprès de moi.
Quant à celles dont les cheiks ne sont pas venus, vous tâche-
rez de vous entendre avec eux; et après avoir conféré avec
leurs cheiks, vous me ferez savoir ce qu'ils peuvent payer
facilement,, sans difficulté pour eux, et vous me remettrez un
état détaillé de l'impôt actuel et de ce qu'ils- désirent payer,
afin que je vous donne mes ordres en conséquence.
Vous devrez donc réunir les cheiks et les notables, leur
lire mon ordre et leur faire comprendre ce que, dans mon
amour pour mon peuple, j'ai décidé de faire pour eux.
Lorsque je suis arrivé à Berber et à Chindi, j'ai nommé
les cheiks et les molouks selon les vœux des habitants et
d'après leur choix. Les cheiks de quelques villages ne sont pas
venus. Vous réglerez les choses de cette manière pour la pro-
vince de Dongolah, et vous les compléterez pour les villages
des provinces de Berber et de Gaulein, pour lesquelles elles
n'ont pas eu lieu. Vous prendrez pour cheiks et pour molouks
ceux qui auront été choisis par les notables et par les habi-
tants, et vous leur donnerez vos sages conseils, afin qu'ils se
conduisent bien et qu'ils évitent avec soin tout ce qui pourrait
amener l'éloignement des populations.
Examinez les affaires; rendez la justice à chacun sans par-
tialité et suivant toute équité. Si quelqu'un mérite la prison
pour quelque délit, vous vous occuperez de terminer de suite
cette affaire, afin que le coupable ne reste pas trop longtemps
en prison ; car, quand même la prison serait nécessaire pour
punir quelqu'un d'une mauvaise action, et qu'il dût en résulter
un bien, afin qu'il ne retombe plus dans le mal à l'avenir, et
qu'en même temps cette punition soit un exemple pqur que
les autres ne se hasardent pas à commettre des actions qui
méritent cette punition, néanmoins, comme ceux qui sont
emprisonnés sont mes sujets, ma clémence et ma pitié ne per-
mettent pas qu'ils restent en prison plus de temps qu'ils ne
méritent; et je veux ainsi les traiter avec miséricorde.
En cas de discussions entre les habitants et les Bédouins,
ou entre les Bédouins entre eux, vous punirez immédiatement
les coupables.
Si vous faites appeler un cheik ou un notable, et qu'il se
refuse à venir, comme ce refus de sa .part est inconvenant en-
vers l'autorité, et qu'il aura ainsi obligé l'autorité, à cause de
son refus, à le faire venir par la force, vous considérerez un
pareil cas comme un acte de révolte, et vous le ferez venif par
la force.
Quoiqu'en considérant tout ce que je viens de faire en faveur
des habitants de ces pays, soit en diminuant les impôts, soit
en enlevant les corvées, soit en empêchant les vexations et les
injustices, il ne semble pas nécessaire d'y entretenir des
troupes, puisque les habitants seront nécessairement forcés,
pour la conservation de leurs. propriétés, de se défendre
contre quiconque viendrait les attaquer, pour ne pas être
exposés à se voir ruinés, néanmoins j'ai installé un nombre
suffisant de régiments dans les diverses localités. Soyez donc
sur vos gardes pour repousser quiconque vous attaquerait ; et
s'il est nécessaire que- les provinces s'entr'aident entre elles,
faites-le pour qu'il n'arrive pas de mal à aucune des parties
sous votre direction.
Les canons qui se trouvent dans le Soudan étMlt de gros
canons que l'on ne .peut trainer ni dans les montagnes ni
dans le sable, et à cause de cela n'étant d'aucune utilité, puis-
que les canons ne sont utiles que si l'on peut les transporter
d'un lieu dans un autre; et considérant que les canons qui
sont au Soudan ne se trouvent pas dans ces conditions, j'ai
ordonné qu'on en brise quelques-uns et qu'on réunisse les
autres.
J'ai laissé dans le Gheziré (Sennaar) ce qui est nécessaire
en canons légers ; le reste se trouve à Korosko. J'ai ordonné
qu'on le transporte à Kartoum ; et lorsque tous les canons
seront réunis, on enverra dans chaque partie du pays ce qui
y sera nécessaire.
Il est également de toute première nécessité, et c'est là mon
plus vif désir, d'avoir en tous temps de vos nouvelles sur la
situation du pays et sur ce qui peut y arriver, Ilfaut donc que
vous organisiez un service de poste pour le Gheziré (Sennaar),
Kordofan et Taka, de Glieziré à Abou-Khamat. Pour chaque
dix heures de marche de chameau, soit pour cinq heures en-
viron de marche à dromadaire, vous établirez des stations de
deux dromadaires qui se remettront mutuellement les dépê-
ches. Vous leur ferez préparer des habitations pour qu'ils y
restent toujours. Vous vous occuperez des moyens de pourvoir
à leur nourriture, ainsi que de celle de leurs dromadaires. Vous
mettrez trois stations entre Abou-Khamat et Korosko : la pre-
mière à Abou-Khamat; la deuxième à Marat; la troisième à
Korosko, afin de faciliter l'arrivée de vos dépêches. Vous éta-
blirez dix dromadaires pour le service du mouderié.
