Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-03-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 mars 1857 10 mars 1857
Description : 1857/03/10 (A2,N18). 1857/03/10 (A2,N18).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530617k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 83
« Lorsque pour la première fois l'attention publique fut
appelée sur la route par la vallée de l'Euphrate, on en prôna
les avantages dans un pamphlet dédié à M. Andrew, et publié
par une personne sous le titre assez vague : Un voyageur.
Le dernier mémoire de M. Andrew sur cette entreprise a pro-
voqué l'apparition d'un autre pamphlet dont le litre nous
apprend qu'il doit le jour à Deux voyageurs. Le voyageur
était tout enthousiaste de la route par l'Euphrate ; les deux
voyageurs éprouvent eux aussi un grand enthousiasme, mais
d'une nature tout opposée ; car ils y sont complètement
hostiles. Comme ils en appellent au jugement du public, il
reste à peser la valeur des arguments fournis par les deux
parties. n
Le Railway-Times analyse la brochure des deux voya-
geurs, qui, autant qu'on en peut juger par des extraits, parait
pleine d'esprit et de vivacité ironique. \ous ne voulons en-
trer ici dans aucun détail; mais nous remercions les deux
voyageurs de la sympathie qu'ils montrent pour le canal de
Suez.
Voici comment le Railway-Times termine ses citations :
« Les auteurs concluent leur brochure par une question
sur le canal de Suez et sur cette opposition inexpliquée, et
qui parait inexplicable, que l'ouverture d'une route maritime
vers l'Orient éprouve de la part de lord Clarendon et de lord
Redcliffe, ces deux grands patrons et promoteurs du che-
min de fer dè la vallée de l'Euphrate. Mais comme ceci a un
intérêt tout particulier, nous nous réservons de l'examiner
dans un autre numéro de la chronique de Suez. »
Nous suivrons le Railway-Times dans cette nouvelle ana-
lyse, qui nous regarde directement.
Le Glasgow Examiner, en rendant compte de la bro-
chure de M. Kenney, déclare que la question du canal de Suez
« est un projet d'une importance immense pour tous ceux qui
» ont des intérêts dans le commerce et les manufactures, et
» pour tous ceux qui s'intéressent à tout ce qui peut tendre à
» accroître le commerce international et à développer la fra-
» ternilé parmi la race humaine. »
Le Royal Leaminglon Spa Courier a fait l'éloge de la
brochure de M. Ch. L. Kenney dans son numéro du 14 février,
et il en cite les parties les plus saillantes. Il insiste surtout
sur l'avantage incomparable que l'ouverture de l'isthme de
Suez procurerait aux colonies anglaises de l'Inde et de l'Aus-
tralie.
Le Mining Journal de Londres, a publié dans son numéro
du 31 janvier un article sur le canal de Suez. Les principaux
éléments de la question y sont exposés tout au long ; et l'au-
teur de l'article appelle l'attention de tous les ingénieurs
compétents sur les propositions de la Commission inter-
nationale.
On sait que le Mining Journal de Londres est le plus ré-
pandu, sans contredit, de sa spécialité, qui tient une si grande
place dans l'industrie anglaise.
Le [Úntish Observer de Cantorbéry, du 12 février, rend
compte de la brochure de M. Ch. Lamb Kenney sur l'isthme
de Suez : Les Portes de l'Orient, et il approuve complétement
les réponses de l'auteur « aux objections et aux préjugés qui
ont retardé jusqu'à présent l'exécution d'un projet si vivement
demandé par le commerce de l'Angleterre, et sanctionné
sans réserve par la science des ingénieurs anglais. »
Le Gateshead Observer du 14 février contient un article sur
le canal de Suez. L'auteur s'attache à démontrer d'abord de
quelle immense utilité serait l'ouverture de l'isthme; et il
rappelle quel est le trafic actuel, malgré la longueur et les
embarras du voyage par le cap de Bonne-Espérance. Puis il
ajoute:
tt L'exécution d'un canal entre Péluse et Suez, quelque
importante qu'elle soit pour toute l'Europe, l'est dix fois
plus pour l'Angleterre que pour toute autre nation commer-
ciale ; car l' Angleterre, dans son commerce avec l'Orient, y
porte ou en tire plus de denrées que toutes les nations du
monde réunies. Il
L'auteur cite ensuite l'avis de la Commission internationale
sur la facilité pratique du travail, et il termine en disant :
« Le Vice-roi d'Egypte désire l'exécution d'un projet qui
ouvrirait une nouvelle ère de prospérité pour son pays ; et
l'achèvement de cette entreprise ne peut plus être qu'une
question de temps. Le chemin de fer de l'Euphrate, bien
qu'il traverse, dit-on, le Jardin du Paradis avec un embar-
cadère sur l'Euphrate, ne peut jamais remplacer une com-
munication continue par mer avec l'Inde par l'isthme de Suez.
