Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-03-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 mars 1857 10 mars 1857
Description : 1857/03/10 (A2,N18). 1857/03/10 (A2,N18).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530617k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
78 L'ISTHME DE SUEZ,
» D'abord Bender-Ahbas, que l'auteur du rapport propose
d'acquérir, p'est plus à vendre; il y a longtemps que l'Angle-
terre l'a acquise de l'iman de Mascat, et qu'elle y a placé une
de ses stations navales, si importantes à l'entrée du golfe Per-
sique et au fond du golfe d'Q£mus. Quant à Mohammarah,
cette ville appartient à la Perse ; et ce serait attenter au droit
des gens que dp l'arracher à la légitime possession du shah.
Ainsi, les deux points les plus menaçants dont l'auteur de la
lettre voudrait s'emparer, ne sont pas d'une disposition aussi
facile qu'il Je croit.
» Quant hit autres points, le Tintes ne voit aucun incon-
vénient à ce que la France ou telle autre nation s'y établisse.
Qu'on prejine le cap Guardafui, par exemple. Mais le Times,
avec un. bon sens qui ne le trompe point, se demande ce que
la France irait faire au cap Guardafui. On ne fonde point un
Singapore, lorsqu'on n'a point à soi le commerce de l'Inde-et
de la Chine, Le Times aurait pu ajouter que le cap Guardafui
est encore à 250 lieues au moins du détroit de Bab-el-Man-
deb, et que dans ces lieux désolés, où il n'y a point une seule
ville, un établissement un peu important est un rêve d'ici à
bn longtemps.
» Du reste, le Times trouve lui-même que tous ces beaux
projets pour détruire l'influence anglaise en Asie sont au-des-
sous de la critique. Nous sommes absolument de son avis ; et
peut-être eût-il fallu s'enquérir d'où venaient ces prêténdus
documents avant de leur donner l'importance de la publicité:
Sans parler de la personne qui a écrit la lettre datée de Con-
- stantinople, 9 février, quelle est la personne qui a écrit ce
burksque rapport ? A-t elle le caractère d'un agent officiel ?
A quelle date a-t-elle écrit? D'un autre côté, quelle autorité a
pu avoir un pareil document contenant de si palpables erreurs
auprès-d'un gouvernement intelligent ? On se trompe, évi-
demment, quand on dit que cette personne a une connais-
sance profonde des lieuk dont elle parle ; si elle les connais-
sait , .elle ne se serait pas si grossièrement trompée. Vouloir
devançer les autres peuples pour fermer le détroit de Bab-el-
Mandob est une bien singulière idée, quand depuis dix-huit
ans-FAngleterre occupe Aden, à moins de 50 lieues de ce dé-
troit et dans uno position excellente pour le commander ; d'est
un anachronisme qui est vraiment bien surprenant.
« En somme, il eût certainement beaucoup mieux valu se
taire sur cette lettre et ce rapport, en supposant que ni l'une
ni l'autre de ces pièces ne soient fabriquées. Il n'est que faire
de jeter si gratuitement entre les peuples des ferments de
division, d'autant plus à craindre qu'on ne s'appuie que sur
des hypothèses et sur des passions. On comprend qu'on dis-
cute sur des faits; mais il serait plus sage de ne point dis-
cuter. sur des rêveries de cette espèce. Nous essayerons de mon-
trer une autre fois tout ce que ces publications peuvent avoir
de dangereux, n
Dans la seconde partie dé soh article, le Moniteur
de la Flotte continue :
« Nous disions en terminant notre précèdent article que les
puhlication. du genre de celle qu'avait accueillie le Times,
tiens un examen suffisant, étaient fort dangereuses. Voici 6n
quei ;
II n'est pu un faonme politique sérieux qui puisse s'in-
quiéter en rien de cv prétendu document adressé au gouver-
nement français, pour lui indiquer lestnoyens de détruire la
puissance anglaise data les mers de l'Asie. Ce sont là des idées
Ubenient - tx-l«vagantes et invraisemblables, qu'il n'y a pas
besoin de beaucoup de réflexion pour les rêpousser avec te
dédain qu'elles méritent. Mais à côté des hommes d'État, il y
a la foule ignorante et passionnée qui accueille volontiers, du
moins pour un temps, les bruits les plus déraisonnables-et les
moins fondés. Il est clair que la publication du Times peut
fournir un aliment fâcheux aux passions de cette foule, et
même, sans exciter en elle ces mauvais instincts, lui donner
des appréhensions absurdes qui se cacheraient sous l'appa-
rence du patriotisme.