Si quelqu'un vous atlaquait et que le nombre de vos enne-
mis fût grand, et que vous ayez besoin-de secours du Caire,
expédiez-m'en immédiatement l'avis ; et au même moment je
vous enverrai de quoi faire trembler leur cœur, les détruire et
les disperser; et je viendrai moi-même, afin de punir ceux qui
auront osé susciter des troubles et faire le mal.
Sachez bien que les préparatifs nécessaires seront toujours
"faits au Caire, ainsi que ceux pour le cas de nécessité de ma
présence avec des troupes que je conduirai avec moi au Sou-
dan ; et je punirai d'une manière exemplaire ceux que je re-
connaîtrai coupables. Soyez convaincu aussi que si j'apprends
que les habitants ont eu à supporter des vexations de votre
part ou de celle des cheiks, aucun de vous ne sera épargné.
Sachez-le bien et agissez en conséquence, puisque tel est mon
ordre et qu'il vous exprime ma volonté.
(L. S.) (Cachet de S. A. le Vice-roi.)
Ces gens-là ont l'habitude de semer quelques terrains sur
les versants des montagnes : vous devrez vous occuper de les
encourager et de leur faire comprendre les avantages de la
vie des villes, les exhorter à augmenter leurs cultures, et
vous efforcer de les convaincre, afin de vous les attirer.
Expliquez-leur bien que, s'ils s'adonnent de cœur à l'agri-
culture, je les dispenserai de payer l'impôt que j'ai réduit
aujourd'hui; et ils n'auront ainsi à payer que l'impôt des
seuls terrains qu'ils cultiveront, quand même cet impôt serait
inférieur à celui qu'ils payent pour leurs montagnes, et vous
les traiterez de cette manière pour leur tranquillité et de façon
à les attirer dans la voie de la civilisation. Si même, dans
vos conférences pour leur expliquer cela et pour les y enga-
ger, ils vous demandaient d'enlever cet impôt, pourvu qu'ils
promissent de s'adonner à l'agriculture en payant seulement
l'impôt des terrains, vous accepterez et vous me soumettrez
la question, afin que j'agisse avec eux selon leurs désirs,
dans le seul but de leur inspirer l'amour du bien-être et de
la "vie des villes, et de les mettre ainsi à l'abri des vicissitudes
auxquelles ils sont exposés.
Vous agirez ainsi avec les habitants des montagnes qui
vivent à l'état de sauvages et comme des brutes ; mais quant
aux habitants des montagnes qui, comme ceux de Fengh,
sont un peu plus civilisés, je vous donnerai mes ordres pour
les montagnes dont les cheiks sont venus auprès de moi.
Quant à celles dont les cheiks ne sont pas venus, vous tâche-
rez de vous entendre avec eux; et après avoir conféré avec
leurs cheiks, vous me ferez savoir ce qu'ils peuvent payer
facilement,, sans difficulté pour eux, et vous me remettrez un
état détaillé de l'impôt actuel et de ce qu'ils- désirent payer,
afin que je vous donne mes ordres en conséquence.
Vous devrez donc réunir les cheiks et les notables, leur
lire mon ordre et leur faire comprendre ce que, dans mon
amour pour mon peuple, j'ai décidé de faire pour eux.
Lorsque je suis arrivé à Berber et à Chindi, j'ai nommé
les cheiks et les molouks selon les vœux des habitants et
d'après leur choix. Les cheiks de quelques villages ne sont pas
venus. Vous réglerez les choses de cette manière pour la pro-
vince de Dongolah, et vous les compléterez pour les villages
des provinces de Berber et de Gaulein, pour lesquelles elles
n'ont pas eu lieu. Vous prendrez pour cheiks et pour molouks
ceux qui auront été choisis par les notables et par les habi-
tants, et vous leur donnerez vos sages conseils, afin qu'ils se
conduisent bien et qu'ils évitent avec soin tout ce qui pourrait
amener l'éloignement des populations.