Quitter les navires pour les rails à Bir, et ensuite les rails
pour la rivière, et les bateaux du fleuve pour les steamers du
golfe Persique, est un projet qui ne peut un moment être mis
en parallèle avec un voyage maritime sur la route entière. l'
Voilà, comme on le voit, six journaux anglais qui, dans la
dernière quinzaine, se sont prononcés pour le canal de Suez.
Nous sommes bien touchés de cette sympathie, et nous en
remercions nos confrères d'Angleterre, tout en les félicitant
sincèrement de comprendre si bien les intérêts véritables de
leur pays.
La Presse d'Orient du 12 février à Constantinople contient
un long article sur le canal de Suez , à l'occasion du Rapport
de la Commission internationale.
L'auteur présente d'abord une analyse des trois volumes
qui composent nos documents, et il détaille ensuite les diverses
pièces dont se compose l'Atlas joint au troisième volume. Il
insiste particulièrement sur les conclusions de la Commission
internationale, déclarant que l'exécution est facile; et il ajoute
avec grande raison [t qu'il est impossible de ne pas être frappé
de cette décision, résultat d'études et de recherches scien-
tifiques approfondies par les hommes spéciaux les plus com-
pétents de toute l'Europe. n
L'auteur de l'article expose ensuite de la manière la plus
précise quel est le caractère véritable de la Compagnie uni-
verselle de Suez, appelant à elle le concours de toutes les
nations, et ne voulant en exclure aucune ni de la coopération
ni du bénéfice commun de la voie nouvelle ouverte au com-
merce du monde. Toutes les nations qui ont quelque relation
avec l'Asie auront intérêt à passer par la mer Rouge au lieu
de doubler le cap de Bonne-Espérance.- Il faut que toutes
soient intéressées, dans la proportion de leur puissance, au
succès de cette magnifique entreprise :
le Cette sage disposition a été traduite en fait par l'allo-
cation des capitaux à souscrire réservés à chacune d'elles. Il
n'y a été fait qu'une seule dérogation en faveur de l'Empire
ottoman et de l'Egypte; et elle s'explique naturellement par
le rôle politique de la Turquie dans cette circonstance. A ne
considérer que les intérêts matériels de l'affaire en elle-
même, il n' y a pas de jalousie possible; les deux grandes
nations de l'Occident ont été traitées sur le pied d'égalité : la
France n'est pas plus favorisée que l'Angleterre, et l'Angle-
terre ne l'est pas moins que la France. Aucune empreinte
particulière et exclusive ne sera donc appliquée à l'entreprise,
La présence d'un des noms les plus honorables de la France
à la têle de la Compagnie ne saurait être invoquée contre It
caractère d'universalité qui doit assurer plus tard le concours
de tous les gouvernements, Il fallait bien que quelqu'un fût
« Lorsque pour la première fois l'attention publique fut
appelée sur la route par la vallée de l'Euphrate, on en prôna
les avantages dans un pamphlet dédié à M. Andrew, et publié
par une personne sous le titre assez vague : Un voyageur.
Le dernier mémoire de M. Andrew sur cette entreprise a pro-
voqué l'apparition d'un autre pamphlet dont le litre nous
apprend qu'il doit le jour à Deux voyageurs. Le voyageur
était tout enthousiaste de la route par l'Euphrate ; les deux
voyageurs éprouvent eux aussi un grand enthousiasme, mais
d'une nature tout opposée ; car ils y sont complètement
hostiles. Comme ils en appellent au jugement du public, il
reste à peser la valeur des arguments fournis par les deux
parties. n
Le Railway-Times analyse la brochure des deux voya-
geurs, qui, autant qu'on en peut juger par des extraits, parait
pleine d'esprit et de vivacité ironique. \ous ne voulons en-
trer ici dans aucun détail; mais nous remercions les deux
voyageurs de la sympathie qu'ils montrent pour le canal de
Suez.
Voici comment le Railway-Times termine ses citations :
« Les auteurs concluent leur brochure par une question
sur le canal de Suez et sur cette opposition inexpliquée, et
qui parait inexplicable, que l'ouverture d'une route maritime
vers l'Orient éprouve de la part de lord Clarendon et de lord
Redcliffe, ces deux grands patrons et promoteurs du che-
min de fer dè la vallée de l'Euphrate. Mais comme ceci a un
intérêt tout particulier, nous nous réservons de l'examiner
dans un autre numéro de la chronique de Suez. »
Nous suivrons le Railway-Times dans cette nouvelle ana-
lyse, qui nous regarde directement.
Le Glasgow Examiner, en rendant compte de la bro-
chure de M. Kenney, déclare que la question du canal de Suez
« est un projet d'une importance immense pour tous ceux qui
» ont des intérêts dans le commerce et les manufactures, et
» pour tous ceux qui s'intéressent à tout ce qui peut tendre à
» accroître le commerce international et à développer la fra-
» ternilé parmi la race humaine. »
Le Royal Leaminglon Spa Courier a fait l'éloge de la
brochure de M. Ch. L. Kenney dans son numéro du 14 février,
et il en cite les parties les plus saillantes. Il insiste surtout
sur l'avantage incomparable que l'ouverture de l'isthme de
Suez procurerait aux colonies anglaises de l'Inde et de l'Aus-
tralie.