Il Nous ne pensons pas que le Times, dont l'influence est
aussi considérable que légitime en Angleterre, tienne moins
que nous-même à l'alliance anglo-française. Il doit ptnser
comme nous que cette alliance, qui a déjà porté de si heureux
fruits, doit en porter de non moins précieux encore pour la
tranquillité et la gloire des deux nations. Eh bien 1 nous le
demandons au Times : Croit-il que des publications du genre
de celle que nous lui signalons puissent contribuer beaucoup
à unir les deux peuples ?
« Est-ce en excitant aussi gratuitement les défiances qu'on
rapproche les ccÈurs? et n'est-ce pas là se jouer un peii trop
légèrement de ce qui fait la sécurité de l'Europe et de la civi-
lisation ?
» Nous sommes bien persuadé qu'une telle faute a éti fort
loin de la pensée du Times, et il regrettera de l'atotr com-
mise ; mais nous devions loyalement la lui signaler, pour qu'il
se mette en garde contre des communications qui ont si peu
d'autorité et qui peuvent avoir des conséquences si dange-
reuses.
» Il est par trop clair que le prétendu correspondant de
Constantinople n'a eu qu'un but dans sa lettre, d'ailleliré Msez
peu habile : c'est de combattre indirectement le canal de Suez
en cherchant à éveiller les susceptibilités anglaisés contre
l'ambition menllcante de la France. On voudrait faire drdiré
que la France songe à gêner le commerce anglais à la sortie
de la mer Rouge; et alors on épouvante ce commerce sur l'ou-
verture de l'isthme, qui le mettrait à la discrétion des canons
français et le ferait passer sous les feux inexpugriable d'un
Gibraltar de l'est. Nous avons vraiment quelque embarras, et
presque de là honte à réfuter des rêveries aussi pitoyables;
mais, puisqu'on n'a pas craint de les publier, iltiotis était im-
possible de les laisser sans réponse.
Il D'abord le canal de Suez, fût-il ouvert, n'appartiendrait
pas à la France. Faut-il répéter pour la millième foit que la
Compagnie du canal de Suez est une compagnie universelle,
dans laquelle l'Angleterre aura d'abord une part aussi consi-
dérable que la France en fait de capitaux, et où elle aura plus
tard l'influence légitime que lui donnera la prépondérance de
ses transactions commerciales? Ainsi, supposer que le canal
de Suez puisse être exclusivement entre les mains de la France
est une erreur énorme.
a Le canal appaltiendra à toutes les nations qui auront
concouru à l'exécuter ; et il est de son essence de devenir un
passage neutre qui devra rester constamment obvert, et qui
sera placé sous la garantie de toutes les nations cifriliséesi
,,'En second lieu, aller s'imaginer que la France peut fer-
mer le détroit de Bab-el-Mandeb, où elle n'a aucun établisse-
ment, et gêner la marche du commerce anglais qui aurait pris
la voie du canal maritime, c'est là certainement une des idées
les plus burlesques qu'on puisse inventer. L'Angleterre aurait
non-seulement Malle au nord du canal, pour én commander
les abords; elle aurait non-seulement Aden pour commander
la sortie de la mer Rouge; mais elle aurait en outre son em-
pire de l'Inde, qui lui fournirait en cas de lutte des ressources
inépuisables. Ajoutez que FAngleterre est la puissance qui
possède cette marine marchande et cette marine militaire que
» D'abord Bender-Ahbas, que l'auteur du rapport propose
d'acquérir, p'est plus à vendre; il y a longtemps que l'Angle-
terre l'a acquise de l'iman de Mascat, et qu'elle y a placé une
de ses stations navales, si importantes à l'entrée du golfe Per-
sique et au fond du golfe d'Q£mus. Quant à Mohammarah,
cette ville appartient à la Perse ; et ce serait attenter au droit
des gens que dp l'arracher à la légitime possession du shah.