Examinez les affaires; rendez la justice à chacun sans par-
tialité et suivant toute équité. Si quelqu'un mérite la prison
pour quelque délit, vous vous occuperez de terminer de suite
cette affaire, afin que le coupable ne reste pas trop longtemps
en prison ; car, quand même la prison serait nécessaire pour
punir quelqu'un d'une mauvaise action, et qu'il dût en résulter
un bien, afin qu'il ne retombe plus dans le mal à l'avenir, et
qu'en même temps cette punition soit un exemple pqur que
les autres ne se hasardent pas à commettre des actions qui
méritent cette punition, néanmoins, comme ceux qui sont
emprisonnés sont mes sujets, ma clémence et ma pitié ne per-
mettent pas qu'ils restent en prison plus de temps qu'ils ne
méritent; et je veux ainsi les traiter avec miséricorde.
En cas de discussions entre les habitants et les Bédouins,
ou entre les Bédouins entre eux, vous punirez immédiatement
les coupables.
Si vous faites appeler un cheik ou un notable, et qu'il se
refuse à venir, comme ce refus de sa .part est inconvenant en-
vers l'autorité, et qu'il aura ainsi obligé l'autorité, à cause de
son refus, à le faire venir par la force, vous considérerez un
pareil cas comme un acte de révolte, et vous le ferez venif par
la force.
Quoiqu'en considérant tout ce que je viens de faire en faveur
des habitants de ces pays, soit en diminuant les impôts, soit
en enlevant les corvées, soit en empêchant les vexations et les
injustices, il ne semble pas nécessaire d'y entretenir des
troupes, puisque les habitants seront nécessairement forcés,
pour la conservation de leurs. propriétés, de se défendre
contre quiconque viendrait les attaquer, pour ne pas être
exposés à se voir ruinés, néanmoins j'ai installé un nombre
suffisant de régiments dans les diverses localités. Soyez donc
sur vos gardes pour repousser quiconque vous attaquerait ; et
s'il est nécessaire que- les provinces s'entr'aident entre elles,
faites-le pour qu'il n'arrive pas de mal à aucune des parties
sous votre direction.
Les canons qui se trouvent dans le Soudan étMlt de gros
canons que l'on ne .peut trainer ni dans les montagnes ni
dans le sable, et à cause de cela n'étant d'aucune utilité, puis-
que les canons ne sont utiles que si l'on peut les transporter
d'un lieu dans un autre; et considérant que les canons qui
sont au Soudan ne se trouvent pas dans ces conditions, j'ai
ordonné qu'on en brise quelques-uns et qu'on réunisse les
autres.
J'ai laissé dans le Gheziré (Sennaar) ce qui est nécessaire
en canons légers ; le reste se trouve à Korosko. J'ai ordonné
qu'on le transporte à Kartoum ; et lorsque tous les canons
seront réunis, on enverra dans chaque partie du pays ce qui
y sera nécessaire.
Il est également de toute première nécessité, et c'est là mon
plus vif désir, d'avoir en tous temps de vos nouvelles sur la
situation du pays et sur ce qui peut y arriver, Ilfaut donc que
vous organisiez un service de poste pour le Gheziré (Sennaar),
Kordofan et Taka, de Glieziré à Abou-Khamat. Pour chaque
dix heures de marche de chameau, soit pour cinq heures en-
viron de marche à dromadaire, vous établirez des stations de
deux dromadaires qui se remettront mutuellement les dépê-
ches. Vous leur ferez préparer des habitations pour qu'ils y
restent toujours. Vous vous occuperez des moyens de pourvoir
à leur nourriture, ainsi que de celle de leurs dromadaires. Vous
mettrez trois stations entre Abou-Khamat et Korosko : la pre-
mière à Abou-Khamat; la deuxième à Marat; la troisième à
Korosko, afin de faciliter l'arrivée de vos dépêches. Vous éta-
blirez dix dromadaires pour le service du mouderié.
Si quelqu'un vous atlaquait et que le nombre de vos enne-
mis fût grand, et que vous ayez besoin-de secours du Caire,
expédiez-m'en immédiatement l'avis ; et au même moment je
vous enverrai de quoi faire trembler leur cœur, les détruire et
les disperser; et je viendrai moi-même, afin de punir ceux qui
auront osé susciter des troubles et faire le mal.
Sachez bien que les préparatifs nécessaires seront toujours
"faits au Caire, ainsi que ceux pour le cas de nécessité de ma
présence avec des troupes que je conduirai avec moi au Sou-
dan ; et je punirai d'une manière exemplaire ceux que je re-
connaîtrai coupables. Soyez convaincu aussi que si j'apprends
que les habitants ont eu à supporter des vexations de votre
part ou de celle des cheiks, aucun de vous ne sera épargné.
Sachez-le bien et agissez en conséquence, puisque tel est mon
ordre et qu'il vous exprime ma volonté.
(L. S.) (Cachet de S. A. le Vice-roi.)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65306180/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65306180/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65306180/f5.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65306180
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65306180
Facebook
Twitter