Le Mining Journal de Londres, a publié dans son numéro
du 31 janvier un article sur le canal de Suez. Les principaux
éléments de la question y sont exposés tout au long ; et l'au-
teur de l'article appelle l'attention de tous les ingénieurs
compétents sur les propositions de la Commission inter-
nationale.
On sait que le Mining Journal de Londres est le plus ré-
pandu, sans contredit, de sa spécialité, qui tient une si grande
place dans l'industrie anglaise.
Le [Úntish Observer de Cantorbéry, du 12 février, rend
compte de la brochure de M. Ch. Lamb Kenney sur l'isthme
de Suez : Les Portes de l'Orient, et il approuve complétement
les réponses de l'auteur « aux objections et aux préjugés qui
ont retardé jusqu'à présent l'exécution d'un projet si vivement
demandé par le commerce de l'Angleterre, et sanctionné
sans réserve par la science des ingénieurs anglais. »
Le Gateshead Observer du 14 février contient un article sur
le canal de Suez. L'auteur s'attache à démontrer d'abord de
quelle immense utilité serait l'ouverture de l'isthme; et il
rappelle quel est le trafic actuel, malgré la longueur et les
embarras du voyage par le cap de Bonne-Espérance. Puis il
ajoute:
tt L'exécution d'un canal entre Péluse et Suez, quelque
importante qu'elle soit pour toute l'Europe, l'est dix fois
plus pour l'Angleterre que pour toute autre nation commer-
ciale ; car l' Angleterre, dans son commerce avec l'Orient, y
porte ou en tire plus de denrées que toutes les nations du
monde réunies. Il
L'auteur cite ensuite l'avis de la Commission internationale
sur la facilité pratique du travail, et il termine en disant :
« Le Vice-roi d'Egypte désire l'exécution d'un projet qui
ouvrirait une nouvelle ère de prospérité pour son pays ; et
l'achèvement de cette entreprise ne peut plus être qu'une
question de temps. Le chemin de fer de l'Euphrate, bien
qu'il traverse, dit-on, le Jardin du Paradis avec un embar-
cadère sur l'Euphrate, ne peut jamais remplacer une com-
munication continue par mer avec l'Inde par l'isthme de Suez.
Quitter les navires pour les rails à Bir, et ensuite les rails
pour la rivière, et les bateaux du fleuve pour les steamers du
golfe Persique, est un projet qui ne peut un moment être mis
en parallèle avec un voyage maritime sur la route entière. l'
Voilà, comme on le voit, six journaux anglais qui, dans la
dernière quinzaine, se sont prononcés pour le canal de Suez.
Nous sommes bien touchés de cette sympathie, et nous en
remercions nos confrères d'Angleterre, tout en les félicitant
sincèrement de comprendre si bien les intérêts véritables de
leur pays.
La Presse d'Orient du 12 février à Constantinople contient
un long article sur le canal de Suez , à l'occasion du Rapport
de la Commission internationale.
L'auteur présente d'abord une analyse des trois volumes
qui composent nos documents, et il détaille ensuite les diverses
pièces dont se compose l'Atlas joint au troisième volume. Il
insiste particulièrement sur les conclusions de la Commission
internationale, déclarant que l'exécution est facile; et il ajoute
avec grande raison [t qu'il est impossible de ne pas être frappé
de cette décision, résultat d'études et de recherches scien-
tifiques approfondies par les hommes spéciaux les plus com-
pétents de toute l'Europe. n
L'auteur de l'article expose ensuite de la manière la plus
précise quel est le caractère véritable de la Compagnie uni-
verselle de Suez, appelant à elle le concours de toutes les
nations, et ne voulant en exclure aucune ni de la coopération
ni du bénéfice commun de la voie nouvelle ouverte au com-
merce du monde. Toutes les nations qui ont quelque relation
avec l'Asie auront intérêt à passer par la mer Rouge au lieu
de doubler le cap de Bonne-Espérance.- Il faut que toutes
soient intéressées, dans la proportion de leur puissance, au
succès de cette magnifique entreprise :
le Cette sage disposition a été traduite en fait par l'allo-
cation des capitaux à souscrire réservés à chacune d'elles. Il
n'y a été fait qu'une seule dérogation en faveur de l'Empire
ottoman et de l'Egypte; et elle s'explique naturellement par
le rôle politique de la Turquie dans cette circonstance. A ne
considérer que les intérêts matériels de l'affaire en elle-
même, il n' y a pas de jalousie possible; les deux grandes
nations de l'Occident ont été traitées sur le pied d'égalité : la
France n'est pas plus favorisée que l'Angleterre, et l'Angle-
terre ne l'est pas moins que la France. Aucune empreinte
particulière et exclusive ne sera donc appliquée à l'entreprise,
La présence d'un des noms les plus honorables de la France
à la têle de la Compagnie ne saurait être invoquée contre It
caractère d'universalité qui doit assurer plus tard le concours
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