Ainsi, les deux points les plus menaçants dont l'auteur de la
lettre voudrait s'emparer, ne sont pas d'une disposition aussi
facile qu'il Je croit.
» Quant hit autres points, le Tintes ne voit aucun incon-
vénient à ce que la France ou telle autre nation s'y établisse.
Qu'on prejine le cap Guardafui, par exemple. Mais le Times,
avec un. bon sens qui ne le trompe point, se demande ce que
la France irait faire au cap Guardafui. On ne fonde point un
Singapore, lorsqu'on n'a point à soi le commerce de l'Inde-et
de la Chine, Le Times aurait pu ajouter que le cap Guardafui
est encore à 250 lieues au moins du détroit de Bab-el-Man-
deb, et que dans ces lieux désolés, où il n'y a point une seule
ville, un établissement un peu important est un rêve d'ici à
bn longtemps.
» Du reste, le Times trouve lui-même que tous ces beaux
projets pour détruire l'influence anglaise en Asie sont au-des-
sous de la critique. Nous sommes absolument de son avis ; et
peut-être eût-il fallu s'enquérir d'où venaient ces prêténdus
documents avant de leur donner l'importance de la publicité:
Sans parler de la personne qui a écrit la lettre datée de Con-
- stantinople, 9 février, quelle est la personne qui a écrit ce
burksque rapport ? A-t elle le caractère d'un agent officiel ?
A quelle date a-t-elle écrit? D'un autre côté, quelle autorité a
pu avoir un pareil document contenant de si palpables erreurs
auprès-d'un gouvernement intelligent ? On se trompe, évi-
demment, quand on dit que cette personne a une connais-
sance profonde des lieuk dont elle parle ; si elle les connais-
sait , .elle ne se serait pas si grossièrement trompée. Vouloir
devançer les autres peuples pour fermer le détroit de Bab-el-
Mandob est une bien singulière idée, quand depuis dix-huit
ans-FAngleterre occupe Aden, à moins de 50 lieues de ce dé-
troit et dans uno position excellente pour le commander ; d'est
un anachronisme qui est vraiment bien surprenant.
« En somme, il eût certainement beaucoup mieux valu se
taire sur cette lettre et ce rapport, en supposant que ni l'une
ni l'autre de ces pièces ne soient fabriquées. Il n'est que faire
de jeter si gratuitement entre les peuples des ferments de
division, d'autant plus à craindre qu'on ne s'appuie que sur
des hypothèses et sur des passions. On comprend qu'on dis-
cute sur des faits; mais il serait plus sage de ne point dis-
cuter. sur des rêveries de cette espèce. Nous essayerons de mon-
trer une autre fois tout ce que ces publications peuvent avoir
de dangereux, n
Dans la seconde partie dé soh article, le Moniteur
de la Flotte continue :
« Nous disions en terminant notre précèdent article que les
puhlication. du genre de celle qu'avait accueillie le Times,
tiens un examen suffisant, étaient fort dangereuses. Voici 6n
quei ;
II n'est pu un faonme politique sérieux qui puisse s'in-
quiéter en rien de cv prétendu document adressé au gouver-
nement français, pour lui indiquer lestnoyens de détruire la
puissance anglaise data les mers de l'Asie. Ce sont là des idées
Ubenient - tx-l«vagantes et invraisemblables, qu'il n'y a pas
besoin de beaucoup de réflexion pour les rêpousser avec te
dédain qu'elles méritent. Mais à côté des hommes d'État, il y
a la foule ignorante et passionnée qui accueille volontiers, du
moins pour un temps, les bruits les plus déraisonnables-et les
moins fondés. Il est clair que la publication du Times peut
fournir un aliment fâcheux aux passions de cette foule, et
même, sans exciter en elle ces mauvais instincts, lui donner
des appréhensions absurdes qui se cacheraient sous l'appa-
rence du patriotisme.
Il Nous ne pensons pas que le Times, dont l'influence est
aussi considérable que légitime en Angleterre, tienne moins
que nous-même à l'alliance anglo-française. Il doit ptnser
comme nous que cette alliance, qui a déjà porté de si heureux
fruits, doit en porter de non moins précieux encore pour la
tranquillité et la gloire des deux nations. Eh bien 1 nous le
demandons au Times : Croit-il que des publications du genre
de celle que nous lui signalons puissent contribuer beaucoup
à unir les deux peuples ?
« Est-ce en excitant aussi gratuitement les défiances qu'on
rapproche les ccÈurs? et n'est-ce pas là se jouer un peii trop
légèrement de ce qui fait la sécurité de l'Europe et de la civi-
lisation ?
» Nous sommes bien persuadé qu'une telle faute a éti fort
loin de la pensée du Times, et il regrettera de l'atotr com-
mise ; mais nous devions loyalement la lui signaler, pour qu'il
se mette en garde contre des communications qui ont si peu
d'autorité et qui peuvent avoir des conséquences si dange-
reuses.
» Il est par trop clair que le prétendu correspondant de
Constantinople n'a eu qu'un but dans sa lettre, d'ailleliré Msez
peu habile : c'est de combattre indirectement le canal de Suez
en cherchant à éveiller les susceptibilités anglaisés contre
l'ambition menllcante de la France. On voudrait faire drdiré
que la France songe à gêner le commerce anglais à la sortie
de la mer Rouge; et alors on épouvante ce commerce sur l'ou-
verture de l'isthme, qui le mettrait à la discrétion des canons
français et le ferait passer sous les feux inexpugriable d'un
Gibraltar de l'est. Nous avons vraiment quelque embarras, et
presque de là honte à réfuter des rêveries aussi pitoyables;
mais, puisqu'on n'a pas craint de les publier, iltiotis était im-
possible de les laisser sans réponse.
Il D'abord le canal de Suez, fût-il ouvert, n'appartiendrait
pas à la France. Faut-il répéter pour la millième foit que la
Compagnie du canal de Suez est une compagnie universelle,
dans laquelle l'Angleterre aura d'abord une part aussi consi-
dérable que la France en fait de capitaux, et où elle aura plus
tard l'influence légitime que lui donnera la prépondérance de
ses transactions commerciales? Ainsi, supposer que le canal
de Suez puisse être exclusivement entre les mains de la France
est une erreur énorme.
a Le canal appaltiendra à toutes les nations qui auront
concouru à l'exécuter ; et il est de son essence de devenir un
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sera placé sous la garantie de toutes les nations cifriliséesi
,,'En second lieu, aller s'imaginer que la France peut fer-
mer le détroit de Bab-el-Mandeb, où elle n'a aucun établisse-
ment, et gêner la marche du commerce anglais qui aurait pris
la voie du canal maritime, c'est là certainement une des idées
les plus burlesques qu'on puisse inventer. L'Angleterre aurait
non-seulement Malle au nord du canal, pour én commander
les abords; elle aurait non-seulement Aden pour commander
la sortie de la mer Rouge; mais elle aurait en outre son em-
pire de l'Inde, qui lui fournirait en cas de lutte des ressources
inépuisables. Ajoutez que FAngleterre est la puissance qui
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